Ancienne ville de Pointe-du-Lac
Fondée en 1738, l’ancienne ville de Pointe-du-Lac fait partie aujourd’hui de la Ville de Trois-Rivières. Le secteur de Pointe-du-Lac est situé sur la pointe sablonneuse au nord-ouest du lac Saint-Pierre, à l’ouest du centre de Trois-Rivières. La localité compte environ 7 mille Pointe-du-Laquoises et Pointe-du-Laquoises.
C’est en 2002 que la ville de Pointe-du-Lac a été fusionnée avec les municipalités de Sainte-Marthe-du-Cap, Cap-de-la-Madeleine, Saint-Louis-de-France, Trois-Rivières et Trois-Rivières-Ouest, pour former la nouvelle ville de Trois-Rivières.
Des sites d’intérêt patrimonial et touristique, on peut citer le Moulin seigneurial de Tonnancour, construit entre 1765 et 1784, et restauré dans les années 1970 ; l’église paroissiale qui date de 1882 ; la maison patrimoniale Dufresne, le Refuge faunique de Pointe-du-Lac et la Réserve écologique Marcel-Léger qui témoignent de la richesse des milieux naturels locaux.
Historiquement, les Abénaquis habitaient ces lieux avant l’établissement de la colonie de la Nouvelle-France. Ils nommèrent ce lieu Ôbômkôntek qui signifie camp de la pointe de sable blanc. Le toponyme descriptif actuel décrit la nature du site. Cette dénomination provient de la concession de la seigneurie de « terre de la Pointe du lac St-Pierre » en 1656 du gouverneur de Trois-Rivières, Pierre Boucher à son gendre Étienne Seigneuret et à Jean Sauvaget.
Le lieu a aussi porté le nom de Tonnancour et de village Sainte-Geneviève.
Le secteur de Pointe-du-Lac est desservi par l’autoroute Félix-Leclerc (A-40).
Historique du secteur de Pointe-du-Lac
Cette ancienne municipalité est née de la fusion de la municipalité de la paroisse de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac (1855) – précédée, en 1845, de celle de La Pointe-du-Lac, abolie en 1847 -, et de celle de Pointe-du-Lac (1928) intervenue en 1978. La municipalité de paroisse reprenait, pour sa part, le nom de la paroisse religieuse créée en 1722, laquelle comprenait la seigneurie de la Pointe-du-Lac, le fief de Tonnancour et une partie du fief Gatineau. C’est d’ailleurs à cette époque que les pionniers pointe-du-laquois ont commencé à défricher le territoire.
La première mention historique de cette dénomination remonte à 1656 alors que Pierre Boucher (1622-1717), gouverneur de Trois-Rivières, concède à son gendre Étienne Seigneuret et à Jean Sauvaget la « terre de la Pointe du lac St-Pierre ». L’appellation descriptive évoque une pointe sablonneuse qui donne sur l’extrémité nord-est du lac Saint-Pierre et sur laquelle la localité est construite. à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Trois-Rivières et à environ 20 km de Louiseville.
Anciennement, les lieux ont successivement porté les noms de Tonnancour, en l’honneur de René Godefroy de Tonnancour (1669-1738), fils du deuxième seigneur de la Pointe-du-Lac, Louis Godefroy et Normanville, ainsi que celui du village Sainte-Geneviève. Les Abénaquis, pour leur part, identifient l’endroit Ôbômkontek, « camp de la pointe de sable blanc ». On y observe une large pratique des sports nautiques depuis quelques années et des puits de gaz naturel y sont également en exploitation. Le site a autrefois comporté une importance stratégique, car des troupes y stationnaient et on y avait aménagé des redoutes et des casernes.
Baie Jolie
Ce rentrant de la rive nord du lac Saint-Pierre fait partie de la municipalité de Pointe-du-Lac, à l’ouest de Trois-Rivières. Ce nom descriptif a été attribué par des villégiateurs et des plaisanciers qui fréquentaient les rives du lac Saint-Pierre au cours de la belle saison à partir des années 1950 parce qu’il fait bon d’y vivre. Le secteur résidentiel adjacent a été ensuite identifié par la même appellation.
Réserve écologique de l’Île-aux-Sternes
L’île aux Sternes est sise du côté nord du lac Saint-Pierre, vis-à-vis du secteur de Baie-Jolie, dans la municipalité de Pointe-du-Lac. Créée artificiellement à la suite du dragage du chenal du fleuve en 1965, cette île, qui n’était au départ qu’un amas de matériaux qui émergeaient à peine, a pris rapidement de l’expansion, jusqu’à atteindre près de 3 km carrés.
En 1973, un groupe d’étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières constatait que les colonies végétales qui s’y étaient implantées attiraient la sterne commune ou sterne pierregarin (sterna hirundo). Cet oiseau, qu’on appelle parfois hirondelle de mer, mesure une trentaine de centimètres de long en vit dans un habitat aquatique (marais, lac, c^tes). Son vol gracieux et souple peut être observé à proximité des lieux où il vient nicher, c’est pourquoi on a choisi le nom Île aux Sternes en 1974. Considérée par les scientifiques comme un milieu naturel en formation, son évolution est suivie avec un grand intérêt, car ce phénomène rare donne l’occasion d’étudier la genèse de nombreuses îles du Saint-Laurent. Soucieux de protéger ce site particulier, le gouvernement du Québec, créait la réserve écologique de l’Île-aux-Sternes en 1981 ; ce statut permet de préserver les espèces animales et végétales et d’effectuer des activités éducatives et scientifiques.
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