C’est arrivé au Québec entre le 1er août et le 7 août 2015
1er août 2015 : Malgré les continuelles campagnes de sensibilisation, le début de saison des motocyclistes est catastrophique au Québec: le nombre de victimes qui ont péri dans un accident sur le territoire de la Sûreté du Québec a jusqu’ici fait un bond de près de 65 % par rapport à l’an dernier. On comptait 24 décès, samedi, soit dix de plus que l’an dernier, pour la même période. Ces statistiques ne comprennent que les accidents survenus sur le vaste territoire que couvre la police provinciale, qui comprend les voies rapides et la majorité des municipalités en région. «Dans les dernières semaines, nous avons remarqué plusieurs décès de motocyclistes. C’est un bilan qui nous préoccupe», a indiqué la sergente Christine Coulombe. Pour la majorité de ces accidents, la vitesse, l’inexpérience et le comportement dangereux sont en cause. Le cas du jeune homme de 25 ans qui roulait à toute vitesse sur le pont Champlain et qui a été catapulté jusque dans l’eau froide du fleuve, à la fin du mois de juin, en a d’ailleurs marqué plus d’un.Il est primordial que les motocyclistes réalisent qu’ils ont plus de chances d’avoir un accident grave qu’un automobiliste. Une bête au milieu de la route, une chaussée mal entretenue ou un angle mort mal vérifié par un autre conducteur peuvent être fatals.
1er août 2015 : Une embarcation avec à son bord neuf plaisanciers est violemment entrée en collision avec un traversier sur la rivière des Prairies, à Laval. Un passager de 26 ans aurait été emporté par le courant. C’est une riveraine de L’Île-Bizard, à Montréal, qui a aperçu la collision et qui a ensuite vu plusieurs personnes à l’eau, vers 18 h 30. À leur arrivée, les pompiers ont été en mesure de secourir huit passagers et de les ramener sur les berges. Aucun d’entre eux ne portait de gilet de sauvetage, ont confirmé les autorités. Ils ont subi des blessures sérieuses, des lacérations à la tête en autres, mais on ne craint pas pour leur vie, a confirmé l’agent Franco Di Genova, porte-parole de la police de Laval. Des recherches nautiques ont été entreprises par la Garde côtière ainsi que par les pompiers afin de retrouver le passager manquant. Les plongeurs de la Sûreté du Québec ont également été demandés en assistance. L’embarcation de plaisance, d’une longueur de 16 pieds, était en provenance d’une marina de Deux-Montagnes et se dirigeait vers leur port d’attachement.
2 août 2015 : Un conflit entre trois personnes a pris une tournure dramatique lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années a été sauvagement agressé dans un appartement de l’arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie, à Montréal. Les policiers ont été appelés à se rendre dans un immeuble à logements situé sur la rue de la Roche, entre le boulevard Rosemont et la rue de Bellechasse, peu avant 14 h. À leur arrivée sur les lieux, ils ont retrouvé la victime ensanglantée et sérieusement blessée. L’homme présentait d’importantes lacérations au visage, au cou et à la gorge causées par un objet coupant. Ceci dit, on ne craint pas pour sa vie, a confirmé l’agent André Leclerc, porte-parole de la police de Montréal. Deux femmes impliquées dans l’altercation, également âgées de la cinquantaine, ont été conduites vers un centre d’enquête puisqu’elles sont considérées comme «témoin important» dans l’histoire, selon les autorités. Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les événements.
2 août 2015 : De nombreuses familles sont dans le deuil depuis le début des vacances de la construction puisque les routes du Québec ont fait au moins 23 victimes. Les causes principales? Les pertes de contrôle et les distractions des automobilistes. De ce nombre, 15 sont des accidents de voiture. Les autres sont survenus à VTT, à moto, à vélo et même à pied sur l’autoroute. Trois événements ont particulièrement fait la manchette depuis deux semaines. D’abord, une collision entre une voiture de patrouille semi banalisée de la Sûreté du Québec (SQ) et un autre véhicule avait fait trois morts à Dolbeau – Mistassini, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, il y a deux semaines. Trois personnes âgées de 70 à 90 ans y avaient laissé leur vie. Le policier n’avait subi aucune blessure. Puis, le spectaculaire accident survenu sur l’autoroute 10 à la hauteur de Granby vendredi soir a finalement coûté la vie à quatre personnes. Les victimes se trouvaient dans le véhicule qui était coincé sous un camion-citerne en feu. Lorsque les pompiers sont parvenus à éteindre les flammes, la voiture n’était plus qu’une carcasse de fer. Finalement, une autre collision s’est avérée fatale pour un couple de Saguenéens samedi soir. Leur voiture a été percutée de plein fouet par la camionnette d’un multi récidiviste en matière d’alcool au volant. L’enfant du couple, un bambin de 4 ans, était toujours maintenu en vie artificiellement, mais ses chances de survie demeuraient très minces. La grande majorité des accidents mortels comptabilisés dans ce décompte sont survenus sur le territoire de la SQ. Le corps policier provincial doit émettre un bilan officiel cette semaine, mais on peut d’ores et déjà parler d’un compte rendu beaucoup plus meurtrier que les années précédentes. En effet, 10 personnes avaient perdu la vie dans un accident de la route sur le territoire desservi par la SQ en 2014 et en 2013 et neuf en 2012.
3 août 2015 : Une photo d’enfants assis sur la proue d’un bateau en mouvement au port de Trois-Rivières fait réagir, d’autant plus qu’au moins un jeune ne porte pas de gilet de sauvetage. Le directeur général de la Société de sauvetage du Québec, Raynald Hawkins, a pris le temps de bien regarder l’image captée le 28 juillet par le photographe Mario Groleau. «À regarder la photo, on est capable de dire que le bateau va à une bonne allure.» Le premier réflexe de M. Hawkins est de rappeler que tous les passagers d’un bateau doivent porter un gilet de sauvetage, particulièrement les enfants. Dans un second temps, il qualifie de «risque inutile» le fait d’avoir installé les enfants sur la proue du bateau, et ce, même s’ils se tiennent sur une petite barrière. «Une grosse vague ou une collision avec un autre bateau et un enfant peut passer par-dessus bord. Ce n’est pas impossible qu’il se retrouve sous le bateau non plus.» M. Hawkins rappelle qu’un jeune pourrait se retrouver gravement blessé par l’hélice qui propulse l’embarcation. Le directeur général de la Société de sauvetage rappelle à la prudence sur les plans d’eau. «Et si l’enfant n’est pas à portée de la main, il est déjà trop loin», conclut-il.
3 août 2015 : Un chauffeur de taxi de Montréal qui a délibérément foncé sur les deux hommes qui venaient de descendre de son véhicule, dans la nuit de dimanche à lundi, causant des blessures graves à l’un des deux, comparaîtra mardi. L’événement s’est produit vers minuit quarante à l’intersection du boulevard Saint-Laurent et de la rue Ontario. Selon les premiers témoignages recueillis par les policiers, deux hommes de 18 et 20 ans sont sortis du véhicule à cet endroit. «Pour une raison encore inconnue, le chauffeur du taxi aurait délibérément foncé sur le trottoir afin de heurter les deux hommes», a relaté le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Manuel Couture. La plus jeune des deux victimes, âgée de 18 ans, a subi des blessures graves, notamment à la tête, qui mettaient sa vie en danger. L’autre homme a aussi subi des blessures et a été conduit dans un centre hospitalier, mais les médecins ne craignent pas pour sa vie. Le conducteur, un homme de 32 ans, a été arrêté sur les lieux. Il demeure détenu jusqu’à sa comparution mardi matin et pourrait faire face à un chef d’accusation d’agression armée. Il aurait des antécédents judiciaires, selon le SPVM.
4 août 2015 : La Ville de Sainte-Agathe-des-Monts, dans les Laurentides, sort l’artillerie lourde contre des juifs hassidiques dans le but de faire respecter sa réglementation municipale. Après avoir reçu des plaintes du voisinage, les inspecteurs du service de l’urbanisme et de l’environnement se sont rendus inspecter les bâtiments des rues Marinier et des Bouleaux laissés vacants par la secte Lev Tahor à l’automne 2013 et qui sont maintenant occupés par une autre communauté juive hassidique. Les inspecteurs de la Ville ont rendu visite à la communauté juive hassidique. L’intervention avait pour objectif d’effectuer l’évaluation de la salubrité intérieure et extérieure des bâtiments et vérifier l’usage des lieux. «Lors de l’inspection, nous avons informé les occupants présents que l’usage de camp de vacances n’était pas autorisé dans la zone au même titre que la location court séjour», a confirmé le maire de Saint-Agathe-des-Monts, Denis Chalifoux. «C’est un règlement que nous appliquons partout sur le territoire de Sainte-Agathe et il n’y aura pas d’exception», a-t-il réitéré. Les propriétaires et occupants recevront des avis d’infraction. Cette procédure est nécessaire afin de les aviser que l’usage présentement effectué est non autorisé et l’état de leur propriété contrevient à la réglementation en vigueur. Ils auront un délai de 48 heures pour se conformer et cesser l’occupation des lieux. Selon un membre de la communauté, ils auraient l’intention de s’établir dans ces résidences de Sainte-Agathe-des-Monts de façon permanente.
4 août 2015 : Dix-neuf des 21 caribous du zoo sauvage de Saint-Félicien au Saguenay-Lac-Saint-Jean sont morts dans les dernières semaines, victimes d’une mystérieuse toxine. Selon la directrice générale du parc animalier, Lorraine Gagnon, les deux animaux survivants ont été examinés par des vétérinaires et sont «en pleine forme». Plusieurs laboratoires du Québec, de l’Ontario et des États-Unis travaillent actuellement à déterminer les causes exactes de la mort de ces animaux. «Les chercheurs et pathologistes croient qu’à la base, c’est une toxine qui aurait atteint le troupeau de caribous. Un parasite présent sur les animaux les aurait rendus vulnérables», a dit Mme Gagnon. «Les recherches se font donc aussi pour déterminer la toxine. » La directrice générale du zoo tient à préciser que le parasite n’est pas transmissible à l’humain et ne représente aucun danger pour les visiteurs et le personnel. Cela fait près de 50 ans que le zoo sauvage de Saint-Félicien compte un troupeau de caribous dans ses rangs.
5 août 2015 : Alors que les chefs des principaux partis politiques s’apprêtent à croiser le fer pour la première fois, ils devront éviter les pelures de banane qui risquent de leur coller à la peau pour le reste de la campagne électorale, la plus longue de l’histoire au pays. Ce premier débat en anglais organisé par le magazine Macleans réunira dans une même salle à Toronto le chef conservateur et premier ministre sortant, Stephen Harper, le néo-démocrate Thomas Mulcair, le libéral Justin Trudeau et la chef du Parti vert, Elizabeth May, et ce, moins d’une semaine après le déclenchement des élections. Les conservateurs n’ont pas attendu avant de donner le ton à ce débat par la bouche de leur porte-parole, Kory Teneycke. «Je crois que s’il se présente sur scène avec ses pantalons, il aura probablement déjà dépassé les attentes», a-t-il dégainé à l’endroit de Justin Trudeau, avant de traiter le chef néo-démocrate de «politicien de carrière». Le chef libéral répliquera dès jeudi matin en visitant un club de boxe, un clin d’œil à sa victoire dans le ring contre l’ex-sénateur conservateur Patrick Brazeau, alors que le NPD a riposté mercredi avec la diffusion d’une publicité traçant un sombre portrait de l’économie sous la gouverne conservatrice. Si ce premier débat au cœur de l’été ne risque pas d’attirer des cotes d’écoute records, il ne faut pas pour autant minimiser son importance, estime le spécialiste de la communication politique de l’Université Sherbrooke, Emmanuel Choquette.
5 août 2015 : Un couple de Beaucerons a été retrouvé mort une semaine après la sortie de route de son véhicule à West Forks Plantation, dans un secteur rural du Maine, a rapporté le site centralmaine.com, mardi. Ce sont les enfants de Francine Dumas et de Martin Poulin qui ont fait la terrible découverte de la voiture enfoncée dans un boisé depuis une semaine sur la route 201, dans l’État américain du Maine. «On a vu ce qu’on ne voulait pas voir. Quand tu découvres tes parents morts dans le fond d’un char, c’est assez ordinaire», a confié Renald Lacasse, qui a perdu sa mère et son beau-père dans cet accident. En plus du choc et du deuil, M. Lacasse est persuadé que les autorités américaines ont mal agi: elles ont trop tardé, elles n’ont pas cherché au bon endroit et ont précipité la publication de la nouvelle. «On n’était même pas rendu aux douanes que c’était déjà public! déplore-t-il. Ma famille et sa famille ont su ça sur Internet!» Des médias américains ont aussi publié des informations erronées, selon lui. En entrevue au Journal, le fils unique de Mme Dumas a pris le temps de bien établir les faits. Sa mère et son beau-père Martin Poulin, tous deux âgés de 58 ans, étaient en couple depuis tout juste un mois. «Ça allait bien, ils partaient pour leurs premières vacances ensemble. C’était le mardi 28 juillet. Le couple allait passer trois jours à Hampton Beach. Contrairement aux informations publiées dans les médias américains, ils ne se rendaient pas à un mariage. En fait, ils prévoyaient revenir à temps pour assister à un mariage le samedi suivant, à Beauceville. Ils devaient donc revenir le jeudi. Le lendemain, la famille se posait déjà des questions, mais sans s’inquiéter outre mesure. Des vacances qui se prolongent, c’est possible. Mais le jour du mariage, Mme Dumas et M. Poulin n’étaient pas à Beauceville. C’est à partir de ce moment que leurs proches se sont questionnés sérieusement. «Pourquoi ils n’y sont pas allés? Pourquoi ils n’ont pas donné de nouvelles? Pourquoi leur cellulaire est fermé?» se sont demandé M. Lacasse et les enfants de M. Poulin. Les autorités américaines ont fait des vérifications à Hampton Beach et jusqu’à Boston, dit-il. «Mais je ne comprenais pas, moi! J’avais le feeling que, peut-être, ils ne s’étaient juste pas rendu.» Sur la route 201, à 56 km de la frontière, dans un secteur isolé, on a remarqué des traces sur la chaussée et divers objets personnels. Ils ont trouvé les corps inanimés de leurs parents dans leur voiture complètement démolie, engouffrée dans la forêt en bordure de la route, depuis une semaine. «Au moins, dit-il, ils n’ont pas l’air d’avoir souffert». D’après les traces au sol, il est fort possible, selon M. Lacasse, qu’ils aient eu l’accident en tentant d’éviter quelque chose, un orignal par exemple. Les policiers du Maine n’ont toutefois pas avancé d’hypothèses. Leurs cartes de crédit et leur téléphone n’avaient pas été utilisés aux États-Unis, ce qui laisse croire aux autorités américaines citées dans centralmaine.com que l’accident se serait produit juste après leur passage au poste frontalier de Jackman, vers 10 h 30, le 28 juin.
6 août 2015 : Les enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ont perquisitionné jeudi les bureaux du cabinet d’avocats Dunton Rainville, situés dans la Tour de la Bourse, à Montréal. Cette frappe de l’UPAC est reliée au scandale des compteurs d’eau. La perquisition est menée dans la continuité des perquisitions qui ont eu lieu en juillet et vise la même enquête», a simplement dit la porte-parole de l’UPAC, Anne-Frédérique Laurence, précisant qu’aucune arrestation n’était prévue pour l’instant. Dunton Rainville a affirmé collaborer «avec l’UPAC dans le dossier des compteurs d’eau de la ville de Montréal». Les avocats étant liés par le secret professionnel en ce qui concerne les dossiers de leurs clients, l’UPAC a dû obtenir un mandat afin d’avoir accès à certains dossiers du cabinet pour la période de 2006 à 2008. Les cinq enquêteurs de l’UPAC responsables de l’opération étaient toujours dans les bureaux du cabinet privé en fin d’après-midi. Il s’agit de la 10e perquisition de l’UPAC en lien avec ce dossier depuis juillet. Dunton Rainville avait aussi été éclaboussé lors de l’opération baptisée «Honorer», une frappe historique menée en mai 2013. L’ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, avait été arrêté. En tout, 37 personnes avaient été accusées en lien avec un stratagème de collusion et de corruption dans l’octroi des contrats municipaux. «Le Devoir» avait dévoilé en 2008 que le contrat de 355 millions $ n’avait pas été soumis à la vérification juridique du service du contentieux de la Ville. C’est plutôt Dunton Rainville qui avait reçu le mandat de s’assurer de sa conformité. La Ville avait accordé le contrat en 2007 au consortium GÉNIeau, formé par les firmes Dessau et Simard-Beaudry (propriété de Tony Accurso). À l’époque, Frank Zampino était président du comité exécutif de la Ville de Montréal. Il a été remplacé par Claude Dauphin en 2008 et est devenu vice-président de la firme de génie-conseil Dessau au début de 2009. Le contrat avait finalement été suspendu en 2009.
6 août 2015 : Des coups de feu ont été tirés jeudi soir dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal. Des résidents du secteur ont entendu des coups de feu au coin de l’avenue Desjardins et de la rue Sainte-Catherine vers 21 h. Des témoins ont également vu un véhicule quitter les lieux, à la suite des détonations. «Une douille a été trouvée dans la rue, sur l’avenue Desjardins», a confirmé vers 22 h Jean-Pierre Brabant, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Un périmètre de sécurité a été érigé sur l’avenue Desjardins entre les rues Adam et Sainte-Catherine. En fin de soirée, des policiers, dont un maître-chien, inspectaient les alentours à la recherche d’autres douilles, de traces d’impact ou d’une potentielle victime. Des témoins étaient aussi rencontrés par les enquêteurs. Aucun blessé par balle ne s’était présenté dans un hôpital de Montréal, a indiqué vers 22 h 30 le porte-parole du SPVM.
6 août 2015 : Cinq suspects ont été arrêtés en lien avec le double meurtre et la double tentative de meurtre survenu à la sortie des bars, tôt dimanche matin, à Montréal. Trois d’entre eux comparaîtront jeudi, à Montréal, sous des accusations de tentative de meurtre et de voies de fait. L’un d’eux, âgé de 30 ans, a d’ailleurs été appréhendé au cours des dernières heures à Calgary, en Alberta. Les deux autres suspects ont été relâchés par les enquêteurs sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux. Toutefois, le principal suspect dans cette affaire est toujours recherché. L’individu, considéré comme armé et dangereux, est un Noir âgé dans la trentaine. Il mesure environ 1,77 mètre (5 pi 10 po) et pèse 82 kg (180 lb). Il a les cheveux noirs tressés vers l’arrière et pourrait porter une barbe. La police demande à toute personne qui serait en contact avec le suspect de demeurer très vigilante. D’autre part, les autorités sont à la recherche de toute information pouvant faire avancer leur enquête dans ce dossier. Tout renseignement peut être communiqué à la ligne Info-Crime, au 514 393-1133. Rappelons qu’à la fermeture des bars, dans la nuit de samedi à dimanche, une violente altercation a éclaté entre un groupe d’individus, à l’angle du boulevard Saint-Laurent et de l’avenue des Pins Ouest. Des coups de couteau ont été donnés et des coups de feu ont été tirés durant l’affrontement, qui pourrait être lié au monde des gangs de rue. Deux hommes sont morts et deux autres ont subi de graves blessures lors des événements.
7 août 2015 : Le chauffard Yves Martin doit revenir en cour, au palais de justice de Chicoutimi, vendredi, et de nouvelles accusations devraient être déposées contre l’homme de 35 ans. Depuis sa comparution, lundi, le bilan de l’accident s’est alourdi à trois morts. Le jeune Patrick, 4 ans, qui était maintenu en vie artificiellement depuis l’accident, est décédé, mardi. Yves Martin devrait maintenant faire face à des accusations de conduite dangereuse causant la mort de trois personnes et de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort. Le taux d’alcoolémie qu’affichait le chauffard le soir de l’accident pourrait être dévoilé vendredi. Samedi soir, Yves Martin, alors qu’il roulait à haute vitesse sur le rang Saint-Paul, lorsqu’il a happé mortellement la petite famille de Saint-David-de-Falardeau.
7 août 2015 : Le conjoint de Cheryl Bau-Tremblay, dont le corps avait été retrouvé dans leur résidence de Belœil, a été accusé de meurtre prémédité au palais de justice de Saint-Hyacinthe. Alexandre Gendron, 35 ans, s’est présenté devant le juge aux alentours de midi. Comme le cadavre a été retrouvé à l’intérieur de la résidence du couple, la disposition de celui-ci pourrait jouer un rôle important dans le dossier de Gendron. Lorsque la cause exacte du décès sera connue des autorités, d’autres accusations pourraient être déposées contre lui. Selon l’acte d’accusations, le meurtre serait survenu entre le 1er et le 7 août, alors que la disparition de Cheryl Bau-Tremblay a été signalée par la police le 3 août. Aux alentours de 10 h, la famille de la jeune femme s’est présentée au palais de justice afin d’assister à l’audience. Sur place, elle a notamment rencontré des représentants du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC). Les enquêteurs ont fouillé la résidence de Cheryl Bau-Tremblay et d’Alexandre Gendron à Belœil toute la nuit après la découverte du corps de la jeune femme qui était enceinte de cinq mois au moment de sa mort. Alexandre Gendron, considéré au départ comme le témoin principal dans ce que l’on croyait être la disparition de sa conjointe, a été rencontré par les policiers dans la nuit de jeudi à vendredi avant d’être formellement arrêté pour meurtre. L’équipe d’enquêteurs a quitté la résidence du couple peu après 7 h vendredi matin, emportant plusieurs sacs et prélèvements à analyser. De nombreux éléments concernant le conjoint de Cheryl Bau-Tremblay, font surface, alors que celui-ci a été accusé de meurtre prémédité au palais de justice de Saint-Hyacinthe, vendredi midi. Alexandre Gendron, 35 ans, a déjà fait face à la justice, et a notamment été accusé dans des dossiers de violence conjugale entre 2010 et 2011. Ces accusations ont finalement été abandonnées. L’homme a également un passé d’alcoolique. Il a déjà fréquenté une femme qui avait les mêmes problèmes que lui, et ils ont eu un enfant qui a aujourd’hui 5 ans.

Nos sources :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse