
Le mystère d’Oak Island (en Nouvelle-Écosse)
L’une des îles les plus mystérieuses de la planète est Oak Island (ou île-aux-Chênes), située dans la baie de Mahone en Nouvelle-Écosse, à quelques kilomètres de la côte. Edgar Allan Poe, Robert Louis Stevenson, Jules Verne et plusieurs autres s’en sont inspirés pour composer leurs romans et nouvelles. À la fin du XXe siècle, Douglas Preston et Lincoln Child ont d’ailleurs repris ce thème dans Le piège de l’architecte (paru en 1998 sous le titre Riptide), mais ils situent l’île de leur roman au large du Maine.
Tout porte à croire qu’un pirate a choisi Oak Island pour cacher un fabuleux trésor. Mais après des décennies de fouilles de plus en plus sophistiquées et une douzaine de morts, on ignore toujours ce qui se trouve dans les profondeurs de l’île.
Le plus curieux, c’est que l’on connaît l’endroit exact de la cachette.
En 1795, le jeune Daniel McGinnis, parti chasser sur l’île, aperçoit une poulie de navire pendue à une branche de chêne. Daniel McGinnis et ses amis, intrigués par cet objet, commencent à creuser. À deux mètres de la surface, ils rencontrent une rangée de dalles, à trois mètres, une plate-forme, cette fois de chêne, à six mètres, un autre plancher, et ainsi de suite. Entre chaque plancher, ils trouvent des zones de terre, mais les chasseurs de trésors se lassent.
Ils reviendront en 1804 avec un homme d’affaires nommé Lynds. Jusqu’à environ 30 mètres de profondeur, il se heurtent aux mêmes planchers. Parfois, ces structures sont recouvertes de couches d’algues, d’autres fois, de charbon ou même de fibres de cocotier provenant des îles du sud.
Après plusieurs planchers, les chercheurs découvrent une lourde pierre avec une inscription dans un langage indéchiffrable. Cependant, à la profondeur d’environ 35 mètres le puits commence à se remplir d’eau de mer. Aucune tentative pour faire baisser le niveau d’eau à l’aide des pompes, ne réussit. En 1805, les ouvriers creusent un deuxième puits, dans l’espoir de contourner le danger. Cette fois, on creuse jusqu’à 37 mètres de profondeur. Ensuite, les chercheurs percent un corridor vers le premier puits, en prenant des précautions contre l’inondation. En vain, le deuxième puits est lui aussi inondé et l’homme d’affaires est ruiné.
En 1849, on recommence. Cette fois, on fait des forages et on prélève quelques objets immergés. À environ 40 mètres, la foreuse passe à travers une couche assez mince de bois que plusieurs prennent pour une caisse, et pénètre dans du métal. En examinant la foreuse, on y trouve des échantillons d’or. Mais personne ne réussit à baisser le niveau d’eau du puits.
Les chercheurs sont persuadés d’avoir atteint la chambre au trésor. C’est en 1859 qu’on commence le pompage, sans succès. On finit par trouver l’endroit d’où vient l’eau. Les chercheurs de trésor réalisent que quelqu’un a transformé des dizaines de mètres séparant le puits et la mer, en un système sophistiqué de canaux. Assécher le puits semble une tâche impossible à réaliser.
Bref, jusqu’à nos jours, plus d’une dizaine de compagnies ont tenté en vain de récupérer le trésor. Elles se sont butées aux problèmes d’inondations souterraines, elles ont perdu de l’argent et il y a eu également des pertes humaines.
Personne ne sait ce que l’on va découvrir dans le célèbre Puits d’argent (Money Pit) – tel est le nom qu’on a donné à ce puits légendaire. Des versions sont nombreuses: on parle du trésor du capitaine Kidd, des caisses d’or de l’armée britannique, des trésors de la forteresse de Louisbourg, etc.
En tout cas, pour le moment, personne n’ose investir de nouvelles sommes afin de poursuivre les recherches.
l’Île-aux-Chênes (Oak Island)
L’île-aux-Chênes (Oak Island) se trouve dans la baie de Mahone, en Nouvelle-Écosse. Au total, on compte dans cette baie plus de 350 îles et îlots, mais c’est l’île-aux-Chênes, qui s’étend sur 57 hectares, qui a attiré l’attention de milliers de curieux depuis plusieurs décennies. L’île s’élève à 11 mètres au-dessus du niveau de la mer et, comme on peut s’en douter, elle est recouverte de chênes.
L’île-aux-Chênes est la plus célèbre de toutes les petites îles canadiennes grâce à son Puits d’argent (Money Pit), lieu de toutes les convoitises. En effet, depuis 1795, de nombreuses recherches ont été entreprises pour trouver le trésor qui aurait été caché dans l’île par un pirate.
Il existe de multiples témoignages sur ces expéditions et sur les accidents, parfois mortels, qui se sont produits lors des fouilles, ainsi que des vestiges des installations, abris et huttes. Cependant, à part les propriétaires de l’île et les auteurs de quelques ouvrages sur le sujet, personne ne semble avoir fait fortune après une visite sur l’île.
Depuis 1965, Oak Island est reliée au continent par un passage de 6 kilomètres qui permet de s’y rendre en voiture. Officiellement, on l’a construit pour acheminer du matériel lors d’excavations organisées par l’armée canadienne. On raconte aussi que ce sont les propriétaires de l’île qui l’ont érigé pour faciliter la venue des touristes.
De nos jours, pour visiter l’endroit il faut obtenir l’autorisation des propriétaires et payer un petit droit d’entrée.
Remarquons finalement qu’il existe une autre île aux Chênes sur les côtes de l’État de Caroline du Nord, au sud de Washington. Cette île américaine (beaucoup plus grande) est souvent désignée comme “l’île mystérieuse, l’île au trésor, etc.” Mais bien sûr, la véritable, la seule et unique île au trésor se trouve en Nouvelle-Écosse.
Sans compter que faute de trésor, on peut toujours se consoler en guettant lors de nuits sans lune les fascinantes lueurs qui signalent la présence du bateau corsaire Young Teazer, qui disparut tragiquement dans la baie de Mahone en 1813.
Musée des Fondateurs de Mahone Bay
Mahone Bay est une des villes historiques de Nouvelle-Écosse. Le Musée des Fondateurs de Mahone Bay (Settler’s Museum) retrace la riche histoire de cette charmante ville, considérées comme l’une de plus belles localités des provinces maritimes.
Le Musée témoigne de l’histoire des premiers colons, des Allemands, des Suisses et des huguenots français originaires de Montbéliard, qui fondèrent la ville vers le milieu du XVIIIe siècle. Les expositions retracent également l’histoire de la construction des bateaux en bois, principale industrie de la ville au cours des siècles passés.
Le Musée des Fondateurs de Mahone Bay a été créé en 1979, lors des célébrations du 225e anniversaire de la ville. Les collections du musée étaient conservées à l’origine dans le Hall des Pionniers, à l’intérieur de l’église Trinity United. En 1986, quand le musée devient gérant d’une incroyable collection de porcelaine et de meubles Inglis/Quinlan appartenant à la province de la Nouvelle-Écosse, la Société des Fondateurs de la ville achète la Maison Begin, où le Musée des Fondateurs de Mahone Bay déménage en 1988.
Notons que la collection comporte des coupes Wedgwood, des objets en bois et en porcelaine, des tapis, une horloge et d’autres objets des XVIIIe et XIXe siècles utilisés par les premiers colons de Mahone Bay. De plus, le musée conserve les registres de centaines de familles qui furent parmi les premiers résidents de Mahone Bay.

Peut-être une nouvelle piste ?
Le peintre Nicolas Poussin dans son magnifique et mystérieux tableau « Les bergers d’Arcadie » présente un berger qui nous montre dans la ligne « Je suis aussi en Arcadie » la lettre R. Cela pourrait nous dire d’effacer cette lettre ce qui nous laisse Acadie et qui se trouve à l’est du Canada et ou se trouve une petite ile qui se nomme Oak et ou il y a + de 200 années 3 jeunes garçons y ont découvert un grand trou, ils ont creusé sans succès. des professionnels se sont mis sans rien découvrir, Après 200 ans ils cherchent toujours epérant découvrir un trésor.
Etonnant qu’un trou pareil « 2 mètres de rayon » largeur d’un tombeau. Je ne vois pas des personnes creuser une fosse pareil (ils arrivent maintenant à une cinquantaine de mètres de profondeur pour enfuir un trésor? Autre petit détail de ma part, l’ile Oak traduite en français se nomme ile aux chênes et la scène des 2 tableaux de Poussin se trouve sous un chêne. C’est beau les coïncidences.
détail très pertinent ?