8 août – 14 août 2016

C’est arrivé au Québec entre le 7 août et le 14 août 2016

Voir aussi : Les  événements qui ont eu lieu entre le 1er août et le 7 août 2016

8 août 2016 : Un jeune couple qui circulait dans les rues de l’arrondissement de Montréal-Nord a été pris pour cible par un tireur, lundi soir. Une jeune femme, âgée de 19 ans, a été atteinte par au moins un projectile d’arme à feu. L’homme de 33 ans qui se trouvait avec elle n’a pas été touché. Les coups de feu ont été tirés alors que la voiture roulait dans le secteur des rues Langelier et du boulevard Léger. Le véhicule a continué un peu plus loin et s’est immobilisé près du boulevard Rolland pour s’arrêter dans un dépanneur Couche-Tard. C’est à cet endroit que les victimes se sont réfugiées, pour alerter les secours. La jeune femme a été transportée à l’hôpital où ses blessures ne devraient pas mettre sa vie en danger. La police a amorcé une enquête dans ce qui est considéré comme une tentative de meurtre. Toutes les hypothèses sont envisagées, mais les premières informations filtrant de cette affaire tentent à démontrer que l’homme de 33 ans, connu des policiers, était la véritable cible de cet assaut. Deux scènes de crimes sont étudiées par les enquêteurs, qui ont fait appel aux services de l’identité judiciaire.

8 août 2016 : Une employée du Zoo de Granby a été gravement blessée par une lionne. Souffrant de blessures sérieuses, dont une fracture cervicale, l’employée qui travaille là depuis 2011 a été transportée vers un centre hospitalier, mais sa vie ne serait pas en danger. L’employée était chargée d’effectuer différentes tâches comme nourrir des animaux et préparer les enclos avant l’ouverture. Le directeur général du zoo, Paul Gosselin a expliqué que l’employée s’est retrouvée seule avec la lionne dans un espace de confinement. Il n’a pas été en mesure d’expliquer pourquoi. M. Gosselin a mentionné qu’un autre gardien est alors intervenu. «L’autre gardien n’a pas été blessé. L’animal s’est éloigné à son arrivée», a-t-il dit. «La communauté du zoo, on est en état de choc», a ajouté le directeur général du zoo. «Je crois que c’est la première fois qu’une telle attaque survient», a-t-il souligné. M. Gosselin a précisé qu’en aucun moment la lionne n’a eu la possibilité de s’échapper de son enclos.

8 août 2016 : Postes Canada met en garde la population contre des courriels frauduleux envoyés à ses clients qui pourraient contenir des virus informatiques. «De nouveaux courriels utilisant la marque ou le nom de Postes Canada ont commencé à circuler, invitant les clients à cliquer sur un lien ou ouvrir un document pour obtenir des informations de repérage», a indiqué Postes Canada dans un communiqué émis lundi. Selon Postes Canada, il s’agit de «pourriels». «Ces messages frauduleux sont en fait de l’hameçonnage et peuvent contenir des virus», prévient Postes Canada, qui demande à ses clients de supprimer ces courriels s’ils n’attendent pas un colis. Pour connaître l’état de livraison d’un paquet, Postes Canada conseille aux gens de se rendre directement sur son site internet pour entrer son numéro de repérage.

9 août 2016 : Un homme de 25 ans fait face à 15 chefs d’accusation en lien avec la tentative d’assassinat du mafioso Marco Pizzi survenue le 1er août, dans le secteur de Montréal-Est. Kevin Rochebrun a été arrêté lundi et a comparu mardi après-midi, a indiqué la police de Montréal, dans un communiqué. «Rochebrun fait face à 15 chefs d’accusation, notamment pour utilisation d’une arme à feu lors de la perpétration d’un crime, pour agression armée et possession d’armes prohibées», lit-on également dans le communiqué. Selon le «Journal de Montréal», l’homme, résidant du secteur Rivière-des-Prairies, serait relié aux gangs de rue. Trois perquisitions, dans une résidence et des véhicules, ont également permis aux policiers de saisir deux armes à feu prohibées, une arme à feu d’autorisation restreinte et deux dispositifs prohibés. Soupçonné d’être un important importateur de cocaïne pour le compte de la mafia montréalaise, Marco Pizzi a réussi à semer des individus cagoulés et armés qui ont tenté de l’assassiner, le 1er août dernier. Bien connu des milieux policiers, il faisait partie de la quinzaine de suspects appréhendés dans le cadre d’une vaste opération antidrogue menée par la Gendarmerie royale du Canada au mois de mai.

9 août 2016 : Le camion-citerne qui a pris feu sur l’autoroute 40 appartient à la compagnie de transport EGGR de L’Assomption dans Lanaudière. L’entreprise, établie en affaires depuis 1990 est spécialisé dans le domaine du transport de marchandises, notamment les produits pétroliers. Le propriétaire d’EGGR, Stéphane Houle, est revenu sur la journée particulière qu’il a vécue. «Mon téléphone ne fonctionnait pas dans l’endroit où j’étais. Des gens sont alors venus me chercher et m’ont dit qu’il y avait eu un accident majeur sur la métropolitaine et qu’un de mes camions était impliqué, qu’un de mes chauffeurs était impliqué», a-t-il expliqué. «Je suis revenu le plus rapidement possible pour pouvoir venir gérer la crise du mieux que je peux», a-t-il souligné. M. Houle est surtout revenu sur la personnalité de son employé qui a perdu la vie dans l’accident. Il a précisé qu’il ne pouvait pas le nommer pour le moment, tous ses proches n’étant pas forcément au courant. «C’était quelqu’un de remarquable (…) C’était quelqu’un qui faisait partie de la famille, que tout le monde appréciait. C’était un pilier de l’entreprise, un bon employé», a-t-il dit, très ému. «Je vais passer les prochaines journées à aider la famille concernée, a-t-il mentionné. On va tout faire pour l’aider à passer ces moments difficiles.» Le dirigeant d’EGGR a par ailleurs indiqué qu’il collaborerait avec les enquêteurs de la Sûreté du Québec dans les prochains jours pour faire la lumière sur les circonstances du drame. «On ne fait pas de spéculation pour le moment. Nous allons participer à l’enquête. Nous n’avons que des bribes d’information pour le moment. L’impact a été violent comme vous avez pu voir. On va voir avec la SQ dans les prochains jours pour voir ce qui s’est passé», a-t-il fait savoir. Stéphane Houle a précisé que c’était la première fois en 26 ans que son entreprise, qui compte 53 employés, avait à faire à un incident aussi majeur.

9 août 2016 : Un homme dans la quarantaine a perdu la vie dans un violent accident, suivi d’une explosion et d’un embrasement d’envergure, mardi après-midi, sur l’autoroute 40, à Montréal. Cinq autres personnes ont été légèrement blessées. La collision s’est produite vers 16 h entre plusieurs véhicules, dont un camion-citerne transportant un liquide inflammable, possiblement du diesel, a souligné le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM). La victime, un homme d’une quarantaine d’années, travaillait pour la compagnie de transport EGGR de L’Assomption, dans Lanaudière. «Cinq autres personnes ont également été prises en charge par Urgences-santé, dont deux d’entre elles ont été transportées vers un centre hospitalier» et trois autres traitées pour choc nerveux, selon les autorités. Pendant près d’une heure, un dense panache de fumée noire et des flammes vives ont été visibles à plusieurs kilomètres du lieu de l’accident. «L’explosion a fait un bruit extrêmement sourd», a confié le maire de Montréal, Denis Coderre. Le feu s’élevait très haut dans les airs et les pompiers tentaient d’étouffer le feu avec de l’eau et de la mousse. Outre l’intensité de l’incendie, la chaleur extérieure n’a pas facilité l’intervention des sapeurs, près d’une centaine, qui combattaient le brasier. Une fois l’incendie maîtrisé, vers 18 h, la scène était toujours considérée comme dangereuse, selon le chef aux opérations des pompiers, Danny Ciavaglia, et il a fallu déterminer la nature de la matière dangereuse qui s’est enflammée ainsi que la quantité. À la demande du SIM, plusieurs immeubles dans le secteur ont dû être évacués pendant l’intervention. C’est le cas notamment de l’édifice de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) et de la Caisse Desjardins, situés aux abords de l’autoroute. «Plusieurs de leurs fenêtres ont volé en éclat en raison de la chaleur extrême qui se dégageait de l’incendie, mais leur façade respective a rapidement été protégée par les pompiers qui les arrosaient», a indiqué le SIM. Après l’accident, l’autoroute 40 a été fermée en direction est, à la sortie Saint-Laurent, et en direction ouest, à la sortie Christophe-Colomb. Les voies de desserte de l’autoroute ont aussi été fermées dans les deux directions à proximité de la rue Lajeunesse. L’événement qui s’est produit à l’heure de pointe a causé une congestion monstre. La Société de transport de Montréal (STM) a aussi interrompu momentanément ses arrêts à la station Crémazie, dont la sortie est située non loin de l’accident. Urgence-Environnement s’est rendu sur place sur place, tout comme le laboratoire mobile d’analyse de l’air TAGA.

9 août 2016 : Le pilote d’un avion ultraléger est mort dans l’écrasement de son appareil, mardi avant-midi, tout près de l’aéroport d’Amos, dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. L’écrasement s’est produit vers 11 h, alors que le petit avion venait de décoller. «L’appareil aurait soudainement décroché à environ 300 pieds du sol», a indiqué le sergent Chrystian Leclerc, porte-parole de la Sûreté du Québec. L’ultraléger est ensuite allé se disloquer au sol, quelques mètres après la fin de la piste. Le pilote, qui était seul à bord, n’a eu aucune chance. Transporté à l’hôpital, l’homme dans la soixantaine a succombé à ses blessures. Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a dépêché une équipe d’enquêteurs sur les lieux de la tragédie pour tenter d’établir la cause et les circonstances de l’écrasement. L’identité du pilote n’a pas été révélée par les autorités.

10 août 2016 : Un conducteur a été arrêté en lien avec un accident impliquant deux véhicules sur l’autoroute 15, proche de Saint-Jérôme. L’accident se serait produit à la hauteur du kilomètre 46 sur l’autoroute des Laurentides vers 19 h. Selon la Sûreté du Québec (SQ), sept personnes ont été transportées à l’hôpital pour y soigner diverses blessures. On ne craindrait toutefois pas pour la vie des blessés. Selon les premières constations, les deux véhicules, l’un avec trois personnes à bord, et l’autre avec quatre, circulaient en direction sud. Suite à la collision, les deux voitures ont terminé leur trajet sur les voies en direction nord après avoir traversé le terre-plein central. Un reconstitutionniste en scène d’accident de la SQ a été dépêché sur les lieux. Un des conducteurs pourrait faire face à des accusations de conduite dangereuse. À cause de l’accident, l’autoroute a été fermée dans les deux directions. La circulation était seulement possible dans les voies d’accotements.

10 août 2016 : Moins de 24 heures après le terrible accident qui a coûté la vie à un camionneur sur l’autoroute 40, à Montréal, l’homme qui a tenté de lui sauver la vie est toujours sous le choc, mais son patron est convaincu qu’il a tout fait secourir la victime. «Ça a été un gros après-midi pour lui, il était sous le choc. Il se remet encore de ses émotions», a confié Jean Carrière à TVA Nouvelles, le patron de Carol Bujold qui travaille pour la compagnie Givesco. M. Carrière a refusé de se prononcer sur les circonstances entourant l’accident, celles-ci font toujours l’objet d’une enquête. Il a toutefois expliqué que son employé a fait tout ce qui est humainement possible pour venir en aide à Gibert Prince, le camionneur de 52 ans demeuré prisonnier du camion-citerne. «Quand le feu a pris, il a eu la réaction d’aller chercher sa barre de fer et a essayé d’ouvrir la porte de toutes ses forces pour sauver le monsieur qui était pris à l’intérieur. Je pense que les portes étaient vraiment écrasées, il n’y avait aucun moyen. Le devant du camion était renfoncé au complet», a expliqué Jean Carrière. «Il sentait la chaleur monter et c’était une question de secondes avant qu’il y ait une explosion. Tout se passe tellement vite dans un événement comme ça et il n’a pas été capable, malheureusement, de porter secours au monsieur», a-t-il ajouté. Chose certaine, même si la vie de Gilbert Prince n’a pu être sauvée, Jean Carrière se dit extrêmement fier de ce que son employé a tenté, au péril de sa vie. «Carol, c’est un homme de cœur, c’est quelqu’un qui aime le monde. Ça ne me surprend pas du tout. Il voyait tout le monde s’enfuir pour sauver leur vie, mais lui a eu l’instinct de sauver le monsieur et, ça, c’est le Carol que je connais. Il va porter secours à n’importe qui. C’est quelqu’un de brave et on est très fier de lui», a conclu le patron.

10 août 2016 : L’employé qui a fait une chute mortelle de l’estacade du pont Champlain l’an dernier n’aurait jamais dû se trouver sur la structure, ont statué les ingénieurs responsables de l’enquête. «S’il n’avait pas été dessus au moment où la plate-forme s’est renversée, il ne se serait jamais retrouvé dans l’eau», a résumé l’ingénieure Julie Casaubon, de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). La méthode utilisée pour démonter la plate-forme sur laquelle se trouvait Dany Cléroux était donc déficiente. «Les règles d’utilisation du manufacturier n’ont pas été suivies», a souligné Mme Casaubon. De plus, le travailleur de 44 ans n’était pas attaché à un point d’ancrage au moment de la chute, même s’il portait son harnais de sécurité. L’ingénieure responsable de l’enquête ne pouvait toutefois pas dire, mercredi matin, si Dany Cléroux aurait pu être sauvé, s’il avait été attaché. Ce sont les causes que la CNESST a retenues pour expliquer l’accident de travail survenu le 15 septembre 2015, sur l’estacade du pont Champlain, a-t-on appris, en conférence de presse. Le Groupe TNT, qui employait le contremaître depuis une dizaine d’années, a d’ailleurs reçu cinq constats d’infractions à la suite de l’enquête des ingénieurs de la CNESST. Les montants de ce genre d’amendes varient entre 1613 $ pour une première offense et 12 000$ en cas de récidive. La CNESST n’était pas en mesure d’indiquer mercredi matin si le Groupe TNT avait des antécédents en matière d’infraction à la sécurité. «L’employeur a dû établir une méthode de travail appropriée et sécuritaire pour pouvoir poursuivre les travaux, avec notre accord», a précisé l’ingénieure Casaubon.

11 août 2016 : La forte d’odeur d’ammoniac qui a forcé des pompiers à intervenir, jeudi midi, dans une résidence de Longueuil, était un problème récurrent dans le quartier. Les autorités sont intervenues jeudi dans une maison de la rue Legault, de l’arrondissement de Saint-Hubert, où une soixantaine de chats étaient laissés à l’abandon. Selon le service incendie, une importante quantité d’excréments se trouvait à l’intérieur, rendant l’air irrespirable. Les pompiers ont d’ailleurs dû utiliser des appareils respiratoires pour effectuer leur travail. «Ça fait un petit bout que c’est comme ça», a expliqué Annie Goupil, une voisine de cette maison. «Il y a déjà eu des plaintes pour l’odeur des chats, mais ça n’a rien donné», a-t-elle ajouté. En été, lorsqu’il fait très chaud, comme c’est le cas depuis plusieurs jours, «il faut absolument fermer les fenêtres», a affirmé cette citoyenne de la rue Legault. «C’est triste pour les chats. Ils n’ont rien demandé», a conclu cette résidente. Le propriétaire de la maison serait à l’hôpital depuis mercredi, selon les premières informations disponibles, mais l’état de santé des animaux et les conditions insalubres de la résidence remonteraient à plusieurs jours. Selon le service incendie, les chats seront pris en charge par les services animaliers de la Rive-Sud.

11 août 2016 : Une voiture a capoté dans la nuit de mercredi à jeudi sur la montée Guénette, près du rang Sainte-Marguerite, à Mirabel dans les Laurentides. Après l’accident, le véhicule s’est retrouvé sur le toit, en bordure de la route. La voiture a été très endommagée et pourrait être une perte totale. Tôt jeudi, le Service de police de Mirabel n’était pas en mesure de donner des détails sur les circonstances de l’accident ni de confirmer l’état de santé du conducteur. Selon nos informations, les pompiers ont été appelés sur place avec une pince de désincarcération. Un périmètre de sécurité a été établi et un tronçon de la montée Guénette a été fermé à la circulation pour permettre aux autorités d’effectuer leur enquête.

12 août 2016 : Des dizaines de motards se sont rassemblés jeudi soir à Longueuil pour un méchoui en mémoire de leur «frère» Kenny Bédard, qui a perdu la vie dans un accident de moto à la fin juillet, au Nouveau-Brunswick. Bédard, 51 ans, venait tout juste de devenir un membre en règle des Hells Angels lorsqu’il a péri lors d’un spectaculaire carambolage le soir du 29 juillet, à Edmundston. Selon nos sources, le barbecue était organisé en mémoire de Bédard, dont les funérailles doivent avoir lieu samedi après-midi, à Montréal. En début de soirée, la rue Verchères vibrait au son des motos qui arrivaient par dizaines à l’atelier mécanique Cycle City, qui appartient au membre en règle du chapitre «South» des Hells Angels, Michel Guertin. Outre des membres des Hells Angels, on a notamment pu voir des représentants des Devils Riders, des Dark Souls, des Death Messengers et des Brotherhood. Comme c’est toujours le cas lors de tels rassemblements, de nombreux policiers étaient présents sur place pour accueillir les visiteurs. Des points de contrôle avaient été installés à l’avant et à l’arrière du commerce de façon à identifier chacun des motards présents au barbecue. «Calisse qu’ils sont tannants! Ils nous arrêtent à chaque fois qu’ils en ont l’occasion», a ruminé un membre des Death Messengers, tout en extirpant son permis de conduire et son certificat d’immatriculation de son portefeuille. Pour les policiers, il s’agissait d’une bonne occasion pour «renouveler l’album photo» des membres des différents groupes de motards. Des représentants de la Sûreté du Québec, de la police de Montréal et de la police de Longueuil étaient sur place. Certains avaient des caméras vidéo en main, d’autres des appareils photo. Aucun incident n’avait été rapporté en milieu de soirée. Signe que les motards souhaitaient un peu d’intimité, des toiles bleues avaient été installées tout autour du terrain afin d’empêcher les médias – et les policiers – de voir leurs faits et gestes.

13 août 2016 : Richard Henry Bain était équipé pour perpétrer un véritable carnage lorsqu’il s’est présenté au Métropolis le 4 septembre 2012, vêtu d’une robe de chambre bleue et d’une cagoule. Un seul coup de feu a été tiré, tuant un technicien de scène, Denis Blanchette, et blessant son collègue Dave Courage. Était-ce le résultat d’une revanche sadique et planifiée contre les séparatistes, ou l’œuvre d’un homme en psychose? Le jury séquestré depuis vendredi devra trancher et s’entendre sur un de ces verdicts: meurtre prémédité, meurtre non prémédité, homicide involontaire ou non-responsable criminellement. Voici quelques éléments clés du procès, que les jurés devront analyser. Bain a rencontré la psychiatre Marie-Frédérique Allard le 9 novembre 2012. L’accusé avait refusé de lui parler, préférant répondre à ses questions par écrit. «Tuer le plus de séparatistes possible» était son but en se présentant au Métropolis, peut-on lire. Dans ces écrits, il aurait partagé ses intentions ainsi que ses moindres faits et gestes. La défense est d’avis que Bain était alors en psychose lors de ces écrits. La Couronne croit plutôt qu’il s’agit d’aveux de l’accusé, puisque cela concorde avec les faits de la cause. La défense croit qu’il a perpétré une fusillade au Métropolis dans un délire religieux. Bain serait persuadé que Dieu a fait enrayer son arme, ce qui l’a empêché de tuer davantage de gens. En détention, il voulait devenir un pasteur. Lors de ses comparutions en Cour, il a aussi eu parfois des discours religieux. «Je suis ici aujourd’hui parce que mon Dieu et Sauveur m’a transmis sa vision de la paix et de l’harmonie pour tous les Canadiens. Une fois pour toutes, ce problème national des séparatistes qui perdure depuis 45 ans n’existera plus», a-t-il dit en décembre 2012.

14 août 2016 : Un homme a été agressé à l’arme blanche vers 22 h, à Potton en Estrie. Une querelle de dettes serait à l’origine de l’incident. La scène a commencé alors que se tenait une fête sur la rue Principale, à Potton. Un homme est venu demander à un autre citoyen d’honorer une dette, mais celui-ci a refusé. Un peu plus tard dans la soirée, trois personnes se sont présentées au domicile de l’emprunteur pour tenter à nouveau de récupérer l’argent prêté. Les échanges verbaux se sont corsés et une bagarre physique a éclaté. L’homme qui était venu réclamer son dû a été blessé au couteau, au niveau du thorax. À l’arrivée de la police sur les lieux, le suspect, l’homme qui avait emprunté l’argent, était nu sur son balcon, muni d’une hache. Il a été interpellé sans incident et pourra faire face à des accusations d’agression à main armée. La victime souffre de blessures mineures et on ne craint pas pour sa vie. Selon les informations fournies par un porte-parole de la Sûreté du Québec, la dette se résumait à une petite somme d’argent.

roseraie 8 août 2016
Roseraie de Montréal. Photographie : GrandQuebec.com.

Voici les sources que nous avons consultées pour ajouter ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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