C’est arrivé au Québec entre le 8 août et le 14 août 2015
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 1er août jusqu’au 7 août 2015
8 août 2015 : Un drame à glacer le sang s’est abattu sur une famille de Rougemont, en Montérégie, vendredi soir, lorsqu’une petite fille de 2 ans s’est accidentellement retrouvée sous le tracteur à gazon que conduisait son père. Elle a rendu l’âme peu de temps après à l’hôpital. Yannick D’Auteuil s’affairait à tondre le gazon de sa belle-mère, qui vit à quelques pas de son domicile, sur la rue Carole. La petite Miralys s’amusait alors sur le terrain de sa résidence, qui est adjacent à celui de sa grand-mère. À un certain moment, la petite a souhaité rejoindre son père et s’est approchée du tracteur, M. D’Auteuil ne l’aurait jamais aperçu et le bras de Miralys se serait retrouvé coincé sous l’engin, selon la grand-mère maternelle de la fillette, rencontrée sur les lieux. À l’arrivée des services d’urgence, la jeune victime présentait de très graves blessures au bras et à la tête et l’on craignait pour sa vie. «Elle a été transportée vers un centre hospitalier, où elle est décédée», a indiqué la sergente Mélanie Dumaresq, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). La grand-mère, atterrée, a mentionné à l’Agence QMI qu’il s’agissait d’un tragique accident et que la famille était extrêmement triste et sous le choc. Même son de cloche du côté de la SQ, qui soutient qu’il ne semble y avoir aucun élément criminel dans l’histoire.
9 août 2015 : Des coups de feu ont été entendus dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce (NDG) et dans l’arrondissement de Montréal-Nord, à Montréal. Le premier incident s’est produit sur l’avenue Fielding, entre les avenues Montclair et Walkley dans NDG. «Lorsque les policiers se sont rendus sur les lieux, aucun suspect n’était sur place, a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Jean-Claude Brabant. Cependant, des marques d’impact de balles dans les fenêtres d’un appartement situé au rez-de-chaussée ont été aperçues. Le logement était alors inoccupé, donc personne n’a été blessé.» Les enquêteurs ont aussi trouvé des douilles au sol. Des témoins ont dit avoir vu deux hommes quitter les lieux à pied en direction est sur l’avenue Fielding, peu après avoir entendu les détonations. Des circonstances similaires ont aussi été rapportées aux policiers peu avant minuit, samedi soir, au croisement des rues Pascal et Matte, dans l’arrondissement de Montréal-Nord. Encore une fois, lorsque les policiers sont arrivés sur place, il n’y avait ni blessé ni suspect dans l’entourage. Il y avait néanmoins des traces d’impact par balles sur une voiture. Le SPVM a érigé des périmètres de sécurité et devait interroger les résidents des deux quartiers afin de tenter de savoir qui a tiré les coups de feu.
9 août 2015 : Un homme s’est noyé, dans le parc des Chutes-Dorwin, à Rawdon, dans Lanaudière, tandis qu’un autre manquait toujours à l’appel en soirée. L’incident est survenu vers 14 h 30 lorsque deux hommes dans la cinquantaine sont tombés dans un bassin des chutes Dorwin, dans des circonstances encore indéterminées. «On a reçu un appel pour deux victimes à l’eau. Lors de notre arrivée, il y avait une victime qui était sortie de l’eau», a déclaré Bruno Jodoin, directeur du Service incendie de Rawdon. La victime, un homme de 50 ans, a été transportée dans un centre hospitalier, mais n’a pas survécu à sa chute dans l’eau. L’autre homme, âgé de 53 ans, était toujours porté disparu en soirée. Les pompiers de la municipalité et des agents de la Sûreté du Québec ont effectué des recherches afin de retrouver l’homme manquant à l’appel, et ces dernières devraient reprendre dans la journée de lundi. Chaque année, les autorités ne cessent d’augmenter le nombre d’avertissements au sujet de l’interdiction de la baignade dans ce secteur. «Si je n’ai pas vu 30 ou 40 noyades depuis que je reste ici. Il y a des inscriptions partout, mais les gens y vont pareil», a mentionné un résident.
9 août 2015 : Un couple de quinquagénaires a perdu la vie, après être entré en collision avec un orignal, près du lac Jacques-Cartier, dans la réserve faunique des Laurentides, dans la région de la Capitale-Nationale. L’homme, âgé de 58 ans, et la femme, de 53 ans, étaient tous deux originaires de Donnacona. «Le véhicule circulait en direction sud sur la route 175 à la hauteur du kilomètre 112, lorsque l’incident s’est produit, a indiqué Mélanie Dumaresq, de la Sûreté du Québec. Le choc a été si fort que le véhicule a traversé le terre-plein pour se retrouver sur la route en direction inverse. Le véhicule est ensuite allé heurter la paroi rocheuse.» Les secours ont dû utiliser des pinces de désincarcération afin de sortir les deux personnes de l’automobile endommagée. Leur décès a finalement été constaté à l’hôpital. Il semblerait qu’aucun élément criminel n’ait joué un rôle dans cet accident, a précisé Mélanie Dumaresq.
10 août 2015 : Des convoyeurs de fonds ont été attaqués près d’une institution financière de L’Île-Bizard, à Montréal, et ils ont dû utiliser leurs armes à feu pour se défendre. Les convoyeurs se sont arrêtés près de la Banque Laurentienne située sur le boulevard Jacques-Bizard. Un homme s’est présenté à eux avec une arme à feu, a relaté le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Jean-Pierre Brabant. Les agents de transport ont alors fait feu en direction de l’assaillant. Ce dernier a quitté à pied en direction d’un véhicule. Une fois à l’intérieur, il a emprunté la rue Cherrier en direction ouest. Les convoyeurs ont aussi fait feu en direction du véhicule, qui pourrait avoir été atteint. Dans la nuit, les policiers ont établi un périmètre de sécurité dans le stationnement. Un maître-chien ainsi que son animal ont été demandés sur les lieux et plusieurs policiers patrouillaient le secteur afin de tenter de trouver le suspect. Les véhicules circulant sur le pont Jacques-Bizard, seul accès à l’île, étaient aussi surveillés. Les policiers n’ont toutefois pas la certitude que le suspect ou son véhicule ont été atteints. En raison de l’attaque, les convoyeurs ont subi un choc nerveux et ont été rencontrés sur place par les ambulanciers. Ils n’ont pas été touchés par un projectile. Ils discuteront avec les enquêteurs du SPVM lorsque leur état le permettra.
10 août 2015 : Un homme de 36 ans a été gravement blessé lorsqu’il a été attaqué par trois hommes dans son logement de l’arrondissement d’Hochelaga-Maisonneuve, ce soir. Vers 21 h 55, les suspects ont forcé leur entrée dans l’appartement du suspect, a indiqué André Leclerc, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). L’immeuble est situé sur la rue Davidson, près de l’intersection avec la rue Adam. Les malfaiteurs ont alors passé à tabac l’homme, lui infligeant des blessures sérieuses à la tête et au haut du corps avec un objet contondant. Ils ont par la suite pris la fuite dans une camionnette grise. Les trois suspects sont blancs, et le principal agresseur serait dans la cinquantaine et aurait les cheveux rasés. La victime a été transportée dans un centre hospitalier, mais on ne craint pas pour sa vie. Son état était jugé stable par les médecins. La cour arrière de l’immeuble donne sur un autre édifice connu des policiers en raison de l’implication de certains occupants dans le milieu des stupéfiants, a indiqué M. Leclerc. Une des premières hypothèses des policiers est que la victime pourrait avoir été visée directement et qu’il ne s’agirait donc pas d’une attaque menée au hasard. L’enquête du SPVM permettra de confirmer ou d’infirmer cette possibilité.
10 août 2015 : Deux hommes ont été battus et ont tenté de s’en prendre à leur agresseur avec une arme, dans l’arrondissement de Saint-Léonard, à Montréal. Vers 21 h 30, quatre suspects ont attaqué deux hommes sur la rue Louis-Sicard, près du boulevard Langelier. Les victimes sont ensuite entrées dans leur appartement, ont pris une arme à feu et sont sorties. En voyant l’arme, les agresseurs ont pris la fuite. Des citoyens ont appelé la police et des agents sur le terrain ont été en mesure de repérer rapidement le véhicule dans lequel les victimes sont embarquées. Ils ont alors procédé à l’arrestation d’une femme et de deux hommes, tous dans la vingtaine. Les policiers ont aussi retrouvé l’arme à feu. Les enquêteurs perquisitionneront l’appartement une fois qu’ils auront en leur possession un mandat. Un périmètre d’enquête a été établi sur la rue Louis-Sicard et la rue a été fermée pendant une partie de la nuit.
11 août 2015 : On annonce qu’encore trop d’automobilistes québécois ne respectent pas les limites de vitesse sur les chantiers routiers. L’année dernière, les radars photo mobiles ont distribué le nombre record de 50 000 contraventions. Malgré les campagnes de prévention et les efforts de la Sûreté du Québec (SQ) pour respecter les limites de vitesse, il semble que le message ne passe pas chez les automobilistes. «Une chose est sûre, c’est que nous, on continue, peu importe les résultats, a affirmé Mélanie Dumaresq, porte-parole à la SQ. On continue de faire de la prévention, mais aussi notre présence policière, en appliquant les lois et en émettant des constats d’infraction.» Les signaleurs suggèrent que les propriétaires des voitures soient identifiés de façon à ce que l’on leur retire aussi des points d’inaptitude. «C’est la seule façon que les gens vont comprendre, estime Jean-François Dionne de l’Association des travailleurs en signalisation. Parce que recevoir juste un billet d’infraction sans points de démérite, ça ne change rien du tout.» Toutefois, cette recommandation pourrait ne pas venir avant un certain temps. «Il y a des implications légales dans la suggestion que vous mentionnez, a souligné Mario St-Pierre, porte-parole du ministère des Transports. Donc, ça ne peut se faire en claquant des doigts et il y a certaines restrictions légales. Ça devient un peu compliqué.» En 2014, 773 personnes ont été blessées dans des chantiers autoroutiers, tant des automobilistes que des travailleurs. Et 13 personnes ont perdu la vie.
11 août 2015 : L’ancienne préposée aux bénéficiaires Houssna Mahamat a été reconnue coupable de négligence criminelle causant la mort d’une octogénaire, qui a perdu la vie en 2010 lorsqu’elle recevait un bain dans le CHSLD de Sainte-Foy où elle résidait. Dans une décision détaillée rendue au palais de justice de Québec, la juge Christine Gosselin a déterminé que la femme de 30 ans avait fait preuve de témérité en donnant un bain à Geneviève Saillant, 87 ans. Selon la juge, elle était «consciente du danger», se trouvant en « contravention flagrante » des règles de sécurité établies qu’elle connaissait. En effet, la patiente de la résidence Côté Jardins, à Sainte-Foy, n’était notamment pas attachée à la chaise de bain, lorsqu’elle a chuté sur le plancher, le 2 novembre 2010, se frappant violemment la tête. La juge Gosselin n’a pas cru l’accusée lorsqu’elle a affirmé ne pas avoir demandé d’aide pour ce bain, sous prétexte qu’elle était «timide» et «gênée», bien qu’elle se savait incapable de procéder. La magistrate a affirmé qu’une «personne raisonnable», qui aurait reçu la même formation que l’accusée, n’aurait jamais donné ce bain. Elle a d’ailleurs souligné que la sécurité des patients résidant dans des CHSLD doit toujours primer. À sa sortie de cours, l’accusée, qui est enceinte de son quatrième enfant, a dit remercier Dieu et remettre en ses mains sa cause, puisque seul lui «a la réponse».

12 août 2015 : Cinq hommes reliés aux Devils Ghosts, un club-école des Hells Angels, ont comparu à Montréal sous plusieurs accusations en matière d’armes à feu et de stupéfiants. Les cinq suspects sont soupçonnés d’être impliqués dans une histoire de coups de feu tirés à la fin juillet, dans le secteur de Montréal-Nord. Heureusement, personne n’avait été blessé lors des événements, qui s’apparentaient davantage à un «message» envers quelqu’un. Michaël Petardi, 29 ans, Matthew Richiot, 28 ans, Sergio Jr Nesparoli, 72 ans et Gino Nesparoli, 46 ans, ont été arrêtés mardi. Nesparoli est un membre en règle des Devils Ghosts, tandis que Petardi a le rôle de striker au sein du groupe. Les trois autres suspects sont des proches de l’organisation. Deux perquisitions ont également été effectuées à la suite de leur arrestation. Les perquisitions ont permis la saisie de quatre armes de poing, une arme longue, des munitions, des chargeurs, des vestes pare-balles, environ un kilo de cocaïne, du matériel électronique, plus de 2000 $ en argent canadien, ainsi que trois vestes à l’effigie des Devils Ghosts. L’opération a été menée par l’escouade régionale mixte de Montréal, une équipe composée de policiers de la Sûreté du Québec, de la police de Montréal et de la Gendarmerie royale du Canada.
13 août 2015 : Le huitième témoin du mégaprocès des Hells Angels a plongé le jury dans une première scène de meurtre, jeudi. Deux armes dans un véhicule incendié sur un chemin de campagne isolé, et à quelques kilomètres de là, une personne assassinée. Le policier Pierre D’Astous était en congé le soir du 12 août 2001. Le technicien en scène de crime de la Sûreté du Québec a néanmoins été appelé en renfort sur le chemin du Lac, à Sainte-Catherine-de-Hatley, en Estrie. « Je devais aller mener du matériel à l’agent Luc Gagnon qui intervenait sur une scène de meurtre. Une génératrice, des lampes, etc. Il commençait à faire noir », a raconté le policier retraité aux 14 jurés du mégaprocès SharQc. « Il n’y avait même pas un lampadaire, il faisait noir comme chez le diable », a-t-il ajouté pour illustrer la scène. Par ailleurs, Robert Léger a été victime d’un meurtre le même jour. La guerre des motards tirait à sa fin. « Les Hells Angels ont intégré plusieurs Rock Machines à leur organisation. Mais la guerre se poursuivait pour ceux qui avaient refusé de devenir des Hells Angels », a rapporté la procureure de la Couronne, Me Fotini Hadjis, dans sa déclaration d’ouverture. Robert Léger venait d’ailleurs tout juste de rejoindre les rangs des Bandidos, selon elle. Il a été tué à son chalet de Sainte-Catherine-de-Hatley. Robert Léger a littéralement été criblé de balles. « Des individus sont sortis d’un véhicule, cagoulés. Ils ont couru après la victime et l’ont atteinte de 11 projectiles », a détaillé Me Hadjis au Centre judiciaire Gouin, à Montréal. Dans la carcasse du véhicule retrouvé calciné 2,2 kilomètres plus loin, le technicien en scène de crime a découvert un revolver pouvant contenir six balles, les restes d’un fusil semi-automatique et plusieurs douilles. Le policier les a envoyés au laboratoire d’analyse, mais n’a pas témoigné sur les résultats obtenus. Un seul des cinq coaccusés qui subissent actuellement leur procès, présidé par le juge James Brunton, est accusé du meurtre de Robert Léger. Claude Berger, Yvon Tanguay, François et Sylvain Vachon ainsi que Michel Vallières sont accusés de complot pour meurtre et d’un total de sept meurtres prémédités qui auraient été perpétrés pendant la guerre des motards.
13 août 2015 : Les enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ont de nouveau frappé, à Montréal, en lien avec les soupçons de collusion, notamment dans l’attribution du contrat des compteurs d’eau. La porte-parole de l’UPAC, Mélanie Duclos, a confirmé qu’«au moins une perquisition avait eu lieu dans la grande région de Montréal » et qu’« une dizaine d’enquêteurs de l’Unité » avaient dû intervenir. Elle n’a toutefois pas confirmé le nombre ni le lieu des interventions. L’UPAC a effectué des perquisitions à au moins deux endroits à Montréal, soit dans les bureaux de la firme d’ingénierie CIMA+, sur la rue Notre-Dame ouest, au centre-ville de Montréal, et dans les locaux d’une agence de voyages dans l’arrondissement de Saint-Léonard. Avant la journée, au moins 10 perquisitions en lien avec le dossier des compteurs d’eau ont eu lieu depuis le début du mois de juillet. L’UPAC est à la recherche d’informations qui serviront à étoffer leur preuve dans cette vaste enquête portant sur l’attribution du contrat des compteurs d’eau, le plus gros jamais octroyé dans l’histoire de la ville de Montréal. Le contrat de 355 millions $ avait été donné en 2007 au consortium Génieau, mais avait été annulé deux ans plus tard, notamment en raison des nombreuses irrégularités administratives qu’il comportait. Les enquêteurs ont notamment débarqué à la résidence et au chalet de l’ancien maire de Montréal, Gérald Tremblay; chez l’ancien argentier d’Union Montréal, Bernard Trépanier; chez quatre membres du comité exécutif sous l’administration du maire Tremblay, dont le maire de Lachine, Claude Dauphin. Ont également été visités les bureaux de Morrow Communications., les bureaux de la firme de génie-conseil BPR à Québec et à Montréal concernant et l’entreprise Construction Frank Catania, à Brossard.
13 août 2015 : Devant une foule garnie d’étudiants, Pierre Karl Péladeau a soutenu que le plus significatif investissement de la société québécoise était celui d’une éducation accessible à tous. Le chef péquiste a lancé cette affirmation alors qu’il était conférencier à l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde, à Laval. S’adressant à un parterre composé de personnalités de divers horizons, il a mentionné que bien que différentes visions pouvaient cohabiter, la somme des points communs était supérieure aux divisions. En promettant que son parti miserait sur l’éducation lors de l’élection de 2018, il s’est dit «scandalisé» par les compressions libérales de Philippe Couillard. Pierre Karl Péladeau a reproché aux ministres de ce gouvernement de ne pas penser aux générations futures et de tourner le dos à ce qui avait permis de ne pas réserver l’éducation qu’aux seules élites capables de se l’offrir. «Comment peut-on avoir eu le privilège du bénéfice d’une éducation, sans donner au suivant ?», s’est-il interrogé. Le chef péquiste a par ailleurs mentionné qu’il souhaitait lancer prochainement un débat sur la gratuité scolaire, répétant que le PQ était la seule véritable alternative pour assurer que l’éducation demeure le plus important investissement au Québec. Pierre Karl Péladeau a profité de cette tribune pour faire flèche de tout bois, en continuant de s’immiscer dans la campagne fédérale. Le chef péquiste s’est érigé contre la venue de pipelines transportant le pétrole de l’Ouest canadien et il a réitéré que seul le Bloc avait à cœur les intérêts du Québec.
14 août 2015 : Le chef bloquiste, Gilles Duceppe, a poursuivi sa campagne sur le terrain, en multipliant les occasions qui lui permettront de rejoindre le plus grand nombre de citoyens. Après un événement en présence de jeunes, le 11 août, le chef indépendantiste s’est retrouvé dans la circonscription de Laurier-Sainte-Marie vendredi, qu’l espère reprendre au NPD le 19 octobre. Gilles Duceppe sera présent, le 15 août prochain, au kiosque conjoint du Bloc québécois et du Parti québécois à l’angle des rues Alexandre de Sève et Plessis, dans le cadre du Festival Fierté Montréal. Concentré à faire de cette 42e élection générale une victoire pour le Bloc, Gilles Duceppe continue d’affirmer qu’il fait campagne pour gagner et écarte les scénarios hypothétiques qui pourraient placer sa formation bonne dernière. Aux électeurs qui demeurent nombreux à bouder les urnes, il avait ceci à dire : «Si vous ne vous occupez pas de politique, la politique va s’occuper de vous», une formule maintes fois reprises dans les écrits politiques, jusque dans les cahiers de l’écrivain français Charles-Augustin Sainte-Beuve, traduisant ainsi l’héritage de l’éducation classique de Gilles Duceppe.

Nos sources pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse
