1er mars – 7 mars 2016

C’est arrivé au Québec entre le 1er mars et le 7 mars 2016

Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 22 février jusqu’au 29 février 2016

1er mars : Une résidence unifamiliale inhabitée a été complètement détruite par les flammes mardi matin, sur la rue de l’Aeronca, à Sherbrooke. L’incendie de cette résidence unifamiliale s’est déclaré peu après minuit dans la nuit de lundi à mardi. La maison en rénovation était vide, ce qui a permis aux flammes de se propager rapidement. «C’est un embrasement généralisé», a expliqué Alexandre Groleau, chef aux opérations du Service de protection contre les incendies de Sherbrooke, ajoutant qu’il «avait l’information que le bâtiment était vacant, donc ça nous a donné un indice, mais on se doit quand même de vérifier». «On a pu entrer au sous-sol, on a fait nos vérifications, voir évacuation, sauvetage et on a constaté que le bâtiment était vacant, donc on s’est concentré sur l’extinction», a ajouté M. Groleau. C’est un voisin qui a alerté les services d’urgence en voyant les flammes s’échapper du bâtiment. «Moi je regardais dans la fenêtre ici, et je voyais des reflets. C’était bien ça, donc a appelé les pompiers tout de suite», a raconté un voisin. Il n’y avait rien à faire pour sauver la demeure. «Les flammes menaçaient les deux maisons qui sont quand même assez proches, soit à cinq ou six pieds du bâtiment impliqué, donc on a mis deux lignes de protection pour protéger les maisons adjacentes. Et on a pu maîtriser l’incendie», a ajouté le chef. Les risques élevés de propagation ont forcé les policiers à évacuer les maisons adjacentes. «On a vu que la flamme était là, mais on nous a demandé de quitter», a raconté une voisine. «[Ce sont] les voisins et les policiers qui sont venus cogner à la porte pour [nous dire de] sortir», a expliqué un autre voisin. Le travail d’une vingtaine de pompiers a été nécessaire pour éteindre le brasier. L’opération a duré près de 2 h 30. La résidence est une perte totale et les dégâts sont évalués à plus de 175 000 $. Une enquête a été confiée au Service de police de Sherbrooke pour déterminer la cause de l’incendie qui semble suspecte.

1er mars 2016 : Un camionneur a perdu la vie, mardi, à la suite d’une collision avec un véhicule qui circulait en direction est sur l’autoroute 40, à la hauteur du secteur Cap-de-la-Madeleine, à Trois-Rivières. Le poids lourd, qui s’est renversé sous la force de l’impact, a traversé le muret central et glissé sur la chaussée avec son chargement de bois d’œuvre. Le conducteur du poids lourd serait décédé sur le coup. L’automobiliste au volant de la voiture a subi quant à lui de graves blessures, mais sa vie serait hors de danger. Des experts en collision étaient sur les lieux mardi pour reconstituer la scène de l’accident. Les automobilistes étaient invités à éviter ce tronçon de l’autoroute. Une seule voie dans les deux sens était ouverte à la circulation.

2 mars 2016 : Un motoneigiste est mort et un autre a été blessé gravement à la suite d’une collision entre leurs deux engins, mercredi, dans la Réserve faunique des Laurentides. L’accident est survenu dans la forêt un peu après midi, à 2,5 kilomètres de l’Étape, a fait savoir la Sûreté du Québec (SQ). Les motoneigistes circulaient sur un sentier fédéré lorsqu’ils sont entrés en collision frontale dans une courbe. À l’arrivée des secours, la victime, un Américain âgé d’au moins 70 ans, était inconsciente, a mentionné le sergent Christian Leclerc, porte-parole de la SQ. L’homme a été transporté dans un centre hospitalier de Québec où son décès a été constaté. Le fils de la victime était sur place au moment du drame. L’autre motoneigiste a été blessé gravement, mais on ne craint pas pour sa vie.

2 mars 2016 : Les quatre mineurs accusés d’avoir d’avoir lancé une série d’appels à la bombe au Québec l’automne dernier peuvent dormir tranquilles, pour l’instant. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) en Outaouais a ordonné l’arrêt des procédures, vendredi dernier, devant la Chambre de la jeunesse, a confirmé la procureure de la Couronne responsable du dossier, Me Nadine Piché. Cette décision n’entraîne pas nécessairement l’acquittement des quatre adolescents de 16 et 17 ans. La Couronne a un an pour ramener l’affaire devant la cour. «Les policiers ont un travail à faire. L’enquête se poursuit, a affirmé un porte-parole du DPCP, René Verret. Le dossier n’est pas clos et les accusations n’ont pas été retirées.» Le 3 novembre dernier, des menaces envoyées par courriel par le collectif appelé «Sceptre rouge» ont forcé la police à effectuer des fouilles dans 71 établissements scolaires du Québec. Ce collectif s’en prenait aux enseignants et aux syndicats, qui étaient en grève à l’époque. «Terminez votre grève ou nous allons le faire pour vous. S’il n’y a pas d’annonce de terminaison [SIC] jeudi matin nous commencerons nos attaques directement sur les syndicats et nous intensifierons ceux sur les écoles», prévenait le collectif dans un courriel de menace bourré de fautes de français et intercepté par les policiers. La Sûreté du Québec a arrêté les quatre jeunes dans la région de l’Outaouais avant de les interroger longuement.

3 mars 2016 : Détenue depuis une semaine, Lise Thibault a quitté sa prison de Québec jeudi vers l’Établissement de détention Leclerc, à Laval. Joint à son domicile de Saint-Hippolyte, dans les Laurentides, son conjoint Réal Cloutier a confirmé qu’elle avait obtenu son transfert. Prisonnière à Québec, Lise Thibault avait engagé des procédures pour purger sa peine dans un établissement carcéral de Montréal. «Je sais qu’elle a quitté Québec parce qu’elle a eu la permission de m’appeler avant. Ça ne l’aurait pas dérangé de rester à Québec parce qu’elle était bien avec le groupe avec lequel elle était. Même le groupe était déçu qu’elle parte. C’est une femme qui fait plus de bien autour d’elle que de mal», a affirmé M. Cloutier, qui parle d’une troisième période d’adaptation. Ce dernier a expliqué que Lise Thibault ignorait 24 heures plus tôt que le déplacement aurait lieu aujourd’hui. «On s’est parlé hier et elle non plus ne le savait pas que ça se passait aujourd’hui, a-t-il ajouté. À Leclerc, j’attends des nouvelles. Peut-être qu’elle va pouvoir m’appeler en soirée. C’est le milieu carcéral qui est le patron. Je suis aussi fébrile que la première fois qu’elle est rentrée en prison». À Laval, Mme Thibault devra vraisemblablement se soumettre à un autre processus d’admission «lourd et compliqué», selon M. Cloutier. «Par prévention, j’avais préparé un dossier médical assez étoffé, a-t-il souligné. Mme Thibault a des rendez-vous très importants. Ça va faire moins long, 60 minutes au lieu de trois heures. Dans le moment, mon rôle le plus important est de rassurer sa famille.» Coupable de fraudes et d’abus de confiance envers deux niveaux de gouvernement, l’ex-lieutenante-gouverneure âgée de 76 ans purgera les 18 mois de détention ferme, imposés en première instance et réitérés en Cour d’appel. Pas question d’aller en Cour suprême. La Cour d’appel a estimé que Mme Thibault, qui se déplace en fauteuil roulant, n’était ni trop vieille ni trop malade pour purger sa peine en prison.

3 mars 2016 : Les deux touristes québécois décédés dans une avalanche en juillet 2015 au parc national Fiordland, en Nouvelle-Zélande, ont ignoré de multiples avertissements sur les dangers d’entreprendre leur randonnée, conclut le rapport du coroner qui s’est penché sur leurs décès tragiques. Louis-Vincent Lessard de Granby et Étienne Lemieux de Repentigny, tous deux étudiants en design industriel à l’Université de Montréal, étaient âgés de 23 ans quand ils ont entrepris de s’aventurer sur le sentier Kepler, vers le 6 juillet 2015. Sur leur route, ils ont croisé plusieurs personnes qui leur ont tour à tour déconseillé cette randonnée en raison de la mauvaise température et des risques d’avalanche, a rapporté jeudi le site Stuff.co.nz. Les deux jeunes hommes ont notamment été avertis vers le 7 juillet, par la responsable d’une station-service, Diane Holmes, de ne pas tenter leur chance en raison des mauvaises conditions météorologiques. Ils ont alors répondu que la température était pire au Canada et qu’ils y étaient habitués, selon le rapport du coroner. «J’avais l’impression qu’ils ne prenaient pas au sérieux mon conseil et qu’ils allaient entreprendre cette randonnée», a déclaré Mme Holmes au coroner. Ils ont ensuite croisé Beverley Thorne, qui louait de l’équipement de camping. Ils ont discuté avec elle de la nécessité d’avoir des crampons et des piolets, arguant qu’ils avaient de l’expérience dans des conditions glacées et enneigées. Mme Thorne les a également prévenus des dangers d’une avalanche et les a invités à faire connaître leurs intentions au centre des visiteurs. Puis, ils ont croisé l’ancienne guide Shirley Mouat et lui ont fait part de leur intention de marcher sur la piste Kepler. Elle leur a également déconseillé de le faire, affirmant que c’était trop dangereux en raison de l’abondance de neige. Ils ont alors répliqué qu’ils tenaient vraiment à effectuer cette randonnée. Le rétrécissement du sentier en raison de l’abondance de la neige pourrait être la cause du face-à-face.

4 mars 2016 : Une ancienne agente de libération conditionnelle du Canada a été reconnue coupable vendredi, au palais de justice de Québec, d’avoir entravé le travail des policiers en mai 2014, lorsqu’elle s’est fait prendre au motel en compagnie d’un détenu avec qui elle a eu des «rapprochements amoureux». Annie Galibois cumulait 14 années de service et elle travaillait à la maison de transition Marcel-Caron située dans le quartier Saint-Sauveur, lorsqu’elle a fixé un rendez-vous à Éric Arsenault (accusé en 2001 de complot dans le but de tuer son ex-conjointe) en raison «d’une attirance certaine, d’un intérêt et du désir de voir si cela allait fonctionner». Le lendemain, comme prévu, Galibois – qui a payé une chambre 40 $ pour quatre heures de location – s’est rendue au motel Le Jardin du boulevard Hamel pour y attendre son soupirant, qui s’y est présenté une heure plus tard, soit vers 18 h. «Il y a eu des discussions et des rapprochements physiques, puis, vers 19 h 10, on a cogné à la porte. Surpris, Éric a pris ses vêtements et il est allé dans la salle de bain, alors que, moi, je me suis mise présentable et j’ai ouvert», a raconté la femme de 46 ans qui, depuis les événements, travaille comme éducatrice. Selon la version racontée par les policiers, Galibois aurait fait savoir qu’elle était seule lorsque les agents lui ont posé la question. Dans le cadre de son procès, l’accusée, sans nier formellement la chose, a surtout admis qu’elle «ne se souvenait pas de la question posée» et elle a ajouté être «dépassée» par les événements depuis sa mise en accusation. Questionnée par son avocat, Me Rabih Habib, à savoir si elle connaissait le dossier d’Éric Arsenault ainsi que les conditions auxquelles il devait se soumettre, l’accusée a soutenu qu’elle avait «une idée», mais qu’elle ne «connaissait pas les conditions spécifiques». Toutefois, en contre-interrogatoire, la poursuivante, Me Sonia Lapointe, lui a fait admettre que c’est par texto qu’elle avait transmis le numéro de la chambre à Arsenault.

4 mars 2016 : Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a annoncé avoir mis la main au collet d’un homme suspecté d’avoir commis plusieurs vols dans des banques sur l’île de Montréal. Les agents ont arrêté Mark Steven Vandendool, «qui venait de commettre un vol dans une institution bancaire située dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce», a indiqué le SPVM dans un communiqué. Selon le service de police, l’homme de 34 ans serait derrière 10 vols similaires commis dans des institutions financières des secteurs de Kirkland, Westmount, Pointe-Claire, Dorval et Ahuntsic. Ces vols ont eu lieu entre novembre 2015 et mars 2016. Il a comparu à la Cour du Québec cette semaine et fait face à des accusations de vols qualifiés, de port de déguisement et d’autres accusations relatives à des armes à feu.

5 mars 2016 : Une femme du secteur Jonquière à Saguenay, qui a été attaquée par un chien, réclame 45 000 $ à la propriétaire de l’animal. La quinquagénaire a subi des blessures au visage et à un poignet. Elle participait à une épluchette de blé d’Inde chez des amis le 23 août 2014, lorsqu’elle se serait approchée de l’animal pour le flatter après s’être assurée auprès de son propriétaire qu’il ne représentait aucun danger. Il s’agissait d’un berger allemand croisé à un bouvier bernois. «Lorsque le chien a attaqué ma cliente, il lui a sauté au visage mais pour se protéger, elle s’est servie de son bras droit, a expliqué son avocat», Me Pierre Lévesque. La blessée a dû être transportée d’urgence à l’hôpital de Jonquière puis transférée à Chicoutimi, où elle a dû subir différentes chirurgies le soir même. La victime réclame 45 000 $ au propriétaire du chien pour les dommages subis. Elle a perdu un mois de salaire et conservera des séquelles permanentes de l’incident. «Le bras droit ne peut pas soulever les mêmes charges que le gauche, la sensibilité n’est pas la même, ni la flexibilité», a précisé Me Lévesque. Elle a aussi des séquelles psychologiques. «Elle est restée avec une crainte, une certaine angoisse. C’est quelqu’un qui aimait les animaux, mais elle n’aura plus le réflexe de les approcher comme elle le faisait auparavant, a indiqué son avocat. Elle ne redeviendra jamais la personne qu’elle était avant.» La victime prétend, dans sa poursuite, que la propriétaire du chien n’a fait aucune mise en garde à ses invités alors qu’elle savait que l’animal était dangereux. La défense prévoit produire une contre-expertise médicale.

6 mars 2016 : Deux pompiers ont subi une décharge électrique lors d’un incendie survenu dimanche après-midi dans le nord de Laval. L’intervention a aussi mené à la découverte d’une plantation de cannabis. Les pompiers ont été appelés vers 15 h sur la rue Levasseur, un cul-de-sac près du boulevard des Mille-Îles. C’est l’occupant des lieux qui a contacté les autorités. Pendant leur intervention, ils ont découvert une plantation intérieure de cannabis, a expliqué Christian Grand’Maison, chef aux opérations pour le service de sécurité incendie de Laval. Les pompiers ont rapidement réussi à contrôler les flammes. Deux sapeurs ont subi une décharge électrique à l’intérieur de la résidence, en mettant une main sur un comptoir et sur une sécheuse. Le courant est possiblement passé par certains des branchements électriques de l’installation illicite. Ils ont subi des blessures mineures et ont été évalués sur place par les ambulanciers. Les policiers de Laval étaient attendus sur place en après-midi pour entamer l’enquête sur la plantation.

6 mars 2016 : La mort d’une jeune femme de 19 ans, retrouvée sur le parvis de l’Église Saint-Roch samedi matin, est considérée comme suspecte par le Service de police de la Ville de Québec. Vers 2 h 40, un homme a fait la découverte du corps inerte de la jeune femme sur le parvis de l’église. Selon le quotidien Le Soleil, elle aurait fréquenté le bar le Boudoir, situé à quelques pas de l’endroit, dans la nuit de vendredi à samedi. Les enquêteurs vont vérifier les allées et venues de la jeune femme dans les moments précédant son décès, mais n’écartent pas l’hypothèse d’une surdose de stupéfiants. Toujours selon Le Soleil, un cas d’intoxication lié à une consommation de drogue est survenu dans la même soirée dans l’arrondissement de Beauport. Les enquêteurs vont tenter d’établir s’il existe un lien entre ces deux événements.

7 mars 2016 : Un ex-haut gradé de la Sûreté du Québec (SQ) aurait fait fi de la loi en utilisant un fonds secret pour payer un consultant dont le contrat ne pouvait pas être renouvelé à cause de ses dettes fiscales. «Le recours (au fonds secret) est un geste malhonnête, en l’utilisant (l’accusé) a détourné l’argent de la SQ, commettant ainsi un vol», a lancé Me Maxime Chevalier de la Couronne ce lundi, à l’ouverture du procès d’un ancien directeur général adjoint de la police provinciale. Jean Audette, 55 ans, fait face à des accusations de fraude, de vol et d’abus de confiance pour avoir pigé illégalement dans ce fonds en 2011 et 2012, selon la théorie de la poursuite. Ce fonds est normalement utilisé pour les «dépenses spéciales d’opérations», par exemple pour payer des sources. «M. Audette n’a touché aucune somme dans ces transactions-là», a souligné son avocat, Me Pierre Dupras, tout en rappelant que son client a plaidé non-coupable à tous les faits qui lui sont reprochés. C’est plutôt Denis Despelteau, un ancien de la SQ devenu consultant pour le corps policier, qui a tiré profit de l’argent. Il a d’ailleurs déjà plaidé coupable d’abus de confiance et de fabrication de faux documents, ce qui lui a valu une peine de 15 mois de prison à purger dans la collectivité. Après sa retraite, Despelteau a obtenu plusieurs contrats avec la SQ comme consultant en relations professionnelles, a expliqué la Couronne ce lundi au palais de justice de Montréal. Sauf qu’en 2011, une nouvelle règle a changé la donne.

7 mars 2016 : Plus d’une centaine d’animaux ont péri, lundi matin, dans un incendie d’une rare intensité qui a complètement rasé le Centre Jardin Hamel, à L’Ancienne-Lorette. Il a fallu plusieurs heures aux pompiers pour finalement maîtriser le brasier, vers 11h40. C’est un cuisinier du resto-bar voisin, Luc Plamondon, qui a contacté le 911 à 4 h 30 lundi matin. «J’ai vu des flammes sortir de l’entretoit, je suis rentré au resto et j’ai fait le 911». La partie sud-ouest du bâtiment principal, près des serres, semble être celle qui a brûlé en premier. L’un des deux copropriétaires, Jean-Paul Daoust, a vu l’entreprise qu’il a rachetée en 2012 être réduite en cendres. «Je me suis fait réveiller à 5 h, j’étais ici 15 minutes plus tard. C’est sûr que c’est un choc, mais c’est la vie. Des animaux sont morts, mais au moins, aucun humain n’a été blessé.» «Le Centre Jardin Hamel est quand même une institution à Québec, l’un des pionniers. Notre intention est de reconstruire, afin que les employés recommencent à travailler le plus vite possible», a-t-il affirmé. Il estime que l’édifice est une perte totale et qu’il faudra tout refaire à neuf, ce qui représente un investissement de plusieurs millions de dollars. L’entreprise a été fondée en 1969. Au départ le commerce a démarré ses activités dans une résidence privée à laquelle plusieurs annexes ont été greffées au fil du temps. Au plus fort de la saison, entre avril et juin, environ 75 personnes y travaillent. Très émus, plusieurs de ces employés se sont rassemblés autour d’un café dans le restaurant situé à proximité. Le Centre accueillait actuellement Papillons en Fête et Éducazoo. Des responsables d’Éducazoo ont indiqué au Journal de Québec que quatre animaux avaient été sauvés: deux chinchillas, un rat et un reptile. Les trois responsables du zoo, très ébranlés, craignent le pire pour les autres animaux. Plus de 140 se trouvaient à l’intérieur. Un autre employé est arrivé sur les lieux avec des cages. On n’a guère d’espoir sur le sort des papillons de l’événement Papillons en fête.

Voir aussi :

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La rue Green de Montréal en mars. Crédit photo : GrandQuébec.com.

Les sources que nous avons utilisées pour les nouvelles de cette semaine :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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