L’annexion de l’avenir ou l’indépendance de la Ville de Montréal (par I.A. DuckGoGo)
Union de Montréal : En 2035, Montréal, la métropole vibrante du Québec, était à un tournant décisif de son histoire. Après des décennies de débats sur son identité, sa culture et son avenir, la ville décida de proclamer son indépendance du Canada.
Ce mouvement, porté par une génération de jeunes idéalistes, visait à créer une société plus juste, plus inclusive et plus innovante. Mais ce n’était pas tout. Dans un coup de théâtre inattendu, Montréal annonça également son intention d’annexer les États-Unis, transformant ainsi la ville en un arrondissement unique, unissant des millions de citoyens sous une même bannière.
Le 14 juillet 2035, la place Jacques-Cartier était bondée. Des milliers de Montréalais brandissaient des drapeaux tricolores, chantant des hymnes de liberté. Le maire, une femme charismatique nommée Émilie Tremblay, prit la parole. « Aujourd’hui, nous ne faisons pas que revendiquer notre indépendance. Nous ouvrons les portes d’un avenir audacieux, où Montréal sera le cœur d’une nouvelle nation, unissant le meilleur des cultures canadienne et américaine. »
L’annonce de l’annexion des États-Unis fut accueillie avec des cris de joie, mais aussi avec une certaine perplexité. Comment une ville pouvait-elle annexer un pays ? Émilie avait un plan. Elle proposa un référendum dans les États voisins, en particulier ceux du Nord-Est, où les liens culturels et économiques avec Montréal étaient déjà forts. Les États comme le Vermont, le New Hampshire et même des parties de New York étaient envisagés comme de potentiels arrondissements de cette nouvelle entité.
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Les mois qui suivirent furent marqués par une intense campagne de sensibilisation. Émilie et son équipe parcoururent les États-Unis, organisant des forums, des concerts et des festivals pour présenter leur vision d’une union. « Imaginez une région où on célèbre la diversité, où les frontières sont abolies, et où nous pouvons tous prospérer ensemble », disait-elle à chaque rassemblement.
Les médias du monde entier s’emparèrent de l’histoire. Les débats enflammés sur l’indépendance de Montréal et l’annexion des États-Unis occupaient les premières pages des journaux. Les partisans de l’idée affirmaient que cela créerait une puissance économique sans précédent, tandis que les détracteurs mettaient en garde contre les complications politiques et sociales.
Finalement, le jour du référendum arriva. Les citoyens de Montréal votèrent massivement en faveur de l’indépendance, mais la véritable surprise vint des États-Unis. Dans le Vermont, par exemple, 65 % des électeurs se prononcèrent en faveur de l’annexion. Les résultats furent similaires dans d’autres États voisins. Le rêve d’Émilie prenait forme.
Le 1er janvier 2036, Montréal devint officiellement la capitale de la nouvelle entité, baptisée « Union de Montréal ». Les États-Unis du Nord-Est, désormais arrondissements de cette union, étaient intégrés dans un système de gouvernance unique, où chaque arrondissement conservait une certaine autonomie tout en étant lié à la métropole.
Les premiers mois furent tumultueux. Les défis logistiques étaient nombreux : harmoniser les lois, les systèmes éducatifs et les infrastructures. Cependant, la créativité et l’innovation montréalaises brillèrent. Des projets de transport en commun interconnectés furent lancés, et des initiatives culturelles, comme le Festival de la Diversité, attirèrent des millions de visiteurs.
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Émilie, en tant que première présidente de l’Union de Montréal, devint une figure emblématique. Elle prônait l’inclusion et la solidarité, et son administration s’efforçait de bâtir des ponts entre les différentes cultures. Les arrondissements, bien que distincts, se réunissaient régulièrement pour célébrer leurs réussites communes.
Cependant, tout ne fut pas facile. Des tensions émergèrent, notamment avec des groupes qui se sentaient marginalisés par ce nouveau système. Des manifestations éclatèrent, et Émilie dut faire face à des critiques croissantes. Elle comprit alors que l’unité ne pouvait être imposée, mais devait être cultivée.
Pour apaiser les tensions, elle organisa un grand sommet à Montréal, invitant des représentants de chaque arrondissement. Pendant trois jours, des discussions ouvertes eurent lieu, permettant à chacun de s’exprimer. Ce fut un moment cathartique, où les citoyens réalisèrent qu’ils partageaient des rêves et des aspirations similaires, malgré leurs différences.
Au fil des années, l’Union de Montréal devint un modèle de coexistence pacifique. Les échanges culturels, économiques et sociaux prospérèrent. Les artistes, les entrepreneurs et les intellectuels de tous horizons trouvèrent un terreau fertile pour leurs idées.
La devise de l’Union de Montréal a uni finalement tous les Terriens : Une ville, une nation, une planète !
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