Intelligence cristallisée versus intelligence fluide (Texte traduit par Megan Jorgensen)
Le cerveau humain est un organe sophistiqué conçu pour la survie, favorisant l’adaptation aux environnements changeants. Selon la théorie de la sélection variable, notre capacité à nous adapter au changement a assuré notre survie.
Un modèle proposé par Raymond Cattell et John Horn explique comment nos outils cognitifs ont soutenu notre adaptation. Leur idée repose sur l’utilisation de connaissances passées pour improviser des solutions aux problèmes actuels.
L’intelligence cristallisée est la capacité d’apprendre de l’expérience, en construisant une base de données consultable à volonté. Par exemple, se souvenir d’une brûlure sur une plaque chaude aide à éviter ce danger à l’avenir.
Cette intelligence permet de mémoriser et de rappeler ; ceux qui s’en servent efficacement avaient un avantage évolutif. Les compétences liées à l’intelligence cristallisée s’améliorent généralement avec l’âge, renforçant la capacité à apprendre du passé.
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La deuxième catégorie est appelée intelligence fluide, définie comme la capacité à improviser à partir de connaissances cristallisées. Par exemple, après avoir été brûlé par une plaque orange, vous évitez instinctivement un feu de couleur similaire.
L’improvisation consiste à conclure face à des situations inconnues, en créant des solutions uniques grâce aux connaissances stockées. Cette capacité de résolution inductive et créative caractérise l’intelligence fluide, qui diminue progressivement après la vingtaine.
Les deux types d’intelligence nous ont aidés à survivre dans les environnements imprévisibles du Serengeti instable. Les personnes utilisant intelligemment ces compétences pouvaient absorber rapidement les connaissances et improviser pour s’adapter au changement.
(Tiré de Your Best Brain, Course Guidebook, par le professeur John J. Medina).
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