1 août – 7 août 2016

C’est arrivé au Québec entre le 1er août et le 7 août 2016

Voir aussi : Les  événements qui ont eu lieu entre le 29 juillet et le 31 juillet 2016

1er août 2016 : Quelques semaines après la fusillade au Métropolis, Richard Henry Bain savait qu’il pourrait être jugé «fou» et aller dans un hôpital psychiatrique plutôt qu’au pénitencier. Une information que sa psychiatre n’a pas cru bon d’inscrire dans son rapport. «Le plan était de tuer le plus de séparatistes possible: la direction, la nouvelle première ministre, les leaders, leur structure. Je pourrais être jugé fou et aller à Pinel. Le matin du 4 septembre, je me suis levé d’un coup et je savais que je devais aller au Métropolis», a écrit l’accusé à la Dre Marie-Frédérique Allard, quelques semaines après le drame. Bain subit présentement son procès devant jury pour meurtre prémédité et tentatives de meurtre. Il plaide la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux. Or, dans son rapport d’évaluation de l’état mental de Bain, la Dre Allard n’a pas tout rapporté. Elle a omis d’inscrire la phrase: «Je pourrais être jugé fou et aller à Pinel», a déploré le procureur de la Couronne lors du contre-interrogatoire serré de la spécialiste. «Vous ne pensez pas que c’était pertinent de préciser cela? Vous ne pensez pas qu’il s’agit d’une information hautement importante?» a demandé Me Dennis Galiatsatos. Lors d’une rencontre, le 9 novembre 2012, Bain a partagé ses idées avec la Dre Allard, qui devait évaluer son état mental. Lors de l’entretien, l’accusé avait refusé de parler, préférant répondre aux questions par écrit. Il avait noté plusieurs détails de sa soirée du 4 septembre 2012, parlant notamment de l’incendie allumé pour recréer la tragédie du Café Blue Bird (qui avait fait 37 morts en 1972), de l’arme qui s’est enrayée après avoir tiré un coup de feu mortel et du matériel dans sa voiture (munitions, essence, armes). Tous ces éléments se retrouvent dans le rapport d’évaluation médico-légale de la Dre Allard, qui témoigne à la demande de la défense. La psychiatre a ainsi dû expliquer au jury lundi pourquoi elle n’avait pas aussi inscrit à son rapport les propos de Bain sur le fait qu’il savait qu’il pourrait être jugé «fou». «Il faut se remettre en con­texte. On n’écrit pas tout ce que les patients nous disent», a-t-elle répondu. La Dre Allard a aussi omis de mentionner que Bain aurait confié à une infirmière que ce qu’il avait fait «est mal». La notion de distinction du bien et du mal est majeure dans la défense de non-responsabilité criminelle, a insisté Me Galiatsatos. La psychiatre a répondu qu’elle «ne changeait pas d’avis», étant persuadée que Bain savait probablement que tuer est mal, mais qu’il ne pouvait pas «l’appliquer». Le contre-interrogatoire se poursuit mardi.

1er août 2016 : Le Service de police de Laval a ouvert une enquête pour trouver le ou les responsables d’un acte de vandalisme particulièrement ignoble à Laval. Au cours des trois dernières journées, les vandales ont forcé la porte arrière de la Fondation Le Monarque afin de pénétrer dans l’établissement communautaire. Les malfaiteurs ont coupé l’électricité du local, qui sert notamment de soupe populaire, et cambriolé de l’équipement de cuisine. Les pertes sont énormes pour cet établissement qui sert des centaines de repas chaque semaine aux plus démunis. La Fondation Le Monarque a perdu plus de 80 % de ses réserves de nourriture, surtout stockées dans des frigidaires privés de courant pendant plusieurs heures. Les vandales ont même pris soin d’ouvrir les congélateurs pour que la nourriture se détériore. «Je ne sais pas comment les gens peuvent être méchants de même», a confié Gérard Vézina, l’homme derrière la Fondation Le Monarque. «Les gens qui viennent ici la fin de semaine pour chercher de la nourriture, c’est eux que tu voles, c’est pas moi. Moi, tu me voles rien. Ça change rien dans ma vie, mais tu me fais de la peine tout simplement», a-t-il ajouté. «Moi, j’ai rien, j’ai tout vendu, mon entreprise, toutes mes affaires, j’ai tout consacré à ici», a ajouté M. Vézina, en entrevue avec TVA Nouvelles. L’ex-entrepreneur en maçonnerie craint que ce soit l’œuvre d’anciens bénéficiaires de l’établissement communautaire bannis, car ils le volaient. Le Service de police de Laval invite ceux qui détiennent des informations sur cet acte de vandalisme à communiquer au 450 662-INFO (4636).

2 août 2016 :Un adepte de motocross a perdu la vie dans un accident survenu à Saint-Catherine, en Montérégie, mardi. Le conducteur âgé d’une quarantaine d’années a été retrouvé inanimé dans un secteur boisé de la rue Pasteur. Son véhicule était endommagé. Les services d’urgence ont été appelés vers 14 h 30. Premiers arrivés sur les lieux, les policiers de la Régie intermunicipale de police de Roussillon ont effectué des manœuvres de réanimation sur la victime. Les ambulanciers ont ensuite pris la relève. Le motocycliste était toujours inconscient lors de son transport vers un centre hospitalier. La victime a subi d’importantes blessures et les manœuvres de réanimation ont été vaines. Son décès a été confirmé à l’hôpital. Une enquête a été ouverte pour tenter de comprendre les circonstances de l’accident.

2 août 2016 : Une femme est morte et une autre a subi de très graves blessures lorsqu’elles ont été happées de plein fouet par un camion, mardi après-midi, dans le quartier Mile-End, à Montréal. «J’ai entendu le son de leur corps frapper sur le camion, c’était horrible, a raconté un témoin de la terrible scène. Ce bruit-là va me hanter pour longtemps.» Les deux piétonnes dans la soixantaine traversaient l’avenue du Parc, à l’angle de l’avenue Bernard, lorsqu’elles ont été heurtées par le camion cube qui circulait vers le nord, vers 14 h 10.

2 août 2016 : Le mafioso Marco Pizzi a vu la mort de près, lundi avant-midi, dans le secteur de Montréal-Est. L’homme de 46 ans a réussi à semer des individus cagoulés et armés qui ont tenté de l’assassiner. Selon nos informations, Marco Pizzi aurait été suivi pendant un certain temps, alors qu’il circulait à bord de son véhicule dans l’est de la ville. À l’intersection de la rue Prince-Albert et de l’avenue de la Grande-Allée, Pizzi a été impliqué dans une collision avec un autre véhicule, à bord duquel se trouvaient des suspects masqués. «L’accident aurait été provoqué volontairement par le véhicule suspect», a indiqué une source. Le but derrière cette collision intentionnelle: faire en sorte que Pizzi sorte de sa voiture. Et c’est ce qu’il a fait. C’est à ce moment que les suspects ont dégainé leur arme à feu et ont pourchassé le mafioso dans le but de le liquider. Mais le plan a échoué. Aucun coup de feu n’a été tiré et Marco Pizzi n’a pas été blessé. Il a laissé son véhicule accidenté derrière lui et a pris la fuite à pied. Il est parvenu à semer les individus à sa poursuite. Aucune arrestation n’a encore été effectuée en lien avec cette affaire, mais la police de Montréal a confirmé qu’elle enquêtait sur «une tentative de meurtre». Bien connu des milieux policiers, Marco Pizzi faisait partie de la quinzaine de suspects appréhendés dans le cadre d’une vaste opération antidrogue menée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au mois de mai. Près de 220 kg de cocaïne et 2 millions de dollars avaient été saisis par les autorités en marge de cette importante frappe. Soupçonné d’être un important importateur de cocaïne pour le compte de la mafia montréalaise, Marco Pizzi avait ensuite été libéré sous conditions. Le nom de Pizzi est également sorti durant l’enquête sur le meurtre d’un influent membre de la mafia, Tony Callocchia, dans un restaurant d’Anjou en décembre 2014. L’assassinat avait été commis alors que Pizzi venait de quitter la table pour aller aux toilettes. Certains éléments de cette tentative de meurtre ne sont pas sans rappeler l’assassinat du haut gradé de la mafia Rocco Sollecito, survenue à la fin mai, à Laval. La victime avait été criblée de balles par un tireur embusqué qui l’attendait dans un abribus. Un véhicule s’était également placé derrière celui de Sollecito pour l’empêcher de faire marche arrière à un arrêt obligatoire.

3 août 2016 : Une balade en moto a pris une tournure tragique pour un couple de Sorel, mercredi après-midi, à Saint-Hyacinthe. L’homme et la femme ont été éjectés de leur engin après avoir tenté d’éviter un chevreuil qui traversait la route. Le drame s’est produit un peu avant 15 h, sur un tronçon du boulevard Laurier Est qui est bordé de part et d’autre par un boisé. Selon des témoins de la scène, un chevreuil aurait surgi de nulle part pour tenter de traverser le boulevard. L’homme de 55 ans qui était aux commandes d’un engin à trois roues – de marque Honda California Cycle – aurait tenté de l’éviter, a expliqué la police. «C’est à ce moment qu’il aurait perdu le contrôle», a indiqué le sergent Daniel Thibaudeau, porte-parole de la Sûreté du Québec. L’homme a été éjecté, tout comme sa conjointe de 56 ans qui était assise derrière lui. La femme est morte sur le coup et les services d’urgence n’ont rien pu faire pour la ramener à la vie. Son conjoint a quant à lui été transporté d’urgence à l’hôpital. En début de soirée, il reposait toujours entre la vie et la mort à l’hôpital. Le boulevard Laurier Est a été complètement fermé à la circulation pour la durée de l’enquête policière. La vitesse ne tue pas toujours. Elle peut toutefois faire très mal au portefeuille. Un jeune homme de 19 ans en a eu la preuve, mardi matin, alors que les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) l’ont surpris à plus de 200 km/h dans une zone de 90 km/h. Le conducteur, qui est détenteur d’un permis probatoire, circulait à ce moment dans le secteur de Wotton, en Estrie. Cet écart de conduite lui a valu un constat d’infraction de 1969 $ et pas moins de 24 points d’inaptitude ont été ajoutés à son dossier de conducteur. Les agents de la SQ lui ont également donné un deuxième constat d’infraction pour «avoir commis une action imprudente». Il s’agit d’une contravention de 1532 $ avec quatre points d’inaptitude. Le jeune homme a vu son permis de conduire être suspendu immédiatement. La SQ a tenu à rappeler que la vitesse est la principale cause des accidents mortels sur le réseau routier québécois.

4 août 2016 : Un adolescent ayant suscité l’indignation du public après avoir mis en ligne deux vidéos dans lesquelles on le voit s’en prendre tout à fait gratuitement à un sans-abri, dans deux lieux différents, a finalement été arrêté jeudi après-midi. Après avoir analysé le contenu des vidéos, les policiers ont pu intercepter le suspect à Montréal, vers 16 h 30, près de la station de métro Papineau. Les deux agressions se sont également produites à proximité de cette station. Le suspect qui devrait faire face à des accusations de voie de fait, agression et complot doit comparaître à la Chambre de la Jeunesse vendredi, a indiqué le Service de police de la Ville Montréal (SPVM). Dans la première vidéo publiée sur Facebook, on aperçoit l’adolescent assis directement en face de sa victime, un homme de 73 ans, dans un restaurant McDonald’s. Sans prévenir, le jeune homme a versé le contenu de son verre sur le septuagénaire. Pris par surprise, l’homme a repoussé le bras de son agresseur en lui criant: «Hey! Mon ostie!». En milieu d’après-midi jeudi, moins de 24 heures après sa publication, la vidéo d’à peine 10 secondes avait déjà été visionnée près de 20 000 fois. Dans une autre vidéo publiée sur Facebook par le même adolescent, on le voit s’approcher du même sans-abri assis sur un banc de parc. Puis, sans raison apparente, le jeune homme lui donne une claque en plein visage. On entend alors celui qui filme la scène qui peine à dissimuler son fou rire. «Ayoye, tabarnak! Qu’est-ce qui arrive avec toi?» a lancé le vieil homme après avoir été giflé. Selon nos informations, l’auteur de ces deux agressions serait un jeune homme qui réside dans un Centre jeunesse. Sur son profil Facebook, certains de ses amis ont écrit des messages qui laissent croire que l’adolescent serait actuellement en fugue. La publication de ces deux vidéos n’a pas mis de temps à faire réagir sur les réseaux sociaux. Même certains amis Facebook de l’adolescent ont tenu à se dissocier de ses gestes.

4 août 2016 : Une macabre découverte a été faite dans un parc de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve puisqu’un animal décapité a été placé dans une balançoire pour enfants. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) enquête après que plusieurs personnes eurent appelé après la publication d’une photo sur Facebook. Sur l’image, on peut voir l’animal sans tête et sans fourrure, qui pourrait bien être un raton laveur, assis dans la petite balançoire du parc Préfontaine. Le Groupe intervention protection animaux de compagnie (GIPAC Q) avait partagé la photo sur sa page Facebook à la recherche de témoins. «Ce geste inqualifiable est cruel pour les animaux et traumatisant pour les enfants et leurs parents», écrit le groupe sur sa page. Les policiers cherchent à retrouver le ou les auteurs du crime, a confirmé un porte-parole du SPVM à TVA Nouvelles.

5 août 2016 : Un homme de 33 ans de Saint-Liguori, dans Lanaudière, fait face à des accusations de fraude et de complot en lien avec à un stratagème de fraude des grands-parents. Yanick Garneau a été arrêté jeudi par le Service des enquêtes sur l’intégrité de l’économie de la Sûreté du Québec (SQ), en partenariat avec le Service de police de l’agglomération de Longueuil. L’homme est soupçonné d’avoir détroussé près de 91 000 $ dans une trentaine de dossiers de fraudes. Il a comparu vendredi après-midi au palais de justice de Longueuil. «Le suspect aurait dérobé une somme importante d’argent à une aînée en se faisant passer pour son petit-fils et en prétendant être dans une situation de détresse nécessitant une aide financière urgente. Il aurait fait appel à trois complices, qui ont également été arrêtés», indique la SQ dans un communiqué. Dans ce dossier, trois autres suspects ont été arrêtés puis libérés par sommation. Par ailleurs, quatre mandats de perquisition, exécutés dans des résidences de Montréal et de Saint-Liguori en lien avec cette affaire, ont mené au démantèlement de deux productions de cannabis. «Au total, une cinquantaine de plants et 2 kg de cannabis ont été saisis, de même que de l’équipement de fabrication et de clonage de cartes de crédit», a précisé la SQ. Les autorités demandent d’ailleurs à toute personne ayant des informations de les transmettre à la Centrale de l’information criminelle au 1 800 659-4264.

6 août 2016 : Alors qu’il vérifiait la pression de ses pneus, un résident de Kirkland s’est retrouvé nez à nez avec un coyote. «J’avais une clé en main, j’avais peur, alors je l’ai frappé avec à la tête. Il est tombé, mais lorsqu’il s’est relevé il a commencé à montrer les crocs», a témoigné Petro Rizos dans le quotidien montréalais The Gazette. M. Rizos a été légèrement blessé par l’animal au bas du dos, mais n’est pas allé à la clinique y faire observer sa blessure. La semaine passée, un coyote avait déjà été observé dans le secteur. Les riverains se demandent ce qu’une bête sauvage peut bien faire dans une zone commerciale comme celle-ci. Les experts parlent d’un animal qui aurait été nourri par les hommes et qui donc, n’aurait plus peur de s’approcher d’eux. Il y a deux semaines, la Ville de Kirkland a eu la permission de traquer le coyote pour l’attraper et le relâcher dans la nature.

7 août 2016 : Un homme de 22 ans a été poignardé dans l’arrondissement de Pointe-aux-Trembles, à la suite d’un conflit. Le drame s’est déroulé au croisement de la 8e Avenue et de la rue Notre-Dame, vers 22 h 30, alors qu’une fête se déroulait. Un conflit a éclaté et s’est poursuivi à l’extérieur, dans la rue. Dans la bagarre, un homme de 22 ans a été poignardé au haut du corps. Il a été immédiatement transporté au centre hospitalier dans un état jugé critique. Le suspect quant à lui avait pris la fuite avant l’arrivée des policiers. Tôt samedi matin, la rue Notre-Dame était fermée entre la 7e et la 9e Avenue, ainsi que la 8e Avenue, entre les rues Notre-Dame et Prince Albert. Le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM), disposait de trop peur d’éléments pour déterminer une éventuelle implication de gangs de rue.

7 août 2016 : Un homme de 56 ans a été victime d’un meurtre à l’arme blanche dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Eustache, dans les Laurentides. La victime a été retrouvée sur la rue Landry, dans un quartier résidentiel, par les services d’urgence. Ces derniers avaient reçu un appel vers 1 h 50 de la victime elle-même. L’homme demandait une aide médicale. À leur arrivée, les ambulanciers ont pratiqué des manœuvres de réanimation. Son décès a été constaté à son arrivée à l’hôpital. Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Daniel Thibaudeau, a expliqué que des traces de blessures ont été observées sur le corps de la victime. Un mandat de perquisition a été demandé pour les besoins de l’enquête.

7 août 2016 : Un agent de sécurité était dans un état critique samedi soir après avoir été poignardé par un suspect qui venait de commettre un vol dans un commerce de l’ouest du centre-ville de Montréal. Selon les informations fournies par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le vol a eu lieu dans un commerce de la rue Sainte-Catherine Ouest, alors que la victime a été agressée à l’arme blanche près de l’intersection du boulevard De Maisonneuve Ouest et de la rue Saint-Mathieu. La victime est un homme de 19 ans. L’homme a été blessé au haut du corps. Sa vie n’était plus en danger dimanche matin, d’après le SPVM. Le suspect est un homme âgé dans la trentaine. Il a pris la fuite après l’agression dans une direction inconnue, a indiqué la police. Des enquêteurs ont été dépêchés sur les lieux.

1 août 2016
Jardin de la Croix. Photographie : GrandQuebec.com.

Voici les sources que nous avons consultées pour ajouter ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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