Bas-reliefs au Québec
Le bas-relief est une sculpture qui présente le sujet de l’œuvre en légère saillie, se détachant sur un fond uni. L’objet ne se détache généralement qu’à mi-corps du fond. Il semblerait que la technique du bas-relief se soit développée dans la Rome antique.
De nos jours, on trouve des bas-reliefs sur les façades de certains monuments, représentant une scène secondaire ou biographique du héros principal. On en trouve aussi des milliers sur les façades des édifices publiques et sur les maisons résidentielles, coulés en ciment et posés sur des façades en briques.
N’étant pas expert, nous présentons ici un choix de quelques bas-reliefs curieux, œuvres des artistes du Québec :

L’un des plus anciens bas-reliefs québécois se situe sur la façade d’une maison construite au XVIIIe siècle dans la Côte-de-la-Montagne, à Québec. Il s’agit du Chien d’Or. Ce bas-relief fait partie des énigmes et mystères du Québec et notre site en raconte toute l’histoire dans la section Légendes du Québec : Chien d’Or.

L’un des animaux les plus populaires dans les bas-reliefs, c’est le castor. Les promoteurs aiment décorer les maisons avec ce symbole du Canada. Au XXe siècle, le castor a été utilisé partout au Québec, tout comme les feuilles d’érable ou les feuilles de lys.
Ce castor se trouve sur la façade d’une maison au 4198 avenue Girouard, à Montréal.

Ce bas-relief servait de « panneau de signalisation » pour montrer que l’édifice Loyola, à Notre-Dame-de-Grâce, était une institution d’enseignement réservée aux garçons.
Les bas-reliefs de cet édifice de style art déco, érigé selon les plans de l’architecte Ludger Lemieux et qui a servi comme poste de policiers et de pompiers no 11 (no 22, plus tard), sont impressionnants.
On y trouve la tête d’un pompier portant le casque ailé du dieu Mercure, le dieu des voyageurs et des voleurs (et messager des autres dieux et du commerce). Un policier et un pompier sont représentés dans d’autres bas-reliefs.
Sur la façade qui donne sur le passage, trois bas-reliefs horizontaux rappellent le destin du voleur. D’abord, un voleur porte une lampe de poche et un sac de butin. Ensuite, le malfaiteur subit son châtiment –il est enfermé en prison. Le policier l’attrape !



Un lecteur nous a envoyé le bas-relief de la statue de monseigneur Bourget sur la place de la Cathédrale face à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde à Montréal. Cette photographie a été prise au début du XXe siècle. Monseigneur Bourget est entouré par des zouaves canadiens :
