C’est arrivé au Québec entre le 15 janvier et le 21 janvier 2015
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu entre le 8 janvier et le 14 janvier 2015
15 janvier 2015 : L’avis préventif de non-consommation de l’eau pourrait être maintenu pour des heures ou même des jours dans les villes de Longueuil, dans les arrondissements du Vieux-Longueuil et de Saint-Hubert, Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville, a-t-on appris lors d’un point de presse. La mairesse de Longueuil Caroline St-Hilaire a affirmé que les dernières analyses « indiquent que la qualité de l’eau s’améliore énormément ». De son côté, le directeur du génie de la Ville, Jean-Pierre Richard, a précisé que les travaux de nettoyage se poursuivaient toujours, tôt vendredi. «On a pratiquement éliminé toute source de contamination», a-t-il ajouté. M. Richard n’était toutefois pas en mesure d’avancer un échéancier pour la levée de l’avis de non-consommation, parlant d’une question d’heures ou de jours. Près de 300 000 résidents étaient affectés par l’avis qui avait été émis après que des analyses ont confirmé la contamination au diesel du système de distribution d’eau potable de l’agglomération de Longueuil. C’est un déversement de 28 000 litres d’hydrocarbures, survenu mercredi dans une station de pompage en amont du Centre d’épuration Rive-Sud, qui est à la source de la contamination. L’avis préventif émis par la Ville de Longueuil ne touche pas le secteur de Le Moyne et l’arrondissement de Greenfield Park, ainsi que les villes de Brossard et de Saint-Lambert, desservis par un autre système d’approvisionnement. Selon les autorités, faire bouillir l’eau n’est pas suffisant pour rétablir la qualité de l’eau. Les citoyens doivent opter pour de l’eau embouteillée pour tout ce qui est alimentaire (breuvages, préparation des aliments ou nettoyage des biberons, fabrication de glaçons). L’eau du robinet peut seulement être utilisée pour la vaisselle, la douche et le lavage de vêtements. Des symptômes mineurs comme des nausées, des maux de tête, des vomissements peuvent être ressentis en cas de consommation. Les autorités croient que les personnes qui pourraient être incommodées sont peu nombreuses, affirmant que le diesel est un produit volatil qui a la propriété de se disperser rapidement. De nombreux points de distribution d’eau de bouteilles d’eau ont été mis sur pied par les villes touchées. À Longueuil, sept sites sont accessibles dont le Colisée Jean-Béliveau et le garage municipal situé sur le boulevard Maricourt à Saint-Hubert. À Saint-Bruno-de-Montarville, le Centre Marcel-Dulude est un point de chute. À Boucherville, les résidents peuvent s’approvisionner au centre sportif Pierre-Laporte ou au centre multifonctionnel situé sur la rue Lionel-Daunais. Une liste complète et mise à jour des points de distribution de bouteilles ainsi que de nombreux points de remplissage est accessible sur le site web de la Ville de Longueuil.
15 janvier 2015 : En colère face à la gestion de l’opération de déneigement à la suite de la tempête de la semaine dernière, le maire de Montréal, Denis Coderre, cherche à trouver les responsables de ce fiasco opérationnel. Une première partie du bilan de l’opération de déneigement et de déglaçage a été présentée aux élus du comité exécutif de la Ville. Selon l’analyse, la Ville de Montréal était au courant du cocktail météo prévu pour la première semaine de janvier dès le 31 décembre. Pourtant, lorsque la pluie verglaçante a commencé à tomber dans la métropole, les activités d’épandage d’abrasif se sont déclenchées trop tard, provoquant l’accumulation d’une épaisse couche de glace sur les rues et trottoirs. La Ville estime avoir pris le dessus sur la situation le mercredi, soit trois jours après la tempête de verglas. Le maire Coderre a vivement réagi à la suite de la présentation du bilan partiel de ses fonctionnaires. « Pourquoi a-t-on besoin de faire un comité sur la question alors qu’on savait que le verglas s’en venait? Pourquoi est-ce qu’on n’a pas procédé à l’épandage de la petite roche? », a-t-il demandé. Le maire souhaite avoir un portrait complet de la situation dans chaque arrondissement afin d’identifier ce qui a nui à l’opération. Selon le portrait dressé par les fonctionnaires de la Ville, la ligne 311 a reçu plusieurs plaintes durant les trois premiers jours suivant le début de l’opération. Les arrondissements du Sud-Ouest et de Côte-des-Neiges ont enregistré le plus grand nombre de plaintes quant à l’état de leurs trottoirs, soit respectivement 243 et 160. «Même si on me dit que les plaintes sont en baisse, chaque plainte en est une de trop», a déclaré le maire. Du côté de l’opposition, on accuse M. Coderre de ne pas prendre ses responsabilités en voulant à tout prix trouver un coupable.
15 janvier 2015 : Le site internet du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a été attaqué par la branche québécoise du collectif Anonymous le 12 janvier dernier, dans une vague de protestations contre le démantèlement d’un campement de personnes itinérantes au Square Viger. Les pirates informatiques avaient récemment fait parler d’eux en lançant une vaste opération pour s’attaquer à des sites web jihadistes, en appui à Charlie Hebdo et à la liberté d’expression. L’attaque contre le SPVM a eu lieu en soirée lundi dernier et a causé un ralentissement du site web, qui a été inaccessible pendant un certain temps. Selon ce qu’il a été possible de confirmer avec le SPVM, aucunes données personnelles et confidentielles n’ont été affectées. Selon un membre d’Anonymous joint par courriel par 24 Heures, l’attaque informatique a été lancée pour inciter le SPVM à ne pas mettre fin à une occupation du Square Viger. Le regroupement d’activistes anonymes avait publié une vidéo appelant à occuper le Square Viger, le 11 janvier dernier, en réaction au nettoyage avec des tracteurs d’un campement de personnes itinérantes le 7 janvier. La ville voulait de son côté inciter les personnes itinérantes s’héberger à l’intérieur et la ville a démantelé le campement devant leur refus de se déplacer, assistée par le SPVM. Anonymous demande à la ville de Montréal de créer un moratoire du 1er décembre jusqu’au 1er mars interdisant la destruction de campements itinérants.
16 janvier 2015 : Un homme de 46 ans a été blessé, possiblement par une arme à feu, après avoir été victime d’une agression armée et s’est conduit lui-même dans un hôpital de Montréal. Les policiers se sont rendus à l’hôpital de Verdun après avoir reçu un appel vers 22 h 30 les informant qu’un homme s’est présenté par lui-même à l’urgence avec «une blessure qui s’apparente possiblement à une plaie par balle», a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Manuel Couture. La blessure infligée au haut du corps ne mettait pas la vie de l’homme en danger et il a déjà reçu son congé de l’hôpital. « La victime ne collabore pas pour l’instant », a ajouté l’agent Manuel Couture, tôt vendredi. Des experts de l’identité judiciaire devaient se rendre sur les lieux pour analyser le véhicule à bord duquel la victime s’est présentée à l’urgence.
16 janvier 2015 : De Montréal à Québec, en passant par Halifax, Ottawa, Toronto et Calgary, toutes les copies du premier numéro publié de Charlie Hebdo après l’attaque qui a décimé une partie de sa rédaction se sont envolées comme de petits pains chauds, ce matin. Au Québec, Charlie Hebdo est habituellement distribué à raison d’une centaine d’exemplaires chaque semaine, 40 à 50 trouvant preneurs. Au total, 1500 copies – vendues au coût de 6,50 $ – arrivaient au Canada vendredi matin et, de ce nombre, 1200 étaient réservées pour la Belle Province. C’est bien peu, considérant qu’à terme, les presses françaises auront imprimé de trois à cinq millions d’exemplaires pour répondre à la forte demande. Il s’agit d’un tirage 100 fois supérieur à l’habitude. De nombreux Québécois sont repartis bredouilles parce qu’ils n’ont pu obtenir le fameux numéro des «survivants» de Charlie Hebdo. Dès 5 h, certains patientaient pour s’assurer d’avoir en main leur propre copie. C’était le cas à la Maison de la presse internationale, au centre-ville de Montréal. «Je trouve cela bizarre. Vous avez accepté de prendre des réservations de certaines personnes. J’ai entendu qu’il n’y avait pas de réservation. C’est deux poids, deux mesures», s’est indignée une dame qui a fait le trajet depuis Laval jusqu’au centre-ville de Montréal pour se procurer son exemplaire. «J’avais une vingtaine de copies dans mon présentoir», a mentionné Sory Chum, superviseur de la Maison de la presse internationale. De son côté, Presse Commerce, qui exploite 450 magasins au Canada, a précisé que l’une de ses succursales à Montréal a obtenu à elle seule 300 exemplaires de Charlie Hebdo, alors que seulement 200 autres lui permettaient de couvrir ses besoins dans le reste du Canada, soit à Halifax, Ottawa, Toronto et Calgary. «Les gens veulent avoir leur copie du magazine. Je suppose que c’est pour partager quelque chose, pour participer… c’est un geste de soutien», a dit Romain Fleury, de Presse Commerce. Le gestionnaire n’a pas observé pareille demande depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001. «Cela fait partie de l’Histoire», a dit Tim Goulet, un résident de Gatineau qui était le premier dans la file, vendredi matin, devant une succursale du magasin Mags and Fags d’Ottawa. «Je veux être en mesure de lire le numéro, de le faire sceller et de l’encadrer», a-t-il poursuivi.
16 janvier 2015 : C’est la fin pour les écolobus, ces minibus électriques qui sillonnent le Vieux-Québec et la colline parlementaire à Québec. Les huit véhicules seront retirés du service ce soir, à 23 h, et remplacés par des autobus réguliers jusqu’à la fin de l’année. Par la suite, en 2016, ce sont des «midibus», des autobus de taille moyenne qui seront utilisés sur le circuit. Le retrait des écolobus implique qu’un certain nombre d’arrêts du circuit ne seront plus desservis. Les huit écolobus, on le sait, ont donné bien des maux de tête à la Ville de Québec et au Réseau de transport de la capitale (RTC) et le maire Régis Labeaume a été cinglant lorsqu’il a commenté leur retrait, ce matin. « J’ai un deuil à faire, moi, là. Au moins d’une heure. C’est vendredi, ce soir? On va prendre une petite bouteille de rouge là-dessus, je pense. » Quant à ce qui va arriver des huit minibus électriques, qui arrivent à la fin de leur vie utile, on ne le sait pas trop. Le RTC cherche maintenant à les vendre, ainsi que leurs équipements connexes.

17 janvier 2015 : L’ancien directeur du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Arthur Porter sera finalement extradé vers le Canada. Le Panama, où Porter est détenu depuis plus de deux ans, a accepté d’extrader l’homme vers le Canada, indiquent des sources citées par le journal montréalais. Arthur Porter ainsi que sa femme, accusés d’être impliqués dans «la plus grande fraude de corruption de l’histoire du Canada» selon un enquêteur de la Sûreté du Québec (SQ), avaient été appréhendés en mai 2013 au Panama alors qu’ils étaient visés par un mandat d’arrestation au Québec. Disant souffrir d’un cancer du poumon, Arthur Porter était détenu à la prison de La Joya. Sa femme, Pamela Porter, n’avait pas contesté son extradition et a été condamnée à deux ans moins un jour de prison en décembre 2014 après avoir plaidé coupable à une accusation de recyclage des produits de la criminalité, en marge du scandale des 22 millions $ en pots-de-vin qui auraient été versés par d’anciens cadres de SNC-Lavalin pour que la firme obtienne le contrat de construction de 1,3 milliard $ du CUSM.
17 janvier 2015 : Un immeuble abritant une salle de spectacle et sept logements a été complètement détruit par le feu, à Sherbrooke. L’incendie a débuté vers 23 h 30, vendredi, dans ce bâtiment de la rue Wellington Sud. L’odeur persistante de la fumée a alerté la cinquantaine de spectateurs du danger. «Nous ne comprenions pas pendant le spectacle du groupe Blood and Glass que le feu était pris dans l’édifice, a indiqué Éloïse Roy, préposée au bar. Le groupe a même eu le temps de terminer sa chanson avant que l’alarme incendie déclenche.» La Petite Boite Noire et les logements situés au-dessus de cette salle de spectacle ont dû être évacués. Des autobus ont été mobilisés pour accueillir les gens. Heureusement, personne n’a été blessé. Au total, une centaine de pompiers ont été appelés à combattre le brasier. Ils n’ont toutefois pas été en mesure de sauver l’immeuble, qui est une perte totale. Les dommages sont évalués à près de 400 000 $. La cause de l’incendie n’était toujours pas connue par les autorités, samedi en soirée. La Petite Boîte Noire, qui avait déménagé il y a environ un an, venait tout juste de dévoiler sa nouvelle programmation. Plusieurs milliers de dollars avaient également été investis par le propriétaire pour offrir des spectacles de qualité. Une grande perte pour la scène musicale émergente de la région.
17 janvier 2015 : Une nouvelle bataille juridique s’amorce entre la Ville de Montréal et des membres de la communauté juive hassidique. Les juifs hassidiques se sont approprié un terrain appartenant à la Ville de Montréal, sur l’avenue Durocher à l’angle de la rue Beaubien, dans l’arrondissement d’Outremont. Des documents judiciaires ainsi qu’une lettre d’huissier, à l’intention de la Congrégation Belz, ont été obtenus par TVA Nouvelles. Les avocats mandatés par la Montréal stipulent «que des élèves qui fréquentent l’école Belz au 6508, avenue Durocher se servent du lot voisin, propriété de la Ville de Montréal, à titre de terrain de récréation ou de jeux. Par ailleurs, il appert que les clôtures que la Ville avait installées de part et d’autre de sa propriété ont été enlevées ou partiellement détruites, ce qui a pour conséquence d’en faciliter l’accès par vos élèves. Nos instructions sont de vous indiquer que la Ville de Montréal procédera à la remise en place de cette clôture dans les prochaines semaines et qu’entre temps, vos élèves sont priés de ne pas utiliser ce terrain qui est une propriété municipale». Acquis en 1989 par la Ville auprès de la Congrégation Belz, ce terrain vacant était destiné au prolongement de la rue Beaubien. Ce projet ne tient plus puisque la Ville souhaite plutôt y aménager un stationnement. Malgré la vente du terrain à la Ville, la Congrégation Belz affirme qu’elle n’a jamais cessé d’utiliser le lot de façon courante, et ce, sans opposition de la Ville. La Congrégation Belz estime donc être en possession du terrain en question depuis plus de dix ans de façon continue, non interrompue, paisible, publique et non équivoque et à titre de propriétaire unique.
18 janvier 2015 : Pour une quatrième fois en un peu plus de six mois, un incendie s’est déclaré à la papetière White Birch, en fin de soirée, dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou, à Québec. 14 employés ont été envoyés à l’hôpital après avoir inhalé de la fumée. À l’arrivée des pompiers sur les lieux, de la fumée remplissait un des bâtiments du complexe industriel. L’incendie était pris dans une machine et dans des conduits situés à proximité, a expliqué Jean-François Daigle, porte-parole du Service de la protection contre l’incendie de la Ville de Québec. Environ 25 pompiers se sont présentés sur les lieux afin de combattre le brasier. Le combat a été compliqué par la configuration des lieux. Il a fallu près de 2 h 30 pour maîtriser les flammes. Les pompiers ont ensuite procédé à de nombreuses vérifications pour s’assurer que tout était bien éteint. En tout, 14 employés de l’usine ont été transportés à un centre hospitalier, parce qu’ils avaient inhalé de la fumée. Aucun n’était dans un état critique. Les enquêteurs du service de sécurité incendie étaient sur place tôt lundi pour tenter de déterminer les causes du brasier.
18 janvier 2015 : Cinq nouvelles rues de Montréal se transformeront dès cet été pour laisser plus de place aux piétons dans le cadre d’un nouveau programme. Le maire de Montréal, Denis Coderre, a annoncé l’intention de la Ville de Montréal de faire plus de place aux piétons dans l’aménagement des rues. En 2015, cinq arrondissements pourront compter sur l’aide financière de la Ville pour transformer un tronçon de rue en espaces piétons que ce soit par une fermeture de voie de circulation ou encore par l’aménagement de voies partagées. «Ces rues vont non seulement stimuler la vie locale en terme d’animation urbaine, de sécurité, de qualité de l’environnement, mais aussi permettre aux Montréalais de se réapproprier les espaces publics», a souligné M. Coderre. Les rues Ontario, Beaubien, De Castelnau, Stanislas et l’avenue Park-Stanley se partageront une enveloppe de 500 000$ pour implanter ces projets. La nature de chaque projet n’a pas été encore été présentée. La Ville a livré que les grandes lignes des mesures. Dans La Petite-Patrie, on envisage l’élargissement des trottoirs pour un meilleur partage avec autobus et vélos. Bien que qualifiées de projet-pilote, le maire Coderre assure que ces initiatives, qui sont pour le moment temporaires, visent à devenir permanentes ou du moins à être des mesures saisonnières qui reviennent chaque année. «Ce n’est que le début, ce sont des projets qui pourront être reproduits ailleurs et même à plus grande échelle pour des projets d’envergure», a fait savoir le maire, qui a confié que d’autres annonces en ce sens sont à venir en lien avec les festivités du 375eanniversaire de Montréal, en 2017. Au total, 10 arrondissements avaient soumis des projets pour ce nouveau programme. Une participation saluée par le maire qui estime que les cinq projets qui n’ont pas été retenus pourraient voir le jour dans les prochaines années. À Montréal, une vingtaine de rues sont déjà fermées à la circulation de façon temporaire, saisonnière ou permanente. Ces zones piétonnes représentent sept kilomètres de rues à Montréal. Avec ces cinq nouveaux projets, la Ville entend étendre de 1,5 km les rues piétonnes. Les cinq rues visées sont les suivantes : Rue Ontario, entre la rue Valois et l’avenue Bourbonnière dans Hochelaga-Maisonneuve (Extension de la Place Simon-Valois); Rue Beaubien, entre les rues Saint-Denis et Boyer dans Rosemont-La Petite-Patrie (Implantation d’une voie piétonne); rue de Castelneau, entre la rue de Gaspé et l’avenue Henri-Julien, dans Villeray (Implantation d’une nouvelle place publique); rue Stanislas, entre les rues de Londres et Stanislas, dans Saint-Laurent (Fermeture à la circulation d’un tronçon de la rue pour faire place à un espace vert); avenue Park-Stanley, entre la rue Berri et l’avenue Durham, dans Ahuntsic-Cartierville (Transformation de la rue en un lieu d’animation entre deux parcs). Du côté de l’opposition officielle, Projet Montréal estime que l’annonce de M. Coderre était précipitée. «C’était une annonce précipitée pour tenter de voler la vedette le jour où Projet Montréal tient son congrès, a souligné François W. Croteau, maire de Rosemont-La Petite-Patrie. S’il avait pris la peine d’étudier les dossiers, il aurait pu en donner les détails. Il faut comprendre que ce ne sont pas des projets de Denis Coderre, mais bien des projets menés par des employés d’arrondissements.» Il a précisé que sur Beaubien, le projet permettra de rééquilibrer le partage de la chaussée entre piétons, cyclistes et autobus. S’il convient que l’annonce est positive de façon générale, M. Croteau soutient que l’aide de la Ville est encore très timide. Transformer les rues en espaces piétonniers reçoit un accueil mitigé de la part des commerçants.
19 janvier 2015 : Un homme de 58 ans est mort sur un chantier de construction de l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil. Il a vraisemblablement été victime d’un malaise. « Il venait de terminer une livraison de matériel sur un chantier du chemin de Chambly quand il a fait un arrêt cardio-respiratoire, a indiqué Tommy Lacroix, porte-parole du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL). Des manœuvres ont été rapidement effectuées sur les lieux, puis ensuite dans l’ambulance en direction du centre hospitalier, mais son décès a dû être constaté. » Un périmètre de sécurité a été mis en place par le SPAL et des techniciens en scène de crimes sont intervenus sur place par précaution, mais selon M. Lacroix, ce ne serait ni un crime ni un accident de travail. « Nous allons tout de même envoyer une copie du rapport d’enquête à la CSST (Commission de la santé et de la sécurité du travail) », a-t-il tout de même précisé.
19 janvier 2015 : Des cambrioleurs se sont emparés d’une cinquantaine de manteaux de grande valeur tard lundi chez le manufacturier Quartz Nature situé à Saint-Hyacinthe, en Montérégie. Les modèles de manteaux produits par l’entreprise valent entre 600 $ et 1200 $. La valeur de la marchandise volée serait donc au bas mot de 30 000 $. Vers 23 h 15, les voleurs ont découpé un trou dans une des portes de garage de l’entreprise pour pénétrer dans la bâtisse, située sur l’avenue Bérard. Ils sont partis avec une cinquantaine de manteaux, a indiqué la porte-parole de la sûreté du Québec, Mélanie Dumaresq.
19 janvier 2015 : Un homme est mort dans l’une des salles du cinéma Guzzo, à Longueuil. Même s’il ne semble pas avoir été victime d’un acte criminel, la police traite l’affaire comme une mort suspecte. Le Longueuillois de 68 ans a été retrouvé sans vie par des personnes qui allaient assister à l’une des dernières représentations de la matinée au cinéma situé sur le boulevard Taschereau. La victime présentait une blessure à la tête. Selon les autorités, l’homme pourrait s’être infligé cette blessure en chutant sans que personne ne soit témoin de l’accident. Il a tout de même été transporté à l’hôpital, où les médecins n’ont pu que constater son décès. Une enquête a été ouverte pour tenter d’établir les circonstances exactes du décès.
20 janvier 2015 : La police d’Ottawa a arrêté matin « sans incident » un homme, qui représentait une menace, à l’hôtel Chimo à l’issue d’une vaste opération qui a forcé l’évacuation complète de l’établissement hôtelier. Le suspect s’appelle Christopher B. Phillips, qui fête ce mercredi ses 42 ans. Il serait un Américain demeurant depuis un certain temps à Cole Harbour, en Nouvelle-Écosse. Biochimiste de formation et hautement éduqué, l’individu souffrirait de problèmes de santé mentale. L’individu aurait proféré des menaces à l’endroit des policiers et du gouvernement canadien. Rapidement, les autorités se sont rendues au domicile de l’homme à Cole Harbour. Plusieurs résidences ont été évacuées. Sur place, les policiers auraient retrouvé une bombe tuyau, ainsi qu’au moins un type de produit chimique volatil et très mortel. Mais le résident des lieux était déjà parti, laissant tous ses effets personnels derrière lui. Cela a évidemment alerté les forces de l’ordre, qui ont relayé l’information à plusieurs corps policiers au Canada. La menace terroriste semblait réelle, selon nos informations. En interrogeant la conjointe du suspect, la femme aurait déclaré aux policiers que l’homme était parti « en vacances à Ottawa » à bord de sa camionnette. Rapidement, les forces de l’ordre ont localisé l’individu, alors qu’il se trouvait à l’hôtel Chimo, près du centre commercial Saint-Laurent, à Ottawa. L’évacuation s’est faite de manière « silencieuse », a précisé le porte-parole de la police d’Ottawa. Les clients ont été déplacés dans un autre hôtel. Le suspect a finalement été arrêté, mais l’opération policière se poursuivait toujours dans le secteur. Tôt ce matin, les enquêteurs étaient sur les lieux, dans le secteur situé entre le boulevard Saint-Laurent et la rue Joseph-Cyr. Ils tentaient de confirmer si les menaces étaient fondées ou non. L’équipe tactique et l’équipe spécialisée en matières dangereuses de la police d’Ottawa étaient aussi sur place. Les policiers demandaient aux automobilistes d’éviter le secteur, certaines rues étant barrées.
20 janvier 2015 : La Ville de Montréal pourrait relever ses avocats et notaires du secret professionnel afin de leur permettre de mieux collaborer avec l’inspecteur général, Me Denis Gallant. Dans des documents du comité exécutif qui se tiendra demain, on explique que plusieurs professionnels, notamment les avocats, ingénieurs et des professionnels externes, sont souvent appelés à supporter la Ville dans le processus d’octroi de contrats. En raison du secret professionnel, ces personnes sont tenues à ne pas divulguer certaines informations qui pourraient dans certains cas s’avérer utiles pour les enquêtes menées par le bureau de l’inspecteur général. La rapidité « des enquêtes de l’inspecteur général demande une collaboration efficace de toute personne engagée par la Ville », peut-on lire dans le document remis aux élus. Si elle est entérinée par le comité exécutif, cette résolution visera les avocats et notaires de la Ville-centre, mais aussi les personnes engagées à l’externe en vertu d’un contrat pour ce type de service.
20 janvier 2015 : Le port de Montréal recevra jusqu’à 43,6 millions $ du gouvernement fédéral pour notamment améliorer ses installations et l’accès aux camions de marchandise dans le port et ses environs. Le port investira pour sa part 132 millions $ dans ce projet afin d’augmenter ses capacités de manutention de conteneurs. Sylvie Vachon, présidente-directrice générale, Administration portuaire de Montréal, a souligné que ces investissements permettront au port de Montréal de « profiter pleinement des possibilités de croissance dans le domaine du transport maritime au cours des prochaines années », notamment en raison du nouvel accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. Le maire de Montréal, Denis Coderre, s’est aussi réjoui de cette annonce. « Cet investissement permettra au port d’être encore plus compétitif et de continuer à rayonner mondialement », a-t-il affirmé par communiqué.
21 janvier 2015 : Des records que l’aventurier Frédéric Dion disait avoir établi lors de son expédition au pôle Sud ne peuvent être homologués, a tranché l’organisme Adventure Stats. L’expédition ne pourra pas être considérée comme réalisée en solitaire, parce que l’aventurier a reçu de l’assistance à deux reprises, en obtenant un nouveau traîneau lorsque le sien a brisé et en recevant de la nourriture. «J’ai communiqué cette information sur plusieurs tribunes lors de mes entrevues de retour, mais je tenais aussi à clarifier cette erreur de bonne foi à large échelle. Je regrette la confusion que cette situation a pu engendrer», a-t-il déclaré dans un communiqué. Ainsi, il ne pourra se targuer d’être le premier à avoir atteint le pôle d’inaccessibilité en solo, d’avoir été le premier à rallier le pôle Sud géographique depuis le pôle d’inaccessibilité en solitaire et d’être le premier à avoir traversé l’Antarctique depuis le pôle d’inaccessibilité en solo. Toutefois, il conserve ses records de vitesse: avoir atteint le pôle d’inaccessibilité depuis la base de Novolazarevskaya en 36 jours, rallier le pôle Sud géographique depuis le pôle d’inaccessibilité en 9 jours et la traversée de l’Antarctique en 54 jours et 6 heures. Adventure Stats est un organisme qui compile et homologue les records pour les différentes expéditions, que ce soit en montagne, sur l’océan ou sur les pôles. Frédéric Dion avait quitté le 10 novembre 2014 la base russe de Novolazarevskaya, au pôle Sud. Équipé d’un cerf-volant de traction, transportant son matériel dans un traîneau, l’aventurier avait prévu rester dans le froid du pôle Sud pendant 65 jours. Il a parcouru au total 4381 kilomètres en 54 jours. Dans les premiers jours de son voyage, la coque de son traîneau s’est fissurée. Malgré plusieurs réparations, il a dû le changer. Il a alors fait un détour de 268 kilomètres pour aller chercher un «pulkayak» de rechange.
21 janvier 2015 : Un pompier a été grièvement blessé sur les lieux d’un incendie majeur au centre-ville de Rivière-du-Loup. Le feu s’est déclaré dans un bâtiment abritant trois logements, situé rue Hôtel-de-Ville à Rivière-du-Loup, vers 8 h 30. Les résidents ont été sortis de l’édifice in extremis par les pompiers et certains ont dû être hospitalisés pour choc nerveux. «J’ai tout perdu. J’étais à moitié habillée lorsque j’ai vu de la fumée noire et qu’on a cogné à ma porte», a raconté Valérie Chouinard, une sinistrée. «J’ai sauvé mon cellulaire, j’ai pris deux couvertures et je suis sortie. La plupart ici n’ont pas d’assurances. Et là, on n’a plus rien. Quelques minutes de plus et c’était fini», a-t-elle ajouté. L’escalier central de la maison centenaire s’est malheureusement effondré sur un pompier, qui a été grièvement blessé. En état de détresse respiratoire, il a été rapidement pris en charge et transporté au Centre hospitalier de Rivière-du-Loup. Ses blessures sont considérées comme majeures.
Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu entre le 22 janvier et le 28 janvier 2015.
Nos sources pour cette semaine :
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse
- Fr.canoe