C’est arrivé au Québec entre le 22 avril et le 30 avril 2016
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 15 avril jusqu’au 21 avril 2016
22 avril 2016 : Un septuagénaire a été légèrement blessé vendredi, vers 13 h, quand il a été happé par un autobus du Réseau de transport de Longueuil (RTL) au Terminus Panama, à Brossard. L’homme, qui attendait l’autobus sur le trottoir au moment de l’accident, s’est retrouvé coincé sous celle-ci. Il a été transporté dans un centre hospitalier «pour y soigner des blessures mineures au haut du corps. On ne craint pas pour sa vie», a dit l’agente Stéphanie Jalbert du Service de police de l’agglomération de Longueuil. «Nous avons pris quelques minutes pour le sortir de sa fâcheuse position et, par mesures préventives, nous avons eu recours à la planche dorsale», a ajouté Mme Jalbert, qui se voulait toutefois rassurante sur l’état de santé de la victime. Deux autres personnes ont été prises en charge par les secouristes: une femme dans la trentaine qui a tenté de se sauver quand elle a aperçu l’autobus foncer vers elle a trébuché et en a été quitte pour quelques égratignures ainsi qu’une bonne frousse. L’autre personne hospitalisée est la conductrice de l’autobus, qui a subi un violent choc nerveux. Les policiers ont déployé un périmètre de sécurité dans une section du Terminus Panama, qui a tout de même pu poursuivre ses activités. S’agit-il d’une cause accidentelle, d’un bris mécanique ou d’une erreur d’inattention de la conductrice de l’autobus? L’enquête le déterminera.
22 avril 2106 : Une combinaison de circonstances explique la mort tragique d’un signaleur en septembre 2015 à Montréal, écrasé par un camion venu livrer un conteneur sur un chantier de construction. Le rapport de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) dévoilé vendredi explique que le travailleur contrôlait la circulation des voitures et effectuait simultanément la manœuvre de recul du camion de livraison. L’homme a dû faire dos au camion, s’est retrouvé dans son angle mort et une confusion dans les signaux ont provoqué l’accident mortel. Donald Boulerice était un employé journalier de la compagnie Consortium M.R Canada Ltd. Le vendredi 25 septembre 2015, il travaillait sur un chantier de condominiums en construction sur la rue Galt, dans l’arrondissement de Verdun, à Montréal. Ce matin-là, une entreprise spécialisée dans la location de conteneurs devait déposer un conteneur vide et en rapporter un autre rempli de déchets. La CNESST raconte qu’à un certain moment, le signaleur s’était placé entre le camion et le conteneur vide, pour éviter les voitures. Le travailleur s’est alors trouvé dans la trajectoire de recul du camion. «Se tenant immobile et faisant dos au camion, il fait signe de la main aux voitures de s’arrêter, puis d’avancer lentement. Le camionneur croit que le signe s’adresse à lui et continue sa manœuvre de recul. La roue arrière droite du camion accroche le pied du signaleur et ce dernier tombe face au sol. Il est écrasé mortellement», peut-on lire dans le rapport. La CNESST juge que la manœuvre du camion aurait dû être précédée d’un contact visuel entre le camionneur et le signaleur, ce qui aurait peut-être pu éviter la confusion dans les signaux. Un contrat d’infraction a tout de même été remis au Consortium M.R. et la CNESST entend sensibiliser les associations de constructions et d’entrepreneurs quant à l’importance de planifier la cohabitation entre les travailleurs et les équipements lourds sur un chantier. Une attention sera particulièrement apportée sur les manœuvres de recul. Précisons qu’au cours des cinq dernières années, 29 travailleurs ont perdu la vie après avoir été heurtés par un véhicule ou un équipement mobile, au Québec.
23 avril 2016 : Le cauchemar d’un travailleur qui s’était accidentellement piqué le doigt sur une seringue souillée, il y a plus de sept mois, à Montréal, a pris fin sur une note positive. En effet, l’éboueur Jocelyn Hébert a reçu vendredi les résultats d’hôpitaux au terme d’une batterie de tests qu’il a dû subir et à son grand soulagement, il n’est pas porteur de maladies. «Je ne suis pas séropositif, je n’ai pas l’hépatite, mais je reçois d’autres traitements, confie M. Hébert avec soulagement. La semaine prochaine, je dois aller prendre d’autres prises de sang pour avoir d’autres résultats.» «Présentement, je suis diagnostiqué (choc) post-traumatique et dépression. Je dois continuer mes traitements et je dois me reposer jusqu’à ce que ça aille mieux. J’ai vécu beaucoup d’angoisse, car ça a pris presque sept mois pour régler avec la CSST.» En septembre dernier, de sérieuses questions sur la gestion des déchets biomédicaux dans les hôpitaux avaient été soulevées dans un reportage de TVA Nouvelles. Jocelyn Hébert, un éboueur à l’emploi d’une compagnie privée, s’était piqué un doigt en manipulant accidentellement des seringues souillées. «Je suis très inquiet, en ce moment je ne dors pas (…) j’ai six mois d’attente pour savoir si je vais être [séro]positif ou [séro]négatif», avait-il confié en entrevue. Il se demandait comment ces déchets biomédicaux avaient pu se retrouver dans un simple conteneur à déchets de l’hôpital Saint-Luc. L’accident était survenu le 20 août dernier et M. Hébert disait vivre des heures d’angoisse dans l’attente de ses résultats de santé. M. Hébert ne s’était pas piqué le doigt à l’hôpital Saint-Luc, car le conteneur de l’établissement était placé mécaniquement sur son camion. L’accident était plutôt survenu au site d’enfouissement situé à Pointe-aux-Trembles alors qu’il s’était servi de ses mains pour retirer des ordures dans les pattes du conteneur qu’il transportait. «J’ai enlevé mon gant et je saignais», avait raconté M. Hébert. Selon lui, les seringues souillées n’étaient pas celles de consommateurs de drogue du centre-ville, car la porte de garage de l’hôpital Saint-Luc derrière laquelle se trouve le conteneur n’était pas accessible au public. Elle est contrôlée par des agents de sécurité.
23 avril 2016 : L’enfant de deux ans qui était dans un état critique après s’être retrouvé en arrêt cardiorespiratoire avec son père dans une piscine d’un hôtel de Montréal est décédé vendredi soir, a confirmé le Bureau du coroner, samedi. Le jeune Menelik et son père, William Tchouamou Ganjui, 36 ans, ont été retrouvés mercredi au fond de la piscine de l’hôtel Residence Inn Montreal Westmount situé dans l’ouest du centre-ville de Montréal. C’est un client de l’hôtel qui se serait empressé de venir à leur secours après avoir entendu crier la fille de M. Tchouamou Ganjui, âgée de 5 ans. Le père et le bambin se trouvaient tous les deux en arrêt cardiorespiratoire à l’arrivée des ambulanciers. Ils ont été transportés à l’hôpital, où le décès du père a été constaté. Le fils a été dans un état critique jusqu’à vendredi. M. Tchouamou Ganjui et ses enfants étaient partis de Boston pour une visite à Montréal puis devaient continuer sur Ottawa. Sa femme, qui était à leur domicile de Boston, s’est empressée de venir à Montréal. Une campagne de sociofinancement a été organisée sur le site GofundMe afin d’aider la famille éprouvée. Camerounais d’origine, William Tchouamou Ganjui vivait à Boston avec sa famille. Ingénieur de systèmes et spécialiste en technologie de l’information professionnelle, il était également secrétaire général de l’association Cameroun Social Club (Camsoc). Sur Facebook, l’annonce de la disparition du garçon a grandement attristé les proches et amis déjà cruellement éprouvés par la mort du père. «Menelik Jr Tchouamou et William Ganjui Tchouamou, père et fils vous êtes partis. Wow c’est vraiment irréaliste», a confié sur Facebook Christel Muriel Sedo. «Tu nous laisses un gros Trou Mon grand frère. Maman pleure et pleure sans cesse. Papa repose en paix!!!!!!!» a dit une amie du père défunt.
24 avril 2016 : Un homme de Sherbrooke a été accusé à Ottawa pour l’agression sexuelle d’un enfant 10 ans et les policiers croient qu’il pourrait y avoir d’autres victimes. Dans un communiqué émis vendredi, la Section des agressions sexuelles et de la violence faite aux enfants de la police d’Ottawa a indiqué que Nicholas Boudreault, âgé de 28 ans, a fait l’objet d’un signalement après une agression survenue le 18 avril dernier. L’accusé, qui habite Sherbrooke fait face à trois chefs d’accusation: agression sexuelle, contacts sexuels et incitation à des contacts sexuels. Sa comparution est prévue samedi. Au cours des dernières années, Nicholas Boudreault a visité de nombreuses villes et les enquêteurs craignent pour d’autres victimes. L’homme a ainsi fréquenté les secteurs d’Ottawa-Gatineau, d’Embrun et de London. Toute information ou tout renseignement peut être transmis à la Section des agressions sexuelles et de la violence faite aux enfants du Service de police d’Ottawa en composant le 613-236-1222, poste 5944. Il est aussi possible de joindre Échec au crime en composant sans frais le 1-800-222-8477.
24 avril 2016 : Le Doc Mailloux a intenté une poursuite de 125 000 $ lundi contre La Presse et sa chroniqueuse Rima Elkouri, rapporte le 106,9 Mauricie. Le psychiatre veut obtenir réparation à la suite d’un texte publié plus tôt en avril, dans lequel Mme Elkouri réfléchit sur le racisme, la pauvreté, l’exclusion et la situation dans Montréal-Nord. M. Mailloux lui reproche de l’avoir diffamé et d’avoir porté atteinte à sa réputation en le nommant dans un paragraphe où elle parle du racisme. Dans sa poursuite, le Doc Mailloux soutient que la chroniqueuse «a rapporté des faits faux, a fait preuve de mauvaise foi et ne lui a pas donné la possibilité de commenter ou de rectifier les informations». L’homme demande en outre à La Presse de détruire toute version électronique de la chronique.
25 avril 2016 : Un homme suicidaire a été tué chez lui par un tir policier, après avoir menacé les agents avec un couteau, lundi matin, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal. La victime, André Benjamin, n’a pas survécu à ses blessures. Le décès de l’homme âgé d’une soixantaine d’années a été constaté par un médecin à son arrivée à l’hôpital. Selon une source policière, c’est un membre de la famille de M. Benjamin qui aurait contacté le 911 un peu après 8 h, pour demander aux policiers d’aller s’enquérir de l’homme en détresse. Inquiète, cette personne aurait d’ailleurs mentionné au 911 qu’André Benjamin avait tenté de mettre fin à ses jours en sautant d’un balcon il y a environ deux semaines. Selon des voisins, André Benjamin vivait avec un colocataire dans un appartement situé au deuxième étage d’un immeuble résidentiel de la rue Ontario Est, près de la rue Sicard. À l’arrivée des policiers, l’individu aurait tenté de s’en prendre à eux avec une arme blanche. On ignore si les agents ont eu le temps de discuter avec l’homme ou si la situation a immédiatement dégénéré. Devant la menace, l’un des policiers a ouvert le feu en direction du désespéré. Selon nos sources, le policier qui a tiré sur André Benjamin est un policier d’expérience cumulant plus d’une dizaine d’années de service. La Sûreté du Québec a confirmé en fin d’après-midi que les policiers avaient utilisé un pistolet à impulsion électrique sur la victime qui a également été atteinte par au moins un coup de feu. Toutefois, les autorités n’étaient pas en mesure de dire dans quel ordre les armes avaient été utilisées. Des témoins ont rapporté que trois coups de feu auraient été tirés au cours de l’intervention. Gravement blessé, le sexagénaire a été transporté à l’hôpital par ambulance, mais n’a pu être réanimé. Un périmètre de sécurité a été érigé dans le secteur, forçant la fermeture complète de la rue Ontario Est entre les rues Sicard et Leclaire. Comme c’est toujours le cas lorsqu’une personne meurt ou subit des blessures pouvant mettre sa vie en danger lors d’une intervention policière, le ministère de la Sécurité publique a ordonné la tenue d’une enquête indépendante pour faire la lumière dans ce dossier. Par mesure de transparence, l’enquête a été confiée à la Sûreté du Québec.
25 avril 2016 : Un bâtiment, dont la démolition était entamée, s’est partiellement effondré sur la rue Sainte-Catherine Est, mardi après-midi, au centre-ville de Montréal. Fort heureusement, personne n’a été blessé par les débris tombés au sol. Selon toute vraisemblance, la façade de l’immeuble aurait été fragilisée durant les travaux et s’est écroulée, ont indiqué les autorités. L’incident a entraîné la fermeture complète de la rue Sainte-Catherine Est, entre les rues Saint-André et Amherst. Les travaux de démolition du bâtiment de trois étages, qui abritait jadis le commerce Dollar Rabais, ont repris peu de temps après l’effondrement. Selon Martin Guilbault, chef aux opérations au Service de sécurité incendie de Montréal, la rue Sainte-Catherine Est sera rouverte une fois que la démolition de l’immeuble sera complétée. La zone où sont tombés les débris a quant à elle été sécurisée avec des clôtures métalliques.
26 avril 2016 : Un enfant de deux ans a été retrouvé sans vie, mardi matin, dans une résidence de l’arrondissement de Greenfield Park à Longueuil. Vers 6 h 30, l’enfant a été découvert inconscient dans son lit et les secours ont été appelés. La jeune victime a été transportée vers un centre hospitalier où son décès a finalement été constaté. Rien ne laisse croire qu’il pourrait s’agir d’une mort suspecte.
26 avril 2016 : Un suicide dans le métro de Montréal a entraîné une interruption de service de quatre heures, sur la ligne orange entre les stations Berri-UQAM et Henri-Bourassa. «C’est très rare qu’une interruption soit aussi longue, a admis Isabelle Tremblay, porte-parole de la Société de transport de Montréal (STM). Mais l’intervention s’est avérée plus complexe que prévu.» L’arrêt temporaire du service a eu lieu un peu après 9 h lorsque la tragédie s’est produite à la station Crémazie. Sur son compte Twitter, la STM a d’abord indiqué que la situation serait rétablie à 10h20, avant de repousser la reprise des activités à 11h, puis 11h30, midi et 12h30. Le service a finalement repris vers 13h. Pour les usagers, la situation aurait pu être bien pire si l’interruption était survenue durant les heures de pointe. Pendant les quatre heures durant lesquels le métro a dû être immobilisé, la STM a dépêché 20 autobus supplémentaires pour transporter ses clients.
27 avril 2016 : Un vol pour le moins inusité est survenu dans un champ à Saint-Valère quand des malfaiteurs se sont emparés de 188 ruches destinées à la pollinisation des cultures de bleuets au Lac-Saint-Jean et de canneberges dans le Centre-du-Québec. L’apiculteur Francis Labonté, petit-fils du fondateur de Miel Labonté, s’est aperçu de la disparition de ses ruches le mardi 26 avril. «Les voleurs ont utilisé un chariot élévateur pour charger tout le matériel et fort probablement un camion – remorque», a résumé M. Labonté. Les pertes s’élèvent à plusieurs milliers de dollars. Le contenu de chaque ruche, soit les abeilles et la reine, vaut près 300 $. S’ajoutent le matériel et la perte de production à l’aube de l’été. La pollinisation rapporte 150 $ par ruche à chacune des cultures visitées. Une seule ruche peut produire au cours de l’été l’équivalent de 150 pots de miel de 500 grammes. M. Labonté a loué un avion mercredi matin pour survoler la région à la recherche de ses colonies d’abeilles, mais sans succès. «Toutes mes ruches sont gravées Miel Labonté inc. ainsi que les cadres à l’intérieur». Notre apiculteur exploite près de 4000 ruches qui terminent l’été sur des terres, un peu partout dans la région des Bois-Francs. En cette période de l’année, une ruche contient environ 25 000 abeilles et la colonie pourra atteindre jusqu’à 70 000 ouvrières à la fin juillet. «La reine de la ruche peut pondre jusqu’à 4000œufs dans une journée», d’expliquer l’apiculteur. À l’entreprise familiale Miel Labonté, le président Jean-Marc Labonté est persuadé que le vol est l’œuvre d’un apiculteur sans scrupule dont les colonies ont mal passé l’hiver. «La production des 4000 ruches de mon fils Francis représente 3 à 4 % de nos besoins en miel au cours d’une année». Miel Labonté achète du miel des apiculteurs québécois et de partout sur la planète jusqu’à du miel d’eucalyptus d’Australie. La marque Miel Labonté se retrouve entre autres dans les supermarchés, les pharmacies au Canada, mais aussi aux États-Unis, en Europe et en Asie. L’entreprise située sur le rang Nault à Victoriaville a été fondée en 1937 par Rolland Labonté qui s’adonnait à l’apiculture, est encore présent dans l’entreprise. Il est le père de l’actuel président Jean-Marc Labonté.
28 avril 2016 : Des restes humains ont été découverts par des travailleurs de la construction qui s’affairaient à défricher un champ en vue de la construction prochaine d’un nouveau complexe commercial, mercredi matin, à Laval. Les ossements retrouvés tout à fait par hasard seraient ceux d’une femme de 56 ans portée disparue en décembre 2014. Dépressive, la femme avait fait quelques tentatives de suicide peu de temps avant sa disparition. Elle vivait tout près de l’endroit où les restes ont été trouvés, en matinée. La sacoche qui était au sol à proximité du corps a permis de confirmer son identité. La famille de la victime a été avisée du décès. Il était environ 9 h 15 lorsque les employés du chantier ont fait la macabre découverte, au beau milieu d’un vaste terrain partiellement boisé et broussailleux. Les travailleurs ont immédiatement alerté les policiers, qui se sont rendus sur place. Selon le surintendant du chantier, des bottes étaient encore aux pieds de la victime, qui reposait face contre terre. Les travaux qui étaient en cours sur le chantier ont été interrompus temporairement, le temps que la scène soit analysée par les enquêteurs et les techniciens en identité judiciaire dépêchés sur place. L’endroit où les restes ont été retrouvés a été protégé par un immense périmètre de sécurité. La découverte d’ossements humains sur un chantier de construction de Laval a été un nouveau moment de stress, d’espoir et de déception pour Michel Surprenant, dont la fille Julie n’a jamais été retrouvée Quand il a appris que des ossements avaient été retrouvés, il s’est rapidement dirigé vers le chantier où des travailleurs venaient de faire la macabre découverte. Les autorités lui ont rapidement expliqué qu’il n’y avait pas de chance que ce soit sa fille, enlevée le 16 novembre 1999.
29 avril 2016 : L’auteur présumé de la tentative de meurtre par arme à feu survenue dans la nuit de lundi devant un bar de la rue Saint-Laurent, à Montréal, a été épinglé par les policiers au terme d’une courte poursuite à pied, jeudi, à Laval. Les policiers avaient eu vent que leur principal suspect dans cette enquête se trouvait dans le secteur du boulevard Le Corbusier en matinée. L’homme de 22 ans, qui serait relié au monde des gangs de rue, a pu être localisé vers 8 h 30, au volant d’une rutilante Audi rouge. Lorsque les forces de l’ordre ont tenté de l’intercepter, le suspect a d’abord tenté de se sauver en voiture, avant d’en sortir et de poursuivre sa fuite à pied. «Pendant qu’il essayait de se sauver, il a échappé une arme à feu au sol, qui a ensuite été récupérée par les policiers», a indiqué l’agent Daniel Lacoursière, porte-parole de la police de Montréal. Le fuyard n’a toutefois par réussi à berner les autorités, qui sont allées le cueillir peu de temps après dans un motel du boulevard des Laurentides. Le jeune homme devait être rencontré par les enquêteurs de la police de Montréal de la section Gangs de rue. Il devrait comparaitre vendredi à Montréal sous plusieurs accusations, dont tentative de meurtre. Celui qui serait relié aux «Bloods» est soupçonné d’avoir essayé de liquider un client du bar Muzique, alors que celui-ci quittait l’établissement vers 3 h 30 dans la nuit de dimanche à lundi. L’homme de 30 ans venait d’embarquer dans une voiture de taxi lorsque son assaillant s’est approché du véhicule avant d’ouvrir le feu en sa direction. La victime, qui serait également reliée au monde des gangs de rue, a subi de graves blessures lors de l’attaque. Les médecins ont même craint pour sa vie à un certain moment.
29 avril 2016 : Un émondeur a connu une fin atroce, électrocuté quand la branche d’arbre qu’il venait de couper est tombée sur des fils électriques, jeudi matin, dans le Vieux-Longueuil. Le drame est survenu vers 9 h 15, dans la cour arrière d’une résidence privée du boulevard Perron, près de la rue Labonté. Trois travailleurs s’affairaient à couper les branches d’un arbre, à très courte distance de plusieurs fils électriques. «J’ai vu le gars couper la branche et je pense qu’elle n’est pas tombée du côté qu’il s’attendait. Elle est tombée directement sur les fils», a raconté un voisin, qui demeure à quelques jets de pierre du lieu de l’accident de travail. La suite des événements s’est avérée tragique. «Il était suspendu dans les airs quand c’est arrivé et le feu a pogné après lui. J’ai ensuite vu de la fumée, puis il est tombé», a raconté Jacques Bouchard, le voisin d’en face qui a assisté à la triste scène depuis sa fenêtre de salon. Son réflexe a été de sortir à l’extérieur pour aller «voir s’il était encore vivant et s’il y avait quelque chose à faire pour l’aider». Mais il était trop tard. La décharge de près de 15 000 volts aura été fatale pour l’émondeur dans la mi- vingtaine, qui a péri alors que deux de ses collègues se trouvaient tout près de lui. Un périmètre de sécurité a été érigé autour de la résidence où s’est joué le drame pour la durée de l’enquête. Des inspecteurs de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) ont également été envoyés sur les lieux pour éclaircir les circonstances de l’accident et évaluer si les normes de sécurité ont été respectées par les employés. Cette tragédie survient le jour même de la Journée internationale des personnes décédées ou blessées au travail.
29 avril 2016 : Deux personnes ont perdu la vie dans une violente collision frontale survenue vers 7 h 40 vendredi matin sur la route 138 aux Escoumins, dans la MRC de la Haute-Côte-Nord. Selon la Sûreté du Québec, les victimes, les conducteurs des deux véhicules sont un homme et une femme originaires de la Haute-Côte-Nord. Ils étaient seuls à bord de leur véhicule. La voiture de l’homme, qui circulait en direction est, a dévié de sa voie pour une raison inconnue. Elle a percuté de plein fouet le véhicule de la femme qui arrivait en sens inverse. Un autre véhicule a évité la collision et aurait terminé sa course dans le fossé. Une personne à bord a été transportée à l’hôpital. On ne craint pas pour sa vie. La route 138 au kilomètre 625 a été complètement fermée dans les deux directions jusqu’en milieu de matinée et s’est faite en alternance par la suite. Une enquête est ouverte «pour tenter de comprendre pourquoi le conducteur fautif aurait subitement quitté sa voie pour aller causer une collision frontale en sens inverse», a indiqué la porte-parole de la Sûreté du Québec Nathalie Girard.
30 avril 2016 : Un avion s’est écrasé dans le secteur de Matagami, près de la rivière Broadback, dans le Nord-du-Québec samedi en début de soirée. La Sûreté du Québec a dépêché une équipe sur les lieux en hélicoptère et ignorait toujours vers 21 h 30 combien de personnes se trouvaient à bord, et s’il y a des survivants. La SQ ne pouvait dire non plus de quel genre d’appareil il s’agit, ni d’où il est parti ni où il se rendait. La direction de l’aéroport de Matagami a indiqué à l’Agence QMI n’avoir aucune information au sujet de cet écrasement. Un homme de 22 ans a perdu la vie dans un accident de travail à Cap-Saint-Ignace, près de Montmagny, samedi, en début de soirée. L’homme, originaire de Trois-Rivières, a été retrouvé inanimé sous une plaque de métal à l’usine de fabrication de planchers où il se trouvait, a indiqué Hélène Nepton, porte-parole de la Sûreté du Québec. Son décès a été confirmé à son arrivée à l’hôpital. Des enquêteurs de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail ont été dépêchés sur les lieux pour déterminer les causes exactes de ce décès. La Sûreté du Québec a aussi dépêché un enquêteur sur place.
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Voici les sources que nous avons consultées pour ces nouvelles :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse