Emblème malmené – l’érable à sucre est en péril
Si au Québec, l’érable à sucre est encore omniprésent, c’est l’érable de Norvège qui s’imposera à la fin si l’on ne prend pas des mesures adéquates. Nous avons raconté cette triste histoire dans la note L’érable à sucre est condamné.
Nous avons dit que l’érable de Norvège ressemble à s’y méprendre à l’érable à sucre. Toutefois, contrairement à l’érable à sucre, qui se pare de teintes rouges et orangées, l’érable de Norvège vire au jaune et à l’ocre en l’automne.
Mais l’on peut différencier ces érables par les samares. En effet, celles de l’érable à sucre se disposent selon un angle d’environ 90 degré. Tandis que celles de l’érable de Norvège s’alignent à l’horizontale.
La ressemblance entre l’érable du Canada et celui de Norvège en a confondu plusieurs. En 2002, la Monnaie royale canadienne a produit une pièce de collection de cinq dollars frappée d’une feuille d’érable. Pourtant, c’est un érable de Norvège qui y figure à titre de symbole national du Canada !
La même erreur a été répétée à deux occasions par Postes Canada sur ses timbres.
LE PREMIER TIMBROPHILE
Les collectionneurs viennent d’établir que le premier “timbrophile” aurait été un Letton, le vicomte Wetzel.
Il commença son album en 1841. La chose était alors facile. Alors pendant dix ans, tous les timbres-poste émis pouvaient tenir dans le creux de la main, où dans un bien mince album. Les albums de timbres-poste apparurent d’ailleurs beaucoup plus tard. Le premier parut en 1862. En même temps, d’autre part, paraissait le premier catalogue de timbres, édité par Potiquet et qui ne mentionnait encore que 1,013 timbres différents.
Depuis, les timbres sont devenus une ressource sérieuse, prévue au budget de maint État. Les plus petits ne sont pas les moins empressés, et l’on sait que les Andorrans, eux-mêmes à l’exemple des Samariniens, vont avoir leurs timbres-poste
