MRC de Mékinac

Municipalité régionale de comté de Mékinac

La Municipalité Régionale de comté de Mékinac est la deuxième en importance en Mauricie quant à son étendue. Son étendu est de plus de 5 600 kilomètres carrés et la population regroupe environ 13 mille habitants. Mékinac se répartit de part et d’autre de la majestueuse rivière Saint-Maurice, entre le haut et le centre de la Mauricie.

Mékinac, terre des gens chaleureux et accueillants, se distingue pour le respect des gens travailleurs, des femmes, des traditions québécois et du patrimoine national.

Le mot Mékinac veut dire en langue amérindienne « tortue ». Selon une légende atikamekw, quand le déluge arrivait, les êtres vivants montèrent sur le dos de la tortue et y restèrent, tandis que les eaux recouvraient le monde.

La MRC de Mékinac se subdivise en dix municipalités. Quatre Zones d’exploitation contrôlée (ZEC) se retrouvent sur son territoire (territoires non organisés).

Une partie de la MRC de Mékinac est occupé par la réserve faunique du Saint-Maurice et le Parc national de la Mauricie. Le Parc de la Mauricie possède plus de 2 mille lacs. En général, toute la MRC est recouverte des forêts et des plans de l’eau.

Il est logique que Mécinac doive son développement économique à l’abondance de la matière première. Notamment, du bois.

Historiquement, ce territoire a été l’objet d’exploitation de la matière ligneuse. C’est ici qui la fameuse époque de la drave s’est développée, quand le bois était fourni par le moyen de la drave aux grandes papetières situées en aval du Saint-Maurice. Par la suite, des moulins à scie ont vu le jour sur le territoire. À l’époque de la drave, chaque municipalité possédait au moins une scierie.

La transformation des matières premières reste un facteur de premier plan pour l’économie de Mékinac. De nos jours, l’industrie manufacturière de la MRC emploie plus de 1 400 personnes et ce nombre augmente. Au total, au début du XXIe siècle, l’industrie du bois procure quelque 80% d’emplois à l’industrie manufacturière de Mékinac.

La majorité de ces emplois proviennent des entreprises suivantes : Gérard Crête et Fils, Boiseries Savco, Industries Fermco, Finition UV Crystal.

Plusieurs petites et moyennes entreprises œuvrent dans le secteur de la sur- transformation du bois a région de Mékinac.

L’activité agricole, quant à elle, représente la deuxième activité économique en importance à Mékinac, après le secteur forestier. Le secteur agricole génère plus de 5 millions de dollars annuellement en investissements. Les revenus sont supérieurs à 25 millions de dollars. On calcule que plus de 20 % des emplois de Mékinac sont liés au secteur agricole. La zone agricole occupe 25 % du territoire des municipalités et 9 % de l’ensemble du territoire. Dans certaines municipalités, des activités économiques sont presque entièrement vouées à l’agriculture, dont les municipalités de Saint-Séverin (99,4 %) et de Saint-Adelphe (98,6 %). L’activité agricole s’articule principalement autour des élevages de bovins laitiers (51 %) et de bovins de boucherie (21 %). De plus, des productions non – traditionnelles sont développées, telles que l’horticulture, l’élevage de dindons, de lapins et de cerfs.

Canton Livernois

Baigné par le lac McLaren et le lac Decoste ainsi que par le lac Bréhaut et le lac Picard, qui le délimitent à l’ouest et au nord-ouest, ce canton fait maintenant partie de la MRC de Mékinac et se situe à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de La Tuque. Une rivière qui porte le nom de Livernois traverse le canton pour rejoindre la Vermilllon. Le nom a été attribué vers 1916 pour honorer une famille de commerçants de Québec, dont plusieurs membres ont été d’importants photographes. Décédé prématurément, Jules-Isaïe Benoït, dit Livernois (1830-1865) a laissé un grand nombre d’excellents clichés de la ville de Québec ainsi que des portraits. Son fils, Jules-Ernest Livernois (1858-1933), succédant à sa mère Élise L’Heureux-Livernois en 1873, a laissé une collection considérable de documents photographiques rappelant des personnages et des événements comme l’inauguration du chemin de fer entre Québec et le Lac-Saint-Jean, en 1887. Par la suite, Jules Livernois, petit-fils de Jules-Isaïe, ajoutera la pharmacie à la gamme des services offerts par l’entreprise familiale logée au pied de la côte de la Fabrique, dans l’arrondissement historique de Québec, et dont l’activité s’est poursuivie jusque dans la seconde moitié du XXe siècle. Proclamation du canton : 1965.

ZEC du Chapeau-de-Paille

Relevant des territoires non organisés de Lac-Normand et de Rivière-de-la-Savane, le ZEC du Chapeau-de-Paille couvre une superficie de 1 292 kilomètres carrés, à 90 kilomètres au nord-ouest de Trois-Rivières.

Certains prétendent qu’un relief ayant la forme de cette coiffure serait à l’origine de cette appellation qui est empruntée au lac et au ruisseau du même nom situés dans le secteur nord de la zone d’exploitation contrôlée. Ces deux hydronymes figurent en français sur une carte régionale de 1940, ayant été vraisemblablement traduits de l’anglais Strawhat, appellations présentes sur certaines cartes depuis le début du XXe siècle. La ZEC du Chapeau-de-Paille compte 487 lacs peuplés d’omble de fontaine, de touladi, d’achigan et de doré jaune. Les chasseurs y trouvent l’orignal, l’ours noir et le petit gibier.

Canton Mékinac

Le canton de Mékinac s’étend à quelque 35 km au nord de Grand-Mère. Baigné par le lac Mékinac qui se décharge dans la rivière Saint-Maurice par la rivière Mékinac, il est en outre arrosé par une série de petits cours d’eau tels que la rivière Boucher et les ruisseaux Michelin, Dumont, Fou et plusieurs autres. Dans sa partie sud, on retrouve le hameau de Saint-Joseph-de-Mékinac, sis dans la municipalité de Boucher. Proclamé en 1874.

Canton de Marmier

Dans l’arrière-pays de Portneuf qui fait aujourd’hui partie du territoire de la MRC de Mékinac, le canton de Marmier est traversé par la voie ferrée du Canadien National et il se situe à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de La Tuque. Le nom choisi pour le désigner est celui d’un écrivain français prolifique, Xavier Marmier (1809-1892) originaire de Pontalier, dans le Doubs. Après avoir publié plusieurs ouvrages sur ses voyages en Scandinavie, en Pologne et en Russie, Marmier fit un séjour en Amérique ; il se trouve à Québec, à Montréal et dans le Haut-Canada, en 1849. Ses « Lettres sur l’Amérique » publiées à Paris en 1852, furent suivies d’un roman « Les Français du Spitzberg (1858). Marmier fut élu à l’Académie française en 1870. Le canton a été proclamé en 1892.

Lac Mondonac

Principale source de la rivière Mondonac, ce lac, long de 19 km et d’une superficie dépassant les 23 km carrés, occupe la partie sud-ouest du canton de Sincennes, à plus de 70 km à l’ouest de La Tuque. Il se déverse au nord dans le lac Châteauvert et reçoit les eaux de plusieurs plans d’eau, notamment le lac Salone, son voisin sud-est. Le spécifique Mondonac, – ou sa variante graphique Mondonak – paraît sur divers documents au mois depuis la seconde moitié du XIXe siècle. On trouve Rivière Mondenak dans le rapport des arpenteurs L.-A.-O. Arcand et E.B. Temple en 1869 et Lac Mondonac sur le plan régional de l’arpenteur Arcand en 1870. Mondonac est un mot algonquin signifiant « région des âmes ou des esprits. » On appelle aussi ce lac Ktsi Modonagok, « le grand Mondonakw » en abénaquis, et Mantonoko, « lac aux monstres marins » en atikamekw. L’imaginaire amérindien a vraisemblablement situé l’habitat d’une ou de plusieurs créatures imposantes dans ce lac dont la profondeur atteint les 100 m.

cote caribou
Photo de Trois-Rives, Côte de la Caribou, offerte par © Madame Ida G. Lebel.

Pour contacter la MRC de Mékinac :

560, rue Notre-Dame
Saint-Tite
Québec
G0X 3H0.
Téléphone : 418 365-5151.

Site Internet de la MRC de Mékinac : regionmekinac.com – des tas d’informations utiles pour les nouveaux arrivants.

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