La civilisation achéenne (texte rédigé par Megan Jorgensen à l’âge de 18 ans)
La civilisation achéenne : Vers 2000 avant J.-C., les Achéens, un peuple indo-européen, envahirent la péninsule grecque depuis le nord. Ils s’installèrent dans une région pendant quelques générations avant de poursuivre leur progression vers le sud.
En conquérant de nouveaux territoires, ils se marièrent avec les populations déjà établies dans la péninsule grecque. Finalement, les Achéens étendirent leur domination jusqu’au Péloponnèse, la partie méridionale de la Grèce.
Les Achéens développèrent leur empire grâce à la guerre et au commerce, contrôlant la mer Égée vers 1400 avant J.-C. Ils construisirent des cités fortifiées sur le continent, chacune gouvernée par un roi guerrier riche en trésors.
En dehors des villes fortifiées, commerçants, artisans et paysans vivaient dans des villages tributaires des rois achéens. Les Achéens s’inspirèrent des réalisations de la civilisation minoenne pour leurs bijoux, poteries et outils.
Ils adoptèrent l’écriture minoenne pour créer le Linéaire B, adapté du Linéaire A utilisé par les Minoens. Cette écriture et leurs forteresses renforcèrent leur influence dans le monde antique grec.

Le sommet de la démocratie athénienne
La démocratie, développée pendant des années à Athènes, atteignit son apogée sous le leadership de Périclès. Il ouvrit donc tous les offices politiques à chaque citoyen et arrangea une rémunération pour les jurés, incluant les citoyens pauvres.
Les citoyens employés dans des projets de construction se libérèrent de leur dépendance envers les familles nobles. Cette autonomie leur permit d’exprimer leurs opinions librement à l’Assemblée, renforçant la démocratie participative.
Athènes pratiquait une démocratie directe où tous les citoyens pouvaient voter, bien qu’ils soient une minorité. L’ensemble des citoyens se réunissait alors pour discuter librement, sans désigner de représentants élus pour les décisions.
Périclès estimait que le succès de la démocratie athénienne reposait sur des valeurs partagées et une loyauté envers la cité. Cependant, cette démocratie restait incomplète, dépendant du travail des esclaves pour permettre le temps de service public.
La majorité des résidents d’Athènes, y compris les femmes et étrangers, n’avaient aucun droit politique ni accès à la citoyenneté. Bien que limitée, la démocratie athénienne devint un modèle inspirant pour les autres cités-États grecques.