29 mai – 31 mai 2016

C’est arrivé au Québec entre le 29 mai et le 31 mai 2016

Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 22 mai jusqu’au 28 mai 2016

29 mai 2016 : Un quatrième corps a été repêché en moins de deux jours dans les eaux du fleuve Saint-Laurent samedi, cette fois à la hauteur de Repentigny. Des pêcheurs ont appelé samedi les services d’urgence, autour de 8 h, pour signaler la présence d’un corps qui flottait près des rives du parc Saint-Laurent, situé sur la rue Notre-Dame, au coin de la rue d’Argenson, a indiqué Daniel Thibodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). Les pompiers de Repentigny ont repêché le corps, puis l’enquête a été transférée de la police de Repentigny à la SQ. «Le corps aurait séjourné dans l’eau un bon moment», a précisé M. Thibodeau, indiquant qu’une expertise devra être effectuée sur le corps pour déterminer l’identité et la cause de la mort de la personne. Il était trop tôt en matinée pour dire si la dépouille était celle d’un homme ou d’une femme et si cette découverte pouvait être liée à une disparition, selon le porte-parole de la SQ. Vendredi, trois corps ont aussi été repêchés dans le fleuve Saint-Laurent. Selon la police, il n’y avait pas de liens entre ces trois décès.

29 mai 2016 : Un sexagénaire a perdu la vie à la suite d’un grave accident survenu dimanche matin à Sainte-Anne-de-Sabrevois, en Montérégie. L’homme conduisait sur la route 133 vers 6 h lorsqu’un autre véhicule a embouti l’arrière de sa fourgonnette, lui faisant perdre le contrôle. Sa voiture a dérapé en sens inverse et est entrée en violente collision avec un véhicule d’entretien d’asphalte, qui était stationné. L’homme a été transporté dans un centre hospitalier où sa mort a été constatée. Les deux occupants de la voiture qui l’a embouti n’ont pas été blessés. Selon les premières informations de la Sûreté du Québec, l’homme ne portait possiblement pas sa ceinture de sécurité. L’accident se serait produit à basse vitesse, soit entre 50 et 70 km/h dans une zone de 70 km/h. La route 133 a été fermée à la circulation afin de permettre aux enquêteurs d’examiner les lieux.

30 mai 2016 : La police de Montréal est à la recherche d’un suspect qui aurait tiré plusieurs coups de feu sur un restaurant du quartier Saint-Michel, à Montréal, samedi soir. Des résidents ont contacté les autorités vers 23 h 30 après avoir entendu des coups de feu sur le boulevard Saint-Michel, près de la rue Legendre. À leur arrivée, les policiers ont trouvé plusieurs impacts de balles sur la vitrine d’un restaurant qui était fermée. Par chance, aucun des employés qui se trouvaient à l’intérieur n’a été blessé. Un suspect aurait pris la fuite à pied en direction sud après les faits, a indiqué l’agent André Leclerc du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Il portait un chandail de type kangourou foncé. Le SPVM a ouvert une enquête et des techniciens en scène de crime ont été dépêchés sur place dimanche matin.

30 mai 2016 : Un passant a retrouvé un corps au pied de la chute Montmorency, à Québec, dans le secteur Beauport. Les services d’urgence ont été alertés. Selon les premières constatations, la dépouille était dans l’eau depuis peu. L’âge approximatif de la victime n’a pas encore été déterminé. Toutefois, les vêtements laissent croire qu’il pourrait s’agir d’un pêcheur. L’enquête a été transférée au Service de police de la Ville de Québec.

30 mai 2016 : Trois personnes ont été arrêtées mardi et la police recherche un suspect dans le dossier de la tentative d’enlèvement du bébé de 11 mois survenue la veille, dans le quartier Pointe-aux-Trembles, à Montréal. Selon la police de Montréal, six personnes se sont rendus dans une résidence de la rue de Montigny dans le but de récupérer l’enfant de 11 mois à la suite d’un conflit familial entre les deux parties. Sur les six, deux femmes âgées de 19 et 20 ans ont été arrêtées non loin de la résidence. Elles ont comparu mardi après-midi puis ont été libérées sous certaines conditions, mais doivent revenir en cour le 15 juillet prochain. L’une d’entre elles, âgée de 20 ans, est la mère de l’enfant. Elle a éclaté en sanglots au moment de la comparution. Elle fait face à une série d’accusations notamment d’introduction par effraction, de complot pour enlèvement et de voies de fait ayant causé des lésions. Cette femme et sa complice ont été arrêtées lundi soir à la suite d’un conflit entre conjoints qui a dégénéré. La mère se serait présentée à la maison qu’elle occupait avec son conjoint afin de prendre son bébé. Les choses auraient mal tourné. Le père et le grand-père du bébé ont été blessés, de même qu’un troisième homme qui se trouvait sur place. Parmi les conditions à respecter, la mère devra déménager – elle s’est d’ailleurs trouvé une nouvelle adresse temporaire -, et ne pas entrer en contact ni avec le père et le grand-père de son bébé, ni avec ce dernier, à moins d’une entente avec la Direction de la protection de la jeunesse. Le SPVM a annoncé l’arrestation de deux hommes, de 17 et 22 ans, qui pourraient faire face mercredi à des accusations de complot, agression armée et introduction par effraction. De plus, une jeune femme de 16 ans était rencontrée par les enquêteurs pour déterminer son implication. Par ailleurs, un autre homme de 21 ans était toujours recherché dans le dossier.

30 mai 2016: La transgenre soupçonnée d’avoir mis le feu à une clinique de changement de sexe de Montréal au début de mai a été arrêtée lundi en Colombie-Britannique. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a mis la main au collet de Jayne Ellen Heideck dans sa ville natale de Kelowna vers 10 h hier matin. La transgenre de 42 ans est suspectée d’avoir allumé un incendie au Centre métropolitain de chirurgie, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. La raison de son geste n’est pas confirmée par les autorités. Selon l’Agence QMI, Jayne Ellen Heideck aurait été très insatisfaite de son opération subie à cette clinique spécialisée dans les chirurgies esthétiques. La transgenre était recherchée depuis le 20 mai. Lors de sa cavale, Jayne Ellen Heideck a traversé le Canada d’est en ouest avant d’être retrouvée par la GRC. Les autorités ont d’ailleurs confirmé au Journal de Montréal lundi soir que la dame était attendue devant un juge de la Colombie-Britannique dès mardi matin. Elle sera par la suite dirigée vers Montréal où des accusations seront déposées. Toutefois, son transfert dans la métropole pourrait prendre quelques jours. C’est le Service de police de Montréal (SPVM) qui doit reprendre le dossier. «Il est prévu que des enquêteurs se déplacent cette semaine vers la Colombie-Britannique pour aller chercher la dame et la ramener», a précisé Emmanuel Couture du SPVM. Jayne Ellen Heideck pourrait être accusée d’avoir allumé un incendie criminel causant un danger pour la vie humaine et d’introduction par effraction dans un dessein criminel, selon l’Agence QMI. D’autres accusations pourraient aussi être portées dont agression armée, de port d’arme dans un dessein dangereux et d’avoir allumé un incendie criminel par négligence. Le 2 mai 2016, Jayne Ellen Heideck se serait présentée dans la clinique en milieu de soirée et aurait mis le feu à l’intérieur avant de s’enfuir. Le feu avait toutefois été rapidement éteint. Personne n’avait été blessé. Les dommages s’élèveraient toutefois à des centaines de milliers de dollars. À leur arrivée, les policiers craignaient qu’il s’agisse d’un crime à caractère haineux. L’enquête aurait plutôt permis d’établir qu’il s’agirait d’un incendie ayant la vengeance comme toile de fond.

31 mai 2016 : La mineure que l’ex-maire de Montréal-Nord Gilles DeGuire aurait agressée sexuellement témoignera en octobre, a-t-on appris mardi. «Deux témoins seront entendus dans le cadre de l’enquête préliminaire: la plaignante et un autre témoin», a expliqué Me Louise Blais de la Couronne. Cela signifie qu’à ce stade-ci des procédures, le maire déchu de l’arrondissement de Montréal-Nord conteste les deux accusations portées contre lui. Il n’était pas présent au retour en cour de son dossier, mardi au palais de justice de Montréal. Il est accusé d’agression sexuelle et de contacts sexuels sur une mineure de moins de 16 ans. Selon les accusations, les faits se seraient déroulés entre le 1er décembre 2013 et le 23 octobre 2015, à Montréal et «ailleurs au Québec». À cette époque, il était déjà maire d’arrondissement. Gilles DeGuire, 66 ans, risque une peine maximale de 14 années de pénitencier. Et s’il est reconnu coupable, la peine minimale est d’une année d’incarcération. D’ici le 7 octobre, l’ancien maire devra également continuer à respecter certaines conditions, dont celles de ne pas communiquer avec la victime alléguée ou de se rendre à son école. Notons que DeGuire a eu une longue carrière au sein de la police de Montréal, pendant laquelle il a entre autres travaillé en tant que policier communautaire. Il était aussi responsable des enquêtes aux agressions sexuelles pendant de nombreuses années, selon ce que rapportaient plusieurs médias en 2009.

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Le Capitole de Québec. Image : GrandQuebec.com.

Voici les sources que nous avons consultées pour ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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