Faits givrés sur la neige

Faits curieux et méconnus sur la neige et les flocons de neige

Alors que l’hiver s’installe, la neige devient une caractéristique prédominante du paysage, évoquant souvent des sentiments de tranquillité et de nouveaux commencements. Voici six faits fascinants sur la neige qui offrent un aperçu de ses caractéristiques uniques et de ses phénomènes.

La neige n’est pas vraiment blanche (et parfois elle st orange)

Bien que la neige soit souvent décrite comme purement blanche, elle est en réalité translucide. L’apparence de blancheur provient de la manière dont la lumière interagit avec la structure complexe des flocons de neige, réfléchissant simultanément tout le spectre des couleurs. Fait intéressant, la neige peut prendre différentes teintes en fonction des facteurs environnementaux. Par exemple, de la neige orange a été signalée en Europe de l’Est en 2018. Cela se passe alors à cause de poussières du désert du Sahara soulevées dans l’atmosphère, tandis que le Minnesota a connu de la neige brune en 2019 à cause de tempêtes de poussière au Texas.

Les flocons de neige peuvent être massifs

La taille d’un flocon de neige est principalement influencée par la température. Des conditions plus froides produisent généralement des flocons plus petits et plus secs, tandis que des températures plus chaudes permettent aux flocons de devenir plus grands grâce à une teneur en humidité accrue. Bien que la plupart des flocons soient de la taille d’un sou ou plus petits, ils peuvent devenir beaucoup plus grands dans les bonnes conditions. Le plus grand flocon enregistré aurait mesuré 38 centimètres de large lors d’une tempête en 1887 dans le Montana (aux EE.UU), bien que certains scientifiques suggèrent qu’il s’agissait peut-être d’un amas de flocons plutôt que d’un seul.

Les premières photos de flocons de neige ont été prises par un agriculteur

Wilson Bentley, un agriculteur du Vermont, a marqué l’histoire en capturant la première photographie d’un flocon de neige en 1885. Sa fascination l’a conduit à développer des techniques pour photographier des flocons individuels sous un microscope. Au cours de quatre décennies, il a documenté plus de 5 000 flocons uniques, contribuant ainsi de manière significative à notre compréhension de leur structure et formation.

La Terre n’est pas la seule planète avec de la neige

La neige n’est pas exclusive à la Terre. En fait, d’autres planètes de notre système solaire connaissent également des chutes de ces masses. Mars connaît probablement des tempêtes de neige composées de glace carbonique à ses pôles, tandis que Vénus présente une neige métallique qui se forme à partir de minéraux vaporisés dans ses températures extrêmes. Ces découvertes mettent en lumière les diverses conditions sous lesquelles la neige peut se former au-delà de notre planète.

Des villes les plus enneigées du monde se trouvent au Japon

Le Japon est réputé pour ses fortes chutes, notamment dans des villes comme Aomori et Sapporo. La géographie unique et les conditions climatiques créent des environnements idéaux pour d’importantes chutes de neige pendant les mois d’hiver. Par exemple, la ville d’Aomori reçoit plus de 8 mètres de neige par an. Sapporo organise un festival annuel célébrant son pays des merveilles hivernal avec d’impressionnantes sculptures sur glace.

L’État américain d Milwaukee a popularisé la charrue (le chasse-neige)

Le concept du déneigement des routes remonte aux charrues tirées par des chevaux utilisées au milieu des années 1800. Milwaukee a été la première grande ville à mettre en œuvre une charrue à neige pour les chemins piétonniers en 1862, ouvrant la voie aux versions motorisées modernes qui ont émergé plus tard avec la popularité des automobiles. Cette innovation a transformé la manière dont les villes gèrent les intempéries hivernales et maintiennent l’accessibilité pendant les conditions enneigées.

À une époque où les calèches tirées par des chevaux étaient le principal mode de transport, les voyageurs pouvaient facilement remplacer les roues de leurs chariots par des patins semblables à des skis. Ils fonctionnaient mieux lorsque on voyait la neige lourde compactée sur les rues. (Dans de nombreuses régions, un « gardien de la neige » était responsable de tasser la neige fraîche avec un rouleau à neige — une roue géante et lestée.)

Mais pour les piétons, marcher à travers les trottoirs enneigés d’une ville était une tâche épuisante. Vers le milieu des années 1800, plusieurs inventeurs avaient conçu leurs propres charrues tirées par des chevaux pour dégager les chemins piétonniers, et en 1862, Milwaukee est devenue la première grande ville à tester un tel engin. Considéré comme un succès, le concept de chasse-neige s’est répandu dans de nombreuses villes enneigées des Grands Lacs, ouvrant finalement la voie à la version motorisée moderne, qui apparaîtrait dans les années 1920 avec la popularisation des automobiles.

Ces faits intrigants sur ce phénomène non seulement enrichissent notre appréciation pour ce phénomène hivernal mais éclairent également son importance scientifique et culturelle dans différents contextes.

La toute première photographie d’un flocon

En 1885, un homme nommé Wilson A. Bentley a attaché un microscope à son appareil photo et a pris ce que le Smithsonian considère comme la première image d’un flocon de neige unique.

Environ huit ans plus tard, Bentley a envoyé quelque 500 impressions de flocons à l’institution. À la lumière d’une folie de la neige qui s’est abattue sur 49 États américains, le Smithsonian a exhumé certaines de ces premières photos de flocons.

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La toute première photographie d'un flocon de neige
La toute première photographie d’un flocon de neige. Wilson A. Bentley, 1885, image libre de droits.

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