C’est arrivé au Québec entre le 1er avril et le 7 avril 2016
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 29 mars jusqu’au 31 mars 2016
1er avril 2016 : La police de Laval enquête à la suite de la découverte, mardi dernier, d’une quinzaine de graffitis nazis dessinés sur des véhicules, des panneaux ou des édifices du secteur de Laval-des-Rapides, à Laval. Selon les premières informations, ces graffitis, représentant la croix gammée ou les lettres SS – sigle de la Schutztaffel, une organisation nazie sous le règne de Hitler – ont été dessinés dans la nuit de mardi dernier et découverts dès le lever du jour. Les auteurs de ces graffitis, qui n’ont pas revendiqué leur geste ont notamment ciblé le chalet du parc de Cluny, des édifices, des panneaux de signalisation, des véhicules sur des rues voisines du parc de Cluny, dont la rue de l’Argentière. Le Service de police de la Ville de Laval (SPVL) n’a pas encore pu identifier les auteurs de ce vandalisme ni leurs motifs. L’analyse d’images provenant de caméras de surveillance n’a révélé aucune information pertinente.«Il ne semble y avoir aucune logique dans le choix des endroits vandalisés, a indiqué Evelyne Boudreau, porte-parole du SPVL. Ils ne ciblaient pas des types d’édifices en particulier, c’est un peu n’importe quoi, dans un même secteur.» Rien ne laisse croire pour l’instant que ces gestes soient reliés à un groupe organisé, selon la police qui poursuit l’enquête.
2 avril 2016 : L’ex-policière de la police de Montréal Stéfanie Trudeau portera sa cause en appel, a-t-elle affirmé sur les ondes du FM93, vendredi matin. «Je ne pouvais laisser passer ça», a-t-elle dit au microphone de l’émission Duhaime le midi, pour expliquer sa décision de contester le jugement du juge Daniel Bédard. À la fin février, elle a été déclarée coupable de voies de fait, pour une arrestation jugée illégale qui s’était produite le 2 octobre 2012 dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, et qui avait beaucoup fait jaser parce qu’elle avait été enregistrée sur vidéo. Ce soir-là, elle avait violemment arrêté le musicien Serge Lavoie parce qu’il se tenait sur la voie publique avec une bouteille de bière à la main, et avait même fini par l’empoigner par le cou. L’ex-policière est passible d’une peine maximale d’emprisonnement de six mois ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 2000 $. Elle doit revenir en cour à la fin mai.
2 avril 2016 : Un homme de 66 ans se trouvait dans un état critique samedi matin après avoir été frappé par un véhicule alors qu’il tentait de traverser le boulevard Maisonneuve, dans l’arrondissement de Ville-Marie, à Montréal. L’automobiliste, un homme de 27 ans, circulait sur le boulevard Maisonneuve en direction ouest lorsqu’il s’est arrêté à un feu de circulation en attendant de tourner à gauche sur la rue St-Denis, en direction sud. Au feu vert, le conducteur a entamé sa manœuvre et a heurté le piéton vers 3 h 15. On ignore pourquoi le sexagénaire a traversé le boulevard Maisonneuve alors qu’il faisait face à une lumière rouge. La collision s’est produite à basse vitesse, mais le piéton est tombé la tête sur le sol. Il a été conduit dans un centre hospitalier, où son état est jugé critique par les autorités. L’alcool ou la vitesse ne seraient pas en cause dans cet accident, a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, Abdullah Emran. L’intersection à l’angle de la rue St-Denis et du boulevard Maisonneuve a été fermée afin de permettre aux policiers d’enquêter sur cette collision.
3 avril 2016 : Les policiers de la Sûreté du Québec ont arrêté vendredi soir un conducteur qui a décidé de jouer aux autotamponneuses avec les policiers à Louiseville, une municipalité située à une trentaine de kilomètres de Trois-Rivières, en Mauricie. Les deux agents circulaient normalement sur l’avenue Saint-Laurent vers 21 h 30 quand ils se sont fait percuter à plusieurs reprises à l’arrière de leur véhicule par un automobiliste, a expliqué le porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Denis. Le véhicule du suspect s’est par la suite immobilisé et son conducteur en est sorti. Il s’est montré agressif lors de son arrestation et a été conduit au poste de police, où on devait lui faire subir vendredi soir un alcotest. Il pourrait faire face à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies, d’entrave au travail d’agents de la paix et d’agression armée, pour avoir foncé sur les policiers avec sa voiture. Après les multiples collisions, les policiers ont éprouvé quelques douleurs au dos, mais leur état n’a pas nécessité de transport à l’hôpital.
3 avril 2016 : Une femme dans la vingtaine s’est retrouvée coincée pendant plus de sept heures par un froid mordant sur une corniche du mont Wright, à Stoneham-et-Tewkesbury, au nord de Québec, dans la nuit de dimanche à lundi, avant d’être finalement secourue par les autorités. Vers 18 h 20, dimanche, la jeune femme marchait avec une amie et le chien de cette dernière dans la montagne. Elle s’est retrouvée dans la fâcheuse position en tentant de venir en aide à son amie qui s’est blessée en faisant une chute au cours de la randonnée. Les services d’urgence ont été appelés à intervenir sur place. Deux équipes de pompiers ont réussi à se rendre jusqu’à la randonneuse blessée et à la descendre de la montagne. Elle a été transportée à l’hôpital pour y soigner notamment une blessure à la cheville, mais sa vie ne serait pas en danger, a indiqué Jean-Marc Nolin, directeur du Service de la sécurité incendie de la municipalité. Un pompier s’est rendu jusqu’à la corniche où l’autre jeune femme se trouvait, avec le chien de son amie, mais n’a pas réussi à l’extirper de l’endroit. Il s’est donc retrouvé coincé avec elle. «Le pompier sécurise et rassure la femme du mieux qu’il peut en attendant les secours», a spécifié Ann Mathieu, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). Des couvertures chauffantes ont d’ailleurs pu être acheminées vers les deux personnes afin qu’elles puissent se réchauffer en attendant d’être secourues. L’hélicoptère de la SQ a été dépêché sur place. À son arrivée, vers 23 h 15, l’appareil a dû aller refaire le plein d’essence afin de s’assurer de ne pas manquer de carburant durant l’opération, a expliqué Mme Mathieu. Le sauvetage a finalement été complété vers 1 h lundi. Malgré le froid, alors qu’un minimum de – 15 degrés Celsius était prévu dans la région de Québec, le pompier et la femme n’auraient pas soufferts d’engelures graves. Ils ont reçu des soins par les ambulanciers à leur retour au bas de la montagne, mais ont refusé un transport vers l’hôpital. Le chien a également été sorti de sa fâcheuse position. Au cours de l’événement, l’animal était énervé et a mordu le pompier et les policiers qui ont été impliqués dans l’intervention. Il n’aurait pas mordu la jeune femme.
3 avril 2016 : Les pompiers de Beauharnois ont repêché, dimanche midi, le corps d’un homme dans le canal de Beauharnois, à proximité du pont de l’autoroute 30, en Montérégie. C’est un citoyen circulant à vélo sur la piste cyclable attenante au canal qui a fait la découverte du corps et informé vers 11 h 20 le Service de police de la Ville de Châteauguay, qui dessert également la municipalité de Beauharnois. «L’état du corps, qui a séjourné dans l’eau un certain temps, n’a pas pu permettre d’obtenir des informations sur l’identité de l’homme, ni son âge, ni les circonstances dans lesquelles il s’est retrouvé dans le canal», a indiqué à l’Agence QMI le sergent Nicolas Veilleux, du Service de police de la Ville de Châteauguay. Ce sont les pompiers de Beauharnois, qui possèdent l’équipement approprié pour des opérations de sauvetage sur des plans d’eau qui ont retiré le corps du canal Beauharnois. Les policiers ne possèdent aucune piste ni aucun indice pour l’instant et aucune disparition n’a été signalée récemment dans le secteur.
4 avril 2016 : Une bonne partie du centre-ville de Rouyn-Noranda a dû être fermée dimanche pendant plus de sept heures en raison d’un homme dépressif. L’homme aurait communiqué avec sa famille et tenu des propos inquiétants. La famille a contacté les policiers, qui se sont rendus sur place vers midi, mais il s’est barricadé dans son logement à leur arrivée. L’individu s’est finalement rendu vers 19 h 40 dimanche soir. Pendant toute la durée du siège, les policiers ont arpenté le centre-ville, bloquant toutes les issues. Des policiers armés de fusils d’assaut ont été aperçus près du logement du forcené. L’homme serait le frère de Justin John Bresaw, qui a tué trois personnes à Amos en 2012. Il a été reconnu coupable de trois meurtres prémédités l’automne dernier. Selon une voisine qui a requis l’anonymat, le forcené se serait barricadé dans son logement à la suite d’une dispute avec son ex-conjointe. Il pourrait faire face à des accusations. Le périmètre de sécurité des policiers s’étendait sur une bonne partie du centre-ville et englobait le centre commercial Les Promenades du cuivre. Les clients pouvaient uniquement sortir par une porte, mais ils ne pouvaient récupérer leurs voitures qui étaient dans le périmètre de sécurité.
4 avril 2016 : Un incendie a complètement détruit une résidence unifamiliale de Lavaltrie. Les pompiers du Service de sécurité incendie de la MRC D’Autray ont été appelés à se rendre au 529, rue des Riverains, vers 10 h 30 à Lavaltrie. Ils s’affairaient toujours à éteindre les dernières traces du brasier en début d’après-midi. La maison, qui n’était pas occupée au moment de l’incendie, est considérée comme une perte totale, indique Sébastien Proulx, agent de communication à la MRC D’Autray. Personne n’a été blessé et la famille sera prise en charge par la Croix-Rouge. L’enquête était toujours en cours lundi après-midi pour déterminer la cause du sinistre. À première vue, rien ne laisse croire qu’il s’agisse d’un incendie criminel, précise M. Proulx. Vingt-cinq pompiers de la MRC D’Autray ont combattu le brasier. Leurs collègues de Joliette et de Saint-Sulpice sont venus leur prêter main-forte.
5 avril 2016 : L’ex-policière Stéfanie Trudeau, alias «matricule 728», a été sévèrement blâmée par son comité de déontologie pour avoir saisi et jeté au sol le casque d’écoute d’un citoyen lors d’une intervention. «La conduite de l’agente constitue un acte dérogatoire (…) au Code de déontologie des policiers du Québec (…), elle ne s’est pas comportée de manière à préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction», peut-on lire dans la décision du Comité rendue publique ce mardi. L’affaire remonte au 1er février 2012, soit un peu avant le printemps étudiant où Mme Trudeau s’était illustrée en aspergeant de poivre de Cayenne des passants. Ce jour-là, Lucner St-Éloi avait reproché de manière agressive à une chauffeuse d’autobus d’être en retard de sept ou huit minutes sur l’horaire prévu. Cette dernière lui avait expliqué qu’elle avait été aux toilettes, mais M. St-Éloi n’avait pas apprécié le ton de la chauffeuse. Le hic, c’est que même si Mme Trudeau a reconnu sa faute, elle a pris sa retraite en octobre dernier. Une suspension du corps policier était donc impossible, si bien que les avocats ont suggéré une période d’inhabilité à exercer le métier de policier. Le Comité s’est rangé derrière cette idée, et a fixé cette période à trois mois. Mme Trudeau devra revenir encore une fois devant le Comité en juin pour une autre affaire, où il lui est reproché entre autres d’avoir manqué de respect, d’avoir tenu des propos injurieux et d’avoir porté des accusations sans justifications contre un citoyen lors d’une intervention policière. Elle devra également revenir à la cour le mois prochain, pour les représentations sur la peine à lui imposer après avoir été déclarée coupable de voies de fait sur encore un autre citoyen, lors d’une intervention pour une bouteille de bière sur la voie publique.
5 avril 2016 : Un homme atteint par balle mercredi soir par un policier à Lac-Simon, en Abitibi-Témiscamingue, luttait toujours pour sa vie jeudi matin. Les événements ont forcé le déclenchement d’une enquête indépendante qui a été confiée à la Sûreté du Québec (SQ). Vers 19 h 30, les policiers de Lac-Simon ont été appelés à intervenir puisqu’un individu marchait dans les rues de la communauté en tenant une arme blanche. Selon TVA Nouvelles, il était armé d’une machette. Lors de l’intervention, l’individu a été heurté par une autopatrouille. Des coups de feu ont ensuite été tirés, blessant l’homme âgé d’une vingtaine d’années qui a été transporté à l’hôpital. Il y reposait dans un état critique. «À la suite de cette intervention, un groupe de personnes ont tenté de s’en prendre aux policiers», a mentionné Benoît Coutu, porte-parole de la SQ. Des agents de la SQ ont donc été appelés en renfort auprès de leurs collègues de Lac-Simon. La situation était sous contrôle aux alentours de 22 h. Vers minuit, M. Coutu n’était pas en mesure de préciser si des gens ont été arrêtés ou non. Le Service des enquêtes sur les crimes contre la personne devait se rendre sur place pour faire la lumière sur les événements. La SQ assurera les services policiers dans la communauté «jusqu’à nouvel ordre», a précisé M. Coutu. L’évènement serait survenu alors qu’une assemblée générale se tenait au sein de la communauté. Lac-Simon est sous les projecteurs depuis le mois de février dernier lorsque le policier Thierry Leroux avait été tué d’une balle dans le dos par Anthony Raymond Papatie. Ce dernier s’était suicidé quelques minutes plus tard.
6 avril 2016 : Les efforts en termes de déradicalisation du jeune qui voulait partir faire le djihad en Syrie en lui ont permis d’éviter d’être jugé en tant qu’adulte. Il a écopé de la peine maximale pouvant être imposée à un adolescent, soit trois ans de surveillance. «On assiste à une amorce de changement», a commenté la juge Dominique Wilhelmy avant de condamner le jeune de 16 ans, mercredi, en Chambre jeunesse de la Cour du Québec Montréal. L’adolescent, qui ne peut être nommé, a ainsi pu éviter d’être jugé en tant qu’adulte, ce qui l’aurait rendu passible de la prison à vie pour avoir voulu rejoindre le groupe État islamique (EI) en Syrie après avoir braqué un dépanneur pour financer son voyage. Il a plutôt écopé de 16 mois de garde fermée, huit mois de garde dans la communauté, et un an de probation sous de strictes conditions dont celle de ne pas communiquer avec des personnes liées au terrorisme ou de quitter le Canada. Il ne pourra pas non plus se trouver dans un quadrilatère incluant le Collège Maisonneuve où il aurait voulu aller étudier. «Ce cégep est reconnu pour être fréquenté par des jeunes qui se sont radicalisés», a noté la juge. Même si le jeune avait tenté de s’évader du Centre jeunesse où il était confiné depuis 2014, il semble qu’il ait fait de nombreux efforts de déradicalisation, selon les experts l’ayant rencontré. Il aurait ainsi rencontré un imam qui lui aurait permis de différencier la politique et la religion. Depuis les événements, les relations de l’adolescent avec son père se sont également améliorées. C’est en effet ce dernier qui a dénoncé son propre fils, ce qui a causé de graves conflits au sein de la famille. Mais l’homme n’a jamais perdu espoir, a-t-il témoigné en cour. «Mon fils est un adolescent qui a été endoctriné par ces gens rusés, malins, qui ont profité de son immaturité», a-t-il déclaré. Le jeune homme serait maintenant capable de se remettre en cause et de réaliser que ses crimes n’étaient «pas corrects». Il s’agit d’un changement important par rapport à 2014, alors que le jeune avait qualifié de «butin de guerre» les fruits de son braquage contre «un mécréant». S’il en avait contre le Canada à l’époque, il affirme maintenant qu’il s’agit d’une terre de paix pour lui et sa famille. «Il a juré sur le Coran qu’il regrettait, qu’il ne referait plus jamais ça», a ajouté le père.
7 avril 2016 : L’enquête entourant les circonstances de la mort de Sandy Tarzan Michel, abattu mercredi soir par un policier du Service de police de Lac-Simon dans la réserve algonquine de Lac-Simon, en Abitibi-Témiscamingue, a été confiée au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). «Des enquêteurs vont se diriger vers Lac-Simon dans la soirée, pour être sur les lieux [vendredi] matin, afin de faire l’analyse de la scène et l’enquête, a indiqué Jean-Pierre Brabant, porte-parole du SPVM. Le ministère de la Sécurité publique avait d’abord confié l’enquête à la Sûreté du Québec (SQ), qui s’est désistée. «En raison d’éléments nouveaux appris au cours de la journée, la Sûreté du Québec a demandé à ce que l’enquête soit confiée à un autre corps de police. Sur recommandation du ministère de la Sécurité publique […] Martin Coiteux, a acquiescé à cette demande et transféré l’enquête au Service de police de la Ville de Montréal», a fait savoir le ministère de la Sécurité publique. Bien que les policiers de la SQ n’aient pas été directement impliqués dans le déroulement de la fusillade, certains ont été en contact pendant le déroulement des événements avec leurs collègues du Service de police de Lac-Simon, a précisé le sergent Claude Denis, porte-parole pour la SQ. Mercredi, les policiers de la réserve autochtone de Lac-Simon ont été appelés vers 19 h 30 à intervenir puisqu’un résident marchait dans les rues de la communauté en tenant une arme blanche. Il était armé d’une machette, selon TVA Nouvelles. Lors de l’intervention, Sandy Tarzan Michel a été heurté par une voiture de police. Des coups de feu ont ensuite été tirés, atteignant mortellement l’homme qui a été transporté à l’hôpital. «À la suite de cette intervention, un groupe de personnes ont tenté de s’en prendre aux policiers», a mentionné Benoît Coutu, porte-parole de la SQ. Des agents de la SQ ont donc été appelés en renfort auprès de leurs collègues de Lac-Simon. La situation a été contrôlée vers 22 h. Trois hommes ont été arrêtés et ils devaient faire face à la justice pour avoir proféré des menaces envers les policiers. La tragédie serait survenue alors qu’une assemblée générale se tenait au sein de la communauté. La SQ assurera les services policiers dans la communauté «jusqu’à nouvel ordre», a précisé M. Coutu.
7 avril 2016 : Le juge Jacques Trudel a refusé net la remise en liberté d’Yves Martin, l’homme accusé d’être le responsable d’un accident qui a tué trois personnes, en août dernier au Saguenay. Le tribunal a invoqué la protection et la confiance du public envers le système judiciaire. Les familles des victimes sont soulagées. «La justice a parlé, et on est heureux d’avoir été entendus», a déclaré Danielle Tremblay, qui a perdu son fils Mathieu, 25 ans, dans l’accident. Le juge Jacques Trudel a parlé de 3 victimes d’une course folle, mais consciente, vers un accident inévitable. La troisième demande d’Yves Martin pour être remis en liberté se termine elle aussi par un refus. Le tribunal estime que la confiance du public serait ébranlée, minée, diminuée par une remise en liberté, et que les garanties de la défense sont insuffisantes pour protéger le public. Entre autres, le délai de transmission par le bracelet en cas de consommation d’alcool l’inquiète. «Dans un délai de 24 à 48 heures, il est trop tard pour prévenir une infraction qui a déjà été commise», a résumé la directrice des poursuites criminelles et pénales, Me Marie-Josée Hamelin-Gagnon.

Voici les sources que nous avons consultées pour ces nouvelles :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse