Des aménagements multichoix
Plus de 90 pour cent de la vallée de la rivière Saint-Maurice est occupée par la forêt et le réseau hydrographique; c’est un milieu exceptionnel pour des activités telles que la chasse, la pêche, la navigation de plaisance, la villégiature en forêt, la motoneige, le canot-camping, le camping rustique et les excursions d’aventure. On a consacré à certaines de ces activités les aménagements du Domaine de la forêt perdue à Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ceux du parc des chutes et de la Cité de l’énergie de Shawinigan, du parc récréoforester Saint-Mathieu, du parc des Chutes de la rivière Petite Bostonnais, du sentier de Rivière-aux-Rats à La Tuque… Le secteur de La Tuque combine des excursions en hydravion, des sites de canot-camping et la descente en rabaska.
De vastes territoires protégés – réserves, aires fauniques et parcs de conservation – répondent aux attentes de tous les amateurs de plein air, des plus douillets aux plus aventuriers.
Le parc national du Canada de la Mauricie déploie un éventail complet d’activités et d’expositions associées à son réseau de sentiers pédestres et de plans d’eau navigables. Des panneaux d’interprétation placés dans les haltes routières, dans les aires de pique-nique et le long de sentiers commentent certaines particularités de la flore et de la faune du parc de la Mauricie. Des explications plus complètes sont affichées le long des terrains de pique-nique de Lac-Édouard, de Shawinigan et des sentiers de la Tourbière et du lac Étienne, ainsi qu’au belvédère du Passage. Le centre d’accueil et d’interprétation de Saint-Jean-des-Piles dispose d’une salle d’exposition, d’un observatoire et d’un diaporama.

Dans la réserve faunique Saint-Maurice, le circuit d’auto interprétation et des sites d’observation comprend le sentier de la tourbière d’une longueur d’environ trois kilomètres, un site d’observation de l’ours noir près du lac Inman; les chutes Dunbar (2 kilomètres), les chutes du Vent (7 kilomètres), le sentier de la Gélinotte (2,5 kilomètres), le rocher Steamboat (1 kilomètre), ainsi que le réseau du lac Normand (17 kilomètres de sentiers). La réserve faunique Saint-Maurice offre un parcours de canot-camping dont l’accessibilité dépend du degré de difficulté des portages. Finalement, le secteur de prête à diverses activités de plein air : le camping organisé, la baignade (au lac Normand), la randonnée pédestre, le canot-camping, le vélo de montagne et la cueillette de fruits.
Les dimensions impressionnantes du réservoir Gouin, plus de cent kilomètres de longueur, et le découpage en dents de scie de ses rives en font un site idéal pour les activités nautiques. Le séjour en bateau-maison du réservoir Gouin qui innovent en matière de camping, suggère une façon originale d’en profiter. Quelque 25 pourvoiries sans droits exclusifs ont organisé une foule d’activités autour de la baignade, de l’observation de la faune, de la randonnée pédestre, du canot-camping, du vélo sur sentiers aménagés, de la cueillette de fruits sauvages, des excursions en hydravion, en motoneige ou en véhicule tout-terrain.
Au fil de l’eau
Pour le simple plaisir des yeux, les visiteurs choisiront une croisière sur la rivière Saint-Maurice. Au départ de Trois-Rivières, de Grandes-Piles ou de Saint-Jean-des-Piles, les forfaits d’une durée variable invitent à découvrir la faune aviaire, le patrimoine culturel et des paysages d’une grande beauté.
À vélo
La Route verte allonge un parcours de plus de 80 kilomètres entre Trois-Rivières et le parc de la Mauricie. Le premier segment suit plus ou moins la rivière jusqu’aux Forges-du-Saint-Maurice. À Shawinigan, le sentier s’enfonce dans les terres, puis bifurque à l’ouest vers l’entrée du parc national du Canada de la Mauricie.
Rapides des Cœurs
C’est en Mauricie que se trouvent les rapides des Cœurs, longs d’environ 1,5 km, 60 km au nord-ouest de La Tuque. Lorsque le bois de la compagnie de flottage du Saint-Maurice Ltée franchit l’étape de ces importants rapides de la rivière Saint-Maurice, il aboutit dans le grand bassin – le réservoir Blanc – du barrage du Rapide-Blanc. Le bois y a été retenu tout l’hiver pour poursuivre sa route au printemps. En mai, quand les effets de la cure des eaux se font sentir, on entend les grondements de la décharge des rapides des Cœurs. Ces rapides tiennent leur dénomination de deux portages. Jean-Baptise Perrault, qui a campé près de ces rapides en 1806, signale le « portage des deux Cœurs » et « l’île des deux Cœurs » vers 1830.
Dans son témoignage consigné dans les journaux de la Chambre d’Assemblée du Bas-Canada (1823-1824), l’explorateur et coureur de bois François Verreault (1760-1825) mentionne qu’il « y a un Portage de la rivière Saint-Maurice nommé Uteshe – le petit cœur, de trois quarts de lieue de longueur : à six arpents plus loin, du même côté, est Tsheuteshe (le grand cœur), d’une lieue de long. Trois lieues plus loin du même côté, il y a une Rivière nommée Uittigu-ushipi (la Rivière du Sorcier), qui vient du Nord. » Le motif d’attribution du nom des rapides des Cœurs est inconnu.
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