22 janvier – 28 janvier 2015

C’est arrivé au Québec entre le 22 janvier et le 26 janvier 2015

Voir aussi : les événements qui ont eu lieu entre le 15 janvier et le 21 janvier 2015

22 janvier 2015 : Benjamin Hudon-Barbeau, ce criminel qui s’était audacieusement évadé en 2013 de la prison de Saint-Jérôme au moyen d’un hélicoptère, réclame à l’État 25 millions $ de dommages pour une affaire de double meurtre dans laquelle il avait été acquitté en appel. Affirmant vivre un «traumatisme irréparable» à la suite d’une «incarcération injustifiée», l’homme de 38 ans estime que la Couronne et la police de Montréal n’auraient jamais dû l’accuser de tentative de meurtre en 2006. «La réputation (d’Hudon-Barbeau) a été atteinte par l’emprisonnement injustifié, surtout envers ses proches et ses chances d’avoir une vie et un emploi normal», peut-on lire dans la poursuite rendue publique au palais de justice de Montréal. Hudon-Barbeau, qui a déjà été considéré comme un sympathisant des Hells Angels, réclame donc des sommes faramineuses pour les préjudices qu’il dit avoir subis. «L’effet psychologique (…) est ressenti même aujourd’hui», soutient le document de cour. Toute l’affaire avait pris naissance au Upper Club, un bar du boulevard Saint-Laurent, le 24 octobre 2006. Ce soir-là, deux hommes s’étaient fait abattre et une femme avait affirmé avoir vu Hudon-Barbeau faire feu sur les victimes. Elle avait témoigné en ce sens lors du procès et l’accusé avait écopé de 12 années de pénitencier pour tentatives de meurtre. Or, tout au long des procédures, la femme avait changé de version à plusieurs reprises. Elle avait même dit avoir été menacée afin de ne pas témoigner contre Hudon-Barbeau. Elle s’était finalement rétractée et la Cour d’appel avait acquitté l’accusé. «Les verdicts de culpabilité reposaient entièrement sur son témoignage», rappelle le document de cour, alléguant qu’Hudon-Barbeau n’aurait même jamais dû être déclaré coupable en première instance. L’homme de 38 ans avait été libéré en 2012, mais il n’a pas longtemps goûté à la liberté, puisqu’il a de nouveau été arrêté pour des accusations liées à des armes. L’année suivante, il s’était évadé de la prison de Saint-Jérôme en hélicoptère, mais il avait été épinglé peu après.

22 janvier 2015 : Un homme recherché par les policiers a perdu la vie dans une collision survenue en soirée sur l’autoroute 20 près de L’Isle-Verte, dans le Bas-Saint-Laurent. Vers 21 h 30, les policiers de la Sûreté du Québec ont reçu un appel au sujet d’un homme en détresse qui aurait quitté sa résidence dans un véhicule. Les policiers du secteur se sont mis à sa recherche. L’homme a finalement été localisé sur l’autoroute 20 en direction est, près de L’Isle-Verte. À ce moment, il a percuté un semi-remorque venant en sens inverse. À cet endroit, les voies de l’autoroute dans les deux directions ne sont pas séparées. Après l’impact, le conducteur a été transporté à un centre hospitalier, où son décès a été constaté. En raison de la collision, l’autoroute 20 était fermée entre Cacouna et L’Isle-Verte pendant la nuit. Une enquête indépendante sur cet événement a été confiée au Service de police de la Ville de Québec. Au début de la nuit, les enquêteurs de l’unité des crimes majeurs étaient en direction de la scène. Ils tenteront de déterminer les circonstances exactes de l’événement. Une enquête indépendante est ouverte lorsqu’une personne meurt ou subi des blessures mettant sa vie en danger lors d’une opération policière ou lors de sa détention par un corps policier. Elle est menée par un autre corps policier que celui impliquée dans l’événement.

23 janvier 2015 : Un homme de 24 ans qui avait volé la voiture d’une femme afin d’aller rencontrer son agent de probation a tenu les policiers en haleine pendant près de 10 heures, à Sainte-Julienne, dans Lanaudière. La longue cavale de Louis-Michel Desjardins s’est amorcée vers 7 h, quand la propriétaire a signalisé le vol de sa voiture, une Mazda 3 de l’année 2011, à la Sûreté du Québec (SQ). Les policiers de la MRC de Montcalm ont alors ouvert une enquête. Peu de temps après, Desjardins est entré dans une maison, située juste en face de celle où il avait volé la voiture, afin de jouer à des jeux vidéos, a indiqué le sergent Gino Paré de la SQ. Il s’est ensuite dirigé vers Repentigny afin de rejoindre son agent de probation. Il en a profité pour voler la plaque d’immatriculation d’une autre voiture et l’installer sur celle qu’il venait de voler. Vers 14 h, la femme a aperçu Desjardins au volant de sa voiture alors qu’elle était au centre-ville de Sainte-Julienne. Elle a tenté de le suivre, mais l’a finalement perdu de vue. Elle a toutefois remarqué qu’il se dirigeait vers un cul-de-sac, la rue François, et a prévenu les autorités. À leur arrivée, les policiers ont constaté que le véhicule avait été abandonné au bout de la rue et que le suspect avait pris la fuite vers un sentier de motoneige dans les bois. Les agents ont traqué l’homme à pied, en suivant ses empreintes dans la neige, pendant environ 1 h 30. Puis, des maîtres-chiens ont été appelés en renfort et les recherches se sont poursuivies pendant une autre heure et demie. L’homme a finalement été épinglé après trois heures de cavale dans les sentiers enneigés. Il s’était réfugié dans une caravane stationnée tout juste derrière son domicile, sur la rue des Laurentides. Les policiers ont procédé à son arrestation et il a été interrogé par les enquêteurs pendant de longues heures. Louis-Michel Desjardins a comparu au palais de justice de Joliette. Il a été accusé de vol de voiture ainsi que de vol des objets qui se trouvaient à l’intérieur, de conduite dangereuse et de bris d’ordonnance et de probation.

Aldersnot
Aldersnot, une figure de glace à Toronto, photo – grandQuebec.com.

23 janvier 2015 : Un présumé meurtrier de 27 ans recherché depuis un mois pour l’assassinat d’un homme dans l’arrondissement de Lachine survenu le 22 décembre, a été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi, à Montréal. Dustin Lombardi a été intercepté à l’angle de la rue Sherbrooke et de l’avenue Girouard dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, peu avant 1 h, «lors d’un contrôle de routine en vertu du Code de sécurité routière, a indiqué le Service de police de la Ville de Montréal dans un communiqué émis vendredi soir. Il était aussi en liberté illégale.» La voiture dans laquelle il se trouvait a été fouillée par les agents. Lombardi serait l’auteur du meurtre d’un homme de 24 ans survenu le 22 décembre 2014. La victime, connue des milieux policiers, avait été retrouvée gravement blessée par balle dans sa voiture au coin de la rue Duff Court et du croissant Roy. Son décès avait été constaté à l’hôpital. Des témoins avaient été rencontrés, mais les autorités n’avaient pas été en mesure d’identifier un suspect. L’accusé a comparu vendredi au palais de justice de Montréal, pour répondre à des accusations de meurtre au premier degré et de possession de stupéfiants.

24 janvier 2015 : Le geste téméraire d’une serveuse déterminée à empêcher deux individus armés d’une hache d’entrer dans le bar où elle travaille, parce qu’ils n’avaient plus de droit d’y aller, aurait pu être lourd de conséquences. L’événement est survenu vers 1 h du matin, samedi, au bar La Liaison, à Cap-Rouge. Les deux suspects se sont présentés à l’établissement situé sur le boulevard de la Chaudière, bien qu’ils aient été «barrés» de l’endroit. «Quand je les ai vus, je leur ai demandé de partir», a expliqué Joannie Plamondon. Les deux hommes n’ont pas hésité à s’en prendre à l’employée. «Ils m’ont poussé à terre deux fois. Je me suis relevée les deux fois. Ils ne sont pas rentrés», a ajouté la femme, visiblement ébranlée par les événements. Celle-ci raconte qu’elle n’a jamais vu qu’ils étaient armés. Un bon samaritain qui se trouvait à l’intérieur du bar est venu à sa défense. Les deux suspects l’ont alors attaqué avec la hache. Le client a subi des blessures mineures, mais on ne craint pas pour sa vie. Selon Mme Plamondon, le bar La Liaison est un endroit fréquenté par des gens tranquilles. Elle s’explique mal pourquoi les deux individus ont insisté pour y aller et elle se demande quelle était leur intention de s’y présenter ainsi armés. Un des suspects a été rapidement appréhendé et devait comparaître pour des accusations de voies de fait causant des lésions. L’autre suspect est toujours recherché par la police. Au bar La Liaison, on se passerait volontiers de ce genre d’événements. «Il ne s’est jamais rien passé, ici, sauf l’autre fois, avec l’histoire de « tout était faux »», explique Mme Plamondon. Elle fait référence à un événement survenu le 29 octobre 2012. Marie-Ève Ramires, qui était serveuse à cet endroit, a monté de toutes pièces un scénario de braquage avec son copain. Deux cambrioleurs cagoulés et armés, qui étaient en fait ses complices, ont fait irruption dans le bar et ont séquestré son copain et braqué leurs armes sur elle. Ils ont filé avec 2000 $. L’Escouade régionale mixte Gangs de rue de la ville de Québec a arrêté quatre individus deux mois plus tard, relativement à cet événement. Marie-Ève Ramires était de ceux-ci et elle a notamment été accusée de complot.

24 janvier 2015 : La Sûreté du Québec recherchait ce matin un conducteur suspecté d’avoir volé un véhicule avant d’emboutir puis de traverser les Galeries Joliette, dans Lanaudière. «Vers 5h45, l’automobiliste a foncé vers les Galeries et parcouru les allées provoquant des dommages à certains petits kiosques et au centre d’achat», a indiqué la sergente Audrey-Anne Bilodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). Le suspect aurait par la suite abandonné la voiture sur la rue Marsolet, située à proximité des Galeries Joliette. Des techniciens en identité judiciaire ont été demandés sur les lieux afin de poursuivre l’enquête et déterminer les motivations du suspect. Malgré l’incident, le centre commercial devait ouvrir normalement ses portes, dès 9h.

24 janvier 2015 : L’employée atteinte d’une balle à la nuque lors d’une attaque survenue en octobre 2010 dans une succursale de la SAQ, est décédée des suites de ses blessures. Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), ce décès représente donc le 1er homicide de l’année 2015 sur le territoire de l’île. Hélène Leduc était devenue tétraplégique il y a quatre ans à la suite d’une agression survenue dans une SAQ de Baie-d’Urfé, dans l’ouest de l’île de Montréal. Selon la police, l’autopsie du coroner démontre que son décès est directement relié à ses blessures. Ce constat change donc la donne pour ce qui est des accusations, même si la police est toujours à la recherche de suspects. «On parle maintenant d’accusations pour homicide et non plus tentative de meurtre», a expliqué l’agent Manuel Couture, du SPVM. Au moment de l’attaque, la femme travaillait seule dans la succursale.

25 janvier 2015 : Une vingtaine de résidents de Montréal-Nord ont été chassés de leur logement à cause d’un incendie accidentel. Une cinquantaine de pompiers ont été appelés à intervenir sur l’avenue Gervais peu avant 2h du matin pour un incendie dans l’immeuble résidentiel à trois étages. « Le feu a débuté dans la cuisinière d’un logement du 3e étage et s’est rapidement propagé au toit et au 2e étage », a expliqué Alain Chaussé, chef de division des pompiers de Montréal. Les sinistrés ont été pris en charge par la Croix-Rouge et devront être localisés. « Il n’y a eu aucun blessé, ni parmi les pompiers, ni parmi les résidents mais les dégâts matériels sont estimés à 200 000 $ », a poursuivi M. Chaussé.

25 janvier 2015 : L’utilisation de l’automobile a augmenté plus rapidement que celle du transport en commun dans la grande région montréalaise, ces cinq dernières années. Les déplacements en auto sont en hausse de 15 % comparativement à une hausse de 10 % pour le transport en commun, révèle une récente enquête de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) réalisée à l’automne 2013. Et pour tourner le fer dans la plaie de ceux qui sont pris dans des bouchons de circulation, le nombre de personnes possédant une voiture a de son côté augmenté deux fois plus vite que la population. Selon l’AMT, une des causes de cette hausse serait les parents qui vont reconduire les enfants à la garderie avant d’aller au travail, rendant nécessaire l’utilisation de la voiture. « On pourrait se préoccuper du fait que le nombre d’automobiles augmente, mais quand je vois que trois personnes sur quatre viennent en transport collectif au centre-ville le matin, il y a bien de ces gens qui ont une auto qui les laissent à la maison », a toutefois mentionné Philippe Schnobb, président de la STM, en conférence de presse. C’est surtout à Laval et dans les couronnes nord et sud que le train, le métro et l’autobus gagnent du terrain. Les navetteurs en provenance de l’extérieur de l’île de Montréal représentent 60 % de la croissance des usagers du transport en commun. Nicolas Girard, président-directeur général de l’AMT, y voit une conséquence du développement du métro à Laval et du réseau d’autobus. «Lorsqu’on développe des nouveaux services de transport collectif, les clients sont au rendez-vous, comme on peut le voir sur la couronne nord et sud», a-t-il affirmé. Il y a en effet eu une hausse de 33 % de déplacement en transport en commun dans la couronne nord contre 18 % en voiture. D’autres chiffres indiquent toutefois que dans cette région, il y a eu 45 000 déplacements de plus en voiture contre 8000 déplacements en transport collectif. Le développement du transport en commun s’appuie notamment sur la ligne de train Mascouche, la ligne de service de bus rapide sur le boulevard Pie-IX et sur les discussions entourant le prolongement de la ligne bleue dans l’est de Montréal.

25 janvier 2015 : Un automobiliste qui a perdu le contrôle de son véhicule et qui a fauché un lampadaire tôt ce matin à Pointe-Claire, est entre la vie et la mort. Vers 4 h 15, le conducteur a perdu la maîtrise de son véhicule sur la voie de desserte de l’autoroute 40, près du boulevard Saint-Jean. L’homme de 32 ans a alors percuté un lampadaire. Il a été transporté dans un centre hospitalier, et les médecins craignaient pour sa vie, a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, Danny Richer. Des enquêteurs spécialisés en collision du SPVM étaient en direction ce matin afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Deux voies étaient fermées sur la voie rapide en direction ouest.

26 janvier 2015 : Un accident de travail a fait un mort sur une ferme laitière de Val-des-Monts, près de Gatineau, en Outaouais. Le drame, dont les circonstances n’ont pas été révélées par les autorités, s’est produit vers 7 h, sur une ferme située au 1151, chemin des Rapides. Le décès de la victime de 48 ans a été constaté sur les lieux de l’accident et aucun transport à l’hôpital n’a été effectué. Une enquête a été ouverte par les policiers de la MRC des Collines, ainsi que par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST).

26 janvier 2015 : Un homme de 93 ans a subi de très graves blessures lorsqu’il a été heurté par une voiture, à Montréal. Vers 6 h 20, une conductrice aurait renversé l’homme de 93 ans qui traversait la rue, à l’intersection de l’avenue Barclay et de la rue Lavoie, dans le quartier Côte-des-Neiges. Selon la police, le nonagénaire se trouvait toujours dans un état critique à l’hôpital en fin de soirée. Il a subi de graves blessures à la tête lors de la collision, dont un traumatisme crânien. Au départ, les policiers pensaient qu’il s’agissait d’un délit de fuite, parce qu’à leur arrivée la conductrice, une femme de 60 ans, n’était plus sur les lieux de l’accident. Après l’avoir rencontrée à son domicile, ils n’ont toutefois pas réussi à prouver qu’elle a eu l’intention de fuir, a expliqué Emmanuel Couture du Service de police de la Ville de Montréal. «La femme a fait le minimum requis par la loi avant de quitter les lieux», a indiqué le porte-parole. Elle aurait donné ses coordonnées à une personne pour que les policiers soient en mesure de la contacter. La sexagénaire pourrait être accusée de ne pas avoir cédé le passage à un piéton. L’intersection a été fermée à la circulation pendant plusieurs heures afin de permettre aux spécialistes en reconstitution de scène d’accident de mener leur enquête.

27 janvier 2015 : Des jeunes ont eu l’idée saugrenue de faire une balade en voiture sur le petit lac Magog pour s’amuser. Ils se sont aventurés à l’embouchure, là où les courants sont puissants et où l’eau ne gèle jamais… «On est dans un secteur à risque», a indiqué Sylvain Audet, responsable de l’opération pour repêcher la voiture. «Je vais essayer de voir le véhicule. Il fait froid, on sera porté par la glace», a poursuivi Jean-Marc Gaudreault, l’un de ses collègues. «Je leur ai demandé ce qu’ils faisaient là», a raconté Line Poulin.C’est elle, une riveraine, qui a appelé les policiers après que les deux jeunes dans la vingtaine se soient présentés à sa porte. «On faisait le tour du lac», ont répondu les deux jeunes hommes. «Ils n’étaient pas mouillés», a précisé la riveraine. «Ils ont eu la frousse de leur vie. L’un d’eux m’a raconté que lorsqu’il s’est retourné, le véhicule a disparu assez rapidement», a expliqué Hélène Pomerleau, qui travaille avec l’équipe qui doit repêcher la voiture. Les deux jeunes lui ont aussi indiqué l’endroit où le véhicule avait sombré. Un corridor a été arrosé pour augmenter l’épaisseur de glace afin de sécuriser leur lieu de travail. Retenu à l’aide d’un harnais, Jean-Marc Gaudreault a cherché le véhicule et l’a rapidement repéré. «Je l’ai vu, a-t-il dit. Il est à douze pieds. Je vais casser la glace pour voir sa position. Je vais regarder le modus operandi pour les jours à venir.» «Je ne m’aventurais pas là, a affirmé Claude Leduc, un résidant. Je vois parfois des gens traverser à pied. Ils sont un peu insouciants. Ils n’ont pas peur du danger.» Chaque année, des voitures ou des motoneiges sombrent à cet endroit. «On ne peut pas attendre [de sortir la voiture] au printemps en raison de l’environnement, a expliqué M. Audet, qui travaille en partenariat avec Urgence-Envrionnement. Il y a des risques de contamination.» L’opération risque d’être longue. On ne sait pas encore si on sortira le véhicule avant la fin de la semaine. C’est l’assureur du propriétaire de la voiture qui assumera tous les frais.

27 janvier 2015 : Un jeune homme de 26 ans a neutralisé deux individus cagoulés qui s’étaient introduits à son domicile armes au poing à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, dans la région de Québec. En constatant que les armes de ses deux agresseurs étaient fausses, il s’est jeté sur eux, a raconté le sergent Claude Denis, de la Sûreté du Québec. La victime a été légèrement blessée et transportée à l’hôpital. Elle devait être interrogée par les policiers à sa sortie. Les policiers ont arrêté deux jeunes hommes de 19 ans, qui pourraient être liés à une enquête sur un trafic de stupéfiants, selon la SQ. Leur interrogatoire était en cours, ce soir. Ils devraient rester en détention jusqu’à leur comparution demain (mercredi) au palais de justice de Québec.

28 janvier 2015 : L’imam controversé qui souhaite ouvrir un centre communautaire islamique à Montréal tient un discours «dangereux» et devrait être interdit de prêche, estime la ministre de l’Immigration, Kathleen Weil. Le projet de Hamza Chaoui, soulève de l’inquiétude dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et créé un véritable malaise au sein de la classe politique. Selon l’imam, les femmes doivent avoir un tuteur et les hommes doivent porter la barbe. Il en a contre la démocratie, car on peut faire élire des homosexuels, dit-il. «C’est dangereux. [Ces propos] sont dangereux», a dit Mme Weil, jeudi midi, en sortant d’une commission parlementaire. Elle a ajouté que son «souhait» est qu’il n’y ait aucune «place, mosquée, centre communautaire» où ce genre de valeur puisse être enseigné. La députée péquiste Agnès Maltais a elle aussi dénoncé les propos véhiculés par l’imam. «Cet homme remet en question les fondements de notre démocratie», a-t-elle souligné. Selon Mme Maltais, les enseignements de cet homme vont à l’encontre du consensus social québécois. «Oui, ça affronte les valeurs québécoises, a-t-elle ajouté. Ça va contre l’égalité homme femme, c’est discriminatoire. D’après lui je n’ai même pas le droit d’être députée à l’Assemblée nationale parce que je suis gaie!» La Coalition avenir Québec réclame quant à elle l’intervention du premier ministre Philippe Couillard. «La ministre de l’Immigration a dit qu’elle ne souhaitait pas qu’un tel individu puisse ouvrir un centre communautaire, mais c’est insuffisant, a soutenu la caquiste Nathalie Roy. Le premier ministre doit lui-même rectifier ses propos sur l’intégrisme et affirmer haut et fort que ces discours ne sont pas les bienvenus au Québec.» M. Chaoui a déjà prêché à Saint-Jean-sur-Richelieu ainsi qu’auprès d’étudiants musulmans de l’Université Laval. C’est seulement lundi prochain qu’on saura si cet imam recevra ou non un permis pour ses activités dans ce qui doit devenir le «Centre Ashabeb». Le maire de l’arrondissement Réal Ménard doit tenir un point de presse. Quant à lui, l’imam Chaoui n’a pas répondu aux appels.

28 janvier 2015 : S’il n’investit pas davantage dans la francisation et l’intégration des nouveaux arrivants, le gouvernement Couillard devrait revoir à la baisse le nombre d’immigrants qu’il accueille chaque année, selon la Coalition avenir Québec (CAQ). Le porte-parole de la deuxième opposition officielle en matière d’immigration, Simon Jolin-Barrette, s’est interrogé sur la capacité d’accueil du Québec. Il a fait valoir que le taux de chômage des nouveaux arrivants, qui est de 4 % plus élevé que celui de l’ensemble de la population, tendait à démontrer que les ressources visant à faciliter leur intégration sont insuffisantes. «Si on n’a pas suffisamment d’argent pour bien intégrer les néo-Québécois, peut-être qu’on doit se questionner sur notre capacité d’intégration, peut-être qu’on doit diminuer le seuil», a observé le député de Borduas, mercredi matin, à l’entrée de la commission parlementaire qui se penche sur l’adoption d’une nouvelle politique québécoise en matière d’immigration, de diversité et d’inclusion. M. Jolin-Barrette a soutenu que le Québec devait s’assurer d’offrir «un cadre respectueux» aux nouveaux arrivants pour faciliter leur intégration. Ce cadre passe notamment par une meilleure francisation croit le député, puisque la connaissance du français augmente l’accessibilité au marché du travail. Le député de Borduas a en outre invité le gouvernement à mieux utiliser le transfert de 320 millions $ qu’il reçoit chaque année du fédéral.

Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu entre le 29 janvier et le 31 janvier 2015.

Dur hiver québécois
Dur hiver québécois. Photo : Marina Y.

Nos sources pour cette semaine :

  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse
  • Fr.canoe

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