Météores, météorites et météoroïdes
Ces étoiles célestes qu’on voit chaque nuit…
Météore : Issu du grec meteôra, ce terme désigne à la fois un corps céleste qui se désintègre pendant sa chute dans l’atmosphère (aussi appelé étoile filante). De façon plus générale, le terme peut désigner tout phénomène atmosphérique.
Météorite : Une météorite est un fragment de corps céleste qui percute le sol d’un astre. Ce qui la différencie du météore est le contact avec la surface terrestre ou celle de tout autre astre.
Météoroïde : Absent des dictionnaires d’usage courant, mais reconnu par l’Office québécois de la langue française, ce terme sert à désigner tout solide de dimensions inférieures à celles d’une petite planète se déplaçant dans l’espace interplanétaire.
Les étoiles filantes, ces traînées de lumières qu’on aperçoit dans le ciel, sont causées par de minuscules grains de poussière, appelés météoroïdes. Ces « étoiles filantes » se précipitent de l’espace dans la haute atmosphère, à de vitesses de près de 45 kilomètres par seconde. Ainsi, elles deviennent extrêmement chaudes à cause de la friction avec l’air ambiant et brûlent. Finalement, l’intense chaleur désintègre ce corps céleste.
D’ailleurs, chaque fois que la Terre passe au travers des groupes de météoroïdes, nous voyons une pluie d’étoiles filantes. La pluie annuelle la plus connue est le groupe des Perséides que la Terre traverse du 25 juillet au 18 août.
En fait, on croit que ces groupes de météoroïdes sont les restes de comètes mortes et d’astéroïdes, mais en plus des pluies de météores, il existe des non-pluies ou météroïdes sporadiques qui peuvent venir à tout moment de n’importe quelle direction.
Les météorites sont des morceaux de roches météoriques qui réussissent à se rendre intacts jusqu’au sol.
On distingue deux catégories principales de ces pierres célestes : météores en fer (sidérites) et en pierres (aérolithes), même que plusieurs catégories intermédiaires sont connues et que les distinctions sont difficiles à faire.
Des images de météores sont souvent prises par chance lorsque d’autres objets sont photographiés par des astronomes professionnels ou amateurs.
Le spécimen le plus grand connu aujourd’hui est la météorite Hoba West qui repose encore là où elle est tombée, à Grootfontein, en Namibie, à l’époque préhistorique. La Hoba West pèse plus de 60 tonnes. L’exemplaire le plus grand des météorites conservées aux musées, c’est celle du planétarium du Rose Center for Earth and Space à New York (anciennement Hayden Planetarium). Il s’agit de la météorite du Ahinghito (Tent) qui pèse plus de 30 tonnes, trouvé au Groenland par Robert Peary. Plusieurs autres météorites ont été découvertes en Antarctique où elles étaient restées intactes pour de longues périodes.
Plusieurs chutes importantes de météorites ont été enregistrées, mais ces chutes sont rares et il n’existe pas de rapports de personnes tuées à cause d’une météorite. Finalement, notons qu’on a longtemps cru que les corps météoriques seraient dangereux pour la recherche dans l’espace mais il est maintenant claire que le danger est beaucoup moindre que l’on croyait.
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