C’est arrivé au Québec entre le 15 février et le 21 février 2016
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 8 février jusqu’au 14 février 2016
15 février 2016 : Trois enfants ont été légèrement blessés, lundi, alors qu’ils se trouvaient à bord d’une camionnette qui est entrée en collision avec un autobus scolaire. L’accident s’est produit sur la route 108 à Cookshire-Eaton, aux limites de Sherbrooke. «Le conducteur de la camionnette a été ébloui par le soleil avant de percuter l’arrière de l’autobus qui était immobilisé», a expliqué Joyce Kemp, porte-parole de la Sûreté du Québec. Malgré l’impact et les dommages sur sa camionnette, les trois enfants du chauffeur s’en tirent avec des blessures considérées mineures. Un témoin des événements, Mélanie Houle, venait tout juste d’escorter ses deux fillettes de 6 et 9 ans dans l’autobus immobilisé devant sa maison quand elle a aperçu la camionnette arriver. «Je me suis dit mon Dieu, il ne s’arrêtera pas. Mes enfants! J’ai à peine eu le temps de battre en retraite et me protéger le corps avec les bras pour ne pas recevoir des débris. D’un coup, j’ai entendu des enfants pleurer.» Le côté avant passager de la camionnette a été complètement pulvérisé sous la force de l’impact, c’est comme si le conducteur avait tenté une manœuvre d’évitement au dernier moment pour ne pas percuter l’autobus immobilisé dans la voie de droite.
15 février 2016 : De nouvelles accusations de voies de fait grave ont été déposées, lundi matin, contre Stéphane Gingras au palais de justice de Trois-Rivières. L’homme de 30 ans qui réside à Saint-Pierre-les-Bécquets aurait secoué un bébé de sept mois en plus d’asphyxier un enfant de quatre ans avec un oreiller. Les premiers incidents remontent à mai 2014. L’accusé aurait secoué un bébé de sept mois suffisamment fort pour provoquer une hémorragie intracrânienne et une fracture du tibia. C’est au cours de l’enquête que les policiers ont eu vent de l’existence d’une deuxième victime potentielle. Gingras aurait placé un oreiller sur le visage de l’enfant. Malgré la gravité des accusations qui pèsent contre lui, Gingras a pu recouvrer sa liberté le temps des procédures. Il devra toutefois respecter une série de conditions et ne pourra se trouver en présence d’enfants de moins de 10 ans. Il a du débourser une caution de 1000 $ et reviendra en cour le 15 avril.
16 février 2016 : Les motoneigistes n’ont pas une très belle saison pour pratiquer leur sport en raison des mauvaises conditions météorologiques cet hiver. Mais, malgré une saison écourtée, on compte malheureusement encore trop de décès sur les sentiers du Québec. La neige se fait rare et elle est arrivée tard, retardant le début de la saison. Les conditions ne sont donc pas très bonnes, confirme la porte-parole de la Sûreté du Québec, Annie Thibodeau. «Il n’y a pas beaucoup de neige, les roches et les souches sont parfois apparentes. Les conditions climatiques rendent les sentiers glacés, c’est difficile.» Encore ce lundi après-midi, un motoneigiste a perdu le contrôle sur un sentier à Saint-Narcisse. Il n’a heureusement subi que des blessures aux jambes. Depuis le début de la saison, 15 motoneigistes ont perdu la vie au Québec. Le 6 février, un homme de 22 ans a été heurté par un véhicule en traversant une route à Saint-Prosper. Un motoneigiste de 56 ans a perdu la vie à Pierreville en janvier. Au Saguenay, on compte quatre décès: à Ferland-et-Boileau, Saint-Bruno, et dans les Monts Valin (deux morts). Deux autres motoneigistes ont perdu la vie sur la Côte-Nord, près du lac Pentecôte et à Saint-Augustin. L’Est-du-Québec et la Gaspésie ont été épargnés, mais on compte un mort à Lévis, un autre à Saint-Fabien, dans Chaudière-Appalaches, et un troisième en Beauce, à Saint-Isidore. Un motoneigiste a perdu la vie à Saint-Pierre-Baptiste, dans la MRC de l’Érable, un autre dans Lanaudière, à Sainte-Émelie-de-l’Énergie. Autre accident mortel à Papineauville, en Outaouais, et un 15e, à Louvicourt, survenu vendredi dernier en Abitibi. Très souvent, ces accidents auraient pu être évités. «Comme sur les routes, en motoneige, c’est souvent l’alcool et la vitesse qui sont en cause. Et l’inexpérience», soutient le Dr Raynald Gauthier, coroner. Annie Thibodeau de la Sûreté du Québec tient à rappeler qu’il y a des limites de vitesse à respecter. «Sur les sentiers, la limite est de 70 km/h.» Peu importe les conditions, l’important, c’est la prudence. Le Dr Gauthier constate «que les motoneigistes souvent connaissent mal leur limite de freinage, ça ne s’arrête pas facilement une motoneige». En moyenne au Québec, on constate entre 20 et 25 accidents mortels chaque année. On compte plus de 400 décès depuis 2000.
17 février 2016 : Un homme qui serait lié au meurtre de Christine MacNeil, cette femme de 25 ans assassiné dans un hôtel de Gatineau l’année dernière, a été épinglé par les policiers. Le suspect de 53 ans d’Ottawa devait être rencontré par les enquêteurs de la police de Gatineau au cours de la soirée. Sans donner trop d’informations, les autorités ont fait savoir que cet individu pourrait avoir joué un rôle dans le meurtre de la jeune femme, survenu le 19 octobre dernier, à l’Hôtel Four Points by Sheraton, sur la rue Laurier, dans le secteur de Hull. La victime avait été abattue par balle et les motifs de son assassinat demeurent inconnus. Les policiers de Gatineau ont également effectué trois perquisitions à Ottawa. Ils recherchaient notamment des éléments de preuve qui pourraient les aider à étoffer le dossier et faire progresser leur enquête.
17 février 2016 : Les chauffeurs et propriétaires de taxi et de limousines ont repris leurs moyens de pression pour protester contre le transport illégal et l’entreprise Uber. Dès 6 h 15, les chauffeurs se sont rassemblés sur la rue Sherbrooke Ouest, près de la rue Durocher, en plein centre-ville de Montréal pour faire le point sur cette «journée de blocus». Le porte-parole du syndicat, Benoit Jugand a indiqué que la rue Sherbrooke et le boulevard René-Lévesque seront les deux principales artères occupées par les membres du Regroupement des travailleurs autonomes Métallos (RTAM). Ils se sont également fait voir à proximité du palais de justice de Montréal, de la tour CIBC et de la tour de la Bourse. «Pendant que les chauffeurs de taxi manifestent encore une fois, Uber répond à la demande des Québécois, a réagi le porte-parole du service, Jean-Christophe de Le Rue. Les taxis et le covoiturage urbain peuvent se compléter afin de mieux répondre aux besoins des consommateurs de la province.» Demain, les chauffeurs ont prévu se rendre à Québec devant l’Assemblée nationale pour une autre manifestation dans le cadre du début des travaux de la commission parlementaire sur l’industrie du taxi. M. Jugand a déploré qu’Uber soit mise «au même pied d’égalité que les représentants d’honnêtes travailleurs et citoyens à qui le préjudice est pourtant causé». Le syndicat souhaite que Québec oblige Uber à cesser ses activités jusqu’à la fin des travaux. Toutefois, le RTAM a fait savoir qu’il participera à la commission. «Que ce soit entendu: notre présence ne cautionne pas cette illégalité, mais a pour but d’offrir une voix aux 22 000 pères et mères de familles ignorés par Philippe Couillard, de sensibiliser la population aux revenus que l’État québécois perd et de faire valoir nos revendications les plus importantes», a précisé M. Jugand. Un rassemblement «festif» sera aussi organisé samedi au Casino de Montréal. Pour l’occasion, les chauffeurs et propriétaires de taxi seront accompagnés de leurs proches qui souhaitent les appuyer dans leur démarche. Le RTAM représente près de 4000 membres issus de l’industrie du taxi et du camionnage.
18 février 2016 : La police de Montréal enquête sur deux agressions différentes dans lesquelles deux hommes ont été poignardés par deux femmes à deux endroits différents, à Montréal. La première agression a eu lieu vers 20 h dans un appartement situé sur la rue Chambly, près d’Ontario, a indiqué Manuel Couture, relationniste à la police de Montréal. «Pour une raison encore indéterminée, une femme de 24 ans aurait poignardé un homme de 47 ans au haut du corps à l’aide d’un objet piquant», a souligné le porte-parole. En fuite, la femme a été retrouvée non loin de la résidence et a été conduite au centre opérationnel où elle devait être interrogée par les enquêteurs. Quant à l’homme, il a été transporté dans un centre hospitalier, mais on ne craindrait pas pour sa vie. L’autre agression a été rapportée vers 20 h 30. Les autorités ont été contactées vers 20 h 30 pour une agression armée dans un appartement au coin des rues Bourbonnière et Sainte-Catherine. «Il semblerait qu’un conflit aurait dégénéré entre deux chambreurs lorsqu’une femme aurait poignardé un homme au haut du corps avec un objet tranchant», a mentionné le relationniste. L’homme a conduit dans un hôpital pour être traité de blessures qui ne mettent pas sa vie en danger. La femme de 37 ans a été arrêtée au cours de la nuit et devait être interrogée jeudi. Ses motifs sont toujours inconnus.
18 février 2016 : Le pont Mercier a été complètement rouvert à la circulation, mettant fin à un embouteillage monstre causé par un accident impliquant un camion de déneigement qui a heurté la structure du pont en matinée. L’événement a commencé vers 5 h alors que le camion de 16 mètres (53 pi) circulait en direction de Montréal. Sa benne, qui était relevée, s’est détachée après avoir heurté la structure du pont, a indiqué Daniel Thibodeau de la Sûreté du Québec (SQ). Elle est ensuite tombée sur la voie. Vers 5 h 45, la société Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) a décidé de fermer le pont dans les deux directions. La SQ était sur place pour coordonner la fermeture et assurer la sécurité des gens. Personne n’aurait été blessé. Vers 7 h 30, les voies du pont Mercier en direction de la Rive-Sud ont été rouvertes mais celles vers Montréal étant demeurées fermées jusque vers midi, ce sont les autres traversées, dont le Pont Jacques-Cartier et Champlain, qui ont subi le déversement de la circulation. Sur la route 132 en direction Est, le trafic pour accéder au pont Champlain s’étirait jusqu’à Candiac, soit une distance d’une quinzaine de kilomètres d’attente. Tandis que pour les usagers de la route qui tentaient d’accéder au pont Champlain depuis l’autoroute 10, le retard se faisait sentir jusqu’à l’échangeur près du 10-30. Pour tenter d’échapper à la congestion, certains automobilistes ont opté pour un détour beaucoup plus long via le pont payant à Beauharnois. Après l’accident, le conducteur du camion a poursuivi son chemin, mais est ensuite revenu sur les lieux de l’accident et a été rencontré par les policiers, selon le porte-parole de la SQ. Par mesure de sécurité, deux inspections du pont Mercier ont été faites jeudi par des experts du ministère des Transports qui planifiera une intervention afin de réparer les dommages causés au pont.
19 février 2016 : Une collision a fait une victime, une femme de 23 ans, et un blessé grave peu avant 17 h sur la route 111 à Launay, entre La Sarre et Amos, en Abitibi-Témiscamingue. La violente collision s’est produite entre une camionnette et une petite voiture, qui s’est sectionnée sous la force de l’impact. La conductrice de la voiture a perdu le contrôle de son véhicule, a percuté une congère et est revenue dans la voie inverse. Le conducteur de la camionnette n’a pu éviter l’automobile. La conductrice a été conduite à l’hôpital dans un état critique et a succombé à ses blessures. Le passager, un homme de 19 ans, a subi de graves blessures. On ne craignait pas pour sa vie lors de son départ en ambulance, a indiqué la porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Hélène Nepton. Un bébé se trouvait aussi dans la voiture, mais n’a apparemment pas été blessé. Les trois personnes qui se trouvaient dans la camionnette ont subi des blessures mineures. Les conditions routières rendues difficiles en raison de la neige qui tombait vendredi soir sur l’Abitibi pourraient expliquer en partie la perte de contrôle qui a mené à cet accident. La route 111 était bloquée à la circulation sur l’heure du souper, mais un détour a été mis en place. Des enquêteurs de la SQ ont été dépêchés sur la route 111 pour analyser la scène de la collision.
19 février 2016 : Un Montréalais ayant tué son propre père, qu’il croyait possédé du démon à cause d’une vision de l’acteur et adepte des arts martiaux Bruce Lee, a écopé d’une peine de neuf ans de prison. «Je n’ai pas tué mon père, mais un démon, faites une autopsie, vous verrez», s’était écrié John Koulakis aux policiers, juste après son arrestation en juin 2013. Et encore aujourd’hui, l’homme de 43 ans ne semble pas réaliser qu’il a tué son père, un restaurateur bien connu du quartier Notre-Dame-de-Grâce. Mais ça ne l’a pas empêché d’être condamné pour homicide involontaire, vendredi, au palais de justice de Montréal. «C’est un dossier très troublant, une vie a été prise, celle de votre père, à cause de votre dépendance à la drogue», a commenté le juge Claude Leblond, juste avant d’imposer sa sentence. Car rien ne semblait présager un tel drame. Tony Koulakis s’entendait bien avec son fils. Même qu’il le gâtait, selon la sœur de l’accusé, qui souhaite que l’accusé reçoive de l’aide psychiatrique. Le père et le fils vivaient d’ailleurs dans le même duplex de l’arrondissement de Saint-Laurent. Le 22 juin 2013, l’accusé avait consommé pour 300 $ de crack lorsqu’il a halluciné en regardant une affiche du célèbre acteur de films d’arts martiaux Bruce Lee. Compte tenu de la détention préventive, il lui reste 5 ans à purger.
20 février 2016 : Les opposants au registre québécois des armes à feu doivent tenir des manifestations ce weekend à Saint-Jérôme, Alma et Thetford Mines, pour dénoncer le projet de loi 64. «La mobilisation commence à grandir de plus en plus», a indiqué Guy Morin, le vice-président de «Tous contre un registre québécois des armes à feu», le regroupement derrière les manifestations organisées cette fin de semaine. M. Morin était présent lors du premier rassemblement qui a eu lieu à 10 h samedi matin à Saint-Jérôme, devant le bureau de circonscription du chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau. Selon lui, il n’y a aucune raison valable d’enregistrer les armes au Québec. «Le problème, ce n’est pas l’arme à feu, c’est la santé mentale. C’est là-dessus qu’il faudrait miser. Ça fait 25 ans qu’on vise l’arme à feu, un objet qui ne peut pas tuer personne de lui-même. Il faudrait peut-être mettre le doigt sur la vraie question, qui est la santé mentale», soutient-il. En après-midi samedi, les manifestants du Saguenay-Lac-Saint-Jean devaient se rencontrer à Alma afin de protester devant le bureau du député péquiste Alexandre Cloutier. Finalement, une manifestation doit également avoir lieu dimanche à Thetford Mines, dans Chaudière-Appalaches, devant le bureau de circonscription du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard.
21 février 2016 : La police de Saguenay enquêtera sur le violent incendie qui a ravagé la moitié d’un bâtiment commercial de l’arrondissement de Jonquière, en fin de journée. La division des enquêtes criminelles collaborera avec les enquêteurs du service de sécurité incendie pour identifier ce qui était à l’origine du brasier, a confirmé dimanche la municipalité. Vers 16 h 40, un incendie a éclaté dans le vaste local qui abritait jusqu’à tout récemment le commerce RPM Moto Plus, sur la rue Dubose. Plus d’une quarantaine de pompiers ont été mobilisés pour lutter contre les flammes. L’incendie était si intense que les sapeurs ont dû évacuer les lieux parce que la structure menaçait de s’effondrer. Ils ont réussi à sauver la moitié du bâtiment, où se trouvaient encore des véhicules. Seules des pertes matérielles ont été constatées dans ce sinistre qui n’a fait aucun blessé. La cause de l’incendie pourrait être connue dans les prochaines semaines, selon une porte-parole de la municipalité.
21 février 2016 : Un homme de 26 ans a été blessé par une arme à feu, dans une fête à Gatineau, entraînant un important déploiement policier. L’incident se serait produit peu avant 3 h du matin dans une maison unifamiliale de la rue Cartier, en bordure de la rivière Gatineau. Une fête privée s’y déroulait, a indiqué le lieutenant Jean-François Beauchamp, du Service de police de la Ville de Gatineau. Pour une raison que les enquêteurs tentaient de déterminer dimanche matin, un individu a ouvert le feu sur un jeune homme, l’atteignant une fois à l’abdomen. Les policiers se sont déployés en grand nombre sur les lieux. L’homme blessé a été transporté en ambulance à un centre hospitalier du secteur de Hull, sous escorte policière. Dès son arrivée, il a été envoyé au bloc opératoire. En avant-midi, les policiers ne pouvaient indiquer si sa vie était en danger. Autour de la résidence de la rue Cartier, un important périmètre a été mis en place pour tenter de retrouver celui qui a ouvert le feu. Ce dernier a pris la fuite à pied après avoir tiré. Un maître-chien a participé aux recherches, tout comme le groupe tactique de la police de Gatineau. Le tireur n’a pas été retrouvé. Les enquêteurs interrogeaient dimanche matin les nombreux témoins afin de comprendre le déroulement des événements. «La rencontre des témoins sera très importante pour notre enquête», a expliqué M. Beauchamp. Le service d’identité judiciaire a aussi été mis à contribution pour recueillir des indices sur les lieux du crime.
Voir aussi :

Sources des nouvelles parues cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse