Le Palais de Justice de Trois-Rivières
Et ses environs
L’ancien Palais de Justice était un des plus beaux ornements de la rue des Champs (ou la rue Laviolette), tout comme le nouveau, de construction toute récente, à l’est du boulevard Laviolette (Louis-Georges Godin, 1932). Le premier Palais de Justice, construit en 1820, a été complètement transformé en 1913. Il n’est plus possible de reconnaître la première structure.
Au tournant du 19e siècle, le docteur de Blois achète du premier maire, M. P.-B. Dumoulin, une maison de la rue Laviolette qui rappelle les vieux manoirs de la province française. Il y ouvre un sanatorium où l’on soigne les tuberculeux qui arrivent des quatre coins de l’Amérique du Nord. Après l’incendie de 1908, qui détruit la plupart des hôtels de la ville, on prend l’habitude d’héberger des touristes au sanatorium. L’immeuble est agrandi plusieurs fois avant de devenir le Château de Blois, une luxueuse auberge de réputation internationale, qui perd graduellement sa vocation initiale. Cet hôtel fut rasé par les flammes en 1966. C’est l’Auberge des Gouverneurs qui occupe maintenant ce site.




Circonscription électorale de Trois-Rivières
Inscrit dans la première nomenclature géographique électorale, en 1792, le nom Trois-Rivières désigne, de nos jours, une circonscription essentiellement urbaine d’une superficie de 77 km2 correspondant à la ville de Trois-Rivières.
Située à mi-chemin entre Québec et Montréal sur la rive nord du Saint-Laurent, elle constitue la porte d’entrée de la région du Saint-Laurent, elle constitue la porte d’entrée de la région du Saint-Maurice et, par le pont Laviolette, sert de lieu de passage pour la population des deux rives et des régions plus éloignées. Parmi les entreprises manufacturières qu’on y dénombre, se démarquent quelques papeteries qui ont déjà fait de Trois-Rivières le centre mondial du papier journal. Les autres industries notables par le nombre d’employés concernent le textile, le vêtement et la machinerie électrique.
La fonction administrative s’est développée autour de l’Université du Québec fondée en 1969 et des autres établissements scolaires et de santé. Durant le Régime français, le nom Trois-Rivières s’appliquait à l’un des trois gouvernements du pays.