Nous vous invitons à découvrir un univers aussi original qu’étrangement cohérent, celui des Livides qui hantent ces trois récits écrits et illustrés par Hellene de Sutaa :
L’auteure s’est inspirée du mouvement visual kei japonais et de la peinture baroque pour l’esthétique du monde des livides. Hellene écrit depuis toujours, mais durant son séjour au secondaire, elle découvre la peinture digitale et décide d’illustrer ce qu’elle écrit, toujours dans l’optique d’accorder l’atmosphère de ses écrits avec celle de ses figures.
Le monde des livides est né de la fusion improbable de l’esthétique gothique japonaise et de la peinture de la renaissance. Dans cet univers théâtral, la fatalité domine un monde de romance brimée et de mélancolie. Mais c’est aussi un éloge de l’individu à part entière (déconnecté de son rôle dans la société), certaines personnes ou « pommes singulières » sont confrontés à une société froide et machinale qui trouve son identité dans une conception générale de la réussite fondée sur les biens matériels.
Ces « pommes singulières » comme Yaku, errant parmi les vivants, Gardenia, qui erre parmi les morts ou encore Gaudet qui erre parmi les mots, nous font peu à peu douter de ce qu’est la réalité.