Naissances 1921-1940

Naissances au Québec entre 1921 et 1940

Naissances au Québec entre 1921 et 1940 : Naissance dans la période du 1er janvier 1921 au 31 décembre 1940.

1921

20 janvier 1921 :

Naît à Louiseville Jacques Ferron, écrivain, dramaturge, médecin, journaliste, homme politique. Il fait son cours classique au Collège Jean-de-Brébeuf. Étudie la médecine à l’Université Laval et il devient médecin en 1945. Il est enrôlé dans les Forces armées canadiennes. À sa démobilisation, en 1947, il s’installe à Petite-Madeleine en Gaspésie. En 1949, déménage à Ville Jacques-Cartier (secteur de Longueuil). Militant pacifiste, il sympathise avec les idées socialistes. Il écrit plusieurs contes (Contes du pays incertain, Contes anglais, Contes inédits) et plusieurs romans.

Il a obtenu plusieurs prix littéraires, dont le prix du Gouverneur général (1962), prix France-Québec (1972), prix Duvernay (1972), Prix Athanase-David (1977). Est fondateur et premier chef du Parti Rhinocéros – un parti dérisoire et ironique. Décède le 21 avril 1985 à son domicile de Saint-Lambert (Longueuil), près de Montréal.

25 février 1921 :

Naissance à Montréal de Pierre Laporte, avocat, journaliste et homme politique. Fils de René Laporte et de Juliette Leduc, petit-fils d’Alfred Leduc (ministre sans portefeuille dans le gouvernement Taschereau). Membre actif du Parti libéral du Québec, député de Chambly de 1961 à 1970, occupe durant ses mandats différentes fonctions ministérielles au sein des gouvernements Lesage et Bourassa. Le 10 octobre 1970, Pierre Laporte est enlevé par des membres du Front de libération du Québec. Il est retrouvé mort le 17 octobre 1970.

29 juin 1921 :

Naît à Zelgoszcz, en Pologne, Paul Wyczynski, historien de la littérature, critique, essayiste, chercheur, professeur. Il s’établit au Canada en 1951 et enseigne à l’Université d’Ottawa. En 1958, il est cofondateur et directeur du Centre de recherche en littérature canadienne-française. (Aujourd’hui le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa).

Membre de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, en 1963. Il continue ses recherches en littérature canadienne-française, notamment sur le poète Émile Nelligan, sur l’œuvre de François-Xavier Garneau et Albert Laberge, ainsi que sur l’École littéraire de Montréal. Coauteur du Dictionnaire pratique des auteurs québécois (1976) et du Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord (1989). Paul Wyczynski a reçu la médaille du centenaire de la Société royale du Canada, pour l’ensemble de son œuvre (1983), la Bourse Killam (1984) et l’Ordre des francophones d’Amérique (1988). Chevalier de l’Ordre des arts et des lettres de France (1990). Officier de l’Ordre du Canada (1993), membre de la Société royale du Canada (1964). Il est décédé le 27 novembre 2008 à Ottawa.

27 juillet 1921 :

Naissance d’Émile Genest, comédien et  animateur de radio. Né à Québec, il s’engage dans la Marine royale canadienne, lors de la Deuxième guerre mondiale. Après la guerre il obtient un emploi  à la radio de Radio-Canada à Montréal.

Interprète le rôle de Napoléon, l’aîné de la famille Plouffe, dans Les Plouffe, le tout premier téléroman de l’histoire de la télévision québécoise. Aussi dans sa version cinématographique. S’installe aux États-Unis.  Il joua dans une dizaine de films et plusieurs séries télévisées : Big Red (1962), Rampage (1963), The Incredible Journey (1963), The Cincinnati Kid (1965), The King’s Pirate (1967), In Enemy Country (1968), The Hell with Heroes (1968), Don’t Just Stand There! (1968). Meurt le 19 mars 2003 à Hallandale, Floride, États-Unis.

1922

31 janvier 1922 :

Naît à Montréal Huguette Oligny, comédienne. Elle débute sa carrière au théâtre dans les années 1940. En 1945, elle se rend aux États-Unis, où elle se produit à Hollywood et sur Broadway, à New York, dans la pièce St-Lazare’s Pharmacy. Ensuite, elle monte sur les principales scènes du Canada, ainsi qu’à New York, Chicago, Paris, Bruxelles et un peu partout en Europe. Dans les années  1950, elle devient une comédienne du Théâtre du Nouveau Monde.

Naissances

Elle joue dans un premier film, Les lumières de ma ville de Jean-Yves Bigras. En 1953, elle épouse son premier mari, Marcel Alexandre, avec qui elle a deux enfants. En 1956, elle défende sur les planches l’un de ses rôles marquants, celui de Toinette dans Le malade imaginaire de Molière. Parmi les grands rôles de son répertoire classique, on compte Célimène dans Le misanthrope de Molière, Marguerite dans La dame aux camélias de Dumas fils. Aussi les rôles-titres dans Marie Stuart de Schiller et Bérénice de Racine. En 1959, elle joue dans le téléroman Joie de vivre.  De 1966 à 1977, elle tient le rôle de la mère de la famille Jarry dans Rue des pignons.

X

Au cours des années 1980, elle a joué à la télévision dans Le clan Beaulieu, puis au théâtre dans Albertine en cinq temps et, avec son mari, dans La passion de Narcisse Mondoux. Durant la décennie 1990, interprète le rôle de la tante Aline dans le téléroman Cormoran. Elle personnifie Marie-Rose Julien dans une version revisitée du téléroman Sous le signe du lion. Son interprétation lui a d’ailleurs valu un trophée au Gala des prix Gémeaux. Elle est promue Compagnon de l’Ordre du Canada en 1997. Nommée Chevalier de l’Ordre national du Québec en 1999. Elle a continué de jouer au théâtre, à la télé et au cinéma jusqu’en 2007, avant de se retirer graduellement de la vie publique. Décédée le 10 mai 2013, à Montréal.

4 avril 1922 :

Naît à Québec François Cloutier, médecin, homme politique. Il est fils de Jean-Baptiste Cloutier, agronome, et d’Anne-Marie Tousignant. Il fait ses études au Collège des Jésuites à Québec. Obtient un doctorat en médecine de l’Université Laval en 1948. Obtient un diplôme en neurologie, en 1949, et en psychiatrie, en 1952, de la Faculté de médecine de Paris. Directeur général de la Fédération mondiale pour la santé mentale à Genève (Suisse) de 1962 à 1966. Membre de plusieurs associations et sociétés.

Élu député libéral dans Ahuntsic en 1970. Réélu dans L’Acadie en 1973. Ministre dans le cabinet Bourassa, délégué général du Québec à Paris d’octobre 1976 à février 1977. Ensuite il exerce la profession de médecin à Paris. Retraité en 1990. Auteur de L’enjeu, mémoires politiques, 1970-1976, en 1978, de La médecine verticale – plaidoyer pour un humanisme médical, en 2010, et de plusieurs ouvrages et articles dans le domaine de la psychiatrie. Décoré du grade de commandeur du Mérite national français, de chevalier des Palmes académiques et de chevalier des Arts et des lettres.

23 août 1922 :

Naît Pierre Gauvreau, artiste peintre, scénariste, réalisateur de télévision et producteur de cinéma. Il étudie à l’École des beaux-arts de Montréal, où il découvre le modernisme français. En 1943, il expose à la Société d’art contemporain et reste associé au groupe des Automatistes.

Pendant les années 1950, il se détache du mouvement automatiste et devient écrivain, directeur et producteur à la télévision. Réalise le feuilleton télévisé Rue de l’anse, il rédige les textes des séries télévisées le Temps d’une paix, Cormoran, et Le Volcan Tranquille, entre autres. En 1990, pour l’ensemble de son œuvre, il reçoit un Grand Prix de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision. En 1995, il reçoit le Prix Louis-Philippe-Hébert. Mort le 7 avril 2011 à Montréal.

5 septembre 1922 :

Naissance à Saint-Jérôme de Françoise Aubut (Marie Marcel Gilberte), organiste, pédagogue. Elle était l’arrière-petite-cousine de Calixa Lavallée. Elle donne son premier récital en 1936. La même année, elle se vit décerner un diplôme d’orgue de la Schola cantorum. Poursuivit ses études au New England Cons. de Boston (1937-38). Elle fut l’une des premières Canadiennes à jouer Dupré et Messiaen lors de nombreux récitals. Elle se fit entendre à l’Exposition internationale de Bruxelles (1958) et à celle de Montréal (1967). S’éteint à Montréal, le 8 octobre 1984.

23 octobre 1922 :

Voit le jour à Cape Dorset Osuitok Ipeelee (connu aussi sous le nom d’Oshaweetok B), sculpteur et graveur. Ses ancêtres autochtones de l’Ouest de l’île de Baffin n’ont pas fait partie de la migration depuis le Québec arctique, au tournant du XXe siècle. Membre d’une famille de sculpteurs dont le talent et la finesse sont depuis longtemps reconnus. A créé plusieurs sculptures de caribous d’une rare délicatesse et on retrouve déjà cette fragilité dans ses premières gravures représentant des caribous en mouvement. Ses œuvres ont souvent pour sujet un caribou fantomatique aux jambes longues et grêles. Elles jouissent d’une très grande réputation chez les collectionneurs tant inuit que privés. Il décède à Capte Dorset le 31 décembre 2005.

1923

3 février 1923 :

Naît à Québec Marie Albertine Alice Robitaille, mieux connue sous le nom d’Alys Robi, chanteuse. Elle commence à chanter à l’âge de quatre ans. En 1944 est proclamée la meilleure chanteuse canadienne. Elle devient l’une des plus populaires voix des États-Unis. Mais elle tombe malade et est internée dans un hôpital psychiatrique. Ensuite, elle continue de se produire. En 1985, l’Ordre de Malte lui est conféré. Elle est morte le 28 mai 2011, à Montréal.

19 mars 1923 :

Naissance de Betty Goodwin, dessinatrice, sculpteuse, artiste peintre. Née à Montréal, elle est considérée comme l’une des meilleures représentantes de l’art contemporain canadien. Elle a exploré le thème du deuil. Dans les années 1960, elle participe à des expositions de gravure. Les années 1970, ses sculptures Vestes et Notes lui apportent la reconnaissance internationale. Dans les années 1980, une série de grands dessins intitulée Les Nageurs consacre son talent. En 1981, elle reçoit le prix Lynch-Staunton. Plus tard, en 1986, elle a reçu le prix Paul-Émile Borduas. Officier de l’Ordre du Canada en 2003. En 2003, le prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques. Elle décède à Montréal le 1er décembre 2008.

12 mai 1923 :

Naissance de Colombe Pelletier, pianiste, accompagnatrice, répétitrice. Elle a accompagné sur scène, à la radio et la télévision ou dans des tournées à l’étranger, une pléiade d’artistes canadiens et étrangers dont Colette Boky, Claire Gagnier, Joseph Rouleau, Robert Savoie, André Turp, Richard Verreau et plusieurs autres. De 1962 à 1967, l’accompagnatrice officielle des Concours nationaux JMC et, en 1963, juge aux examens de l’École normale de musique de Paris. Elle a été répétitrice au Centre d’art d’Orford JMC (1962-73), à la SRC, aux Festivals de Montréal, à l’Opera Guild de Montréal et au Théâtre du Nouveau-Monde. Elle a enregistré Propos intimes de Jeannotte avec André Turp.

22 mai 1923 :

Naît à Saint-Jovite Denise Pelletier, comédienne, figure de proue du théâtre au Québec. Elle naît dans une famille lettrée. Son père, Albert Pelletier est notaire, éditeur et critique littéraire. Sa mère, Marie-Reine Vaugeois, est femme de culture qui encourage son amour du théâtre. Après ses études chez les Dames de la Congrégation Notre-Dame, elle s’inscrit aux cours de théâtre de la section francophone du Montreal Repertory Theatre, au début des années 1940.

Elle y joue son premier rôle. Ensuite elle tient plusieurs grands rôles, s’imposant avec autorité dans Les Fiancés du Havre de Salacrou, dans Les Parents terribles de Cocteau, dans Britannicus de Shakespeare et Toinette, dans Le Malade imaginaire de Molière, etc. En 1951, elle intègre le Théâtre du Nouveau Monde, elle travaille aussi au Théâtre du Rideau Vert et à la Nouvelle Compagnie Théâtrale. Dès l’arrivée de la télévision, en 1952, elle y joue plusieurs rôles, dont celui de Cécile, l’aînée des Plouffe, de Roger Lemelin. Elle décède à Montréal le 24 mai 1976.

7 octobre 1923 :

Naît à Montréal Jean-Paul Riopelle, sculpteur, peintre, graveur. Il étudie la peinture dès l’âge de six ans avec Henri Bisson. Dans les années 1940, il est élève de Paul-Émile Borduas à l’École du Meuble et devient membre du mouvement artistique des Automatistes. Il cosigne le manifeste le Refus global. En 1949 il s’installe à Paris.

De retour au Québec, il perfectionne la technique du all-over, qui consiste à éliminer toute forme de perspective dans le tableau au moyen d’éclats de peinture en couches multiples. Par la suite, il se tourne vers la peinture au pochoir avec des bombes en aérosol. Enfin, il renoue avec la figuration. Il a obtenu de nombreux prix, dont le Prix Unesco de la Biennale de Venise, en 1952, le prix Paul-Émile-Borduas, en 1981, Grand Prix de la Ville de Paris, etc. En 1975, Compagnon de l’Ordre du Canada. En 1988, il devient Officier de l’Ordre national du Québec. Six années plus tard, en 1994, Grand officier de l’Ordre national du Québec. Il est mort à l’Île-aux-Grues, le 12 mars 2002.

1924

29 janvier 1924 :

Naît à Louiseville Marcelle Ferron, peintre et artiste verrier spécialisée dans le vitrail, dont les œuvres font partie des grandes collections et ornent plusieurs lieux publics. Membre du mouvement d’art des Automatistes, signatrice du manifeste le Refus global en 1948. En 1953, elle s’installe à Paris, où elle travaille pendant treize années.

Elle est la première femme à recevoir le Prix Paul-Émile Borduas en 1983, la plus haute distinction qu’un peintre puisse recevoir au Québec. Ses œuvres peuvent être vues aux stations de métro Champ-de-Mars, Vendôme, à l’Hôpital Sainte-Justine, et au siège social de l’OIAC à Montréal. À la Place du Portage à Gatineau au Québec et au tribunal de Granby au Québec. En 1985, elle est faite Chevalier de l’Ordre national du Québec. Cinq années plus tard, en 2000, elle devient Grand officier de l’Ordre national du Québec. Décédée le 19 novembre 2001, à Montréal.

18 février 1924 :

Naît à Sainte-Martine Louis Laberge, syndicaliste, président de la Fédération des travailleurs du Québec de 1964 à 1991. Mécanicien en aéronautique, il commence à militer au sein de l’Association internationale des machinistes (AIM-FTQ). Alors qu’il travaille à l’usine de Canadair dans la ville de Saint-Laurent. Devient vice-président régional de la FTQ en 1958, vice-président en 1962. Accède à la présidence de la centrale en 1964.

Avec ses homologues Marcel Pepin de la CSN et Yvon Charbonneau de la CEQ, condamné à un an de prison le 8 mai 1972. Cela suite à la grève illégale du Front commun intersyndical de 210 000 employés des secteurs public et para-public. En 1975, il reçoit un blâme de la Commission Cliche, qui enquête sur les relations de travail dans le secteur de la construction, pour ne pas avoir agi afin de contrôler des éléments criminels. En 1988, fait Officier de l’Ordre national du Québec. Succombe à une crise cardiaque le 18 juillet 2002, à L’Assomption.

13 décembre 1924 :

Voit le jour à Québec Jacques Amyot, nageur, le premier homme à compléter la traversée du lac Saint-Jean, le 23 juillet 1955. Le 3 septembre 1955, il nage autour de l’île d’Orléans. Le 17 juillet 1956, il devient le premier Québécois à traverser à la nage la Manche entre la France et l’Angleterre. En 1975, il réédite son exploit dans le sens inverse (de l’Angleterre à la France). Il détient donc le record des deux traversées de la Manche aux âges les plus éloignés soit à 31 ans et 19 ans plus tard. Alors âgé de 50 ans. En 1989, un monument à son effigie a été dévoilé à Roberval. Intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec (1993). En 2001, il est fait Chevalier de l’Ordre national du Québec.

1925

10 mars 1925 :

Naît à Montréal Jean-Guy Cardinal, notaire, professeur et homme politique, doyen de la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Membre du Conseil législatif du Québec, député, ministre de l’Éducation. Il obtient un doctorat en droit de la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Puis devient doyen de la Faculté de 1965 à 1967. Nommé ministre de l’Éducation du Québec en 1967, dans le cabinet des premiers ministres Daniel Johnson et Jean-Jacques Bertrand, puis premier ministre intérimaire du Québec du 11 décembre 1968 au 20 janvier 1969. Il avait épousé, en 1951, Jacqueline Boisvert; puis, en 1972, Julienne (Julie) Meilleur. Il est décédé le 16 mars 1979 à Québec.

24 avril 1925 :

Naissance à Shawinigan (Mauricie) de Claude Wagner, avocat, juge, solliciteur général, procureur de la couronne, procureur général, sénateur. Le tout premier ministre du ministère de la Justice du Québec, professeur. En 1970, il est défait dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec face à Robert Bourassa. Décédé d’un cancer, le 11 juillet 1979.

19 août 1925 :

Naît à Montréal Claude Gauvreau, écrivain, poète, dramaturge, critique d’art. Il fait des études classiques au Collège Sainte-Marie de Montréal. Obtient un baccalauréat en philosophie de l’Université de Montréal. Il commence à écrire en 1944. Signe le manifeste Refus global. Il devient alors un partisan du mouvement Automatiste. Le seul poète du groupe automatiste. En 1947, il présente sa première pièce, Bien-être. Se suicide le 7 juillet 1971, à Montréal.

15 décembre 1925 :

Naissance à Montréal de Sam Pollock (Samuel Patterson Smyth Pollock), administrateur sportif, directeur – gérant de l’équipe des Canadiens de Montréal, poste qu’il occupa pendant 14 ans. Ses talents de recruteur et son habileté à négocier aidèrent l’équipe montréalaise à remporter neuf fois la Coupe Stanley entre 1965 et 1978, considéré comme le meilleur directeur – général de l’histoire de la LNH. Décédé à Toronto, le 15 août 2007.

1926

28 février 1926 :

Naît à Montréal Marcel Pépin, dirigeant syndical.Diplômé de l’École des sciences sociales de l’Université Laval de Québec. Il s’engage dans le syndicalisme au sein de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC), qui prend le nom de Confédération des syndicats nationaux en 1960. Accède au Comité exécutif de la CSN en 1961, comme secrétaire général. Il est devenu président en 1965. Président de la Confédération mondiale du travail (CMT) de 1973 à 1981. Le premier Canadien à diriger une organisation syndicale internationale. De 1980 à 1990, il enseigne à l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal. Collabore à la création de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université. Il meurt le 6 mars 2000 à Montréal.

6 mai 1926 :

Naissance à Québec de Gilles Grégoire, homme politique, député créditiste à la Chambre des communes du Canada de 1963 à 1966. Président du Ralliement national, cofondateur du Parti québécois. Député du PQ de la circonscription de Frontenac entre 1976 et 1983. Député indépendant en 1983. Condamné en 1983 pour avoir eu des relations sexuelles avec des jeunes filles d’âge mineur à deux ans moins un jour de prison. Décédé le 22 novembre 2006 à Québec.

1926 (date exacte inconnue) :

Naît à Roberval Thérèse Brassard, artiste peintre. Fille d’Alfred Brassard et de Rose-Blanche Guay, elle obtient son diplôme en peinture de l’École des Beaux-Arts de Québec en 1951, elle a poursuivi une carrière en émail d’art. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées tant au Québec, au Canada qu’à l’étranger. Elle créa à la demande de la Ville de Québec un émail cloisonné pour Sa Sainteté Jean-Paul II. Le gouvernement du Québec a offert de ses émaux sur cuivre notamment à la reine Élizabeth II et à M. André Malraux. Ses œuvres sont exposées, entre autres musées, au Musée du Québec, au Musée de l’Amérique française, au Musée d’Art Moderne de Paris. S’éteint le 7 juin 2008, à Québec.

1927

1er janvier 1927 :

Naît à Montréal Jean-Paul Mousseau, artiste peintre. Il s’intéresse à la peinture à l’âge de 13 ans, alors qu’il est étudiant au Collège Notre-Dame de Montréal (1940 -1945). S’inscrit à l’École du Meuble de Montréal. Il devient membre du groupe des Automatistes. En 1948, il appose sa signature au manifeste Refus global. Membre fondateur de l’Association des artistes non-figuratifs de Montréal. Il épouse l’actrice Dyne Mousso en 1949 et est le père de l’actrice Katherine Mousseau.

Nommé directeur artistique du métro de Montréal, ses œuvres dans le métro incluent la peinture murale Opus 74 à la station Viau, deux peintures murales à Honoré-Beaugrand, décoration du Métro Peel et une peinture murale à Square-Victoria. Il y conçu des modules d’éclairage pour la salle de concert Gilles-Lefebvre, des murales pour les aéroports de Montréal, pour Hydro-Québec et dans plusieurs tours à bureaux. Il est décédé le 7 février 1991, à Montréal.

8 janvier 1927 :

Naît Gabriel Gascon, un acteur. Il débute sa carrière avec la troupe des Compagnons de Saint-Laurent. En 1951, participe au tout premier spectacle du Théâtre du Nouveau Monde, dont son frère Jean est un des fondateurs. Pour la télévision, il est le premier interprète du personnage d’Alexis Labranche dans la série Les belles histoires des pays d’en haut, rôle qu’il incarne de 1956 à 1965. En 1965, il déménage en France où il réside jusqu’au début des années 1980.

Outre sa participation à de nombreuses productions théâtrales, il tourne notamment dans Les Camisards de René Allio, La Menace d’Alain Corneau, La Vocation suspendue et L’Hypothèse du tableau volé de Raoul Ruiz. Pendant les années 1990, fait équipe avec le metteur-en-scène de théâtre Denis Marleau, notamment pour La Dernière bande de Samuel Beckett et Maîtres anciens de Thomas Bernhard. En 2012, la cinéaste Sylvie Groulx réalise un portrait intimiste de son oncle intitulé La Passion selon Gabriel.

7 mars 1927 :

Naît à Métabetchouan, dans la région du Lac Saint-Jean, Jean-Paul Desbiens (frère Untel). En 1944, il devient frère mariste. Étudie la philosophie à l’Université Laval, où il obtient son diplôme de baccalauréat, en 1958. En 1960, il Desbiens publie Les Insolences du Frère Untel sous le pseudonyme de «Frère Untel».

Dans l’ouvrage il déplore la qualité de la langue parlée et écrite au Québec. C’est lui qui assigne à la langue parlée communément au Québec le nom de joual. En 1988, le gouvernement du Québec lui confère l’Ordre national du Québec. En 2006, nommé Officier de l’Ordre du Canada et chevalier de l’Ordre du mérite de la Société Saint-Jean-Baptiste du Québec. Il décède à Château-Richer le 23 juillet 2006.

24 juin 1927 :

Naît Fernand Dumont (à Montmorency), sociologue de la culture, professeur, essayiste, poète, théologien. Obtient un baccalauréat ès arts au Petit Séminaire de Québec, en 1949, puis il entreprend des études en sciences sociales à l’Université Laval, où il obtient une maîtrise en 1953. Poursuit sa formation à l’Université de Paris, où il décroche un doctorat en sociologie en 1955. La même année il devient professeur à l’Université Laval.

Il y sera directeur des sciences humaines (jusqu’en 1972). Il est cofondateur de la revue Recherches sociographiques et membre de la direction des Cahiers internationaux de sociologie (publiés par les Presses universitaires de France). Considéré comme une référence en son domaine, une figure marquante pour la sociologie, la philosophie et l’épistémologie des sciences sociales, il s’est mérité de nombreux prix et distinctions en sciences humaines et en philosophie. Auteur du rapport Dumont, qui diagnostique un état de crise religieuse au Québec en 1968. Il a aussi participé à la création de la loi 101 en 1977. Publie de nombreux essais, dont Le Lieu de l’homme, paru en 1968, a reçu cinq prix, dont celui du Gouverneur général. Il meurt le 1er mai 1997 à Montmorency.

12 juillet 1927 :

Naît à Québec Françoys Bernier (baptisé Joseph Arthur Maurice Bernier), pianiste, chef d’orchestre, réalisateur, professeur. Il commence très jeune ses études musicales avec son grand-père. Fait ses études classiques au séminaire de Québec (1939-1947). Il étudie la musique et de 1950 à 1952, il enseigne la musique au collège de Gravelbourg (Saskatchewan).

En 1953, il entre au service de la SRC à Montréal comme réalisateur d’émissions musicales radiophoniques. Directeur musical des Festivals de Montréal (1956-1960) et dirige la Chorale de l’Université Laval (1959-1964). Directeur général et directeur artistique de l’Orchestre symphonique du Québec (1960-1968) et d’autres orchestres de renom. Décède à Québec, le 3 février 1993.

7 septembre 1927 :

Naît Claire L’Heureux-Dubém juge, la première femme nommée juge à la Cour supérieure du Québec (en 1973), la première femme à être nommée à la Cour d’appel du Québec (en 1979) et la première femme nommée à la Cour Suprême du Canada (en 1987). Née à Québec, elle fait ses études au Monastère des Ursulines, à Rimouski. Au Collège Notre-Dame de Bellevue et à la Faculté de droit de l’Université Laval.

Diplômée de cette université en 1951, elle est membre du Barreau du Québec de 1952. Elle est docteure honoris causa de plusieurs universités. Membre de nombreux associations et récipiendaire de nombreux prix, dont le Prix du Margaret Brent Women Lawyers of Achievement Award décerné par la Commission on Women in the Profession de l’American Bar Association et du prix Yves Pélicier décerné par l’Académie internationale du droit et de la santé mentale. Nommée Compagnon de l’Ordre du Canada en 2003. Elle a été présidente de la Commission internationale des juristes, avec le siège à Genève, dès 1998. Elle prend sa retraite en 2002.

1928

8 janvier 1928 :

Naît à Sainte-Agathe-des-Monts (Terrebonne) Gaston Miron, le plus grand poète contemporaine du Québec. Il fait ses études secondaires à Granby dans un juvénat des Frères du Sacré-Cœur. À 19 ans, il s’installe à Montréal, où il exerce les métiers de commis de bureau, instituteur, serveur. Le soir, il étudie les sciences sociales à l’Université de Montréal.

En 1953, il est un des six cofondateurs de la première maison d’édition de poésie québécoise, les Éditions de l’Hexagone qu’il dirige jusqu’en 1983. Il publie ses poèmes dès les années 1950, dans divers quotidiens et périodiques, dont Le Devoir, Liberté et Parti pris. Ayant obtenu une bourse du Conseil des arts du Canada pour étudier en France, il séjourne à Paris de 1959 à 1960 où il suit un cours d’arts graphiques et sur l’édition à l’École Estienne.

Son poème La marche à l’amour est considéré l’un des plus connus et des plus beaux jamais écrits en Amérique française. De ses œuvres, citerons Deux sangs (recueil de poèmes de Gaston Miron et d’Olivier Marchand, 1953); L’homme rapaillé (1970); Courtepointes (1975); Un long chemin (2004). A obtenu de nombreux prix littéraires, dont le prix Guillaume Apollinaire, prix Athanase-David, prix Molson, prix Fleury-Mesplet, médaille de l’Académie des lettres du Québec, Ordre des francophones d’Amérique, prix Le Signet d’Or, catégorie Rayonnement à l’étranger. Il a été commandeur des arts et des lettres, de la République française, docteur honorifique de l’Université de Montréal, officier de l’Ordre national du Québec. Il s’éteint le 14 décembre 1996, à Montréal.

4 avril 1928 :

Naît à Louisville Isabelle Legris (Marie-Pauline-Isabelle Legris), auteur et poète canadienne. Elle est la fille d’Agapit Legris, médecin, et d’Albertine Caron, musicienne et compositeure (v. Naissances 1906). Elle publie à dix-neuf ans son premier recueil Ma vie tragique: Poèmes de la douleur et du sang (1947) aux éditions du Mausolée. Ensuite, elle publie Les Ascensions captives (1961), Parvis sans entrave (1963), Rétrospectives (1979), Sentiers de l’infranchissable (1981).

23 mai 1928 :

Naît à Trois-Rivières Pauline Julien, chanteuse, auteure, compositrice et actrice. Elle est la cadette d’une famille de onze enfants. Suit des cours de théâtre au Québec puis fait un séjour à Paris, de 1951 à 1957. Elle y entame une carrière de chanteuse dans les cabarets de la rive gauche. À son retour, elle reprend le chemin de la scène.

En 1962, elle lance son premier disque Enfin Pauline Julien. En 1964, avec une chanson de Gilles Vigneault, intitulée Jack Monoloy, elle se mérite le deuxième prix au Festival de Sopot, en Pologne. Elle commence à écrire les textes de ses chansons en 1968. En plus du théâtre et de la chanson, elle apporte sa contribution au cinéma en étant de la distribution des films Bulldozer de Pierre Harel, La Mort d’un bûcheron de Gilles Carle et de quelques autres productions.

Son roman Il fut un temps où l’on se voyait beaucoup, paraît à l’été 1998. Plusieurs paroliers et compositeurs écrivent pour elle, dont Madeleine Gagnon, Gilbert Langevin, Jacques Perron, Gérald Godin (dont elle a été la compagne). Elle devient Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de France, en 1994 et Chevalier de l’Ordre national du Québec, en 1997.Atteinte d’aphasie dégénérative et ne pouvant plus chanter, elle se suicidé le 1er octobre 1998.

24 juin 1928 :

Naît à Saint-Rosaire d’Arthabaska (Centre-du-Québec) Gilles Leclerc, linguiste, journaliste, poète, sociologue. Il fait ses études classiques au séminaire de Nicolet. Il s’établit à Montréal en 1952 et il y travaille au journal Le Devoir et ensuite au service des sports de Radio-Canada. En 1963, il est le tout premier employé professionnel au premier Office de la langue française fondé en 1962. Il est un défenseur inconditionnel du français correct.

Sa profonde connaissance de la langue anglaise ainsi que des racines grecques lui valent de créer, à partir de 1974, la série d’ouvrages Néologie en marche qui constitue une contribution majeure à la francophonie. Il participe à de nombreux colloques sur la linguistique et la terminologie. Son premier recueil de poésie, La chair abolie, parait en 1956; il publie aussi des œuvres du théâtre, des contes, des romans, ainsi que des textes dramatiques pour la radio de Radio-Canada.

Publie Le journal d’un inquisiteur, en 1960 (réédité en 1974 aux Éditions du Jour, puis chez Lux en 2002). Il est élu membre du conseil d’administration régional de l’Union des écrivains québécois. En 1979, il est chargé d’un cours sur l’essai en littérature québécoise. Il est mort le 27 septembre 1999, à Montréal.

25 juin 1928 :

Naît à Montréal Monique Charbonneau, artiste-peintre. Dait des études en art à Montréal, à Paris et à Tokyo. Elle côtoie des grands maîtres tels Alfred Pellan, Albert Dumouchel et Toshi Yoshida. Ses œuvres sont exposées aux musées canadiens et étrangers (Les tribulations du petit Antoine, 1971, fait partie des collections du Musée d’art contemporain de Montréal).

31 juillet 1928 :

Naît à Maniwaki Gilles Carle, réalisateur, graphiste plasticien, scénariste, producteur. Fils de Georges Carle et d’Yvonne Clément, il fait ses études primaires et secondaires à Rouyn-Noranda. Il étudie ensuite le dessin à l’École des beaux-arts puis à l’École des arts graphiques de Montréal, et en Lettres à l’Université de Montréal. Son œuvre est celle du conte, de la fantaisie, de la fable sociale amusée.

A été président de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques Canada (SACD) de 1987 à 1992 ainsi que président d’honneur de 1993 à 2009. De ces productions les plus connues citons La Vie heureuse de Léopold Z. (1965), Le Viol d’une jeune fille douce (1968), Red (1970), Les Mâles (1971), La Vraie Nature de Bernadette (1972), La Mort d’un bûcheron (1973), La Tête de Normande St-Onge, Les Plouffe (1981), Pudding chômeur (1994). Mort le 28 novembre 2009 au Centre hospitalier de Granby.

26 août 1928 :

Voit le jour à Bagdad (Iraq) Naïm Kattan, écrivain québécois d’origine juive. Il fait d’abord des études en droit à l’Université de Bagdad de 1945 à 1947, puis à la Sorbonne de 1947 à 1951. Il arrive à Montréal en 1954. De culture juive, il consacre son premier ouvrage, Juifs et Canadiens (1967), à la double identité qui sera désormais la sienne.

Suit un nombre d’essais, de nouvelles et de romans. Citions les ouvres suivantes : Romans : La Fiancée promise (1983); La Fortune du passager (1983); Farida (1991), Adieu, Babylone (1975). Nouvelles : Le Rivage (1973); Dans le désert (1974); La Reprise (1985); La Distraction (1994). Essais : Le réel et le théâtral, (1970, prix France-Canada en 1971); La mémoire et la promesse (1978); Le désir et le pouvoir (1983); La Réconciliation avec l’autre (1993). Membre de la Société royale du Canada, de l’Académie canadienne-française, de l’Académie des lettres du Québec. Il a présidé le Conseil des arts du Canada. Chevalier de l’Ordre national du Québec (2000), Chevalier de la Légion d’honneur de France (2002), Prix Athanase-David, Docteur honoris causa de l’Université de Novi Sad en Serbie. Il est le père de l’écrivain et philosophe Emmanuel Kattan.

2 septembre 1928 :

Naît dans Tchécoslovaquie Liliane Spengler, future Mme Stewart, grande mécène et philanthrope montréalaise. Elle grandit à Caire en Égypte. Arrive au Canada dans les années 1960, où elle rencontre David M. Stewart un passionné d’histoire, qui est décédé en 1984. À la tête de la Fondation MacDonald-Stewart qu’elle fondent 1973 avec son mari, elle donne des appuis substantiels à de nombreuses institutions muséales de la métropole, notamment le Musée Stewart sur l’île Sainte-Hélène et le Château Ramezay, dont elle a présidé les conseils, et le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM).

Un pavillon du MBAM porte son nom en son honneur, le pavillon Liliane et David M. Stewart. Il abrite aujourd’hui la collection des Arts décoratifs et du design du musée. À la fin des années 1970, toujours avec son mari, elle crée le Musée des arts décoratifs de Montréal au Château Dufresne qui a été annexé plus tard au MBAM. En 2000, Mme Stewart a donné environ 6000 objets de la collection de l’ancien Musée des arts décoratifs de Montréal, d’une valeur de 15 millions $, au MBAM.

Elle a aussi apporté d’importantes contributions en médecine et en éducation. L’audace et la vision de M. M. Stewart ont contribué à faire de Montréal la Ville UNESCO de design qu’elle est aujourd’hui. Elle a permis de bâtir cette sensibilité qui a attiré d’autres collections. Son œuvre s’est étendue jusqu’en France où elle a notamment transformé le manoir Jacques Cartier, à Saint-Malo, en musée. Elle décède à Montréal le 3 mai 2014, à la suite d’une longue maladie. Faite Chevalier de la Légion d’honneur en France et officière de l’Ordre du Canada et l’Ordre national du Québec.

7 octobre 1928 :

Naît à Montréal Raymond Lévesque, poète, romancier, dramaturge, compositeur, interprète. Il étudie le piano avec Rodolphe Mathieu et l’art dramatique avec Madame Audet. Dès 1947, il travaille à la station de radio CKAC. De 1952 à 1954, il anime à la SRC la série télévisée de variétés Mes jeunes années. Il séjourne en France, de 1954 à 1959, où il enregistre plusieurs chansons. En 1959, il fonde la première boîte à chansons au Québec, les Bozos.

Ensuite, il travaille dans des téléromans et anime des émissions à la télévision de Radio-Canada. Comédien et écrivain engagé, il se consacre à l’écriture dans les années 1970. En 1980, la société Saint-Jean-Baptiste le proclame patriote de l’année. En 1986, atteint de surdité profonde, il abandonne l’interprétation, mais il participe activement à la vie politique du Québec. Récipiendaire de plusieurs prix pour son œuvre. Nommé Chevalier de l’Ordre national du Québec en 1997. En 2005, il refuse le prix du Gouverneur général par conviction souverainiste. En 2011, on  nomme la nouvelle bibliothèque de Longueuil en son honneur Bibliothèque Raymond-Lévesque.

27 octobre 1928 :

Naît à Natashquan (Basse-Côte-Nord) Gilles Vigneault, poète, chansonnier, compositeur. Il fait ses études classiques au Séminaire de Rimouski où il compose ses premiers vers. En 1953, il obtient une licence ès lettres de l’Université Laval. Il s’adonne au théâtre avant de se consacrer à la chanson, à la poésie et à la littérature. Auteur prolifique, il produit des dizaines de disques et écrit des livres, en plus de donner des spectacles à travers le monde. Ambassadeur de la chanson québécoise, il reçoit de nombreux prix internationaux. Voir la biographie détailée du poète : Biographie de Gilles Vigneault.

1er novembre 1928 :

Naît à Drummondville Rita Letendre, peintre, muraliste et graveuse. Elle étudie à l’École des beaux-arts, mais en 1950, elle abandonne l’école et se consacre à la peinture abstraite. Elle expose en solo et au début des années 1960 elle est qualifiée par les critiques de « peintre de choc de sa génération ». Au cours d’un séjour en Europe, elle rencontre le sculpteur juif Kosso Eloul qui devient son compagnon en 1964. Le couple s’installe en Californie où elle réalise en 1965 une immense fresque intitulée Sunforce, sa première murale pour le California State College de Long Beach.

Elle reçoit de nombreux prix, dont le Prix de la jeune peinture (1959), Prix Rodolphe-de-Repentigny (1960), Prix du Gouverneur Général en arts visuels et en arts médiatiques (2010). Officier de l’Ordre national du Québec et Officier de l’Ordre du Canada. Membre de l’Académie royale des arts du Canada, docteur Honoris Causa de l’Université de Montréal.

1929

14 janvier 1929 :

Naît à Thivencelles (Nord de France) Jean-Pierre Ronfard, metteur en scène, comédien, homme de théâtre. Il acquiert une formation universitaire en linguistique. Il s’établit au Québec en 1960. En 1966, il est nommé directeur de l’École nationale de Théâtre. Plus tard, en 1975, il créé, avec d’autres comédiens, le Théâtre expérimental de Montréal, qui devient plus tard le Nouveau Théâtre expérimental qui développe avec Omnibus Espace Libre (1981) dont il est un des principaux animateurs. Écrit de nombreuses pièces comme Vie et Mort du Roi boiteux, Mao Tsé Toung ou Soirée de musique au consulat, etc. Était marié avec la romancière Marie Cardinal, avec qui il eut trois enfants. Il s’éteint à Montréal, le 26 septembre 2003.

4 mai 1929 :

Naît à Montréal Roland Giguère, écrivain, peintre et graveur. Il fait ses études à l’Institut des arts graphiques. Il fonde en 1950 les Éditions Erta où paraîtront ses premières œuvres et celles de ses amis. Lauréat de plusieurs prix prestigieux comme le prix Québec-Paris pour L’Âge de la parole (1966), le prix Paul-Émile-Borduas (1982), le prix du Gouverneur général (1973), la Médaille de l’Académie des lettres du Québec (1995), le prix Athanase-David (1999).

Ses œuvres sont exposées dans plusieurs musées, dont Le Soleil traversé, réalisé en 1957, au Musée d’art contemporain de Montréal. Il a dessiné le premier logo du Parti québécois, utilisé de 1968 à 2007. L’artiste s’est donné la mort le 17 août 2003, à Montréal.

26 juillet 1929 :

Naît dans la ville de l’Île-Perrot Marc Lalonde, avocat, homme politique, ministre dans le cabinet de Pierre Trudeau. Il obtient sa maîtrise en droit à l’Université de Montréal, une maîtrise à l’Université d’Oxford (où il décroche une bourse pour poursuivre ses études, en 1956) et un diplôme d’études supérieures en droit (DESD) à l’Université d’Ottawa.

En 1967, après une carrière d’avocat à Montréal il est nommé conseiller dans le bureau du premier ministre sous Lester Pearson. Il devient secrétaire personnel de Pierre Trudeau, en 1968. Élu député d’Outremont en 1972, il est nommé ministre de la Santé. L’un des conseillers principaux de Trudeau sur la situation au Québec. Il est ministre de la Justice de 1978 à 1979 et ministre de l’Énergie et de ministre des finances de 1982 à 1984. Juge ad hoc à la cour internationale de justice pendant les années 1990, il représente le Canada dans plusieurs disputes commerciales.

20 septembre 1929 :

Naît à Montréal Monique Lepage, actrice. Elle est surtout reconnue par ses rôles dans Les noces de papier (1990) et Taureau (1973). En 1953, elle co-fonde avec Jacques Létourneau le Théâtre-Club qu’elle dirige jusqu’à 1966. Dès 1965 jusqu’en 1968, elle est directrice du Théâtre Piggery de North Hatley. En 1962, elle est déclarée Miss Radio-Télévision (prix de l’artiste féminine préférée du public). La même année, elle est discernée le Grand Prix du spectacles pour ses rôles dans les pièces « L’heure éblouissante » et « Requiem pour une nonne ».

En 1966, elle obtient le Prix de la comédienne de l’année lors du Congrès du Spectacle pour son rôle dans la pièce « Qui a peur de Virginia Woolf ? ». Elle est l’ex-épouse du comédien Jacques Létourneau et la mère de la comédienne Anne Létourneau. Sa mère Cora-Elie Lepage, était née le 8 février 1895.

22 septembre 1929 :

Naît à Saint-Félicien Paul-Marie Lapointe (baptisé Joseph Auguste Julien Paul-Marie Lapointe), écrivain, poète, journaliste. Il fait ses études au Séminaire de Chicoutimi, puis à Montréal, au Collège Saint-Laurent, avant d’entrer à l’École des beaux-arts de Montréal en 1947. En 1948, il publie Le Vierge incendié, un recueil de poésie. Il est l’un des membres fondateurs de la revue Liberté, en 1959. Il est journaliste dans plusieurs organes de presse.

En 1969, il entre à Radio-Canada, d’abord comme rédacteur en chef des émissions d’affaires publiques et des actualités, puis directeur de l’information à la radio et, enfin, directeur des programmes et vice-président de la radio de langue française, jusqu’à sa retraite, en 1991. Le Prix Athanase-David lui est décerné en 1971, ainsi que le Prix du Gouverneur général (pour Le réel absolu), le Grand prix international de poésie de langue française Léopold-Sédar-Senghor (1998), le Prix Gilles-Corbeil, de la Fondation Émile-Nelligan (1999). En 2001, il devient docteur honoris causa, de l’Université de Montréal. Il meurt à Montréal, le 16 août 2011.

24 octobre 1929 :

Voit le jour à Montréal Hubert Aquin, écrivain, journaliste, homme politique. Il fait ses études primaires et secondaires à l’École Oliver, à l’Externat classique Sainte-Croix et au Collège Sainte-Marie. Diplômé de l’Université de Montréal en philosophie en 1951, il s’inscrit à l’Institut d’études politiques de Paris de 1951 à 1954. Dès 1955, il est embauché comme réalisateur et scénariste pour la télévision de Radio-Canada (1955 à 1959) et pour l’Office national du film (1959-1963). Se joint au Rassemblement pour l’indépendance nationale de 1960 à 1968.

En 1964, il annonce dans une lettre au journal Le Devoir qu’il se fait « commandant de l’Organisation spéciale » dans le but de joindre ses forces à celles du Front de libération du Québec. Arrête pour port d’arme à feu, incarcéré et puis interné pendant quatre mois dans un institut psychiatrique, où il commence l’écriture de son roman le plus connu, Prochain épisode, publié en 1965 à Montréal, puis en 1966 à Paris et traduit en anglais en 1967. Ensuite, il enseigne dans diverses universités. En 1975, il est embauché en tant que directeur littéraire aux Éditions La Presse, mais il constate qu’il ne partage pas la politique éditoriale du journal. Le 15 mars 1977, il se suicide dans les jardins du collège Villa Maria à Montréal. Le pavillon Hubert-Aquin de l’UQAM est nommé en son honneur.

1929 (probablement septembre ou octobre) :

Naît Michel Roy, journaliste. Né à Ottawa, fil d’un militaire de carrière, la famille s’établit à Montréal au début des années 1930. Fait des études classiques au Collège Stanislas et au Collège Jean-de-Brébeuf. Obtient une licence en philosophie de l’Université de Montréal en 1952. Il a tour à tour travaillé au Canada, à La Presse Canadienne, au Devoir, à La Presse. A œuvré à la pige pour Le Soleil, L’actualité et Radio-Canada. En 1992, il devient conseiller au cabinet du premier ministre Brian Mulroney, puis ambassadeur en Tunisie et auprès de la Libye (1993).

Après son retour, il a été professeur à l’Université Laval et à UdeM. Il avait obtenu plusieurs prix et distinctions durant sa carrière, dont l’Ordre du Canada en 1987. Président du Conseil de presse du Québec entre de 1997 à 2004. Il a épousé Monique Bernier, critique littéraire, et le couple a eu trois enfants. Il meurt le 8 septembre 2011.

21 novembre 1929 :

Naît à Limoilou Gilles Dorion, professeur émérite de la Faculté des lettres de l’Université Laval, co-fondateur en 1970 de la revue Québec français. Il enseigne au collège de Rosemont, au Séminaire de Nicolet puis à l’Externat classique de Saint-Jean-Eudes. Il devient professeur à la Faculté des arts de l’Université Laval en 1968. Membre fondateur du Centre de recherche en littérature québécoise, il codirige le Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec.

Il dirige la revue Dialogues et culture. Membre de plusieurs associations, dont l’Association internationale des études québécoises, il préside la section du Québec de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes académiques depuis sa fondation en 2000. A mérité plusieurs honneurs : chevalier, puis officier des Palmes académiques, membre de l’Ordre des francophones d’Amérique, Médaille Albert-Ludwing de l’Université de Freiburg-im-Breisgau en Allemagne en 1982. Il est décédé le 13 juin 2004.

1930

3 janvier 1930 :

Naît Marcel Dubé, dramaturge qui a révolutionné le monde de la littérature québécoise par ses œuvres réalistes. Natif de Montréal, il étudie au Collège Sainte-Marie de 1943 à 1951. Il y fonde une troupe de théâtre, Le Jeune Scène (avec Monique Miller, Guy Godi, Robert Rivard et Raymond Lévesque). En 1949, il gagne le second prix au concours littéraire l’A.C.J.C. avec le recueil de poèmes Couleurs des jours mêlés.

En 1953, il reçoit une bourse du ministère du Bien-être et de la Jeunesse et voyage en France où il visite les théâtres et les écoles d’art dramatique parisiens. Ensuite, il travaille pour Radio-Canada. Il se fait connaître par le public québécois grâce à la présentation des pièces Zone (1953), Un simple soldat (1957) et Au retour des oies blanches (1966). Récipiendaire du prix David pour l’ensemble de son œuvre en 1973, lauréat du prix Molson en 1984.

11 mars 1930 :

Naît à Montréal Claude Jutra, réalisateur, acteur, scénariste, directeur de la photographie et producteur. Il commence sa carrière au cinéma suite à ses études. Après quelques courts-métrages prometteurs, il joint l’Office national du film en 1954, puis cosigne, avec le cinéaste d’animation Norman McLaren, le court-métrage Il était une chaise en 1957. En 1963, il réalise son premier long-métrage de fiction, À tout prendre, un film controversé qui aborde une liste de sujets tabous pour l’époque.

Par la suite, il réalise Kamouraska, adapté du roman éponyme d’Anne Hébert, avant de se tourner vers le Canada anglais, où il réalise pour la télévision ainsi que quelques films. Il revient au Québec au début des années 1980. Réalise Mon oncle Antoine et La Dame en couleurs. Influencé sur le plan formel par le cinéma direct et la Nouvelle Vague française, son cinéma de traite du questionnement identitaire dans le Québec de la révolution tranquille sans toutefois s’impliquer directement dans le discours politique. Il est décédé le 11 mars 1986, à Montréal.

22 avril 1930 :

Naît à Anvers, en Belgique, Georges Schoeters, l’un des fondateurs du Front de libération du Québec, groupe armé indépendantiste d’extrême gauche. Il fut élevé dans un orphelinat et adopté par une famille suisse. Il émigre au Canada en 1951. Obtient une licence en Économie. En 1961-1962 il travaille avec Che Guevara à Cuba.

Il y reçoit un entraînement militaire dans les conditions de la guerrilla urbaine. De retour au Canada en 1963, il devient membre du Rassemblement pour l’indépendance nationale et du Réseau de résistance. Il est président de l’Association Québec – URSS. Avec Gabriel Hudon et Raymond Villeneuve, il fonde le Front de libération du Québec (FLQ). Arrêté et condamné à 10 ans de prison. Il est renvoyé en Belgique, en 1970. Il demande l’asile politique à la Suède. Se serait suicidé à Stockholm, en 1997 (date exacte inconnue).

9 septembre 1930 :

Naît à La Minerve Jean-Claude Dussault, poète et essayiste. Il fait ses études à l’École normale Jacques-Cartier à Montréal. En 1948, il se joint au groupe automatiste. En 1952 et 1953, il séjourne à Paris où il fait la découverte de la tradition hindoue à travers l’œuvre de René Guénon. Il voyage en 1958 en Inde et rédige son Essai sur l’hindouisme. Entre en 1959 au service international de La Presse. En 1962, il rédige une série de reportages sur le Japon. Il dirige ensuite le service des arts et spectacles de La Presse jusqu’en 1986. Quitte La Presse en 1991. Il est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois.

24 septembre 1930 :

Naît à Montréal Fernand Ouellette, poète, romancier et essayiste. Il fait ses études classiques au collège séraphique des Capucins d’Ottawa. En 1952, il obtient une licence en sciences sociales de l’UdM.  Il signe ses textes littéraires pour la radio, la télévision et le cinéma.

En 1955, il publie son premier livre de poèmes : Ces anges de sang. Cofondateur de la revue Liberté en 1958, il en devient le rédacteur en chef en 1961. En 1965, il publie son troisième recueil, le Soleil sous la mort. De 1966 à 1968, il est membre de la Commission d’enquête sur l’enseignement des arts au Québec. En 1972, il est cofondateur de la Rencontre québécoise internationale des écrivains. Est membre de l’Association internationale des critiques d’art. En 1974, il publie une autobiographie, Journal dénoué. Son œuvre, qui soulignent de nombreux prix littéraires, consiste en de nombreux romans et textes poétiques.

10 novembre 1930 :

Naissance à Montréal de Claude Jasmin, écrivain, scénographe de télévision, scénariste, marionnettiste, animateur de télévision et de radio, reconnu surtout pour ses romans et pour le téléroman la Petite Patrie. Il obtient un diplôme en céramique en 1951, et il enseigne dans les Laurentides, ensuite il devient membre de la troupe de théâtre des Quat’sous, où il est acteur, décorateur et marionnettiste. Dès 1956, il travaille pour Radio-Canada.

Commence à écrire et il reçoit plusieurs prix pour ses œuvres dont La Corde au cou et Délivrez-nous du mal, la pièce Le Veau, le roman Éthel et le terroriste, Pleure pas, Germaine, Et puis tout est silence, les pièces  Rue de la liberté, Nous sommes tous des orphelins, etc. En 1974, il entreprend la rédaction du téléroman la Petite Patrie, diffusé durant trois ans. Il signe de nombreux articles dans différents journaux et revues. En 1989, il fait des déclarations controversées sur l’intégration des juifs dans la société. Il rédige une série de romans policiers, dont le héros est Charles Asselin. Devient aussi animateur et chroniqueur de télévision chez TQS, chez le réseau Radio-Mutuel et à Radio-Canada.

14 novembre 1930 :

Naît Louky Bersianik (baptisée Lucille Durand), poète, romancière, poète, parolière, essayiste. Montréalaise de naissance, elle détient une maîtrise en lettres françaises de l’Université de Montréal, un doctorat de la Sorbonne et un diplôme en médias électroniques du Centre d’études de radio et de télévision d’Issy-les-Moulineaux. Elle a travaillé comme bibliothécaire et professeure.

A écrit pour Richard Séguin les paroles d’un disque, Trace et contraste, qui a obtenu en 1981 le premier prix du disque à Spa et le Prix de la meilleure chanson de l’année à Antibes, pour Chanson pour durer toujours. Son roman L’Euguélionne, publié en 1976, est considéré comme le premier grand roman québécois d’inspiration féministe. En 1966 elle a remporté le Prix de la Province de Québec pour son roman pour enfants Togo apprenti-remorqueur. En 1997, elle a reçu le Prix du Gouverneur général. A écrit des romans (Le pique-nique sur l’Acropole, paru en 1879 a obtenu un grand succès) et des recueils de poésie (Karameimos, paru en 1987 a eu une excellente acceptation).

3 décembre 1930 :

Naît à Montréal Yves Trudeau, sculpteur, figure marquante dans la sculpture québécoise du XXe siècle. Il fait ses études à l’École des beaux-arts de Montréal. Il se concentre sur la sculpture sur bronze, pour ensuite poursuivre la sculpture fer et bois. En 1960, il fonde l’Association des sculpteurs du Québec (aujourd’hui le Conseil de la sculpture du Québec), regroupement professionnel des sculpteurs. Réalise de nombreuses sculptures publiques. Il est membre de l’Ordre du Canada et de l’Académie royale des arts du Canada. Il est professeur retraité de l’UQAM. Ses œuvres sont exposées dans de nombreux musées canadiens.

1931

1931 (date exacte?) :

Naît à Montréal Aline Carreau, artiste-peintre, graveur. Elle étudie à l’École des Beaux-arts de Montréal, puis poursuit sa carrière comme peintre, graveur et éditrice numérique. Elle a à son actif des expositions solos et plusieurs expositions collectives. Participe à plusieurs biennales au Québec, aux États-Unis, en Europe et en Asie.

En 1967 elle fonde son atelier d’enseignement des arts. Dès 1987, elle découvre de multiples possibilités : le traitement de l’image, le graphisme, la création d’animations, le montage vidéo, le 2D et le 3D. Elle crée ses estampes numériques, conçoit des sites Web et réalise plusieurs projets en graphisme. Membre du Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV), du Regroupement pour la promotion de l’art imprimé (APRIM).

10 mars 1931 :

Naît Georges Dor. Il est né à Drummondville le 10 mars 1931 et baptisé sous le nom de Georges-Henri Dore, auteur, essayiste, compositeur, dramaturge, chanteur, poète, producteur et réalisateur de théâtre. Il entreprend une carrière à la radio en tant qu’animateur dans une émission musicale et directeur de l’information. Travaille à Radio-Canada et au journal Libre Nation. Commence à chanter professionnellement en 1965 et sort son premier album en 1966.

Une des chansons de cet album, sa composition La Complainte de La Manic. Participe à La nuit de la poésie 27 mars 1970. Il travaille pour le théâtre et la télévision, produisant et écrivant des pièces et romans télévisés. Écrit plusieurs romans et publie des recueils de poésie, œuvres artistiques et analyses critiques. Il meurt à Montréal le 24 juillet 2001.

1er mai 1931 :

Naît Jacques Languirand, animateur de radio et de télévision, écrivain, comédien, réalisateur, metteur en scène, professeur. Autodidacte, polyvalent et encyclopédique, il est également connu pour les pièces dramatiques qu’il a écrites. Il travaille pour la radio depuis 1949, et pour la télévision depuis 1957. A dirigé sa compagnie de théâtre, La Compagnie Jacques Languirand, et, de 1957 à 1958, son propre théâtre, Le Théâtre de Dix Heures. Occupé le poste de secrétaire général à la Comédie canadienne, puis au Théâtre du Nouveau-Monde et il a créé le Centre culturel du Vieux-Montréal. A été concepteur de projets pour Expo 67.

Pendant les années 1970, il scénarise et anime les séries télévisées Vivre sa vie et Vivre ici maintenant. De 2004 à 2007, il a incarné le Philosophe des séries télévisées Le Rebut Global, axées sur la construction écologique à la campagne ou à la ville. En 2008, il mettait en ligne une webtélé Les repères de Languirand, sorte de bibliothèque virtuelle et de magazine culturel à l’image de son émission radiophonique Par 4 chemins. Il a rédigé plusieurs ouvrages qui ont fait date dans l’histoire de l’ésotérisme au Québec, et a régulièrement écrit des scénarios pour des événements multimédias. Co-signe, en 2008, avec le philosophe et théologien Jean Proulx Le Dieu cosmique : À la recherche du Dieu d’Einstein. Il a publié d’autres ouvrages. Il est considéré comme l’un des pères du multimédia de scène.

16 mai 1931 :

Naît à Montréal Denise Filiatrault (baptisée Denise Lapointe), comédienne, metteure en scène, directrice de théâtre, scénariste, réalisatrice. Elle débute comme chroniqueuse dans la revue musicale Coquetel 46 en 1946. Au milieu des années 1950, elle est de la troupe Le Beu qui rit de Paul Berval, un des cabarets montréalais les plus estimés de l’époque. Avec Dominique Michel, elle forme alors un duo à succès tant dans les cabarets qu’à la télévision.

En 1963, elle se joint à l’équipe de la revue musicale Zéro de conduite. Joue dans les comédies Le vol rose du Flamant, Monica la mitraille et Demain matin, Montréal m’attend. Elle connaît de nombreux succès dans des séries télévisées (Belles Histoires des pays d’en haut (1956-1970), Moi et l’autre (1966-1971)). Pendant les années 1980, elle dirige le Festival Juste pour rire. En 2004, elle devient la directrice artistique du Théâtre du Rideau Vert. Participe comme professeure et comme directrice aux trois éditions québécoises de Star Académie. Au cours de sa carrière, elle a reçu plusieurs prix, dont le prix du Gouverneur général pour les arts de la scène. Elle devient  Officier de l’Ordre national du Québec, en 2000. En 2006, le Prix Jutra Hommage lui est décerné.

9 juin 1931 :

Voit le jour à Québec Edmund Alleyn, artiste peintre. Il étudie à l’école des beaux-arts de Québec. En 1955, il remporte le Grand Prix au concours artistique de la Province de Québec et une bourse de la Société royale. Il séjourne en France de 1955 à 1970. Une de ses œuvres de cette période : sculpture-habitacle audiovisuelle L’Introscaphe I, a été installée pendant un mois au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. De retour au Canada, il devient professeur à l’Université d’Ottawa, où il enseignera pendant plus de 15 ans. Il expose régulièrement dans les musées, tant au Québec qu’en Ontario et à New York. Il s’éteint le 24 décembre 2004 à Montréal.

8 juin 1931 :

Voit le jour à Saint-Lambert, en Montérégie, Graham Coughtry, peintre. Il étudie au Collège des beaux-arts de l’Ontario de 1949 à 1953. Il expose pour la première fois au Hart House à l’Université de Toronto, en 1955.Il est co-fondateur du Groupe Isaac, cénacle d’artistes unis par une conception radicale de l’art et par leur intérêt pour le dadaïsme et le jazz. Ses œuvres sont caractérisées par des teintes riches et des surfaces à empâtement d’un effet saisissant. Elles représentent presque exclusivement des figures humaines abstraites. Il a exercé une influence notoire sur des peintres ontariens. Il est décédé à Toronto, le 13 janvier 1999.

15 juillet 1931 :

Naissance à Québec de Jacques-Yvan Morin, homme politique et avocat. Après des études supérieures à l’Université McGill, l’université Harvard et l’Université de Cambridge, admis au barreau du Québec en 1953. Il enseigne le droit à l’Université de Montréal et devient le président de l’association des professeurs. Il a été membre de la Cour internationale d’arbitrage de La Haye. Spécialiste en droit international, il dirige l’Institut européen des hautes études internationales.

À la fin des années 1960, il préside les États-généraux du Canada français et adhère au mouvement souverainiste québécois. Élu député en 1973, il est le chef de l’Opposition officielle pour le Parti québécois à l’Assemblée nationale de 1973 à 1976. Il occupe plusieurs postes dans le cabinet ministériel. Quitte la politique en 1984 et retourne dans l’enseignement. Il est officier de la Légion d’honneur, Grand officier de l’ordre de la Pléiade, Grand officier de l’Ordre national du Québec, il a reçu le Prix Louis-Joseph Papineau du Rassemblement pour un Pays Souverain.

29 août 1931 :

Naît à Montréal Lise Payette (née Lise Ouimet), femme politique, animatrice de télévision et animatrice de radio, écrivaine, féministe. Députée du Parti québécois en 1976, ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières (1976-1979), ministre d’État à la Condition féminine (1979-1981), ministre d’État au Développement social (1980-1981). Elle est la fille de Fernand Ouimet et de Cécile Chartier. Elle entreprend une carrière à la radio à Rouyn-Noranda, Trois-Rivières, Québec et Montréal.

Devient aussi relationniste pour le syndicat des Métallurgistes unis d’Amérique. Séjournant à Paris de 1958 à 1964, elle collabore à plusieurs journaux et revues et elle anime l’émission « Interdit aux hommes », avec Martine De Barsy. De retour à Montréal, elle anime l’émission Place aux femmes à la radio de Radio-Canada et l’émission télévisée Appelez-moi Lise en compagnie de Jacques Fauteux. Elle est aussi l’auteure de téléromans à succès. En 2009, elle a reçu un doctorat honoris causa de la Faculté des sciences humaines de l’Université du Québec à Montréal.

13 novembre 1931 :

Naît Andrée Lachapelle, actrice québécoise de renom. Andrée Lachapelle naît à Montréal, dans le quartier Mile End. Officier de l’Ordre du Canada en 1885 et Chevalier de l’Ordre national du Québec en 1997. Sa mère Célina Lachapelle (née en 1886) était veuve avec cinq enfants, et en aura deux autres, dont Andrée, la benjamine, en deuxièmes noces avec un cousin germain de son premier mari.

18 décembre 1931 :

Naissance à Sainte-Justine (comté de Dorchester) de Gatien Lapointe, écrivain et poète, cofondateur de la maison d’édition Écrits des Forges. Il fait ses études classiques au Petit séminaire de Québec. En 1953, il publie à compte d’auteur son premier recueil de poésie « Jour Malaisé ». Poursuit ses études à l’Université de Montréal où il obtient une licence en lettres en 1955. Il obtient une maîtrise à l’école des arts graphiques de Montréal  en 1956.

Ensuite, il part en France, où il détient une bourse de la Société royale du Canada, il entreprend des études à la Sorbonne et au Collège de France. De retour au Canada en 1962, il devient professeur au collège militaire de Saint-Jean. Son Ode au Saint-Laurent (1963) connaît un grand succès. En 1969, il est nommé animateur d’atelier de création littéraire et professeur à l’équipe de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Collabore à des journaux et des revues. Il meurt le 15 septembre 1983 à sa résidence de Sainte-Marthe-de-Champlain. Le Prix de poésie Gatien Lapointe – Jaime-Sabines est remis, à chaque année depuis 2003, à l’occasion du Festival international de la poésie de Trois-Rivières.

1932

7 mai 1932 :

Naît à Barcelone, en Espagne, Jordi Bonet, peintre, céramiste, muraliste et sculpteur québécois d’origine catalane. Il étudie l’art à Barcelone; il s’établit au Québec en 1954. Il travaille en peinture et céramique avant de passer aux reliefs en métal et en béton. Ouvre un atelier à Mont-Saint-Hilaire, en 1960. Il crée plus de cent murales au Québec et partout au monde. Sa murale au Grand Théâtre de Québec fait scandale en 1971 de par son inscription « Vous êtes pas écœurés de mourir bande de caves ! C’est assez ! », une citation du poète Claude Péloquin. Prix d’excellence de l’IRAC (1965). Il est décédé le 25 décembre 1979.

13 juillet 1932 :

Naît à Montréal Hubert Reeves, astrophysicien, communicateur scientifique et écologiste. Il fait ses études classiques chez les Jésuites, au collège Jean-de-Brébeuf de Montréal. Obtient un baccalauréat des sciences en physique à la faculté des Sciences de l’Université de Montréal, ensuite, il obtient la maîtrise  à l’Université McGill. Il poursuit ses études en astrophysique nucléaire à l’université Cornell (Ithaca, N.Y.). En 1960, il soutient sa thèse de doctorat, intitulée Thermonuclear Reaction Involving Medium Light Nuclei. De 1960 à 1964, il enseigne la physique à l’Université de Montréal, tout en étant conseiller scientifique à la NASA.

S’établit en Europe (à Bruxelles) en 1964, où il enseigne à l’Université libre. En 1965, il déménage en France. Dans les années 1970, il commence à écrire des textes de vulgarisation (Patience dans l’azur, Poussières d’étoiles, L’Heure de s’enivrer) qui connaissent un énorme succès et sont traduits dans plusieurs langues. Participe à des émissions télévisées de vulgarisation scientifique. Dans plusieurs de ses publications, Hubert Reeves prône le végétarisme, à la fois pour des raisons environnementales et pour des raisons éthiques. En octobre 2011, l’Université de Sherbrooke lui a décerné un doctorat honoris causa afin de souligner sa carrière scientifique et son implication en environnement et dans la lutte aux changements climatiques.

16 octobre 1932 :

Voit le jour à Montréal Claude Léveillée. Il fait ses études en relations industrielles à Montréal. En 1954, il obtient un baccalauréat ès arts. Il commence sa carrière artistique dans la revue Bleu et Or, en 1955. Comédien à la télévision Radio-Canada, où il crée le personnage de Cloclo pour les enfants. Il participe à la création des Bozos et il écrit des chansons pour Édith Piaf. Premier artiste québécois à s’être produit à la Place des Arts, il compose de la musique de téléthéâtres, de films, de comédies musicales. Il joue dans des séries télévisées, dont Scoop (1991-1994).  Il meurt le 9 juin 2011 à Saint-Benoît-de-Mirabel. Voir aussi sa biographie détaillée : Biographie de Claude Léveillée.

1933

5 janvier (?) 1933 :

Naît à Iberville Jean Monbourquette, auteur de nombreux ouvrages consacrés au développement personnel. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Jean, en 1954, il entre dans la Congrégation des missionnaires Oblats de Marie-Immaculée, il est ordonné prêtre en 1958. Il fut professeur à l’École secondaire de l’Université d’Ottawa de 1959 à 1967, pasteur dans la paroisse Notre-Dame de Hull, enseignant  au Centre Saint-Pierre de Montréal et à l’Institut de Pastorale de l’Université Saint-Paul d’Ottawa, professeur agrégé de la même Université.

Membre de la Corporation professionnelle des psychologues du Québec. Son livre Aimer, perdre, grandir (Novalis, 1983 et Bayard, 1995), il est l’un des premiers à avoir voulu relier l’approche psychologique et l’approche spirituelle. Se spécialise dans la thérapie de couples, ainsi que dans le travail sur le deuil et le pardon, pour lequel il fonde des groupes de travail intitulés « Aimer, perdre, grandir ». Il est décédé à Ottawa le 28 août 2011.

29 mars 1933 :

Naît à Montréal Jacques Brault, poète et écrivain, l’un des poètes les plus importants du Québec contemporain. Il étudie au Collège Saint-Ignace et au Collège Sainte-Marie entre 1946 et 1954, à l’Université de Montréal et à la Sorbonne (Paris) avant de devenir professeur à l’UdeM en 1960, où il a été professeur et chercheur au Département d’études françaises et à l’Institut des sciences médiévales. Il écrit pour différentes revues et il est critique littéraire et réalisateur de la programmation littéraire à la radio de Radio-Canada. Son recueil, Mémoire (1965 et 1968, Prix de poésie du Québec, 1965, et prix France-Canada, 1969), qui comprend « Suite fraternelle », le consacre poète de la vie urbaine contemporaine.

Ses œuvres poétiques deviennent plus philosophiques, avec La Poésie ce matin (1971), Poèmes des quatre côtés (1975), L’En dessous l’admirable (1975), Trois fois passera (1981) et Moments fragiles (1984). Dramaturge (Trois partitions, 1972, comprenant Quand nous serons heureux, prix du Gouverneur général, 1970), essayiste (Alain Grandbois, 1968; Chemin faisant, 1975; La Poussière du chemin, 1989) et romancier (Agonie, 1984, prix du Gouverneur général; trad. 1987, Deathwatch), il reçoit le prix Duvernay (1978) et le prix Athanase-David (1986) pour l’ensemble de son œuvre. Jacques Brault  professeur à l’Université de Montréal.

22 août 1933 :

Naît à Béarn, Témiscamingue, Jérôme Lemay, compositeur, interprète, parolier, humoriste. Il est surtout connu comme l’un des membres du groupe Les Jérolas avec Jean Lapointe. Il est dixième enfant d’une famille de onze enfants. Le groupe Les Jérolas se produit de 1955 à 1974. Puis, Jérôme Lemay mène une carrière solo. Il était l’un des deux porte-paroles honoraires de la Société de l’arthrite – Division du Québec, l’autre étant son partenaire Jean Lapointe. Il meurt à Laval, le 20 avril 2011.

12 octobre 1933 :

Naît Guido Molinari, peintre abstrait, adepte de l’abstraction géométrique réduite à des bandes de couleur verticales. Né à Montréal au sein d’une famille originaire des Abruzzes en Italie, il commence la peinture à l’âge de 13 ans.

Étudie à l’École des beaux-arts de Montréal et au Musée des Beaux-Arts de Montréal. Il pratique l’abstraction à New York, inspiré par Jackson Pollock, puis retourne à Montréal où il produit quelques-unes des plus belles toiles de sa carrière. Il épouse Fernande Saint-Martin en 1958. Enseigne la peinture à l’Université Concordia et l’Histoire de l’Art à l’Université de Montréal de 1970 à 1997. Grand collectionneur d’art, sa collection privée inclut les travaux de Mondrian, Matisse, John Cage, Jasper Johns, Denis Juneau, John Lyman,Ozias Leduc. Il s’éteint le 21 février 2004, à Montréal.

18 novembre 1933 :

Naissance à Toronto de Bill Vazan, artiste peintre, professeur. Il a fait ses études au Collège des beaux-arts d’Ontario (Ontario College of Art École des beaux-arts), ensuite, il a étudié à l’École des beaux-arts in Paris. En 1970, il a obtenu son baccalauréat de Sir George Williams University (aujourd’hui, Université Concordia, Montréal).

Il vit et travaille à Montréal. Il a enseigné l’art à l’ Université du Québec à Montréal. A conçu plusieurs projets d’art mythique parfois controversés, installés sur les plaines d’Abraham à Québec (1979), plaines Nazca au Pérou (1984–86), dans les états américains de l’Utah et du Nevada (1993), sur l’île de Gotland, en Suède (1997), dans les montagnes de Thèbes en Afrique (2001).

23 novembre 1933 :

Naît à Sherbrooke Clémence DesRochers actrice, scénariste, écrivaine, chanteuse, humoriste. Elle est la fille du poète Alfred DesRochers. Fait ses études à l’école normale Marguerite Bourgeoys et elle enseigne au primaire. S’établit à Montréal en 1950, où elle fait partie de la Roulotte de Paul Buissonneau et elle étudie au Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Son premier contrat à la télévision sera dans la série Rodolphe en 1956.

En 1957, elle fait ses débuts au Cabaret Saint-Germain-des-Prés. En 1959, elle est l’une des fondatrices du regroupement Les Bozos. Plus tard, en 1969, Clémence DesRochers crée au Théâtre de Quat’Sous Les Girls. Elle joue plusieurs rôles à la télévision de Radio-Canada, dont Rodolphe, La famille Plouffe, la Côte de Sable, le Pain du jour, Grujot et Délicat. En 2001, elle est faite Chevalier de l’Ordre National du Québec. En 2009, elle reçoit le Prix de la Gouverneure Générale pour les arts de la scène de la réalisation artistique.

27 novembre 1933 :

Naît Jacques Godbout, poète, romancier, essayiste, dramaturge, écrivain et cinéaste. Il fait ses études classiques chez les Jésuites au Collège Jean-de-Brébeuf. Il obtient une maîtrise en lettres de l’Université de Montréal en 1954 et ensuite il enseigne le français et la philosophie à l’Université d’Addis-Abéba en Éthiopie.

De retour au Canada en 1958, il devient publicitaire avant d’entrer à l’Office national du film du Canada en tant que cinéaste-scénariste. Il participe à plusieurs films, dont IXE-13 (1971) et la Gammick. Il travaille à Radio-Canada comme animateur de radio et il collabore à différents magazines et journaux : l’Actualité, Maclean’s, Lettres françaises, Cité libre, Vie des Arts, le Devoir. En 1962, il signe son premier roman, L’Aquuarium, pour lequel il remporte le prix France-Canada.

Cinq années plus tard, en 1967, il remporte le prix du Gouverneur général pour son roman Salut Galarneau! En 1968, il participe à la fondation du Mouvement Souveraineté-Association. En 1977, il est cofondateur et le premier président de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois. Nombreux prix littéraires, dont Prix Radio-Canada (1972), Prix Georges Dupau (1972), Bene merenti de patria (1973), Prix Ludger-Duvernay (1973), Prix Littéraire Canada-Communauté Française de Belgique (1978), Prix Athanase-David (1984), Prix Codorcet (2002). Chevalier de l’Ordre national du Québec, Docteur honorifique de l’Université d’Ottawa, Docteur honorifique en Lettres de l’Université McGill, Docteur honorifique en Communications de l’Université du Québec à Montréal.

1934

23 janvier 1934 :

Naît à East Angus (Cantons-de-l’Est) Pierre Bourgault, homme politique, professeur d’université, journaliste, éditorialiste, animateur de radio. Pionnier, entre autres, du mouvement indépendantiste québécois. En 1964, il devient le président du Rassemblement pour l’indépendance nationale. En 1968, il abandonne la direction du RIN et invite les membres du RIN à joindre les rangs du Parti québécois. Plus tard, il déclare que le sabordage du RIN fut la plus grande erreur de sa vie et il quitte le Parti québécois en 1981.

De 1976 à 2000, Bourgault est professeur au département de communications de l’Université du Québec à Montréal. Au cours des années 1990, il est chroniqueur pour Le Journal de Montréal et participe à de nombreuses émissions de télévision et de radio, dont Indicatif présent, où il tient une chronique quotidienne jusqu’à sa mort le 16 juin 2003, à Montréal.

16 mars 1934 :

Naît à Sorel Jean Cournoyer, avocat, homme politique, commentateur à la radio et à la télévision. Il fait ses études primaires à l’école De Guise et au collège du Sacré-Cœur de Sorel de 1940 à 1947, ensuite il fait son cours classique au séminaire de Saint-Hyacinthe (1947-1955) et obtient le diplôme ès arts et diplôme en droit à l’Université de Montréal. Député de l’Assemblée nationale de 1969 à 1976, ministre dans les gouvernements Bertrand et Bourassa. Membre du barreau du Québec de 1960 à 1990, du Syndicat général de la radio/Section CKVL de 1978 à 1989, de l’Union des artistes depuis 1977 et de l’Association of Canadian Television and Radio Artists depuis 1983.

27 mai 1934 (1930, selon d’autres sources) :

Naît Madeleine Ouellette-Michalska, écrivaine, journaliste, professeur de littérature. Native de Saint-Alexandre-de-Kamouraska (région de Rivière-du-Loup), neuvième d’une famille de quatorze enfants, elle étudie les lettres à l’Université de Montréal et elle y obtient une licence ès lettres en 1968. Ensuite, elle obtient une maîtrise ès arts de l’UQAM en 1978 et un doctorat en études françaises à l’Université de Sherbrooke, en 1986. Elle a signé plus des ouvrages dans différents genres littéraires : romans, nouvelles, essais, poésie, critique littéraire, dramatiques.

A collaboré à plusieurs publications : L’Actualité, Perspectives, Châtelaine, Le Devoir. Elle donne des ateliers de création littéraire dans plusieurs établissements, dont l’Université de Montréal, l’Université de Sherbrooke (AGEUM), l’École supérieure de musique Marguerite Bourgeoys, l’Université d’Albuquerque (États-Unis) et l’École normale de Constantine (Algérie). Membre de l’Académie des lettres du Québec depuis 1985. En 1993, son roman «L’été de l’île de Grâce» est gratifié du prix France-Québec Jean Hamelin, décerné par l’Association des écrivains de langue française.

20 octobre 1934 :

Naissance de John Kehoe. Né à Gatineau, fils de William Kehoe, cultivateur et policier, et de Mary Murphy. Il obtient un baccalauréat ès arts de l’Université d’Ottawa en 1956. Licencié en droit de l’Université McGill en 1959. Admis au Barreau du Québec en 1960. Élu député du Parti libéral dans Chapleau en 1981, réélu en 1985 et en 1989, adjoint parlementaire au ministre de la Justice du 14 août 1991 au 19 janvier 1994.

1935

31 juillet 1935 :

Naît à Montréal, dans le quartier de Saint-Henri, Yvon Deschamps, humoriste, monologuiste qui s’est illustré par son humour social. Il monte sur les planches pour la première fois en 1957 au Théâtre universitaire canadien. En 1959, il participe à La Roulotte de Paul Buissonneau. Il obtient son premier rôle au cinéma en 1964, dans Délivrez-nous du mal de Jean-Claude Lord. ll écrit son premier vrai monologue en 1958 – Les unions, qu’ossa donne ?

En 1969, il présente L’argent en première partie du tour de chant de Marie Laforêt, puis Le bonheur au Théâtre du Canada, monologues qui constitueront son deuxième album. En 1970, il lance son troisième album, Le p’tit Jésus/Le fœtus. Par la suite, il présente les spectacles On va s’en sortir, en 1972, et La libération de la femme, en 1973. En 1975, il présente L’histoire sainte; en 1977, le spectacle Complet ; en 1982, C’est tout seul qu’on est l’plus nombreux; en 1983, Un voyage dans le temps.

X

En 1985 il est l’animateur de Samedi de rire, une émission à sketches humoristiques, diffusée à la télévision de Radio-Canada. En 1989, il lance CTYvon, une émission quotidienne se déroulant dans un studio de télévision, moitié comédie de situation, moitie parodie d’émissions de télévision. Quatre années plus tard, en 1992, il présente U.S. qu’on s’en va ? En 1996, il lance la Boîte à Yvon, une petite salle de spectacle. L’album Yvon Deschamps au Manoir Rouville-Campbell est lancé en 1999. Cinq années plus tard, en 2001, il est nommé Chevalier de l’Ordre national du Québec. Il a annoncé sa retraite en 2010. En 2011, il a gagné le Prix du Gouverneur Général pour les Arts du spectacle.

12 décembre 1935 :

Voit le jour à Victoriaville Denise Boucher, écrivaine, poète, dramaturge, scénariste, journaliste. Elle est diplômée en pédagogie de l’Université de Sherbrooke. Collabore à Le Devoir, à Radio-Canada, au Nouveau Journal. Elle est l’auteure des pièces de théâtre Les fées ont soif, (Éditions Intermède, Montréal, 1978), et de Cyprine, (Éditions de l’Aurore, 1978), Les Divines (1996), des recueils de poésie Paris Polaroïd, Grandeur nature, etc.

Ses ouvrages s’alimentent aux «nourritures terrestres» pour contrer et défaire les absolus. Elle s’amuse à jouer avec les mythes et les banalités pour les faire se rencontrer et se transcender. Chez-elle, la poésie a mille manières, du court au long poème théâtral, à la chanson. Son poème Les Fées ont soif, a été interdit en 1978, lors de sa publication pour raison de scandale. De novembre 1998 à décembre 2000, elle a été présidente de l’Union des écrivaines et des écrivains du Québec.

1935 (date exacte?) :

Voit le jour à Saint-Évariste (en Beauce) Luc Bureau, écrivain, essayiste et professeur. Obtient un baccalauréat et une maîtrise de l’Université Laval ainsi qu’un doctorat en géographie de l’Université du Minnesota. Il est professeur à l’Université Laval depuis 1971. Il y enseigne la géographie culturelle et l’épistémologie des sciences humaines.

Auteur de nombreux articles parus dans des revues spécialisées. Il a publié des essais Entre l’Éden et l’Utopie : les fondements de l’imaginaire québécois (1984), La Terre et Moi (1991), Pays et mensonges (1999),Terra érotica (2009), etc.

1936

28 avril 1936 :

Né à Montréal René Derouin, artiste multi-disciplinaire reconnu pour ses céramiques et ses gravures. En 1975, il s’établit à Val-David, dans la région des Laurentides Sa recherche picturale est largement liée au territoire et à la notion d’américanité. Il a reçu plusieurs prix, dont le Prix Paul-Émile-Borduas (1999) et Ordre de l’Aigle aztèque (2006), la plus haute distinction accordée par le gouvernement du Mexique à un étranger.

Fondateur de la Fondation Derouin, fondée en 1995, lors de la tenue d’un premier symposium international, un organisme sans but lucratif dont la mission est de réaliser des rencontres en art sur une base thématique, privilégiant un art d’intégration sociale et les rapports avec le public; d’accueillir des artistes en arts visuels provenant des trois Amériques, favorisant le dialogue et les échanges artistiques Nord-Sud.

15 juin 1936 :

Naissance à Sherbooke de Jacques O’Bready, avocat, politicien, maire de la ville de Sherbrooke. Il fait ses études primaires et secondaires au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke et il est Diplômé en droit de l’Université de Sherbrooke, en 1959. Admis au Barreau, 1960. Il est mort le 13 septembre 2005.

5 juillet 1936 :

Voit le jour à Québec André Gaulin, homme politique, historien, essayiste. Il est le coprésident-fondateur du Mouvement Québec français en 1970. Il rejoint le Parti québécois en 1975 à titre de président de l’association du comté de Taschereau, poste qu’il occupe jusqu’en 1977. Élu à l’Assemblée nationale dans cette circonscription en 1994, mais ne se représente pas lors de l’élection suivante en 1998. Durant sa carrière, André Gaulin a occupé plusieurs postes dans des associations de défense de la langue française. Titulaire d’un doctorat en lettres de l’Université de Sherbrooke. Il est membre de l’Ordre des francophones d’Amérique. En  2000, le Prix Georges-Émile-Lapalme lui a été décerné.

2 octobre 1936 :

Naît à Lausanne en Suisse, Francine Simonin, artiste-peintre. Peinture, dessin et gravure constituent sa création. Elle étudie à l’École des beaux-arts de Lausanne (aujourd’hui École des arts visuels) de 1955 à 1958. Obtient une Bourse fédérale de gravure accompagnée d’une bourse de travail à Montréal, en 1968, où elle s’établit. Elle enseigne les arts plastiques à l’Université du Québec à Trois-Rivières de 1971 à 1994. Au cours de sa carrière, elle a présenté plus de deux cents expositions individuelles et a remporté de nombreux prix et distinctions au Canada et en Europe.

En 2004, le Musée national des beaux-arts du Québec et la Fondation Monique et Robert Parizeau lui ont remis un prix soulignant sa contribution exceptionnelle à l’histoire de l’estampe au Québec, pour l’ensemble de son œuvre. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées à travers le monde. Ses prix sont nombreux, allant du Prix Alice Bailly, Lausanne, en 1966, au Prix Irène Reymond, Neuchâtel (1986) et au Prix de la Fondation vaudoise pour la création, Lausanne, en 1990.

1937

1er février 1937 :

Naît à Montréal Yves Préfontaine. Après ses études classiques au Collège Stanislas, il s’inscrit en anthropologie à l’UdeM. En 1959, il fonde avec d’autres aueturs la revue Libérté. Il obtient un baccalauréat en 1964 et une maîtrise deux ans plus tard. Il collabore à divers périodiques et journaux. (La Presse, Le Devoir, Le Nouveau Monde). Anime des émissions culturelles à l’office de la radiodiffusion et de la télévision française (ORTF), à Paris, de 1966. De retour au Canada, en 1970, il travaille pour le ministère des Communications, puis à Radio Québec. Il enseigne à l’Université McGill et à l’UQAM. Son recueil de poésies, Pays sans parole (1967), lui vaudra l’année suivante le Prix de la province de Québec el le prix France-Québec (1968).

12 février 1937 :

Naît à Montréal André Perry (baptisé André Perrotte), créateur du Studio (Morin-Heights), premier studio d’enregistrement à équipement perfectionné de calibre mondial, reconnu comme l’un des membres les plus importants de l’industrie canadienne de la musique. Dès l’âge de 20 ans, il dirige son propre groupe de jazz, et remporte en 1962 le Grand Prix du disque canadien à titre de nouvel artiste exécutant masculin le plus prometteur de l’année.

En 1962, il ouvre son premier studio d’enregistrement à Brossard. C’est lui qui enregistre la chanson de John Lennon Give Peace a Chance, le 1er juin 1969. Il a été l’un des deux architectes de l’orchestre Syntphonika de François Dompierre, fondé in 1994. Depuis qu’il a quitté les affaires, il a prêté son concours à titre d’expert à des studios d’enregistrement et a participé à la mise au point d’un logiciel de musique qui sert à enseigner l’harmonie au niveau universitaire.

17 mars 1937 :

Meurt à Montréal le Dr Léotable Dubuc, né à Saint-Isidore, comté de La Prairie, le 17 août 1876. Il fait ses études à l’école normale Jacques- Cartier, de Montréal. Après ses études médicales à l’Université Laval de Montréal, il est reçu docteur en médecine, le 8 juin 1900. Il exerce à Saint-Michel de Napierville. En 1912, il s’établit à La Prairie. La rue Léotable Dubuc à La Prairie porte son nom depuis 1991.

13 mai 1937 :

Naît dans le comté de Dorchester Roch Carrier, romancier, dramaturge et  auteur de contes. Il étudie à l’Université Saint-Louis au Nouveau-Brunswick, à l’Université de Montréal, et à la Sorbonne (1960), où il reçoit un doctorat en littérature. nseigne la littérature au Collège militaire de Saint-Jean dès 1965. En 1964, Carrier reçoit un prix littéraire du Québec avec son premier recueil de contes, Jolis Deuils.

En tant que dramaturge au Théâtre du Nouveau-Monde, il adapte La Guerre, yes sir !, son premier roman, paru en 1970 et Floralie, où es-tu ? (1974) pour la scène. De 1994 à 1997, directeur du Conseil des Arts du Canada. En 1998, nommé administrateur général de la Bibliothèque nationale du Canada, poste qu’il occupe jusqu’en 2004 après la création de Bibliothèque et Archives Canada. Un extrait du Chandail de hockey, l’un des plus célèbres contes de Carrier, est réimprimé sur le dos du billet de 5$ canadien.

28 juillet 1937 :

Naît à Montréal Michèle Lalonde, écrivaine, poète, dramaturge et essayiste. Ses ouvrages se concentrent sur l’identité québécoise. Licenciée en philosophie de l’Université de Montréal, elle est surtout connue pour sa poésie engagée et ses positions politiques sur le Québec et la question de la langue. Son œuvre compte des pièces de théâtre (Ankrania ou Celui qui crie, parue en 1957 et Dernier recours de Baptiste à Catherine, parue en 1977), ainsi que plusieurs recueils de poésie: Songe de la fiancée détruite (1958), Geôles (1959), Terre des hommes (1967), Portée disparue (1979), Métaphore pour un nouveau monde (1980).

A écrit le fameux poème Speak White en 1968, qu’elle lut à La Nuit de la poésie 27 mars 1970. Dans un style incantatoire, le texte du poème est basé sur l’injure utilisée par les anglophones envers les francophones du Canada quand la langue française était utilisée en public. Elle a reçu le prix Duvernay, de la Société Saint-Jean-Baptiste, pour l’ensemble de son œuvre, en 1979. En 1984, élue présidente de la Fédération internationale des écrivains de langue française.

23 septembre 1937 :

Voit le jour Jacques Poulin, écrivain. Natif de Saint-Gédéon-de-Beauce, il fait ses études à l’Université Laval et il obtient une licence en orientation professionnelle en 1960 et une licence ès lettres en 1964.  Il a publié son premier roman en 1967 (Mon cheval pour un royaume). En 1969 parait son deuxième roman Jimmy. Ensuite, il publie Le Cœur de la baleine bleue, Faites de beaux rêves, Les Grandes Marées. Volkswagen Blues, Le Vieux Chagrin, La Tournée d’automne et plusieurs autres œuvres.  Il habite à Paris dans les années 1980 et 1990, mais il est de retour au Québec. Prix du Gouverneur général (19984 et 1989).

11 octobre 1937 :

Naissance de Jean-Guy Provencal, journaliste sportif. Il a travaillé pendant longtemps au Journal de Montréal, section des sports. Mort le 10 décembre 2009 à Montréal.

1938

22 février 1938 :

Voit le jour à Montréal Pierre Vallières, journaliste, écrivain, essayiste, homme politique. Il étudie au Collège de Chambly, mais il quitte le collège et devient libraire, après avoir fait une année de noviciat chez les Franciscains à Québec. En 1966, il devient un des chefs idéologiques du FLQ (Front de libération du Québec) et entame une grève de la faim au siège social de l’ONU à New York pour protester contre la situation du Québec.

Appelle à la lutte armée. Emprisonné et condamné à la prison à perpétuité, pour homicide involontaire, il passe en prison quatre ans qu’il consacre à l’écriture. Acquitté en 1970. Son ouvrage le plus connu est Nègres blancs d’Amérique, qui compare la situation des Québécois à celle des Afro-Américains en lutte pour leurs droits civiques. Il renonce à la violence après la Crise d’Octobre (1970). Se joint au Parti québécois. Il décède le 23 décembre 1998 à Montréal.

23 mars 1938 :

Naît Pierre Gobeil, acteur. Natif de Grand-Mère, il a joué dans de nombreux films, dont Le Grand Voyage (1974), Cher Théo (1975), La Gammick (1975), Duplessis (feuilleton TV, 1977), Mourir à tue-tête (1979), Cordélia (1980), etc. Décédé le 21 mai 2006, à la Maison Aube-Lumière à Sherbrooke à la suite d’un cancer du poumon. (Ne pas confondre avec Pierre Gobeil, écrivain, né en 1953).

27 avril 1938 :

Naît Gilbert Langevin, l’un des grands poètes du Québec. Né à La Doré au Lac Saint-Jean, il fait ses études classiques chez les Rédemptoristes de Sainte-Anne-de Beaupré, puis chez les Oblats de Jonquière, et par la suite il étudie au Collège Saint-Sulpice de Montréal. En 1960, il s’établit à Montréal. Il collabore à Liberté, La Barre du jour et Hobo-Québec. Fonde les Éditions Atys ainsi que le Mouvement fraternaliste avec François Hertel. Il a publié 34 livres (recueils de poèmes, chansons, écrits en prose et aphorismes). En 1979, il est récipiendaire du prix du Gouverneur Général du Canada. En 1994, il reçoit le prix Alain-Grandbois de L’Académie des lettres du Québec pour « Le cercle ouvert. ». Il décède  à Montréal, le 18 octobre 1995.

6 mai 1938 :

Naît à Saint-Michel-de-Bellechasse Jean Garon, homme politique, économiste, avocat et professeur. Fils d’Emmanuel Garon, homme d’affaires, et de Jeanne Sweeny. Il étudie à l’Université Laval dans la faculté des sciences sociales de Georges-Henri Lévesque et obtient son baccalauréat en 1960. Il complète sa maîtrise en sciences sociales avec spécialisation en économique en 1962 et une licence en droit en 1969 à l’Université Laval.

En juin 1970, admis au Barreau de la province de Québec. Il enseigne en sciences économiques au Cégep Limoilou en 1968 et 1969. De 1970 à 1976, il est professeur de droit fiscal, économique et coopératif à l’Université Laval. Il devient le vice-président du Rassemblement pour l’indépendance nationale en 1962 dans la région de Québec. Passe au Regroupement national en 1964 puis il est cofondateur et organisateur du Ralliement national en 1966.

Est un des membres fondateurs du Parti québécois en 1968. Il est élu député de Lévis lors de l’élection générale québécoise de 1976. Il est nommé ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Réélu aux élections générales de 1981, 1985, 1989 et 1994. Il est élu maire de Lévis, le 1er novembre 1998 et il est réélu en 2001, poste qu’il occupe jusqu’en 2005. En 2013, il publie son autobiographie intitulée Pour tout vous dire. Il est mort le 1er juillet 2014 à Lévis.

9 août 1938 :

Naît à Notre-Dame-de-la-Doré, région du Lac-Saint-Jean, Micheline Coulombe Saint-Marcoux, compositrice, professeure. Elle étudie le piano et l’harmonie à Jonquière de 1956 à 1968. Étudie ensuite à l’École Vincent-d’Indy (1960-63), elle suit les cours de Pierre Schaeffer au Conservatoire de Paris (1968-1970). En 1969, elle fonde le Groupe international de musique électroacoustique de Paris (GIMEP) et participe à des concerts en Europe, en Amérique du Sud et au Canada.

Revient au Québec en 1971 et forme l’ensemble Polycousmie avec les percussionnistes montréalais Guy Lachapelle, Pierre Béluse et Robert Leroux. Elle enregistra avec le trio plusieurs émissions. Reçoit plusieurs commandes et partie du jury de plusieurs concours. Professeur au CMM (1971-84), membre de conseils d’administration, dont ceux de la CAPAC, du Centre de musique canadienne et de la SMCQ, membre de la Commission consultative du CAC (1979-82). Elle meurt à Montréal, le 2 février 1985.

12 août 1938 :

Voit le jour à Hudson Jean-Paul L’Allier, homme politique, diplomate, ministre (1970-1976), maire de Québec, de 1989 à 2005. Il fait des études en droit et en sciences politiques à l’Université de Montréal puis à l’Université d’Ottawa. Parallèlement, il suit le cours d’officier du Corps d’entraînement des officiers canadiens de l’armée canadienne. Il est membre du Barreau du Québec depuis 1963. De 1964 à 1966, il occupa un poste de maître de recherche à Tanger au Maroc, au Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement.

En 1970, élu député pour le Parti libéral du Québec. Il est nommé ministre des Communications par le premier ministre Robert Bourassa en 1970 (poste qu’il cumulera avec celui de ministre de la Fonction publique de 1970 à 1972), puis ministre des Affaires culturelles de 1975 à 1976. Il est en outre responsable du Haut-Commissariat à la jeunesse, puis chargé de l’Office franco-québécois pour la jeunesse. En 1989, élu maire de Québec pour la première fois, sous la bannière du Rassemblement populaire (RP). Il sera réélu en 1993, 1997 et 2001.

13 novembre 1938 :

Naît à Trois-Rivières Gérard Godin, écrivain, journaliste et homme politique. Il débute sa carrière comme journaliste pour Nouvelliste, Radio-Canada, magazine Maclean. Travaille pour Québec – Presse à titre de directeur de l’information puis comme directeur général. Arrêté pendant la crise d’octobre 1970. Il enseigne à l’UQAM à titre de chargé de cours. Quitte l’enseignement en 1976 au début de la grève des enseignants en devenant candidat du Parti québécois dans la circonscription de Mercier.

Il bat le Premier ministre du Québec Robert Bourassa dans Mercier à l’élection de 1976. Réélu en avril 1981, il a été Ministre des communautés culturelles et de l’immigration, membre du Conseil du trésor, Ministre responsable de l’application de la Charte de la langue française (loi 101), Ministre délégué aux affaires linguistiques en 1984. Son poème Tango de Montréal est reproduit sur un mur à côté de la station de métro Mont-Royal. Son œuvre poétique se caractérise par une utilisation de la langue populaire du Québec. Mort le 12 octobre 1994 à Montréal.

23 décembre 1938 :

Naît à Maria, en Gaspésie Noël Audet, poète et romancier. Il fait ses études au collège Rigaud, ensuite il obtient sa licence ès lettres à l’Université Laval, en 1962,, puis à la Sorbonne, où il obtient un doctorat en lettres, en 1965. Professeur au département d’études littéraires à l’UQAM, il en devient le directeur. Il était aussi directeur de collection aux éditions Québec/Amérique.

S’impose comme romancier à partir de 1980 avec Quand la voile faseille. Suivent Ah, l’amour, l’amour (1987), L’Ombre de l’épervier (1988) et plusieurs autres romans et essais. Il a reçu le Prix Arthur-Buies, en1988; le Prix Mérite culturel gaspésien, en 1989,  le Prix du public du Salon du livre de la Côte Nord, en 1998, la Médaille du Jubilé de la Reine, en 2003. Décédé le 29 novembre 2005, à Montréal.

pluie des dense naissances au Québec entre 1921 et 1940
Robert Savoie (né en 1939, à Québec), La pluie. Robert Savoie est un artiste se concentrant sur les gravures et les aquarelles et s’inspirant souvent des thèmes Japon.

1939

31 janvier 1939 :

Naissance de Claude Gauthier, auteur-compositeur, comédien, chanteur. Il est né à Lac-Saguay, dans les Laurentides. Après ses études secondaires, il prend des cours de diction chez Mme Jean-Louis Audet. Dès 1954, il interprète ses compositions à la boîte à chansons La Poubelle de Tex Lecor et à La Piouke. Avec la chanson Le soleil brillera demain, il remporte le premier prix du concours Étoiles de demain de CKVL.

Participe à de nombreux festivals dont celui de la chanson à Spa en Belgique (1972) et à celui de la chanson francophone à Strasbourg (1977). Plusieurs interprètes, tels Renée Claude, Louise Forestier, Pauline Julien, Pierre Lalonde, Michèle Richard chantent ses compositions. Il joue dans plusieurs films dont Les ordres (1974) de Michel Brault et dans le téléroman Chambres en ville. Il a enregistré de nombreux disques.

13 février 1939 :

Naît à Val-d’Or en Abitibi Raôul Duguay, poète, philosophe, artiste. Il a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière. Il est connu surtout pour le rythme de La bíttt à Tíbí, repris souvent comme chanson de l’identité du Québec. A composé Ô Kébèk, une proposition d’hymne national (en collaboration avec Alain Sauvageau. Ce projet est une initiative du Comité pour un hymne national de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

16 mai 1939 :

Naît Paul Chamberland (à Longueuil), poète et essayiste. Il obtient son baccalauréat ès arts au Collège Saint-Laurent en 1961 et sa licence en philosophie à l’Université de Montréal en 1964. Poursuit des études en sociologie littéraire à la Sorbonne. Il participe à la fondation du Parti pris. De 1968 à 1972, il s’implique dans la période effervescente de ce que l’on peut appeler, par convention, la « nouvelle culture ».

Écrivain et animateur au sein de l’équipe d’In-Média puis de la Fabrike d’ékriture. Il collabore aux revues Mainmise Hobo-Québec, Liberté, La Barre du jour, Estuaire, Possibles, Forces. Il participe à la Nuit de la Poésie, en 1970, au Solstice de la poésie québécoise en 1976, ainsi qu’à la Rencontre internationale des écrivains de la francophonie à Épernay (France) en 1975, aux festivals de La Rochelle et d’Avignon, dans le cadre des « Sept paroles du Québec » et aux autres activités culturelles. Depuis 1985, il est professeur au département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Ses premiers recueils de poèmes : Terre Québec et L’Afficheur hurle ont été bien accueillis par la critique. Il a remporté le Prix Maurier en 1964 (Terre Québec), le prix Athanase-David, en 2007, et plusieurs autres trophées littéraires. Il est membre de l’Académie des lettres du Québec.

5 octobre 1939 :

Naît à Québec Marie-Claire Blais, écrivaine. Issue d’un milieu ouvrier, elle effectue ses études à Québec, mais elle doit interrompre ses études pour gagner sa vie. Elle suit des cours à l’Université Laval. En 1959, elle publie son premier roman, La Belle Bête. Elle obtient deux bourses Guggenheim. Dès 1963, elle s’installe aux États-Unis, puis en en Bretagne.

Rentre au Québec en 1975. De ses œuvres (traduites en plusieurs langues y compris le chinois), on a porté à l’écran La Belle Bête (2006), Une saison dans la vie d’Emmanuel (1968) et Le Sourd dans la ville (1987). Elle a obtenu de nombreux prix littéraires. Membre de Société royale du Canada, membre de l’Académie des lettres et des sciences humaines, membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et membre de l’Académie des lettres du Québec. Officier de l’Ordre national du Québec.

1939 (date exacte?) :

Naît à Paris en Régine Robin-Maire (née Rivka Ajzersztejn), écrivaine, historienne, sociologue. Sociologue de formation, elle détient un doctorat de l’Université de Dijon (1969) et de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris (1989).

Elle débute sa carrière comme professeur d’histoire dans un lycée de Dijon (1963-1967) avant de passer à l’Université Paris X. Elle arrive au Canada et s’installe à Montréal en 1977. Nommée professeur de sociologie à l’UQAM en 1982. Membre de la Société royale du Canada depuis 1988. Son roman La Québécoite a connu un grand succès et est un incontournable dans l’analyse de phénomène de la littérature dite migrante. A mérité de nombreux prix, dont le Prix du Gouverneur général en 1986, et le Grand prix du livre de Montréal en 2001 pour son ouvrage Berlin Chantiers.

1939 (date exacte ?) :

Naît à Montréal Pierre Calvé, poète, parolier, chansonnier, comédien. En 1945, il s’engage alors dans la marine marchande et c’est sur les bateaux qu’il écrit ses premières chansons. Dans les années 1960, il dirige la boîte à chansons Le Bistrot, rue Gatinau. En 1976, il devient donc directeur artistique de la boîte à chansons de l’hôtel Méridien de Montréal (jusqu’en 1980). Ses chansons portent son image et ses rêves.

chateau frontenac
Château Frontenac dont la dernière aile a été construite dans les années 1920… Photo : © GrandQuebec.com.

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