
Ligne du temps : Le Québec en 1914
Statistiques : Salaires : Un charpentier gagne 0,45$/l’heure, un travailleur du textile gagne 0,24$/l’heure, une travailleuse du textile gagne 0,15$/l’heure. Le Québec compte 50 écoles ménagères. Au Québec, on compte 5 452 automobiles immatriculées.
1er janvier 1914 : Mgr Bruchési, archevêque du diocèse de Montréal, s’adresse à la population. Dans son allocution consacrée au Nouvel an qui a créé une profonde impression sur l’auditoire, il adresse quelques remontrances aux Montréalais. Il dit que la catastrophe de l’aqueduc (v. le 25 décembre 1913) est un avertissement au peuple prévaricateur. Cependant, la disette d’eau qui irrite la moitié de la population et la tient dans une crainte perpétuelle n’a pas empêché la plupart des citoyens de se livrer aux manifestations joyeuses qui ont justement fait dire que la fête du jour est celle des Canadiens-français. En effet, la très grande majorité des cas les familles canadiennes-françaises ont célébré joyeusement la venue de la nouvelle année. Les démonstrations religieuses dans quelques églises ont été fort imposantes, mais c’est encore à Notre-Dame que la cérémonie a pris un caractère de grandeur imposant. Plus de cinq mille personnes ont assisté à la messe de minuit. Sa Grandeur Mgr l’archevêque rehaussait de sa présence la grandiose démonstration. L’archevêque a dit qu’il faut cesser l’habitude du travail le dimanche. La disette d’eau que nous subissons, dit Monseigneur, est comme l’un de ces avertissements que Dieu donne parfois à l’homme prévaricateur, car la population de Montréal n’est pas ce qu’elle était il y a vingt-cinq ans, au point de vue religieux. Dieu ne veut pas que l’on prenne en vain son nom à témoin; et, à ce propos, il est véritablement décourageant de voir le nombre de parjures qui se commettent chaque jour à Montréal, dans les cours de justice. Sa Grandeur espère qu’une enquête sévère aura lieu au sujet de la rupture de la conduite principale pour établir les responsabilités. En terminant, Sa Grandeur souhaite que la paix et la justice reprennent leur place dans la société.
2 janvier 1914 : Le vieux château Tait, habité par deux solitaires anglais, à Tétreaultville, est détruit par un incendie que l’on croit avoir été allumé par un ancien domestique et le mobile du crime serait la vengeance. Cette belle propriété appartenait à Mme Tait, veuve de l’ancien commissaire du Port de Montréal. Le feu avait dû longtemps couver à l’intérieur avant qu’on ne le découvrit du dehors, car tout le château n’était qu’un immense brasier quand on commença la lutte pour l’éteindre. On manda en toute hâte la pompe à vapeur, du poste No 11, laquelle rendit de grands services. Quand enfin on eut maîtrisé l’élément dévastateur, on pénétra à l’intérieur du château et l’on fit une enquête sommaire. En examinant minutieusement, on remarqua que de l’huile avait été répandue sur les planchers et aussitôt à tous les esprits la présomption fut que l’incendie avait été criminellement allumé. On découvrit aussi, un fait assez extraordinaire et qui semble confirmer l’hypothèse émise par les pompiers, c’est que les fournaises ne chauffaient pas. Des renseignements recueillis aux alentours, près des voisins, chez les marchands, il en résulte ceci: l’incendie aurait été allumé par quelqu’un qui se serait vengé. Ce mystère a jeté la population de Tétreaultville dans une profonde perturbation.
7 janvier 1914 : Reprise de la session au Parlement de Québec.
15 janvier 1914 : Début d’une autre session au Parlement d’Ottawa.
20 janvier 1914 : Le Daily Mail dévoile les dessous du scandale Mousseau, impliquant le député libéral Joseph-Octave Mousseau, accusé d’avoir accepté un pot-de-vin de 4150$ (somme très importante à l’époque) pour défendre les intérêts de la Montreal Fair Association.
21 janvier 1914 : Donald Alexander Smith Lord Strathcona, l’un des hommes politiques le plus influents au Canada et haut-commissaire du Canada en Angleterre, surnommé Le Grand Vieillard du Canada, décède dans son palais de Londres, Angleterre.
27 janvier 1914 : Le quotidien parisien Le Temps commence la publication, en feuilleton, du roman de Louis Hémon «Maria Chapdelaine. Récit du Canada français». L’auteur, décédé en 1913, ne verra malheureusement pas le succès remporté par son œuvre.
9 février 1914 : Le premier service de colis postaux est ouvert au Canada. Le ministre des Postes, l’honorable Louis P. Pelletier, expédie le premier colis, une superbe sacoche en cuir, à destination de Son Altesse Royale le duc de Connaught, gouverneur général du Canada. Les Canadiens peuvent utiliser ce service pour l’expédition des produits de la ferme, de la mercerie, de l’épicerie, des livres, etc. Les colis doivent être affranchis au moyen de timbres-poste.
14 février 1914 : Une nouvelle tragédie à Montréal: l’une des ailes de l’institution des Sœurs Grises, à l’angle de Saint-Mathieu et Dorchester (aujourd’hui, René Lévesque), est détruite par le feu, 3 enfants périssent dans l’incendie.
19 février 1914 : Prorogation de la session au Parlement de Québec.
19 février 1914 : Le Québec adopte la Loi sur les spectacles de vues animées. Désormais, un inspecteur, agissant sous le contrôle du Bureau de censure des vues animées, peut appliquer des sanctions aux contrevenants. Tous les films doivent être présentés à l’inspecteur, ou à une commission, pour être approuvés. Pour présenter des vues animées, il faut être titulaire d’une licence.
19 février 1914 : L’École des hautes études commerciales peut s’affilier à l’Université Laval.
26 février 1914 : Pour la troisième fois en trois mois, et presque à la même heure, un incendie éclate au pénitencier Saint-Vincent-de-Paul. Cette fois, le feu cause pour 300 000 $ de dommages.
1er mars 1914 : Le gouvernement canadien annonce que 155 usines canadiennes fabriquent des munitions (v. aussi le 1er juin prochain).
2 mars 1914 : En raison du développement croissant du réseau routier, le gouvernement libéral de Lomer Gouin crée le ministère de la Voirie du Québec.
19 mars 1914 : Inauguration du Musée Royal de l’Ontario à Toronto qui deviendra l’un des musées les plus grands en Amérique du Nord, dédiés à la culture mondiale et à l’histoire universelle.

Musée des beaux arts de Toronto. Photo : © Tous droits réservés flickr.com/photos/voyagecanada.
10 avril 1914 : Le refuge municipal Meurling ouvre ses portes à Montréal. Au cours de sa première année, le refuge enregistrera pas moins de 123 mille nuitées. Le refuge a coûté $180 000, et la succession Gustave-Meurling a contribué une somme de $72 400.
11 avril 1914 : Margaret C. MacDonald est nommée la Matrone en Chef (Matron-in-Chief) de l’orchestre du Service militaire des Infirmiers. Elle obtient le rang de major et devient ainsi la première femme de l’Empire britannique à devenir officiel supérieur des forces armées canadiennes.
17 avril 1914 : Le ministère des Terres de la Couronne prend des mesures pour empêcher l’exportation, en gros, du bois que des compagnies coupent sur des terrains qu’elles ont reçus comme subsides du gouvernement. L’article 13 des règlements des Terres et Forêts, passés par un ordre en Conseil, au mois d’avril 1910, s’appliquera désormais à toutes les terres de la Couronne données en subsides aux compagnies de chemins de fer, savoir : Le bois coupé sur de tels terrains doit être manufacturé au Canada; c’est-à-dire, converti en pulpe, en papier, ou en articles quelconques destinés au commerce.
22 avril 1914 : Le port de Montréal débute une autre saison.
29 avril 1914 : Le prêtre Ivanhoë Caron organise une première excursion de colons en Abitibi-Témiscamingue pour permettre aux futurs habitants de mieux connaître la région. Jusqu’en 1917, l’abbé Caron organisera une douzaine d’excursions afin d’encourager les candidats à s’établir dans le nord.
2 mai 1914 : Décès à Toronto de l’homme d’affaires montréalais Duncan McMartin. Ce propriétaire de mines était âgé de 45 ans.
10 mai 1914 (deuxième dimanche de mai) : La Fête des mères est célébrée officiellement pour la première fois en Grande Bretagne et au Canada.
14 mai 1914 : On découvre des grands gisements du pétrole dans la Vallée de Turner (Turner Valley), les plus grands dans l’ouest canadien.
25 mai 1914 : Le traversier Berthier, de la compagnie Richelieu, est anéanti par les flammes. Les ravages ont été tels que le navire s’est enfoncé jusqu’au pont supérieur dans le bassin Bonsecours du Saint-Laurent.
28 mai 1914 : L’Empress of Ireland quitte le port de Québec.
29 mai 1914 : L’Empress of Ireland, en route vers l’Angleterre, est percuté par le charbonnier norvégien Storstad, à 20 milles de Rimouski, dans le golfe de Saint-Laurent. Le paquebot coule en une dizaine de minutes et mille personnes trouvent la mort dans ce naufrage.
1er juin 1914 : Sylva Clapin publie Inventaire de nos fautes les plus usuelles.
1er juin 1914 : 250 usines canadiennes fabriquent des munitions (voir aussi le 1er mars dernier).
4 juin 1914 : Funérailles à Québec de douze victimes du naufrage de l’Empress of Ireland.
16 juin 1914 : Début de l’enquête sur le naufrage de l’Empress of Ireland.
18 juin 1914 : Le premier ministre Lomer Gouin et Honoré Mercier visitent la région d’Amos.
19 juin 1914 : Une explosion dans la mine de Hillcrest, en Alberta cause la mort de 189 ou 190 miniers. Jusqu’à nos jours, c’est la plus grande catastrophe dans l’industrie minière au Canada.
19 juin 1914 : Il tombe deux pouces de neige à Amos.
27 juin 1914 : Le quotidien La Presse annonce l’ouverture officielle de la Route de la Presse, à la suite d’un ordre spécial du conseil de ville de la municipalité de Longueuil. C’est le journal qui se substitue à la municipalité de Longueuil en assumant la responsabilité technique et les coûts de la construction. Cette route était en fait la continuation vers La Prairie du boulevard Edouard VII, à partir du Old Country Club (aujourd’hui, le Club de golf de Saint-Lambert). La construction de ce tronçon de route avait coûté $9,551,12 à la direction de La Presse, qui voulait ainsi donner l’exemple dans sa campagne pour l’amélioration des routes au Québec. Les habitués du secteur constateront que cette route existe toujours sous le nom de Riverside Drive, entre de Bretagne et le boulevard Simard.
28 juin 1914 : L’archiduc d’Autriche, François-Ferdinand de Habsbourg, est assassiné à Sarajevo. C’est le début de la Première Guerre mondiale (la Grande Guerre). Les contrastes politiques entre les pays européens dans la recherche du pouvoir – Allemagne – Angleterre ; Allemagne – France, Allemagne – Russie, la course à l’armement des grandes puissances; les rivalités germano-anglaises pour la suprématie navale; les problèmes de multiethnicité en Autriche – Hongrie et les aspirations d’indépendance des Tchèques), ainsi que la politique de la Russie à l’égard des Balkans (panslavisme), les mobilisations et les ultimatums précipités ont conditionné cette guerre.
7 juillet 1914 : Le barreau de la province de Québec refuse la demande d’admission d’Annie Macdonald Langstaff, première femme diplômée de la faculté de droit de l’Université McGill. Une longue lutte suivra. Le parlement du Québec reconnaîtra finalement le droit des femmes à exercer la loi en avril 1941.
12 juillet 1914 : Le cardinal Bégin, archevêque de Québec, nommé archevêque en mai 1914, est en visite à Montréal et accueilli par des foules.
20 juillet 1914 : Congrès de l’enseignement secondaire à l’Université Laval.
Manège militaire de Montréal, siège du Régiment Fusiliers de Mont-Royal. Photo : © GrandQuébec.com.
23 juillet 1914 : Le Komagata Maru, un paquebot japonais, part de retour à Hong Kong après 2 mois de la quarantaine dans le port de Vancouver. Le vaisseau a amené 376 passagers de l’Inde qui voulaient immigrer au Canada mais qui n’ont pas pu débarquer. Leur séjour a été interdit conformément à la loi sur l’interdiction aux immigrants asiatiques de venir au Canada, s’ils n’y viennent pas directement sans escale, alors qu’en fait aucune compagnie maritime ne fait la liaison directe entre l’Inde et le Canada.
1er août 1914 : La première guerre mondiale éclate en Europe. Après le déclenchement des hostilités, les Canadiens français manifestent leur appui à la France. Au son de La Marseillaise, la foule se rend au consulat de France. D’autres manifestations du même genre se produisent au cours des jours suivants.
2 août 1914 : Le Canada fait une offre à la Grande Bretagne d’envoyer les troupes canadiennes en Europe si le besoin en est.
4 août 1914 : La Grande-Bretagne déclare la guerre à l’Allemagne. Les Canadiens anglais manifestent avec enthousiasme leur appui à la Grande-Bretagne, rejoignant dans les rues les Canadiens français en suivant la mélodie du God save the Queen. Pour le première fois dans l’histoire du Canada, les francophones et les anglophones manifestent ensemble.
6 août 1914 : Le cabinet Borden ordonne la levée d’un contingent de volontaires canadiens.
16 août 1914 : La levée d’un contingent de volontaires est ordonnée au Canada. Pour l’instant, l’épouse doit être d’accord pour l’enrôlement de son mari. Les évêques du Québec signent une lettre épiscopale collective en soutient de la guerre. Cette lettre est lue dans les églises.
16 août 1914 : Le corps expéditionnaire britannique débarque en France. Au Canada, la population est au paroxysme de jubilation, selon l’expression d’un journaliste de l’époque.
17 août 1914 : Lomer Gouin, le premier ministre de la province de Québec, revient à Québec.
18 août 1914 : Adoption de la Loi des mesures de guerre au Canada (Canada’s War measures Act) par le gouvernement conservateur de Robert Laird Borden. Ouverture de la session spéciale de guerre du parlement canadien, la première session spéciale de l’histoire du Canada. Le gouvernement fédéral reçoit des pouvoirs spéciaux. en matière de détention, d’exclusion et de déportation des immigrants indésirables. Les droits civils sont suspendus pendant le temps de la guerre.
18 août 1914 : Québec offre 4 000 000 de livres de fromage à la Belgique.
Septembre 1914 : Première utilisation de l’histoire de sous-marins et de mines.
1er septembre 1914 : Inauguration de l’église St-Bernard de Shawinigan-Falls.
7 Septembre 1914 : Les membres de l’expédition arctique canadienne qui se trouvaient sur le vaisseau Karluk, coulée lors du voyage polaire, sont arrivés à l’île de Wrangel, située près du littoral nord de Sibérie. Le Karluk a été capturé par des glaces en automne 1913. Les 25 membres de l’équipage ont passé plus de 5 mois à attendre la possibilité de libérer son vaisseau, mais ils ont dû le quitter quand il a commencé à couler, et ont décidé de traverser les 125 kilomètres qui les séparaient en ce moment de l’île de Wrangel. Le capitaine Bob Bartlett et un marin ont laissé leurs compagnons sur l’île et ont parcouru 1120 kilomètres jusqu’au premier village trouvé, où ils ont demandé de l’aide.
8 septembre 1914 : Inauguration du camp militaire de Valcartier, près de la ville de Québec. Des dizaines de milliers de soldats et d’officiers y commencent leur entraînement avant de partir au combat en Europe.
23 septembre 1914 : Les évêques du Québec signent une lettre épiscopale collective.
18 septembre 1914 : Le Montmagny, un bateau de fret, fait naufrage près de Banc Beaujeu, au large de l’Île-aux-Grues. Aveuglé par un brouillard épais, le bateau entre en collision avec le Lingan de la Dominion Coal Co. Le Montmagny coule en 3 minutes, entraînant quatorze personnes dans le Saint-Laurent.
22 septembre 1914 : Rassemblement de 32 000 soldats volontaires à la base militaire de Valcartier. Le gouverneur général du Canada passe la base en revue.
3 octobre 1914 : Le premier contingent canadien part faire la guerre en Europe. Sur les 32 mille hommes, 5 700 sont des volontaires originaires du Québec.
7 octobre 1914 : Découverte du pétrole à Okotoks, en Alberta.
11 octobre 1914 : Lecture de la lettre collective des évêques dans les églises.
14 octobre 1914 : Création du 22e bataillon de l’armée canadienne composé de Canadiens français.
15 octobre 1914 : L’amphithéâtre du parc Sohmer à Montréal est envahi par une foule de vingt mille personnes (et autant s’en voit refuser l’accès), à l’occasion d’une grandiose manifestation organisée afin de susciter l’intérêt des Canadiens français pour la formation d’un régiment canadien-français. Sir Wilfrid Laurier est un des nombreux orateurs de marque à défiler sur la scène ce soir-là.
17 octobre 1914 : Henri Bourassa propose un vaste plan de rétablissement agricole.
20 octobre 1914 : Une bombe éclate rue Frontenac, au coin la rue Forsyth, à Montréal. Au moins deux personnes sont mortes et une dizaine de logements et trois magasins sont détruits.
22 octobre 1914 : Soirée patriotique au Monument National de Montréal.
29 octobre 1914 : Premier exercice au Manège militaire de Québec pour la garde civile.
5 novembre 1914 : La goélette Jacqueline du capitaine Duchêne s’abime sur les récifs de l’île de Mai, près de l’embouchure de la rivière Pentecôte. Tout l’équipage périt sauf le capitaine de l’embarcation.
8 novembre 1914 : À Montréal, une sentinelle tire sur un citoyen qui refuse d’arrêter.
10 novembre 1914 : L’œuvre du tabac, une campagne pour les vaillants soldats sur les champs de bataille en Europe, est lancée. Cette campagne a pour objectif de recueillir du tabac sous toutes ses formes possibles afin de soulager quelque peu les misères des soldats engagés dans la Grande Guerre. Les organisateurs ne se contentent pas de recueillir le tabac, ils prennent aussi tous les moyens pour le faire parvenir aux troupes canadiennes en Europe.
5 novembre 1914 : La goélette Jacqueline du capitaine Duchêne s’abime sur les récifs de l’île de Mai, près de l’embouchure de la rivière Pentecôte (Côte-Nord), tout l’équipage périt sauf le capitaine de la goélette.
29 novembre 1914 : Le port de Montréal termine une autre saison. Le port a accueilli 914 navires transatlantiques en 1914.
Décembre 1914 : Les premiers soldats canadiens débarquent en France.
1er décembre 1914 : Création du Cercle catholique des voyageurs de commerce.
2 décembre 1914 : Fondation de la Coopérative des producteurs de grains de semence.
16 décembre 1914 : Henri Bourassa prononce un discours à caractère autonomiste au théâtre Russell, à Ottawa, devant un auditoire de deux milles personnes. En signe de protestation, un groupe de soldats brandit l’Union Jack.
19 décembre 1914 : Le Canadien de Montréal débute une autre saison.
21 décembre 1914 : L`Association catholique de la jeunesse canadienne annonce sa décision de lancer une campagne contre l’adoption en Ontario du règlement 17 restreignant l’enseignement du français dans la province. L`ACJC déclare son appui aux Franco – Ontariens dans leur lutte contre ce règlement.
31 décembre 1914 : Trente-neuf nouvelles conférences St-Vincent-de-Paul ont été créées en 1914.
Sans date exacte
1914 : Robert Macaulay, président de la Société d’assurance Sun Life, pose la pierre angulaire du siège social de la compagnie à Montréal. Avec ses 26 étages, cet édifice sera, pendant des décennies, le plus haut de tout l’empire britannique (la compagnie déménagera son siège social à Toronto en 1979 pour intimider les souverainistes québécois).
1914 : La bibliothèque publique juive (Yidishe Folks Bibliotek) emménage au 669, rue Saint-Urbain
1914 : Ouverture du Hebrew Maternity Hospital.
1914 : Publication du premier numéro du Canadian Jewish Chronicle à Montréal.
1914 : Ouverture de l’École juive populaire.
Voir aussi :
- Ligne du Temps – le XXe siècle (de 1900 jusqu’à 1999)
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