Parc portuaire de Trois-Rivières

Parc portuaire de Trois-Rivières

Le Parc portuaire de Trois-Rivières est une aire de promenade récréotouristique aménagée en face de sur trois niveaux offrant une vue imprenable sur le Saint-Laurent, le port de Trois-Rivières, les municipalités qui longent la berge Sud du fleuve et le pont Laviolette.

Un accès convivial au fleuve, avec ses terrasses sur plusieurs niveaux et son escalier monumental, ce parc offre une belle promenade en tout saison. Le parc portuaire mène au parc du Platon, un aménagement paysager, et au Jardin des Ursulines.

On y retrouve de petites croisières en période estivale et une navette pour vélo vers St-Angèle.

Des restaurants, des bars et des terrasses réputés sont situés à proximité du parc.

L’été il y a des spectacles extérieurs à certaines occasions et c’est au parc que les feux d’artifices sont lancés lors des fêtes comme la Saint-Jean, le 24 juin, ou la fête du Canada, le 1er juillet, ainsi que lors du grand prix de Trois-Rivières.

Ce parc est voisin du port maritime de Trois-Rivières, avec un trafic annuel de 3,3 millions de tonnes métriques et accueillant environ 250 navires annuellement. D’une profondeur de 11 mètres, ce port intégré dans l’environnement urbain manutentionne une variété de produits allant de l’alumine au grain en passant par des éoliennes, des conteneurs, des produits forestiers et beaucoup d’autres. On y compte 2,7 kilomètres de quais, une dizaine de postes commerciaux, quelques hangars de marchandises générales, 80 000 mètres carrés de surfaces d’entreposage extérieur, des élévateurs et des réservoirs pouvant contenir plus de 215 000 tonnes de vrac solide et des réservoirs pouvant recevoir 250 000 m3 de vrac liquide.

Le port de Trois-Rivières fait partie d’un vaste réseau intermodal combinant le ferroviaire, le routier et le maritime vers les marchés nationaux et internationaux canadiens.

Ce parc a été aménagé là où se trouvaient les premiers deux quais du port de Trois-Rivières, construits par Mathew Bell, propriétaire des Forges du Saint-Maurice, en 1824. Par la suite, l’armateur John Molson fait construire trois autres quais.

En 1858, l’administration municipale de Trois-Rivières fait construire un quai pour les traversiers reliant la ville au village de Sainte-Angèle-de-Laval, sur la rive sud du fleuve. En 1882, les commerçants demandent la création d’une Commission du Port, devant la menace de la forte concurrence ferroviaire. Vers la fin du 19s siècle, les exportations de bois de sciage vers l’Europe et les États-Unis deviennent très importantes, alors, on construit le premier quai en béton et en 1910 le quai à charbon. L’autre étape d’expansion des installations portuaires trifluviennes a lieu dans les années 1920, date du début des exportations de papier. Dès 1936, l’administration du port est transférée au Conseil des Ports Nationaux, un organisme fédéral. C’est aussi en 1936 que la première unité du complexe de l’élévateur à grains est construite.

On peut trouver les places de stationnement sur la rue des Casernes et sur la rue Terrasse Turcotte.

Trois-Rivières doté d’un parc

Cette ville sera dotée du plus beau parc de la province quand les travaux actuellement en cours sur le côteau Saint-Louis seront terminés. Il sera là où se trouvaient les écuries, les fondations de l’immeuble de l’Agriculture et celui de l’Industrie et du Commerce.

La bâtisse de l’Agriculture pourra loger prés de 700 animaux. Un Stade pouvant contenir 5.000 personnes sera aménagé. Les travaux à la piscine sont très avancés et la section des enfants sera prête à recevoir l’eau la semaine prochaine.

Les broussailles, qui poussaient sur le terrain compris entre le Chemin des Forges jusqu’à la grande estrade ont disparu et à leur place on retrouve un côteau recouvert de gazon et le long de la route de beaux arbres sont plantés. Des trottoirs avec plates-bandes longeront le boulevard des Forges et la rue Du Carmel.

Ainsi, grâce à l’Honorable M. Duplessis. premier ministre de la province, le parc de l’Exposition est totalement transformé pour permettre à la population de l’endroit d’aller se reposer dans un endroit frais et muni d’amusements et d’attractions de toutes sortes.

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parc portuaire
Sentier menant vers le port de Trois-Rivières. Photo : © GrandQuebec.com.
l'ancre
Un hélice ancien installé au parc. Photo : © GrandQuebec.com.
monument au parc
Monument aux personnages illustres de Trois-Rivières. Photo : © GrandQuebec.com.
Les quais du parc portuaire
Les quais du parc. Photo : © GrandQuebec.com.
Le pont Laviolette
Vue sur le fleuve et le pont Laviolette. Un moment de réflexion devant le fleuve qu’on a appelé le Grand Boulevard du pays. Photo : © GrandQuebec.com.
Delaverendrye
À cet endroit était située la maison où naquit, le 17 novembre 1685, le plus illustre des trifluviens Pierre Gaultier de Varennes Sieur de Lavérendrye, découvreur des Montagnes Rocheuses et de l’Ouest canadien. Photo : © GrandQuebec.com.
Terrasse Turcotte
La terrasse Turcotte. Photo : © GrandQuebec.com.
Phare du port de Trois-Rivières
Le phare du port de Trois-Rivières. Photo : © GrandQuebec.com.
James Peachey
Trois-Rivières méritait bien son titre de « paroisse du bord de l’eau » avant le développement du port. Le fleuve venait battre la grève. C’était l’époque des canots, des chaloupes et des voiliers. « Le rivage du fleuve est entièrement sablonneux et les berges sont assez élevées en certains endroits ; lorsque le vent souffle fort, ce sable tourbillonne et l’on éprouve de la difficulté à marcher, car on en reçoit beaucoup dans les yeux (Pehr Kalm, 1749). Gravure de James Peachey. Source de l’image : Bibliothèque et Archives Canada.
Vapeur Québec
La vapeur Québec quittant le port de Trois-Rivières entre 1903 et 1920. Le bateau à vapeur annonce une ère nouvelle dans les transports sur le Saint-Laurent. Des quais, des hangars à bois et des salles d’attente se succèdent aux abords du fleuve. Une grande activité règne dans le port. Des bateaux chargés de bois équarri partent pour l’Angleterre, d’autres transportent du bois de sciage vers les États-Unis. Les cultivateurs déchargent leurs denrées pour les vendre sur la place du marché. Des voyageurs préfèrent le bateau à vapeur aux chemins en mauvais état. Pour la première fois, il devient facile d’aller à Montréal, à Québec et même en pèlerinage à Sainte-Anne-de-Beaupré. Source de la photo : Archives du Séminaire de Trois-Rivières.
Quais de Trois-Rivières
Les quais tels qu’on pouvait les voir, vers 1880. Le port de Trois-Rivières dut bientôt se plier à de nouveaux impératifs créés par la révolution industrielle. L’exploitation du bois de sciage, puis l’industrie du papier, modifient considérablement les installations portuaires. De nombreux quais qui appartiennent soit à des particuliers, soit à des sociétés, doivent répondre aux besoins du trafic commercial.
Bateaux de pommes
Arrivée des bateaux de pommes à Trois-Rivières, entre 1903 et 1920. Durant l’été 1899, pas moins de 600 navires américains viennent prendre livraison de bois de pâte au port de Trois-Rivières. Les « bateaux de pommes », véritables marchés ambulants, ont longtemps fréquenté le havre durant la belle saison. Pour les enfants, c’était la fête, au plaisir de mordre dans les fruits savoureux s’ajoutait celui de monter sur le bateau.
Havre de Trois-Rivières et boulevard Turcotte
Le havre de Trois-Rivières et le boulevard Turcotte entre 1903 et 1920. Photo : Archives du Séminaire de Trois-Rivières.

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