
Hommage à Félix Leclerc
Depuis longtemps déjà,
Une voix de la nature
Chante les mille ébats
D’un pays si pur.
Caché loin dans les bois,
Le coeur épris d’amour,
Un musicien de joie
Valse des mots de velours.
Il invente des mots magiques
Sur une plume solitaire;
C’est toi, Félix diabolique
Sur un nuage de terre.
La douceur d’une campagne,
L’enfance d’une belle raison:
Tu chasses puis tu gagnes
Dans un corps rempli de chansons.
J’écoute l’appel des bâteaux,
Le sillon de tes recherches;
Je te veux comme écho,
L’inspiration d’une perche.
Je te dirais patriarche de ce monde
Pour que ton coeur se rajeunisse
Mais je n’ai que la vie d’une ronde:
Un instant de repos qui se déplisse…
A quoi bon mêler mes tourments
Quand je sais que j’ai le « Maître »
Sous mon toît devenu écumant.
Alors rêvons Félix, c’est le temps!
André Labrosse (epervier), le 30 avril 1969
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