André Labrosse

Printanisation

Printanisation

Printanisation

Pelouse charmée caressant mon corps bafoué.
Rejet d’un hiver crispé, d’une âme maladive.
Ivresse de vivre des parfums ensorcelés.
Néantisation des gelures perceptives.
Tempérance d’une nature folle et majestueuse.
Avalanche d’un soleil aux ramures bienfaitrices.
Naissance verdâtre des feuillées pulpeuses.
If renouvelé de par sa prestance annonciatrice.
Saveur suave d’un vent caressant.
Amour chaleureux, éveil de mille baisers.
Tourtereaux habiles, des sourires d’encens.
Instance d’une chaleur des plus envoûtées.
Ouverture dans un calme absolu, déraisonné.
Nébulosité lointaine dans une sagesse admirée.

André Labrosse (Épervier).

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Accepter sa maladie est le premier pas vers la guérison. (Journal intime d’Henri-Frédéric Amiel, le 25 juin 1848). Photo de GrandQuebec.com

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