De la fibre au papier

Papier japonais : De la fibre au papier

De la fibre au papier : Les fibres utilisées proviennent de l’écorce intérieure de la plante. Les tiges sont d’abord passées à la vapeur, puis écorcées. Ensuite, les bandes d’écorce sont bouillies dans une solution alcaline pour dissoudre les substances qui maintiennent les fibres ensemble. Les fibres sont ensuite rincées à plusieurs reprises.

Ensuite, les fibres sont blanchies naturellement à la lumière directe du soleil ou chimiquement, avec du chlore. Aujourd’hui, la seconde méthode est plus courante. Elles sont ensuite de nouveau rincées.

 Vient ensuite l’étape du chiri-tori, au cours de laquelle chaque bande de fibres doit être soigneusement examinée et toute imperfection retirée. Cette tâche particulièrement exigeante se fait dans de l’eau froide, souvent par des femmes, car elle nécessite plus de patience que de force physique. Dans certains cas, l’opération est répétée, mais pas dans l’eau.

Avant que les fibres puissent être utilisées, elles doivent être battues pour être séparées en brins. Cette opération se faisait à la main dans le passé, mais aujourd’hui, des machines sont généralement utilisées.

Les fibres sont placées dans une cuve d’eau très froide. Ensuite, l’artisan ajoute du mucilage, un produit naturel très visqueux obtenu à partir des racines de tororo-aoi (Hibiscus manihot).

Le mucilage est une partie clé de la technique de fabrication du papier japonais. Il maintient les fibres en suspension dans l’eau et réparties uniformément dans la cuve, empêchant l’agglomération. On dit qu’il faut des années à un artisan pour apprendre la quantité exacte de mucilage à ajouter, en fonction du type de fibres qu’il utilise, de la température de l’air, etc.

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