Trajectoire d’un satellite : inclinaison du plan orbital
La trajectoire d’un satellite est toujours plane, comme si on pouvait la dessiner sur du papier. Quel que soit son type d’orbite, le plan passe obligatoirement par le centre de la Terre.
Un plan orbital peut être incliné entre l’équateur et les pôles, selon les besoins du satellite. Parfois, on choisit l’inclinaison la plus facile, pour maximiser la charge utile d’une fusée. De nombreux satellites américains suivent une orbite inclinée à environ 33 degrés, car c’est optimal depuis Cap Canaveral. Plusieurs satellites russes ont une inclinaison d’environ 57 degrés, car c’est plus simple depuis leur base de lancement. Ces choix permettent d’utiliser la rotation terrestre pour bénéficier d’une poussée supplémentaire.
Un satellite en orbite polaire nécessite une fusée plus puissante, car il ne profite pas de cette poussée. Mettre un satellite en orbite équatoriale exige un ajustement de trajectoire au passage de l’équateur.
Les satellites météorologiques utilisent souvent des orbites polaires pour balayer progressivement la surface terrestre. Une orbite légèrement inclinée permet au plan orbital de tourner au même rythme que la Terre autour du Soleil. Cela aide les satellites météo à capturer des images en plein jour toute l’année.
Les satellites de communication, comme Intelsat III, utilisent une orbite géostationnaire. Chaque vitesse correspond à une altitude spécifique et donc à une période donnée. À environ 36 000 km d’altitude, la période atteint exactement 24 heures. Un satellite placé en orbite équatoriale à cette hauteur tourne au même rythme que la Terre. Vu du sol, il semble immobile dans le ciel.
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