22 septembre – 30 septembre 2016

C’est arrivé au Québec entre le 22 septembre et le 30 septembre 2016

Voir aussi : Les événements qui ont eu lieu entre le 15 septembre et le 21 septembre 2016

22 septembre 2016 : Un travailleur de 48 ans qui se trouvait sur un échafaudage a succombé à ses blessures après avoir fait une chute de sept étages, à l’Île-des-Sœurs, à Montréal. Simon Touzin, un employé d’une entreprise de maçonnerie, se trouvait près d’un des murs de côté d’un immeuble résidentiel de la rue Berlioz lorsque le drame s’est produit, vers 10 h. Selon les autorités, la victime aurait chuté de son échafaudage pour une raison encore inconnue. Deux de ses collègues ont tenté de le sauver en le saisissant par le bras, mais ils n’ont pas été en mesure de le retenir et ont dû lâcher prise. Le travailleur, qui n’était pas attaché, s’est affaissé lourdement au sol. Il a effectué une chute d’une vingtaine de mètres. Le surintendant du chantier, ainsi qu’un ambulancier à la retraite qui se trouvait dans le secteur, sont allés porter assistance à la victime en attendant l’arrivée des premiers répondants. À ce moment, Simon Touzin était en mesure de répondre aux questions qui lui étaient posées, mais d’une voix faible. Le quadragénaire a été transporté à l’hôpital dans un état critique. Il souffrait d’importantes blessures à la tête et de multiples fractures. Il a cependant rendu l’âme au cours de l’après-midi. L’un de ses collègues, victime d’un choc nerveux, a lui aussi été conduit à l’hôpital. Des enquêteurs de la police de Montréal, ainsi que deux inspecteurs de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, ont été dépêchés sur les lieux du drame pour mener leur enquête.

22 septembre 2016 : Un policier de la Sûreté du Québec (SQ) est décédé d’un malaise alors qu’il portait secours à deux randonneurs, sur la Côte-Nord. Jacques Ostigny, âgé de 51 ans, s’est lancé au secours de deux randonneurs en détresse dans une forêt de la région de Tadoussac, mercredi vers 14 h, a expliqué le sergent Claude Denis de la SQ. Le vétéran qui avait 24 ans d’expérience a subi un malaise dans un sentier et a été transporté dans un centre hospitalier où son décès a été constaté. L’appel avait été fait par un couple de touristes belges qui venaient de rencontrer un ours. L’animal n’était pas agressif, mais les suivait. Ils se sont tirés de cette situation sans blessure. La mort de Jacques Ostigny, qui devait prendre sa retraite prochainement, a causé une onde de choc au sein de la police provinciale. Plusieurs agents ont affiché un ruban noir sur leur profil Facebook en son honneur. «Je suis sans mot j’ai débuté ma carrière avec lui», a écrit un confrère. «Il était tellement content de retourner sur la Côte pour finir sa carrière auprès des siens», a ajouté un autre collègue.

22 septembre 2016 : Une vidéo montrant un policier du SPVM qui aurait rudoyé un homme en fauteuil roulant alors qu’il traversait la rue fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. La vidéo, publiée sur Facebook par Kate Marie, montre des policiers du SPVM rabrouer un homme en fauteuil roulant au coin des rues McGill College et Sherbrooke Ouest. «Tu penses que tu peux faire ce que tu veux simplement parce que tu es dans un fauteuil roulant? C’est ça? Je vais te donner une « fu*** » contravention. Tu l’as cherché», peut-on entendre dire le policier à l’homme en anglais. Selon la publication de Kate Marie, l’homme a été pris au dépourvu alors qu’il traversait la rue. Au milieu de l’intersection, le feu de signalisation serait passé au rouge, l’obligeant à poursuivre son chemin ou à revenir au point de départ. L’un des policiers, identifié par Kate Marie comme l’«agent L’Heureux», l’aurait interpellé pour s’être retrouvé au milieu de l’intersection. «Il a commencé à le pousser de manière agressive», écrit-elle dans sa publication. La vidéo fait aussi état d’une fouille par un deuxième policier. Toujours selon la dame, l’homme en fauteuil roulant n’avait aucune pièce d’identification sur lui et le deuxième policier aurait fouillé son sac sans permission pour trouver un flacon de médicaments sur lequel son nom était écrit. En réaction à la vidéo, le SPVM a déclaré à Global News qu’il était au courant de l’existence de la séquence, mais qu’il y a toujours deux côtés à une histoire et qu’il enquêtait sur l’affaire.

23 septembre 2016 : Accusé de tentative de meurtre et voies de fait graves, Alexandre Martineau a été déclaré non criminellement responsable, jeudi, au palais de justice de Sherbrooke. Le jeune homme de 21 ans avait été arrêté le 9 juin dernier rue Mézy à Sherbrooke, où il venait d’agresser avec un couteau son grand-père de 75 ans et la conjointe de ce dernier. Alexandre Martineau n’avait pas toute sa tête quand il a poignardé son grand-père et la conjointe de ce dernier. Seule la maladie mentale peut expliquer les gestes posés. La juge n’avait d’autre choix que de le déclarer non criminellement responsable en vertu de l’article 16 du Code criminel. Il n’est pas libre pour autant et demeurera sous traitement en psychiatrie. Étudiant universitaire surdoué, sans antécédents ou problèmes de consommation de drogues, il n’existe aucune explication logique aux événements survenus l’après-midi du 9 juin. «Il s’y est présenté cet après-midi à l’improviste, a expliqué son avocat, Marc-André Champagne. Une fois à l’intérieur, après une brève discussion, tout ce qu’il y a de plus cordial, il a poignardé son grand-père et sa conjointe, sans aucune raison. Il n’y avait aucun conflit, aucune animosité dans l’air, aucune explication logique sauf un trouble mental. Il ne s’est pas présenté chez son grand-père pour poignarder le couple, il n’y avait aucune intention criminelle de sa part.» Si on a craint pendant un certain temps pour la vie des deux victimes, ce n’est heureusement plus le cas. Personne dans l’entourage du jeune homme ne savait qu’il était atteint de troubles de schizophrénie. La manifestation des premiers symptômes était trop récente. «Le rapport de la psychiatre judiciaire Karine Forget fait état de symptômes qui seraient apparus dans les semaines précédentes; rien de très sérieux, a précisé Me Champagne. On ne parle pas de crise d’agressivité ou de désorganisation au niveau de la pensée.» Détenu en psychiatrie où il reçoit des traitements, Alexandre Martineau sera évalué par la Commission d’examen des troubles mentaux dans les 45 jours. Ce sont les experts du Tribunal administratif du Québec qui décideront quand il pourra réintégrer la société et les conditions de son éventuelle remise en liberté.

23 septembre 2016 : Un individu a été arrêté, à Saguenay, pour avoir pointé un laser sur un CF-18. Le pilote, qui a été aveuglé, a été en mesure de localiser précisément d’où provenait le faisceau avec les équipements sophistiqués qu’on retrouve dans le chasseur. L’individu a aussitôt été appréhendé par les policiers de Saguenay. Il sera accusé en vertu de la loi fédérale, et il s’expose à une amende pouvant atteindre 100 000 $ et à une peine de prison de 5 ans.

23 septembre 2016 : Un garçon de 12 ans a filmé avec son téléphone une scène qui donne froid dans le dos: au moins trois jeunes qui grimpent un pylône d’Hydro-Québec, alors que du courant à haute tension circule dans les fils. Les grimpeurs sont des élèves de l’école secondaire Augustin-Norbert-Morin, qui est située non loin de la ligne de transport d’Hydro-Québec, a rapporté le journal Accès Laurentides. Ce ne serait pas la première fois qu’un tel incident se produit. En fait, il semble que c’est devenu une habitude, au fil des ans, pour des élèves de cette école, d’aller escalader les pylônes sur l’heure du midi. Du côté d’Hydro-Québec, on rappelle qu’il s’agit là d’un jeu extrêmement dangereux, potentiellement mortel. La société d’État a contacté la direction de l’école pour établir un plan d’intervention. Des patrouilles d’Hydro-Québec seront sur place jusqu’à nouvel ordre et la Sûreté du Québec a été informée de la situation.

23 septembre 2016 : Un jeune homme de 20 ans de Stornoway, Alexandre Leclerc, est décédé après avoir été happé à deux reprises par deux véhicules différents, dans la nuit de jeudi à vendredi, en Beauce. La victime marchait vers l’ouest sur la route 108 vers 2 h 30 du matin à Saint-Évariste-de-Forsyth, un village situé entre Saint-Georges, Thetford Mines et Lac-Mégantic. Il a été happé par un véhicule qui circulait dans la même direction, rapporte la porte-parole Hélène Nepton, de la Sûreté du Québec (SQ). Mais comble de malheur, dans sa chute, le malheureux a été happé une deuxième fois par un autre véhicule, qui lui circulait dans la direction opposée. La victime a été conduite à l’hôpital pour des blessures qui laissaient craindre pour sa vie. Le décès de l’homme de 20 ans de Stornoway, un village voisin, a été annoncé par la SQ vendredi matin. Le conducteur du premier véhicule a pris la poudre d’escampette, mais est revenu sur les lieux plus tard. La SQ étudie plusieurs hypothèses pour expliquer l’accident, mais écarte déjà celle de l’ivresse au volant.

24 septembre 2016: Une personne a péri dans l’écrasement d’un planeur à un kilomètre de la piste de l’aéroport Roland-Désourdy, à Bromont. Joint au téléphone, un représentant d’Ambulance Cowansville, la compagnie d’ambulance qui s’est occupée du dossier, a indiqué que les paramédics ont pratiqué des manœuvres de réanimation sur une personne, mais en vain. La personne – le pilote de l’appareil – a par la suite été transportée dans un centre hospitalier pour qu’un médecin constate son décès, a précisé le porte-parole. Il n’y avait qu’une seule personne dans l’aéronef. L’appareil, un planeur civil, aurait éprouvé des difficultés à l’atterrissage et s’est écrasé dans un champ. Les conditions de vol étaient «normales», a indiqué à TVA Nouvelles Robert Blais, le directeur général de l’aéroport. «Mon répartiteur en poste l’a vu s’écraser et il m’a contacté», a-t-il ajouté. Le Bureau de la sécurité des transports du Canada a décidé de dépêcher un enquêteur sur les lieux «pour une évaluation» de l’évaluation de l’événement.

24 septembre 2016 : Postes Canada a revu à la hausse la sanction imposée au camionneur qui avait dû être réveillé après une sieste de deux heures et demie en juillet dernier, à Montréal. Selon nos informations, la suspension est passée de 5 à 30 jours sans solde. En ce qui concerne son superviseur, nos sources affirment qu’il est désormais sous surveillance parce qu’il aurait été au courant des siestes du camionneur, mais n’aurait rien fait pour le ramener à l’ordre.

25 septembre 2016 : Un petit avion s’est écrasé dimanche après-midi dans un secteur éloigné et difficile d’accès de la Côte-Nord. Les Forces armées canadiennes ont dépêché un avion Hercules et un hélicoptère Cormorant afin de localiser l’appareil et ses occupants. Selon la Force opérationnelle interarmées, région de l’Atlantique, l’appareil recherché est un Cessna et se serait abîmé au sol à 214 milles nautiques (environ 395 km) au nord-est de Bagotville, soit entre la centrale Manic-5 et la ville de Fermont. Selon Daniel Thibaudeau, de la Sûreté du Québec, les autorités ont été informées de l’accident par un passager qui a contacté la compagnie Airmedic vers 15 h 30 dimanche pour dire que l’appareil dans lequel il était s’était écrasé. «Nous sommes en démarche pour localiser l’appareil et secourir ses occupants, a indiqué M. Thibaudeau, ajoutant qu’un hélicoptère de la SQ allait participer aux recherches avec les Forces armées. Le site de l’écrasement n’est pas accessible par la route, a précisé le porte-parole de la SQ. On ignore combien de personnes se trouvaient à bord et s’il y a des blessés ou des morts.

26 septembre 2016 : La police demande l’aide du public pour identifier un homme qui s’est suicidé dans le métro de Montréal le printemps dernier. Le 22 avril, l’homme s’est enlevé la vie un peu après minuit à la station Charlevoix. Cinq mois plus tard, les autorités ne sont toujours pas parvenues à établir son identité. L’homme de race noire était âgé entre 30 et 50 ans. Il mesurait 1,75 mètre (5 pi 9 po) et pésait 58,6 kg (130 lb). Au moment de mettre un terme à ses jours, l’homme portait un manteau noir de marque Old Navy, un t-shirt gris avec l’inscription MTBONWE, une veste bleue, un pantalon beige et des souliers Adidas Stan Smith. Dans le but de faciliter le processus d’identification, la police a diffusé un portrait-robot de l’homme, ainsi que des photos de son t-shirt et de ses souliers.

26 septembre 2016 : Les propos de l’auteure Djemila Benhabib au sujet des Écoles musulmanes de Montréal auraient déclenché un «climat de peur», a témoigné lundi le président du conseil d’administration de l’établissement. «L’école était dans un état de panique. Les élèves étaient furieux, il y en avait même qui pleuraient. On leur disait qu’ils étaient des futurs terroristes ou intégristes», a insisté Ahmed Khebir, président du conseil d’administration des Écoles musulmanes de Montréal, devant la Cour supérieure. Le procès en diffamation de la militante pour la laïcité et ex-candidate du Parti québécois s’est ouvert lundi à Montréal. Les Écoles musulmanes de Montréal reprochent à Mme Benhabib d’avoir comparé l’enseignement offert à «de l’endoctrinement digne d’un camp militaire en Afghanistan ou au Pakistan, un camp terroriste», au cours d’une entrevue au micro de l’animateur Benoît Dutrizac en février 2012. «Cette entrevue nous a fait prendre des mesures de sécurité dont nous n’avions pas besoin avant. [Ses propos] ont déclenché un climat de peur à l’école», a insisté M. Khebir, au cours de son contre-interrogatoire qui s’est tenu en fin d’après-midi. Les Écoles musulmanes de Montréal offrent de l’enseignement secondaire et primaire, accrédité par le ministère de l’Éducation. Trois heures par semaine sont allouées à la langue arabe, à la mémorisation du Coran ainsi qu’à l’éthique islamique, a expliqué M. Khebir. Selon lui, les écoles jouissaient d’une excellente réputation auprès de la communauté musulmane avant l’entrevue de Mme Benhabib. Une réputation qui aurait été ternie par ses propos, à tel point que d’anciens élèves auraient retiré le nom de l’école de leur curriculum vitæ. Selon M. Khebir, Mme Benhabib est aussi responsable de la diminution du nombre d’inscriptions les années suivant ces propos tenus au 98,5 fm. L’avocat de Djemila Benhabib, Marc-André Nadon, a signalé que les Écoles musulmanes de Montréal ont fait les manchettes plus d’une fois alors que seule sa cliente a été poursuivie. Me Nadon a aussi voulu démontrer que les importantes mesures de sécurité dont parlait M. Khebir ont été prises trois ans après les faits, à la suite d’un acte de vandalisme à l’école survenu à peine un mois après l’attentat contre Charlie Hebdo en France. Le procès doit s’étendre sur cinq jours. Djemila Benhabib devrait témoigner mercredi ou jeudi. (Mme Djemila Benhabib sera reconnue innoncente et toutes les charges contre elle seront enlevées un mois plus tard, elle continuera sa lutte contre le terrorisme malgré les tentatives de la calomnier).

27 septembre 2016 : Un jeune agriculteur de 18 ans est mort en tentant de sauver la vie de son patron, qui a lui aussi péri, mardi après-midi, sur le terrain d’une ferme porcine de Saint-Valérien-de-Milton, en Montérégie. Alain Beaudry, âgé dans la jeune cinquantaine, était un agriculteur très connu et très respecté dans la petite municipalité située à une vingtaine de kilomètres de Granby. Il était aussi père de trois enfants. «C’est une énorme perte dans le milieu agricole, il n’y a aucun doute. Tout le monde le connaissait ici et il était très apprécié», a laissé tomber sa cousine, Lucienne Petit, qui demeure directement en face de la ferme où s’est produit le drame. L’autre victime de cette tragédie est Anthony Lalumière, qui venait d’obtenir son diplôme d’études secondaires. Selon les premières informations disponibles, le jeune homme aurait perdu la vie en tentant de sauver celle de son patron, qui venait de tomber dans une fosse à purin, sur le terrain de la ferme du chemin de Saint-Dominique. Alain Beaudry, le propriétaire de l’endroit, s’affairait à réparer la pompe de la fosse lorsqu’il est tombé à l’intérieur. Les autorités étudient la possibilité que le producteur agricole ait subi un malaise avant sa chute. Anthony Lalumière aurait alors tenté un acte de bravoure en essayant d’extirper son patron de sa fâcheuse position, mais sa manœuvre a échoué. Le jeune homme est lui aussi tombé dans la fosse, profonde d’une douzaine de pieds. Les deux victimes auraient été ensevelies sous une épaisse couche de purin pendant de longues minutes. Les pompiers ont été dépêchés sur les lieux et sont parvenus à évacuer les deux hommes, mais le mal était déjà fait. «Il n’y avait plus rien à faire», a dit le directeur du Service des incendies de Saint-Valérien-de-Milton, Sylvain Laplante. «Quand j’ai vu les deux ambulances partir tranquillement, sans leurs gyrophares, j’ai compris qu’il y avait deux morts, s’est désolée Lucienne Petit. J’espère seulement qu’ils n’ont pas souffert.» Les services d’urgence ont dû travailler avec énormément de précautions sur les lieux du drame puisque les fosses à purin dégagent un gaz extrêmement toxique, le sulfure d’hydrogène. «Les vapeurs sont très sournoises, notamment parce qu’elles sont inodores. Par contre, c’est une réalité à laquelle les agriculteurs sont habitués», a indiqué le chef des pompiers. M. Laplante, qui connaissait personnellement Alain Beaudry, a dit avoir perdu un «bon ami» dans cette tragédie. La Sûreté du Québec a ouvert une enquête conjointe dans ce dossier, en collaboration avec la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

28 septembre 2016 : Une entreprise de transformation et de distribution de volailles qui aurait embauché des travailleurs illégaux a été visée par une opération d’envergure de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), mercredi matin, à Laval. En matinée, une cinquantaine d’agents de l’ASFC sont débarqués dans les locaux de la compagnie Volailles Régal, située sur la rue Michelin, dans le quartier Sainte-Rose, à Laval. Au moins trois employés, possiblement originaires de l’Amérique du Sud, ont été escortés, menottés, dans un fourgon qui attendait dans la cour de l’entreprise. L’ASFC n’a toutefois pas voulu révéler le nombre d’arrestations effectuées lors de l’opération. «L’ASFC mène des enquêtes criminelles et des poursuites visant les employeurs qui commettent des infractions à la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Quiconque engage un étranger qui n’est pas autorisé à occuper un emploi en vertu de la LIPR commet une infraction et s’expose à des poursuites criminelles», a expliqué Jacqueline Roby, porte-parole de l’Agence des services frontaliers. Selon l’ASFC, tout étranger qui n’est pas autorisé à occuper un emploi au Canada pourrait faire l’objet d’une mesure de renvoi dans son pays d’origine. Cette enquête portant sur l’embauche de travailleurs illégaux a également permis la tenue d’une autre perquisition dans les locaux d’une agence de placement de personnel de Montréal.

28 septembre 2016 : L’homme de 41 ans qui vit avec l’âge mental d’un enfant d’un an a été retrouvé sain et sauf après avoir manqué à l’appel depuis mardi soir à Montréal Gabriel Almada avait échappé à la surveillance des responsables de sa famille d’accueil, dans le secteur de l’arrondissement de Verdun. Il a été retrouvé par les policiers dans la nuit de mardi à mercredi dans l’arrondissement du Sud-Ouest, à Montréal. Il était en bonne santé. Par ailleurs, le SPVM demande l’aide de la population pour retrouver une jeune femme de 22 ans portée disparue à Montréal. Selon les autorités, Amanda Horvat a été vue la dernière fois, le 22 septembre dernier, alors qu’elle quittait son domicile dans l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro. Elle a communiqué avec un membre de sa famille le 26 septembre et, depuis, ils sont sans nouvelle. Cheveux blonds et yeux verts, elle mesure 1,60 m (5 pi 3 po) et pèse 52 kg (115 lbs). En plus d’un piercing au niveau du nez et de la lèvre gauche, elle a des tatouages au niveau des deux avant-bras. Elle se déplacerait à bord d’un véhicule de marque Chevrolet Cruze, 2012, bleu, immatriculé K53 LBK. «Les enquêteurs et membres de sa famille craignent pour la santé et la sécurité de la jeune femme, celle-ci doit prendre des médicaments et a des problèmes de santé mentale», peut-on lire dans un communiqué de la police.

29 septembre 2016 : Un expert estime que non seulement les coups donnés à l’arrestation d’Alexis Vadboncœur étaient inutiles, mais qu’en agissant de la sorte, les policiers compromettaient leur propre sécurité. L’intervention policière du 2 février 2013 était à haut risque, jusqu’à ce qu’Alexis Vadboncœur jette son arme et se couche à plat ventre, les bras en croix, estime l’expert – conseil en emploi de la force de l’École nationale de police de Nicolet, Bruno Poulin. «C’est une des meilleures positions de soumission, les bras sont éloignés du corps et accessibles», a dit l’expert, appelé à la barre des témoins dans le cadre du procès de quatre policiers accusés de voies de fait sur un criminel lors de son arrestation. L’expert a analysé les images vidéo devant le tribunal jeudi matin. En donnant le premier coup de pied à Vadboncœur, Dominic Pronovost aurait pu tirer de façon involontaire, car il tenait son arme d’une seule main. Perdre l’équilibre ou simplement faire le saut aurait pu provoquer un coup de feu, selon son témoignage. Rapidement, l’agent Dominic Pronovost frappe Vadboncœur à la tête, justement avec son arme de service. «Il utilise son arme à feu comme un objet contondant pour frapper. Ça n’entre pas dans les techniques», a-t-il commenté. L’expert ne considère pas que Kaven Deslauriers s’est mieux comporté, quand il a frappé Vadboncœur à grands coups de poing dès le début de l’intervention. La lecture du rapport d’intervention de l’agent le laisse perplexe. Appelé à commenter les gestes de Marc-André St-Amant et de Barbara Provencher, également accusés dans cette affaire, l’expert a été plus nuancé. Il a qualifié les coups de pieds de St-Amant d’ «inutiles», mais conformes à ce qui est enseigné, car l’agent tentait visiblement de dégager le bras de Vadboncœur, ce qui aurait pu mener à la mise des menottes. Cependant, dans un contexte où il était roué de coups, il est en quelque sorte normal qu’il cherchât à protéger ses côtes. Quant à l’agente Provencher, on ne voit pas vraiment comment elle intervient dans la vidéo. Dans son rapport, elle dit avoir pratiqué une technique d’étranglement sur Vadboncœur.

29 septembre 2016 : Une récompense de 2000 $ est offerte pour retrouver l’individu qui a sauvagement mutilé et tué une autruche dans un élevage de Saint-Eustache. Toron, une autruche de 9 pieds (2,7 mètres) de haut et 450 livres (204 kilos), a été attaquée en pleine nuit dans son enclos le 4 septembre dernier. La bête a été tuée à coups de couteau et ses pattes ont même été prélevées. Le propriétaire de la ferme, Nicolas Charbonneau, a retrouvé la carcasse au lendemain de l’événement, alors qu’il était en compagnie de sa fille de 8 ans. Il croit qu’il est impossible que le méfait ait été commis par une seule personne, vu la taille de la bête. Les citoyens qui ont des informations à ce sujet peuvent contacter de façon anonyme le service Échec au crime au 1-800-711-1800.

30 septembre 2016 : La procureure de la Couronne, Me Lyne Morais, s’est réjouie du verdict de culpabilité au procès d’Alain Perreault, reconnu à nouveau coupable du meurtre prémédité de Lyne Massicotte. L’accusé avait été arrêté en janvier 2010, à la suite d’une opération policière de type Mr Big. Durant 41 scénarios étalés sur trois mois et demi, le sujet croyait avoir intégré une organisation criminelle, qui était en réalité composée d’agents doubles. En entrevue à TVA Nouvelles, Me Morais a rappelé que la technique Mr. Big a toujours été jugée légale par la Cour suprême. «Tout ce qui est arrivé, c’est qu’on a balisé la technique, a-t-elle indiqué. Elle est reconnue au Canada comme étant légale. Lors du scénario «final», l’accusé avait rencontré le «grand patron» du groupe, qui l’avait questionné sur la disparition de Lyne Massicotte, survenue le 17 juillet 2003. Après avoir nié son implication, il avait expliqué comment il avait assassiné la dame, avant de se débarrasser de son corps en bordure du fleuve Saint-Laurent, sur la Rive-Sud de Québec. C’est une technique qui fonctionne, a assuré la procureure. «Ça fait deux jurys, 24 citoyens qui effectivement après avoir entendu toute la preuve ont reconnu Alain Perreault coupable», a-t-elle mentionné. «Il faut faire confiance en l’institution du jury, a-t-elle dit. Le verdict est très satisfaisant et conforme à la preuve qui a été présentée.» La Couronne estimait que ces aveux étaient fiables et c’est cette option que le jury a retenue jeudi. Dans son témoignage, l’accusé affirmait avoir inventé de toutes pièces cette histoire, pour ne pas perdre ses avantages au sein de l’organisation criminelle fictive.

La suite :

22 septembre 2016
Place Louis Pasteur au centre-ville de Montréal. Photographie : GrandQuebec.com.

Voici les sources que nous avons consultées pour ajouter ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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