Papier pour les rituels

Papier japonais pour les rituels

Papier pour les rituels : Bien avant l’introduction du bouddhisme au 6ème siècle après J.-C., le Japon avait sa propre religion indigène : le shintoïsme ou shinto, « la voie des dieux ».

Pour cette religion qui met l’accent sur la nature et la pureté, le papier blanc est rapidement devenu un support idéal pour faire des offrandes ou indiquer la présence des dieux.

Un prêtre shintoïste effectue un rite de purification en agitant un nusa dans les airs. Cet outil est traditionnellement fait de bandes de papier combinées à quelques brins de chanvre. Les vêtements de cérémonie comprennent un chapeau en papier laqué et des chaussures en papier mâché, également laquées.

Papier Gofu.

Papier pour les rituels :  Gofu et o-mamori, papier pour la protection

Les gens vont aussi dans un sanctuaire pour obtenir des talismans offrant une protection générale ou apportant de la chance dans un domaine spécifique, comme la sécurité sur la route, les examens scolaires ou la recherche d’une âme sœur.

O-mikuji, papier divinatoire

Les visiteurs d’un sanctuaire peuvent consulter les dieux pour connaître leur avenir. Cet horoscope prend la forme d’une petite bande de papier avec une prédiction très générale écrite dessus, comme « grande bénédiction » ou « petite malédiction ». Il énumère ensuite des détails spécifiques que les gens s’amusent à partager avec leurs amis.

Les gens peuvent emporter leur fortune avec eux ou la nouer à une branche d’arbre ou à une structure spéciale au sanctuaire. En faisant cela, ils espèrent laisser derrière eux la malchance ou encourager la bonne fortune, selon ce qu’ils ont tiré.

Shimenawa

Les espaces sacrés, habités par les dieux, s’identifient par des cordes en paille de riz. On les orne de bandes de papier pliées (kamishide).

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