C’est arrivé au Québec entre le 1er septembre et le 7 septembre 2015
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 29 août jusqu’au 31 août 2015
1er septembre 2015 : Des parents d’élèves sont mécontents à cause d’un cafouillage qui a eu lieu mardi matin, sur la Rive-Sud de Montréal. Des élèves ont attendu leur autobus durant plus d’une heure et il ne s’est jamais pointé. La rentrée de dizaines d’élèves à l’école secondaire Jacques-Leber, à Saint-Constant, a été plutôt chaotique puisque certains d’entre eux ont dû attendre jusqu’à 90 minutes pour leur transport scolaire qui n’est jamais arrivé. «On était tous vraiment tannés d’attendre et on se disait que ça n’avait pas de bon sens d’attendre à ce point-là pour l’autobus, a raconté Sarah Phaneuf, une élève. On se disait « Est-ce qu’on rentre chez nous? » et on se disait toujours qu’on allait attendre encore un peu et à un moment donné on s’est tanné et on est parti.» Les autobus pour les dix trajets qui amènent les jeunes à l’école n’ont pas été réservés par un employé de la commission scolaire. Toute cette histoire a soulevé beaucoup de questions au sujet de la responsabilité auprès de l’école et de la commission scolaire. La commission scolaire s’est contentée de dire qu’il y avait eu un problème de communication. «Nous savons que certains élèves ont attendu l’autobus pendant plus d’une heure, et nous considérons que c’est tout à fait inacceptable, a affirmé la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries par communiqué. Bien que ce soit la première fois qu’une situation de ce genre arrive à la CSDGS, nous allons nous assurer que ça ne se reproduise plus.»
1er septembre 2015 : Une compagnie de construction responsable du réaménagement de l’échangeur Dorval réclame 500 000 $ au gouvernement, qu’elle tient responsable des dépassements de délais. «Tous (les) imprévus découlent d’éléments hors du contrôle de [Construction Garnier] et ne peuvent aucunement lui être attribués», affirme l’entreprise qui avait pris plus d’un an afin de réaliser des travaux qui ne devaient durer que 13 semaines. En 2011, Garnier avait en effet obtenu un contrat afin de réaliser entre autres des travaux d’aqueduc, d’égout et de pavage. Les travaux devaient commencer en juin 2011 et être terminés en septembre, mais les imprévus ont commencé à s’accumuler, déplore Construction Garnier dans sa poursuite rendue publique mardi au palais de justice de Montréal. Après des mois d’inactivité, le chantier de l’échangeur Dorval a repris. TVA Nouvelles a constaté que la machinerie lourde a commencé des travaux préparatoires en vue d’achever la construction des viaducs laissés à l’abandon tout près de l’aéroport Montréal-Trudeau. Le ministère des Transports (MTQ) a dû revoir les plans à la suite d’un interminable litige avec, notamment, le Canadien Pacific. Les nouveaux plans n’empiéteront pas sur l’emprise de la voie ferrée. «Il y aura appel d’offres cet automne en vue de compléter les ponts d’étagement en 2017», a confirmé Sarah Bensadoun, de Transports Québec. Ce lien routier permettra aux automobilistes d’accéder directement à l’aéroport à partir de l’autoroute 20. Cette partie du chantier, au nord, coûtera, selon le MTQ, environ 340 millions $. Cependant, le MTQ précise qu’il faudra ajouter «au moins 200 millions $» pour compléter l’autre partie du chantier, au sud. Et l’échéancier de ce côté est encore inconnu. En 2005, lors de la toute première annonce de ces travaux, le ministère estimait que les coûts s’élèveraient à 150 millions $. C’est presque quatre fois plus aujourd’hui qui devra être dépensé. Selon ADM, jusqu’à 50 000 véhicules empruntent l’échangeur Dorval chaque jour pour accéder à l’aéroport. En période de pointe, ce nombre peut atteindre 2500 véhicules à l’heure.
2 septembre 2015 : Un travailleur est demeuré coincé une heure dans une chargeuse qui s’est renversée sur un chantier de construction, dans le secteur Beauport à Québec. L’opérateur de la machine serait blessé sérieusement. Il était conscient quand les pompiers l’ont libéré de sa fâcheuse position, a expliqué le porte-parole du Service de protection contre les incendies de Québec, Jean-François Daigle. Les services d’urgence ont stabilisé les lieux pour le sortir de là, et vers 8 h 15, ils ont été en mesure de compléter la délicate opération. L’homme d’une cinquantaine d’années a été transporté à l’hôpital. On ne craindrait pas pour sa vie, a précisé M. Daigle. L’incident est survenu sur un chantier de construction à l’angle de la rue Astrid et du boulevard Louis-XIV, un peu à l’est de l’avenue Bourg-Royal. Le porte-parole Pierre Poirier, de la police de Québec, a indiqué que la rue Astrid a été fermée à la circulation.
2 septembre 2015 : Un homme dans la vingtaine a été grièvement blessé lorsqu’il a fait une chute en motocross dans la cour du cégep de Lévis-Lauzon, à Lévis. Vers 1 h, les services d’urgence ont été appelés dans le stationnement en gravelle de l’établissement situé sur la route Monseigneur-Bourget. Selon les premières informations confirmées par les policiers, le motocycliste sortait d’un terrain boisé et aurait perdu la maîtrise de la moto dans un virage asphalté. Sa tête aurait heurté un lampadaire ou son socle de ciment. Un citoyen, qui a entendu l’impact, s’est précipité sur les lieux et a contacté les autorités. L’homme ne portait pas de casque, a indiqué le capitaine Robin Maheu, du service de police de Lévis. La victime a été transportée à un centre hospitalier et a été opérée tôt mercredi. Son état s’était stabilisé, mais les médecins craignaient toujours pour sa vie. Un large périmètre a été établi dans le stationnement pour permettre aux policiers d’éclaircir les circonstances de l’événement. L’homme n’avait pas de pièce d’identité en sa possession, ce qui a compliqué considérablement le travail des policiers. Ils ignoraient donc si la motocyclette lui appartenait. Un échantillon sanguin a été prélevé afin de savoir si l’alcool a joué un rôle dans l’accident.
2 septembre 2015 : La Ville de Saint-Lambert pourrait se mettre à dos les communautés juives et musulmanes, pour ne nommer que celles-là. Les élus veulent limiter les lieux de culte à ceux qui existent déjà. La Ville voudrait créer huit zones destinées aux lieux de culte. Or, ces zones sont pour la plupart déjà occupées par des églises chrétiennes. Cela laisserait donc peu de place aux juifs et musulmans, par exemple, qui souhaiteraient avoir leur lieu de prière à Saint-Lambert. Le maire de Saint-Lambert, Alain Despatie, défend son administration d’agir de façon discriminatoire. «Ça n’a rien de discriminatoire. On veut juste que nos zones commerciales restent commerciales, a assuré le maire. À Saint-Lambert, on est ouvert à voir s’établir des mosquées, des synagogues ou des temples bouddhistes dans les zones appropriées, les zones réservées aux lieux de culte. Nous n’avons rien contre les religions non chrétiennes.» Alain Despatie a affirmé que le but de cette réglementation serait de préserver les zones commerciales achalandées pour «leur donner de la vie et éviter l’établissement de centre communautaire, lieux de culte qui sont fréquentés occasionnellement.» Le projet de règlement sera soumis à une consultation publique mercredi prochain.
2 septembre 2015 : Deux personnes ont perdu la vie dans l’écrasement d’un hélicoptère au nord de Sept-Îles, il s’agit de Blandine Pinette-Fontaine, 68 ans de Sept-Îles et Pierre-Michel Fontaine, 49 ans, de Québec. Trois enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) ont été dépêchés ce jeudi sur le site de l’écrasement survenu au nord de Sept-Îles. Un hélicoptère a dû être mobilisé pour se rendre sur place, puisque l’endroit n’est pas accessible par la route. Vers 9 h 45 mercredi, les autorités ont été informées de l’écrasement de l’hélicoptère dans un secteur boisé situé à 40 km au nord de Sept-Îles. Selon les premières informations, le pilote aurait tenté un atterrissage sur des rochers en bordure de la rivière Nipissis, un site fréquemment utilisé pour cette manœuvre. Pour une raison que le BST devra déterminer, la manœuvre a échoué. Deux des cinq passagers ont perdu la vie et les autres occupants de l’appareil ont été blessés. L’appareil est un hélicoptère Bell 206 appartenant à l’entreprise Héli-Nord, de Sept-Îles. Il survolait le territoire pour permettre à l’équipage d’aller inspecter une passe à saumons.
3 septembre 2015 : Les policiers de Blainville, dans les Laurentides, ont pris en chasse jusqu’à Boisbriand deux suspects impliqués dans une introduction par effraction. Une vingtaine de minutes après minuit, un citoyen a appelé le 911 pour rapporter qu’il avait vu une vitre fracassée dans un commerce du boulevard Labelle et qu’il s’agissait probablement d’une introduction par effraction. À l’arrivée des policiers, deux suspects ont pris la fuite dans un véhicule. Ces derniers ont roulé dans Blainville, ont emprunté l’autoroute 15 et se sont retrouvés dans Boisbriand. Pendant la poursuite, il n’y a pas eu d’impact avec les véhicules des policiers qui les talonnaient, a précisé le lieutenant Marc Courchesne, de la police de Blainville. Les deux fuyards ont abandonné leur véhicule dans un stationnement de la rue Ambroise-Lafortune, à Boisbriand. Ils ont alors pris la fuite à pied. Avec l’aide d’un maître-chien de la Sûreté du Québec, les policiers ont retrouvé un des deux suspects, un homme dans la trentaine. L’autre courait toujours tôt jeudi, mais les agents ont une bonne idée de son identité et les recherches se poursuivent.
3 septembre 2015 : Un homme dans la vingtaine a été grièvement blessé lorsqu’il a fait une chute en motocross dans la cour du cégep de Lévis-Lauzon, à Lévis. Vers 1 h, les services d’urgence ont été appelés dans le stationnement en gravelle de l’établissement situé sur la route Monseigneur-Bourget. Selon les premières informations confirmées par les policiers, le motocycliste sortait d’un terrain boisé et aurait perdu la maîtrise de la moto dans un virage asphalté. Sa tête aurait heurté un lampadaire ou son socle de ciment. Un citoyen, qui a entendu l’impact, s’est précipité sur les lieux et a contacté les autorités. L’homme ne portait pas de casque, a indiqué le capitaine Robin Maheu, du service de police de Lévis. La victime a été transportée à un centre hospitalier et a été opérée tôt mercredi. Son état s’était stabilisé, mais les médecins craignaient toujours pour sa vie. Un échantillon sanguin a été prélevé afin de savoir si l’alcool a joué un rôle dans l’accident.
4 septembre 2015 : Un hélicoptère avec cinq passagers à son bord s’est écrasé, ce matin, dans un secteur boisé à 40 km au nord de Sept-Îles sur la Côte-Nord. Les autorités sur place ont refusé de dire si des gens sont morts, mais le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) mentionné dans un communiqué qu’il s’agissait d’un «accident d’hélicoptère mortel». Deux personnes sont mortes et trois autres étaient dans un état critique. Les blessés ont été transportés dans un hôpital, a confirmé la Sûreté du Québec. L’appareil est un hélicoptère Bell 206. Il s’agit d’un appareil civil nolisé. Les autorités ont été avisées de l’accident vers 9h45, mais ignoraient l’heure exacte de l’écrasement. Les ambulanciers et les pompiers se sont rendus sur place en hélicoptère, l’endroit n’étant pas accessible par la route. Un hélicoptère de l’armée a aussi été dépêché sur les lieux de l’accident. Le BST a envoyé une équipe d’enquêteurs pour faire la lumière sur cet écrasement.

4 septembre 2015 : La forteresse que représente le port de Montréal a été le théâtre d’un audacieux vol d’une cargaison valant 10 millions $. Commis en plein jour, le crime pour le moins spectaculaire a visiblement été très bien planifié. Un camion a d’abord été volé dans l’ouest de l’île de Montréal en début de journée. Peu de temps après, ce même camion a été aperçu dans le port de Montréal. Le malfaiteur se serait rendu à proximité des conteneurs et aurait attelé l’un d’eux à sa remorque pour ensuite filer en douce. Selon nos informations, le conteneur dérobé renfermait des lingots d’argent. Avec l’impressionnant dispositif de sécurité en place au port de Montréal, comment quelqu’un a-t-il pu entrer au volant d’un camion volé, dérober un conteneur et quitter l’endroit incognito, sans être intercepté? C’est une question à laquelle les enquêteurs de la police de Montréal tentent actuellement de répondre. «Les enquêteurs s’affairent à recueillir le plus d’éléments possible afin de comprendre comment tout ça s’est passé», a dit l’agente Anie Lemieux, porte-parole de la police de Montréal. N’entre pas qui veut au port de Montréal. Bien au contraire. «C’est pratiquement impossible d’entrer ici si tu n’es pas une personne autorisée : il faut avoir une carte d’accès, traverser des guérites… C’est sans parler de tous les agents de sécurité et des caméras de surveillance», a indiqué un employé du port. En effet, le port de Montréal regorge de caméras de surveillance: on en compte plus de 300 sur le site. Avec l’imposante sécurité sur le site, les autorités n’excluent pas qu’un employé du port ait pu participer d’une façon ou d’une autre au vol. Le port de Montréal en chiffres : Périmètre entièrement clôturé par des barrières d’environ 2,5 mètres ; -Plus de 350 caméras de surveillance sur l’ensemble du territoire ; Centre de contrôle des accès en opération 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ; Agents de sécurité en fonctions 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ; Près de 30 millions de tonnes de marchandises y sont manutentionnées annuellement. Les installations portuaires s’étalent sur 26 km. 5000 mouvements quotidiens de camions (entrées et sorties).
4 septembre 2015 : Le projet de méga centre commercial RoyalMount, ou Quinze40, mené par Ville Mont-Royal avancerait «au pas de course», ce qui inquiète le chef de Projet Montréal, Luc Ferrandez. «Je demande au maire Coderre et de se réveiller et de faire cesser le projet Quinze40», a dit le maire du Plateau-Mont-Moyal, vendredi matin, lors d’un point de presse. Pour lui, cela ne peut pas coexister avec les «petits commerces». Luc Ferrandez reproche à Denis Coderre d’être contre le projet, mais de ne rien faire pour l’arrêter. «On a une pile d’études et elles disent toutes que des projets comme le Quinze40 sont nuisibles» aux commerces de proximité, a affirmé de son côté Laurence Lavigne, conseillère municipale dans Maisonneuve-Longue-Pointe.
4 septembre 2015 : Le député de Chicoutimi, Stéphane Bédard, n’est plus le leader parlementaire du Parti québécois. Le chef du parti, Pierre Karl Péladeau, et son équipe auraient demandé à M. Bédard de céder son poste. On ignore encore qui prendra sa place, mais les députés Alexandre Cloutier et Bernard Drainville font partie des gens qui sont pressentis pour le remplacer. Stéphane Bédard était le leader parlementaire du PQ depuis 2008. Après la démission de Pauline Marois en 2014, le soir de l’élection, il a occupé le poste de chef par intérim jusqu’à l’élection de Pierre Karl Péladeau, au printemps dernier. Il a aussi été leader adjoint de 2003 à 2007. Pour le moment, ni M. Bédard ni M. Péladeau n’ont voulu commenter. Cette nouvelle survient au lendemain de la démission du whip en chef du parti, Marjolain Dufour, qui a annoncé qu’il quittait la politique pour des raisons de santé. Selon Jean Lapierre, chroniqueur politique à LCN, Stéphane Bédard serait en réflexion et pourrait considérer de quitter le Parti québécois. «Ce que j’entends, mes oreilles de Chicoutimi me disent qu’on parle même d’un départ potentiel, a dit Jean Lapierre à LCN. On me dit que ça a été évoqué.»
4 septembre 2015 : L’ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, et ses 33 coaccusés ont été cités à procès. Les discussions sont toujours en cours pour tenter de choisir une date pour entreprendre les audiences, mais déjà, la juge a décidé que le tout se déroulerait devant jury. Certains accusés auraient préféré un procès devant juge seul, mais cela leur a été refusé. «Considérant, effectivement, qu’à ce moment-ci, la majorité des accusés ont opté pour juge et jury, ça a emporté le choix pour chacun des accusés, a expliqué Richard Rougeau, procureur aux poursuites criminelles. C’est la raison pour laquelle tout le monde a été cité à procès devant jury.» Les 34 suspects dans cette affaire étaient de retour au palais de justice de Laval, vendredi après-midi. Outre l’ex-maire de Laval, il y avait également l’entrepreneur en construction Tony Accurso, l’ex-directeur du service de l’ingénierie de la Ville Claude Deguise ainsi que l’ex-directeur général de la Ville Claude Asselin. Ils feront tous face à des accusations de fraude, de complot pour fraude et d’abus de confiance. Gilles Vaillancourt devra aussi répondre à une accusation de gangstérisme, tout comme Claude Deguise et Claude Asselin. Les accusés auraient comploté pour se partager les contrats publics de la Ville de Laval de 1996 à 2010. Ils ont été arrêtés à la suite de l’opération policière Honorer, menée par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) en mai 2013. Trois autres personnes avaient été épinglées lors de cette frappe, mais elles sont décédées avant la fin des procédures judiciaires. Les 34 coaccusés seront de retour au palais de justice de Laval le 16 septembre prochain pour les étapes préliminaires. Tout indique cependant que le procès n’aura vraisemblablement pas lieu avant 2017.
5 septembre 2015 : La remorque d’une valeur d’environ 10 millions $ volée dans le port de Montréal a été retrouvée vide ce matin à Repentigny, dans Lanaudière. En début d’après-midi, la police de Montréal a confirmé qu’il s’agissait bel et bien de la remorque. Le conteneur a été retrouvé à l’angle des rues Saint-Paul et Salomon-Juneau. Les 16 tonnes d’argent qui se trouvaient a priori dans la remorque n’étaient plus à l’intérieur. C’est un citoyen de Repentigny qui a contacté les autorités afin de les aviser de la présence de la remorque. Le 4 septembre, la police de Montréal a diffusé des images provenant des caméras de sécurité installée au port sur lesquelles on aperçoit très clairement le poids lourd et la remorque. Pour sa part, le Freightliner 1997 blanc immatriculé L548854 n’aurait toujours pas été localisé. Les autorités n’ont divulgué aucune information quant à des arrestations possibles de suspects dans le dossier.
6 septembre 2015 : Une cérémonie a eu lieu, à Québec, pour rendre hommage au couple qui a perdu la vie il y a une semaine dans Limoilou après que leur véhicule eut été percuté par une femme aujourd’hui accusée de conduite avec les facultés affaiblies. Environ 600 personnes se sont réunies en l’église Notre-Dame-de-Foy en souvenir de Julian Esteban Muñeton Vasquez, 29 ans, et sa conjointe Ingrid Carolina Zamorano Pabon, 30 ans, qui était enceinte de huit mois. Les participants à la cérémonie ont été appelés à faire des dons dans le but d’aider la famille des victimes qui doit venir au Canada pour les funérailles. L’accusée doit quant à elle revenir devant le tribunal mercredi prochain pour son enquête sur remise en liberté. Jade Morillon Morissette, âgée de 27 ans, est accusée de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort.

6 septembre 2015 : Un avertissement de chaleur a été émis dimanche par Environnement Canada alors qu’une masse d’air chaud et humide se déplaçait sur le sud du Québec. Les valeurs maximales de l’humidex pourraient atteindre 40 degrés durant cet épisode de chaleur accablante, qui sera ressenti pendant quelques jours en début de semaine dans les régions de Montréal, Laval, Châteauguay, Longueuil et Vaudreuil-Dorion. Dans la région de Gatineau, des orages violents sont prévus en plus de la chaleur intense. Dans la région de Montréal, Environnement Canada prévoit des températures maximales de 31 degrés Celsius pour dimanche et lundi, de 28 et de 30 degrés Celsius pour mardi et mercredi. À Québec, le mercure devrait atteindre 29 degrés Celsius dimanche et lundi, avant de redescendre à 24 et 23 degrés Celsius au cours des deux jours suivants. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean, et l’est du Québec ne seront pas touchés par cette vague de chaleur. Environnement Canada rappelle à la population, particulièrement aux personnes vulnérables – les aînés, les enfants, les malades et les sans-abri – de boire beaucoup de liquide durant la période de chaleur intense.
7 septembre 2015 : Un jeune homme dans la vingtaine s’est noyé lundi soir sur le site du Beachclub de Pointe-Calumet, dans les Laurentides. Vers 17 h 30, les policiers ont été appelés pour une personne inanimée sortie des eaux qui borde la plage du club extérieur, connu pour avoir accueilli cet été des vedettes de renommée internationale, dont Kylie Jenner. Le jeune homme a été conduit au centre hospitalier de Saint-Eustache, où son décès a été constaté, a indiqué Alain Simoneau, directeur du Service de police régional de Deux-Montagnes (SPRDM). Jusqu’à maintenant, les autorités ne peuvent se prononcer sur ce qui aurait pu entraîner la noyade du jeune homme. Une équipe d’enquêteurs devait rencontrer une dizaine de témoins, dont des sauveteurs et des clients de l’établissement, pour tenter d’en apprendre davantage sur les circonstances entourant l’incident. À la suite de l’incident, les responsables du Beachclub arrêté les activités et ont demandé aux gens de quitter le site graduellement.
7 septembre 2015 : À l’occasion de la fête du Travail, près de 300 personnes ont manifesté lundi, au centre-ville de Montréal, contre les mesures d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard et pour lancer « l’automne de négociations dans le secteur public ». « C’est un pied dans la porte pour dire non, on ne va pas tolérer la réforme budgétaire qui se passe», a affirmé Nick Harvert, porte-parole du Syndicat industriel des travailleurs et travailleuses de Montréal (SITT) qui organisait le rassemblement. Les manifestants se sont mis en marche vers 18 h 30 à partir du parc des Faubourgs qui est situé à l’entrée du pont Jacques-Cartier. Ils ont emprunté la rue Ontario, puis la rue Saint-Hubert jusqu’à la place Émilie-Gamelin, en tentant de contourner la forte présence policière. Devant l’Université du Québec à Montréal, plusieurs personnes ont quitté la manifestation par la station de métro Berri-UQAM, après qu’un groupe de manifestants eut tenté de confronter la barrière de policiers qui bloquait l’intersection des rues Sainte-Catherine et Berri. Vers 19 h, il ne restait plus que quelques groupes de personnes sur les trottoirs. Parmi les manifestants, il y avait beaucoup de jeunes adultes, mais aussi des familles, des employés du secteur public comme des travailleurs non syndiqués. La manifestation se tenait dans le cadre d’une série d’ateliers informatifs qui ont eu lieu tout au long de la journée lundi et organisés par le (SITT).
7 septembre 2015 : Le gouvernement du Québec compte accueillir 2450 réfugiés syriens de plus d’ici le 31 décembre dans la province. La ministre de l’Immigration du Québec, Kathleen Weil, a annoncé lundi en conférence de presse que l’objectif est maintenant d’accueillir un total de 3650 Syriens cette année. La ministre libérale a affirmé par communiqué que cette mesure répond aux demandes des «Québécois qui veulent faire plus pour soutenir les réfugiés syriens dispersés dans divers pays». Ce nouvel objectif comprend les admissions de 1800 réfugiés parrainés et de 650 réfugiés pris en charge par l’État, pour lesquels le Québec demandera la collaboration du gouvernement fédéral, notamment pour les vérifications sécuritaires et les démarches administratives. «Nous voulons mettre en place des mesures d’allègement et de simplification des procédures. Nous proposons d’ailleurs au gouvernement fédéral de travailler avec lui et il semble ouvert à le faire», a indiqué la ministre Weil en entrevue sur les ondes de LCN. Elle a mentionné par exemple que des fonctionnaires du Québec pourraient d’ores et déjà se rendre à Beyrouth, où se trouve un camp de réfugiés syriens, pour accélérer le processus des admissions.
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