La vie extraterrestre et nous
Communiquer avec une vie extraterrestre
Capter les signaux radioélectriques expédiés par les habitants d’autres planètes, tel est le rêve des Terriens et qui sous-tend, depuis les années 1960, le programme SETI (Search for Extraterrestrial intelligence en anglais ou Recherche d’intelligence extraterrestre, en français).
Le SETI continue, malgré les sarcasmes et les désillusions, la plus grande battue aux petits hommes verts jamais organisée dans le vaste maquis cosmique.
Ce programme s’est doté de quelques outils importants et efficaces (au niveau des connaissances des Terriens, bien entendu) : la radioastronomie, avant tout, une technique fondée sur l’étude des ondes radioélectriques.
Si les astres émettent des signaux allant des rayons gamma aux ondes radio, seules ces dernières sont capables de traverser l’Univers de part en part sans jamais être absorbées par la poussière interstellaire ou le gaz cosmique. En d’autres termes, c’est dans cette portion du spectre électromagnétique que l’Univers se montre « plus transparent ».
En fait, les radioastronomes à l’écoute du cosmos sont branchés sur la fréquence de 1420 MHz, notamment, parce qu’il s’agit de la principale fréquence sur laquelle l’hydrogène neutre, l’élément le plus abondant dans l’Univers, émet des signaux radio.
On considère (à tort, peut-être) que des êtres évolués ne pouvant ignorer cette donnée, ladite fréquence constituerait donc le réglage par défaut de toute communication radio-galactique.
Pourtant, jusqu’à aujourd’hui, les radiotélescopes tournés vers le ciel n’ont pu établir aucune communication. En 1993, le Congrès américain a fini par rejeter HRMS, ambitieux projet d’écoute qui aurait mobilisé les radiotélescopes les plus sensibles ainsi que des ordinateurs ultra-puissants pour traiter les donnes accumulées.
Ainsi, lâchés par la NASA, les chasseurs d’extraterrestres ont néanmoins trouvé la parade : demander à des particuliers motivés d’utiliser leur ordinateur lorsqu’il est en veille, avec à la clé une puissance de calcul gigantesque capable d’explorer les milliards de données provenant du radiotélescope d’Arecibo, à Porto Rico. Mais ça, s’est passé en 1999… Depuis… le silence…
Écouter les extraterrestres
À mesure que se révèle l’immensité de l’Univers, la découverte d’une cousine de la Terre abritant une forme d’intelligence devient bien plus qu’une éventualité.
Le silence, c’est la seule réponse obtenue jusqu’à aujourd’hui, à toutes les tentatives des Terriens d’établir une communication avec une forme de vie évoluée dans l’Univers.
Est-ce là la preuve qu’il n’existe aucune autre forme de vie? Admettons que beaucoup le pensent, mais plusieurs autres se demandent si la radioastronomie est-elle la bonne méthode pour écouter les extraterrestre ?
Réfléchissons aussi à la possibilité que si la vie existe ailleurs dans l’Univers, s’agit-il d’une vie évoluée et placée à notre niveau? Rien n’est moins sûr. Il se peut que la plupart de sociétés extraterrestres en seraient à l’âge des cavernes ou bien à un stade infiniment supérieur au nôtre.
Mais on cherche peut-être une aiguille dans une botte de foin cosmique, mais on cherche, et plus on cherche, plus on a des chances de trouver. Question de probabilités, disent certains.
Un raisonnement plutôt logique qui ne fait pas l’unanimité. Certains scientifiques soutiennent l’hypothèse de la Terre rare. Pour eux, la Terre serait un phénomène unique et la civilisation humaine ne devrait son existence qu’à un extraordinaire concours de circonstances.
Reste que même si l’on arrivait à capter un signe de vie extraterrestre, entrer en communication avec cet ailleurs serait une tout autre affaire, parce qu’il faudrait compter mille ans pour un premier échange de correspondance entre la Terre et une planète située à 500 années-lumière.
À lire également :