
C’est arrivé au Québec entre le 8 décembre et le 14 décembre 2015
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 1er décembre jusqu’au 7 décembre 2015
8 décembre 2015 : Deux semaines après le dépôt du rapport de la commission Charbonneau sur la corruption dans l’industrie de la construction, un petit sous-traitant dénonce une situation troublante à Longueuil. Maxime Lacasse, qui possède l’entreprise d’aménagement paysager Gestfab Construction avec son frère, affirme que l’entrepreneur principal d’un contrat l’aurait incité à gonfler ses factures. Effectivement, M. Lacasse a expliqué que, pour le contrat de sous-traitance pour du pavé uni à la place Charles-LeMoyne, près de la station de métro à Longueuil, l’entrepreneur principal lui aurait recommandé de falsifier les heures facturées pour faire grimper le coût du contrat. À bout de ressource, M. Lacasse a voulu rencontrer la mairesse Caroline St-Hilaire au conseil municipal. « Mon entreprise a été mise à la porte d’un contrat public de la Ville de Longueuil pour ne pas avoir voulu participer à de la corruption, a-t-il dit devant les membres du conseil. Je détiens plusieurs preuves de ça. » Même si M. Lacasse affirme avoir parlé avec plusieurs fonctionnaires, la mairesse soutient ne jamais avoir eu vent de cette histoire. « Étant donné que, comme vous l’avez dit, le dossier est entre les mains de l’UPAC, vous nous mettez dans une position encore plus délicate, mais je vais m’assurer que la direction générale puisse entendre vos doléances pour s’assurer qu’à l’interne, vous ayez des réponses à vos questions », a répondu la mairesse St-Hilaire. Le chef de l’opposition de la Ville de Longueuil s’est quant à lui entretenu pendant une trentaine de minutes avec M. Lacasse.
8 décembre 2015 : Un avion de la compagnie Air France provenant de San Francisco a été dérouté d’urgence vers l’aéroport international Pierre-Eliott-Trudeau, à Montréal. Une « menace anonyme » serait en cause, a indiqué la compagnie aérienne sur son fil Twitter. « L’équipage a décidé par mesure de précaution et de sûreté de se dérouter vers Montréal », a écrit Air France. Sur Twitter, des passagers ont indiqué qu’il s’agissait d’une alerte à la bombe. Air France a précisé que l’avion s’était « posé normalement » lundi vers 23 h 40 et que les autorités locales ont procédé à des « vérifications ». Les passagers ont été pris en charge par les employés d’Air France. Le Service de police de la Ville de Montréal a été demandé sur place pour «assistance», a confirmé l’agent André Leclerc.
8 décembre 2015 : Caroline Lampron, responsable d’une garderie en milieu familial affiliée au CPE de Rivière-du-Loup, fait face à trois chefs d’accusation de voies de fait contre trois enfants sur deux périodes de temps différentes. En octobre dernier, Mme Lampron, 37 ans, s’en serait prise à un bébé de 11 mois et à un enfant de 2 ans. L’autre accusation remonte à des évènements qui se seraient déroulés en novembre 2013, concernant des voies de fait causant des lésions à une autre victime âgée de 2 ans à l’époque. Le 28 octobre, TVA Nouvelles avait indiqué que le bureau coordonnateur du CPE de Rivière-du-Loup avait suspendu le permis d’opération de Caroline Lampron et relocalisé les enfants ailleurs. Elle a été officiellement accusée mardi. Elle a été remise en liberté sous condition, dont celle de ne pas occuper un emploi, que ce soit rémunéré ou bénévole, qui la placerait en relation de confiance à l’endroit de personnes d’âge mineur. Son avocat, Me Claude Simard, n’a pas voulu émettre de commentaires. Il a simplement dit que la décision de sa cliente de plaider coupable ou non coupable n’avait pas encore été prise. Caroline Lampron sera de retour devant le tribunal le 22 février prochain.
9 décembre 2015 : Un adolescent de 16 ans a été arrêté ce soir à l’issue de la «Manif de soir» organisée à Montréal dans le cadre de la grève générale dans l’ensemble du Québec. Les autorités n’ayant pas eu l’itinéraire, elle a été déclarée illégale dès les premiers écarts. Quelques centaines de manifestants ont quitté la place Émilie-Gamelin vers 20 h 30. Certains étaient cagoulés. Vingt minutes plus tard, des projectiles et des pièces pyrotechniques étaient lancés en direction des policiers, a rapporté le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Laurent Gingras. Le SPVM a tenté dès lors de disperser les participants en utilisant notamment des irritants chimiques. Une personne qui a croisé la manif aurait été blessée dans la foule par d’autres manifestants, un policier a été légèrement blessé, plusieurs vitrines ont été fracassées sur le boulevard René-Lévesque, notamment les devantures de SNC-Lavalin et de la BMO et des vitres de voitures de police ont été brisées. Vers 21 h 30, quelques personnes étaient de retour sur la place Émilie-Gamelin, sous haute surveillance. «La manifestation a été dispersée, mais disons que ce n’est pas tout à fait fini», a commenté M. Gingras, qui disait rester vigilant une heure plus tard. Plusieurs personnes avaient été interpellées, mais elles ont toutes été relâchées, à l’exception d’un jeune homme de 16 ans, qui a été libéré sous promesse de comparaître. Il sera accusé d’entrave au travail des policiers, a précisé le porte-parole du SPVM. Sur la page Facebook de l’événement, un peu moins de 500 personnes avaient indiqué qu’ils participeraient à la marche nocturne contre l’austérité.
9 décembre 2015 : Après plus d’une année d’enquête, la police de Québec a procédé à l’arrestation de Claude Guillot, un pasteur baptiste soupçonné d’avoir battu, maltraité et séquestré durant des années cinq jeunes fidèles qu’il gardait captifs dans son sous-sol. Le pasteur de l’Église évangélique baptiste Québec-Est a été arrêté à son domicile de Shannon, au 89 rue Maple, mercredi matin. L’individu de 65 ans devrait faire face à 12 chefs d’accusation de voies de fait causant des lésions vis-à-vis de cinq garçons, tous mineurs au moment des faits qui se sont produits entre 1983 et 2014. L’arrestation est survenue à la suite d’une enquête de l’unité des crimes graves. Elle découle d’une entente multisectorielle, dans laquelle la Direction de la protection de la jeunesse est impliquée. « Claude Guillot est présentement interrogé par les enquêteurs », a confirmé la porte-parole du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), Christine Lebrasseur. Les présumées victimes sont de jeunes fidèles qui avaient été confiés à Claude Guillot par leurs parents, membres de son église. Les enquêteurs ont des raisons de croire que d’autres jeunes auraient pu subir les foudres du leader religieux. «Si vous avez été victime de cet homme, le SPVQ vous invite à transmettre l’information en composant le 911 pour une intervention immédiate ou le 418 641-AGIR (2447)», a indiqué Mme Lebrasseur. Des jeunes sous la garde de Guillot recevaient des «punitions» sous forme de gifles au visage, coups de poing au ventre, bousculades et exercices physiques déraisonnables, peut-on lire dans deux jugements de la Chambre de la jeunesse, rendus en février et avril 2015. L’un des fidèles aurait notamment eu à effectuer 8000 redressements «up-and-down» en une journée. Privés de nourriture, rationnés en eau, coupés de tout contact avec l’extérieur, ils vivaient dans le sous-sol d’une maison jumelée du secteur Neufchâtel qui appartenait alors au pasteur. Ce dernier leur disait de ne pas parler de tout cela, sans quoi «Dieu les punirait». Un ancien fidèle de l’Église baptise de Québec-Est, Elliot (nom fictif), un jeune qui a été battu au début des années 2000 par ses parents, s’était confié au Journal de Québec. «Claude Guillot encourageait mes parents à me battre chaque fois que c’était nécessaire pour que je sois un bon chrétien. Mon enfance a été détruite par lui et son Église», avait-il alors raconté. Déjà à cette époque, les enfants de fidèles séjournaient chez le leader religieux, qui les élevait «comme un bourreau», disait Elliot. Il se rappelle notamment d’un jeune garçon, blême et frêle, confié au pasteur par ses parents pour en faire un «bon chrétien». «On le voyait les dimanches à l’Église. Il ne parlait à personne et avait l’air d’un zombie. Il avait des plaques, des croûtes, du sang sur les mains. Il était maigre. Mais il se tenait comme un soldat et il avait à peu près six ans. Ça faisait peur», se souvient Elliot, aujourd’hui âgé de 25 ans. L’accusé – dont l’église a déclaré n’avoir versé que 17 000 $ pour un salaire, en 2014 – avait acquis il y a un an une luxueuse résidence de Shannon pour 385 000 $. Il l’habitait avec sa femme, leurs trois filles et quelques fidèles en plus d’y tenir les cérémonies religieuses. En juillet, il a vendu à perte sa maison jumelée de Neufchâtel à son bras droit dans l’Église. Dans le jugement rendu en février 2015 par la Chambre de la jeunesse, on avait pu apprendre que l’un des jeunes qui a résidé chez le pasteur y est demeuré, à l’âge adulte. Employé au ministère de la Santé et des Services sociaux, il verse une partie de son salaire au leader, selon le document.
9 décembre 2015 : Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a procédé à l’arrestation de six personnes en lien avec le trafic de stupéfiants mardi après-midi dans les quartiers Saint-Sauveur et Limoilou à Québec, dont le frère d’Yves «Colosse» Plamondon, Gaétan Plamondon. Ces arrestations surviennent dans le cadre du projet d’enquête Insidieux, qui avait mené à l’arrestation de Yves «Colosse» Plamondon, 65 ans, et de Stéphane Lachance, 46 ans, le 28 octobre dernier, à la suite d’un vol qualifié à la Caisse populaire de Saint-Apollinaire, dans Lotbinière. Gaétan Plamondon avait également été épinglé pour trafic de stupéfiants ce jour-là. Il avait été remis en liberté à la suite de sa comparution. L’individu de 63 ans a été arrêté de nouveau mardi dans une résidence de la rue Kirouac. Quatre autres hommes et une femme ont aussi été appréhendés. Plusieurs perquisitions ont également été menées lors de cette opération, ce qui a permis de saisir 31 grammes de cocaïne et plus de 25 000 $ en argent, dont 15 000 $ chez l’homme de 63 ans, selon Christine Lebrasseur, porte-parole du SPVQ. Selon nos informations, l’homme de 63 ans est Gaétan Plamondon. Une caméra de surveillance, trois cellulaires ainsi que trois véhicules ont également été saisis sur les lieux. Gaétan Plamondon, quatre hommes âgés de 52 ans, 45 ans et 61 ans ainsi qu’une femme âgée de 49 ans devraient comparaitre mercredi au palais de justice de Québec et pourraient faire face à des accusations de trafic de stupéfiants. D’autres arrestations pourraient survenir dans le cadre de cette enquête, indique Christine Lebrasseur. Yves «Colosse» Plamondon a déposé une poursuite civile de 35 millions $ pour avoir purgé 28 années de prison pour une affaire d’homicides. Il avait été condamné à la prison à perpétuité en avril 1986 pour le meurtre de trois personnes qu’il dit ne jamais avoir commis. Après des décennies de lutte devant les tribunaux, la Cour d’appel a ordonné en 2013 la tenue d’un nouveau procès pour Plamondon, en raison d’irrégularités notées lors du procès de première instance. En mars 2014, la Couronne abandonnait les procédures intentées contre «Colosse» Plamondon.
10 décembre 2015 : Deux restaurants ont été visés par un engin incendiaire dans l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, à Montréal. Vers 4 h 15, les engins ont été lancés à travers les fenêtres des deux commerces, soit chez Dilallo Burger et au Café Empire, qui se trouvent l’un en face de l’autre sur la rue Jean-Talon Est près de l’avenue Papineau. Selon le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, André Leclerc, un des deux engins a pris feu, mais l’intérieur des deux commerces n’a pas été endommagé. Deux suspects en lien avec cette affaire sont recherchés. Ils porteraient une cagoule ainsi que des vêtements foncés. Les enquêteurs tentent de rencontrer des témoins et de trouver des caméras de sécurité du secteur qui auraient enregistré l’événement. Un périmètre de sécurité a été établi dans le secteur. Les policiers ont également procédé à la fermeture partielle de la rue Jean-Talon Est. La chaussée a été réduite à une voie de chaque côté. Le 18 novembre dernier, le Café Empire avait également été visé par un cocktail Molotov, qui avait également fait peu de dommage au commerce.
11 décembre 2015 : Un train de passagers de VIA Rail Canada a déraillé ce matin dans l’arrondissement de Lachine, à Montréal, mais aucun passager n’a été blessé. L’événement est survenu vers 9 h 30, près de la station Turcot-Ouest, non loin des rues Saint-Jacques et Eastern. Au moment de l’incident, 14 personnes se trouvaient à bord, et le Bureau de la sécurité des transports (BST) a confirmé qu’aucun passager n’a été blessé. Les passagers ont été ramenés à la gare centrale de Montréal, a indiqué Maxime Dupont-Demers, conseiller principal aux communications pour VIA Rail. Ils seront remboursés ou pourront bénéficier d’un voyage avec un autre mode de transport. Le train en question effectuait la liaison entre Montréal et Jonquière, ainsi qu’entre Montréal et Senneterre. En raison de l’accident, ces deux liaisons sont annulées. Les causes du déraillement n’étaient pas connues dans la journée. Des enquêteurs du BST doivent se rendre sur les lieux vendredi afin de déterminer ce qui a pu mener au déraillement. Selon le BST, ce serait la deuxième locomotive du convoi qui a quitté les rails.

Port de Montréal. Photo : GrandQuebec.com.
11 décembre 2015 : Une femme originaire de la Martinique qui était en visite à Saint-Jérôme, dans les Laurentides, est portée disparue, a rapporté la police vendredi. Laura-Angela Nicolo est arrivée au Québec, dimanche, avec son conjoint pour un séjour de dix jours. Jeudi, vers 4 h 50, elle a quitté le domicile loué à Saint-Jérôme pour aller chercher un café. Elle a pris la voiture de location pour se déplacer. Elle n’a pas été revue depuis. Selon les policiers, la femme de 28 ans n’a ni famille, ni ami, ni connaissance au Québec. Elle aurait son passeport en sa possession. La disparue «vit une période un peu plus difficile ces temps-ci », mais n’a pas tenu de propos suicidaires. Elle a souffert de dépression dans les derniers mois et ne prend plus ses médicaments. Laura-Angela Nocolo mesure 1,55 m (5 pi 1 po) et pèse 45 kg (100 lb). Elle a la peau blanche et ses yeux et ses cheveux sont bruns. Une cicatrice est visible près de son sourcil droit. Mme Nicolo parle français et italien. Au moment de quitter la résidence de Saint-Jérôme, elle portait un jeans noir, un sac à dos noir et vert et elle porterait à la taille un manteau noir avec un capuchon de fourrure. Elle conduirait une voiture noire Nissan de modèle Altima 2015 à quatre portes. Elle est immatriculée BWSD219 en Ontario. Toute personne qui aurait de l’information en lien avec cette disparition est invitée à communiquer avec le 9-1-1 ou avec la police de Saint-Jérôme au 450-432-1111.
12 décembre 2015 : Des ossements humains appartenant à Cédrika Provencher, disparue en 2007, ont été découverts vendredi, en Mauricie, a confirmé la Sûreté du Québec samedi soir. Cédrika avait été rapportée disparue le 31 juillet 2007. Elle avait été vue pour la dernière fois à l’intersection du boulevard Des Chenaux et de la rue Chapais à Trois-Rivières. Ses restes ont été découverts vendredi en fin de journée dans un secteur boisé de Trois-Rivières, a précisé la SQ. « Aujourd’hui, nous sommes en mesure de confirmer qu’il s’agit bel et bien de Cédrika, disparue alors qu’elle était âgée de 9 ans », peut-on lire dans un communiqué de presse émis par le corps policier en toute fin de soirée samedi. « Depuis, de nombreuses recherches ont été effectuées afin de localiser la jeune fille. Plusieurs informations reçues du public furent traitées et analysées par les enquêteurs qui rappelons-le, ont travaillé sans relâche dans le but de résoudre ce dossier. » La SQ a ajouté que l’enquête est toujours.
13 décembre 2015 : Deux maisons inhabitées ont été ravagées par les flammes en fin d’avant-midi dimanche à La Prairie, en Montérégie. Les flammes ont pris naissance quelques minutes avant 11 h sur la rue du Damier-Argenté, dans un secteur en développement. Les flammes ont ravagé une des deux demeures et considérablement endommagé l’autre. Un nuage de fumée était visible à plusieurs kilomètres de distance. Selon les premières constatations des policiers, rien ne laisserait croire que l’événement est criminel. Personne n’a été blessé.
13 décembre 2015 : Un homme s’est retrouvé à l’hôpital pour des blessures graves et un second a été arrêté à la suite d’une altercation qui les a fait chuter d’un balcon, dans l’arrondissement de Pont-Viau à Laval. Les deux jeunes hommes se bagarraient sur un balcon situé au deuxième étage d’un appartement du boulevard des Prairies vers 23 h 15, lorsque la rambarde a cédé. Ils se sont retrouvés sur l’asphalte, mais un des deux a subi de graves blessures puisqu’il est tombé sur la tête, selon le lieutenant Martin Lachance, de la police de Laval. L’autre homme a subi des blessures mineures et a été conduit au poste de police relativement à la bagarre. «Nous ignorons toujours si des accusations seront portées, mais la chute semble accidentelle, a indiqué le lieutenant Lachance. Des enquêteurs sont sur place afin de confirmer les causes de l’accident.» Un autre incident de la sorte est arrivé dans l’arrondissement de Lachine, la semaine dernière, quand trois hommes ont chuté d’un balcon situé au troisième étage d’un immeuble à logement. Deux hommes ont perdu la vie dans cette chute.
14 décembre 2015 : La Sûreté du Québec (SQ) a repris ce lundi matin dès 7 h les recherches dans le secteur où ont été retrouvés vendredi les ossements de Cédrika Provencher, à Trois-Rivières, en Mauricie. Le porte-parole du corps policier Daniel Thibaudeau a indiqué au Journal de Montréal qu’au moins 200 policiers seront affectés à la tâche. Dimanche, une cinquantaine d’agents ont ratissé le site où les restes humains ont été découverts. Une unité de laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale ainsi qu’un hélicoptère avaient également été déployés sur place. L’objectif de cette opération est de trouver de nouveaux indices qui pourraient mener à un éventuel suspect dans cette affaire. La SQ souhaite procéder rapidement avant que la neige ou des conditions météorologiques difficiles viennent compliquer les recherches. Les ossements de la fillette ont été retrouvés vendredi par un groupe de chasseurs, dans un secteur boisé situé près de l’autoroute 40 Est. Ils ont été découverts à 12 km de l’endroit où Cédrika Provencher avait disparu le 31 juillet 2007. Suivant la découverte des restes de Cédrika Provencher, l’école Jean-Buteux de Trois-Rivières, que fréquentait la fillette de 9 ans avant sa disparition en 2007, a mis à la disposition de son personnel et de ses élèves, lundi, une équipe spéciale de soutien psychologique. La Commission scolaire du Chemin-du-Roy a annoncé dans un communiqué lundi que l’équipe constituée de psychologues et d’intervenants psychosociaux a été mobilisée à l’école Jean-Buteux dans le souci d’accompagner et d’épauler son personnel et ses élèves. La mère de Cédrika Provencher, Karine Fortier, travaille toujours à cette école. La population du Québec – et de Trois-Rivières en particulier – a été secouée par l’annonce de la découverte des ossements de Cédrika vendredi dernier, près de l’autoroute 40, à une quinzaine de kilomètres du quartier résidentiel trifluvien où elle a disparu il y a huit ans. Des gerbes de fleurs ont même été déposées par le public près du lieu de la macabre découverte. « La Commission scolaire est de tout cœur avec la famille de Cédrika Provencher et tient à leur offrir ses plus sincères condoléances », peut-on lire dans le communiqué.
14 décembre 2015 : Aucune poursuite criminelle ne sera intentée à la suite de l’incendie qui a coûté la vie à 32 personnes le 23 janvier 2014 dans la résidence du Havre, à L’Isle-Verte, dans le Bas-Saint-Laurent. Rappelons que le 23 janvier 2014, un incendie s’est déclaré à la résidence du Havre, dans la municipalité de L’Isle-Verte. Trente-deux personnes âgées ont péri dans l’événement, tandis que 22 aînés ont survécu. Une enquête publique sur le drame a débuté en novembre 2014. Les principales personnes impliquées ont été interrogées par le coroner Cyrille Delâge. Dans son rapport de 130 pages publié en février 2015, le coroner identifie plusieurs facteurs qui ont contribué au triste bilan. Il souligne notamment la non-conformité du bâtiment, un personnel mal formé, une intervention discutable des pompiers et des délais d’intervention trop longs. Selon les analyses du coroner, le point d’origine du sinistre se situerait près de la cuisine, au rez-de-chaussée. La destruction presque totale du bâtiment a empêché les experts de confirmer la cause exacte de l’incendie. La mairesse de L’Isle-Verte, Ursule Thériault, attendait impatiemment les résultats de ce rapport.

Édifice des commissaires. Photographie : Grandquebec.com.
Les sources de nouvelles parues cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse
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