Clova

Village de Clova en Mauricie

Fondé au début des années 1930, le village de Clova est établi aux confins de la Haute-Mauricie et de l’Abitibi à 370 au nord-ouest du noyau urbain de La Tuque, à 320 kilomètres au nord de Mont-Laurier, à 30 kilomètres au sud du réservoir Gouin, entre Parent et Senneterre. Clova est située à environ 490 kilomètres de Montréal et 740 kilomètres de la ville de Québec.

Ce sont les activités forestières de la CIP (compagnie internationale de papier) et le chemin de fer qui lui ont permis de s’implanter définitivement. À son apogée, entre 1950 et 1970, on y comptait près de 600 villageois. À cette époque, plusieurs services étaient en place pour le bien de la communauté. Le village de Clova disposait alors d’une église, d’un hôpital, d’une école, d’un magasin général, d’un centre communautaire avec bibliothèque, d’un restaurant, d’un hôtel, d’une patinoire, d’un tennis et même d’une salle de quille et de curling !

Le nom de Clova  provient du village écossais de Clova en Angus, Écosse. Mais le village partage également ce nom avec un cratère à Mars! Ce nom a d’abord été attribué à la gare qui aurait été construite vers les années 1915 à 1920. Par la suite, le nom a été assigné au bureau de poste qui a vu jour en 1925.

Aujourd’hui, cet ancien village de bûcherons a changé de vocation. Il est devenu un secteur de la ville de La Tuque, en Mauricie, mais c’est encore la forêt qui constitue sa principale richesse. Les grands espaces verts parsemés de plusieurs chemins forestiers anciens et nouveaux ainsi que l’abondance des lacs permettent aux amateurs de plein air de s’évader dans cette région demeurée pure et sauvage, où vous découvrirez un endroit empreint d’authenticité, idéal pour pratiquer vos activités favorites : motoneige, quad, enduro cross, pêche aux dorés, chasse à l’orignal et aux petits gibiers, cueillette de petits fruits, randonnées en forêt et expéditions sur les multiples lacs et rivières. C’est la destination par excellence pour la motoneige autant pour la randonnée que pour le hors piste. Le « sentier des draveurs » est une vraie autoroute en forêts et aussi les sentiers fédérés.

En 1929, le village est devenu célèbre au niveau du Canada. En effet, le Dr. Rivard fît son apparition à la suite de l’ouverture d’un petit centre hospitalier à Clova qui comptait 12 lits. Comme le téléphone était encore rudimentaire et la situation demandait des communications rapides, le Dr. Rivard a érigé une station de radio qui l’a amené à installer une tour que l’on peut toujours voir, à l’entrée du village. Cette invention technologique, une nouveauté à l’époque fa fait parler de Clova.

Le village a connu de belles années avec une population fleurissante entre les années 1930 à environ 1980. Il y a eu la construction de l’hôtel Tamarac Inn vers 1959 à 1961 (le camp Bellevue a été démoli afin de pouvoir utiliser les matériaux pour la construction de l’hôtel). Le premier propriétaire de l’établissement se nommait M. Bérubé. En 1989, M. Bérubé passe le flambeau à M. André Deschamps, qui a changé le nom de l’hôtel pour l’Auberge Tamarac. En novembre 2007, M. Martin Hurtubise qui s’est porté acquéreur de l’établissement. L’hôtel a fait peau neuve et est maintenant en fonction pour vous accueillir. Il ne faut pas oublier le légendaire bar (Le chic Tamarac) qui a été entièrement rénové est maintenant muni de téléviseurs à écran plat, de radio satellite, table de billard, table de soccer, d’une grande variété de bières et boissons.

On y retrouve un barrage, une centrale thermique et la gare de Clova, l’une des gares patrimoniales du Canada (5, Rue Latagne, G0X 3M0).

À Clova, on peut séjourner à l’auberge Clova, à l’auberge chez Vital et à l’hôtel Tamarac.

clova
Source de la photographie site Web : tamarac.ca.

Pour compléter la lecture :

11 réflexions au sujet de “Clova”

  1. Barrage : Il n’y a pas de barrage à Clova, tout juste une petite dam de bois que pratiquement personne n’a vue.
    Centrale Thermique : Est-ce le nom qu’on donne à une grosse Génératrice ?

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  2. Bonjour ,,

    Pour la première fois que j`attend parler de ce magnifique coin du Québec…
    il me feras plaisir de recevoir de la documentation sur mon émail..

    Salutation…
    Clovis Maheux..
    1944 Du Perche
    Boucherville j4b 5n3
    Québec…

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  3. Est-ce que quelqu’un sait ce qu’est devenu la famille, Dion (Thomas), il avait deux enfants Nicole et Pierre je crois bien, mais n’en suis pas certaine,

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  4. Mon grand-père Joseph-Omer Tessier était télégraphiste à Clova et demeurait dans la gare avec sa famille dans les années 1920. Le Dr Rivard faisait partie de ses amis. J’ai d’ailleurs plusieurs photos de cette époque avec les autochtones du coin, le Dr Rivard et sa famille ainsi que celle de mes grands-parents. Plusieurs histoires aussi, du temps de la guerre où des Allemands étaient présents à Clova.

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  5. Les autochtones du coin… Qui étaient-ils ? Il serait pertinent d’en savoir un peu plus sur le sujet.

    Quelles étaient la ou les communautés autochtones visitées par le Dr. Paul-Léon Rivard? Je sais que L’Office national du film a produit un film sur la médecine de brousse à Clova en 1954. Le film est d’ailleurs accessible gratuitement sur le site onf.ca: Le Médecin du Nord/Bush Doctor.

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  6. Merci pour le film, je l’ai visionné et ça me rapele mon jeune âge quand nous campions l’hiver. J’ai eu des camps près de Clova et j’y retourne fréquemment en VTT, je profite de l’auberge de Clova et de son restaurant.

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  7. A Johanne Tessier
    Quelle agréable surprise d’entendre parler de gens que ma famille a connus. J’ai des photos de cette époque qui m’ont été transmises par la famille Simard et ma mère qui ont très bien connu votre grand-père et le doc Rivard.

    Je ne sais pas comment on pourrait se rejoindre sans donner notre adresse à tout vent.
    Denise L. Fournier
    2022-06-19

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  8. J’ai séjourné 3 fois à Clova, alors que j’étais à l’emploi d’Hydro-Québec, entre 1973 et 1976 . J’avoue que c’est avec BEAUCOUP de nostalgie que je repense à ce petit village, et à ses habitants. D’ailleurs, ma première blonde habitait à Clova; s’était une Chamberland. Je salue tous ceux et celles que j’ai cotoyés dans ce bucolique patelin . En particulier, les Chamberlands, les Benoits , les Vallées , et les Bérubés . Vous êtes tous demeurés chers à mon coeur . Bons baisers de la Gaspésie

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  9. J’ai connu un infirmier qui travaillait à Clova durant les années 93 à 97. Je ne me rappelle plus son nom .j’operais une station service à New Liskeard ont. Et l’infirmier stopait pour faire le plein avant de reprendre sa longue route pour soit son chez lui ou son ouvrage à Clova. Son précédent s’était suicidé à Clova à cause de l’ennui.

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