1er décembre – 7 décembre 2015

C’est arrivé au Québec entre le 1er décembre et le 7 décembre 2015

Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 22 novembre jusqu’au 30 novembre 2015

1er décembre 2015 : Deux policiers qui s’étaient lancés aux trousses d’un véhicule aux plaques impayées, à Belœil, ont sans doute sauvé la vie d’une femme de 25 ans, kidnappée la veille par un inconnu à Montréal. Cette sordide histoire d’enlèvement, de séquestration et possiblement de viol, a connu un dénouement inattendu en fin d’avant-midi, quand deux policiers ont tenté d’intercepter un véhicule utilitaire sport qui venait de quitter le terrain de stationnement d’un motel. Refusant de s’immobiliser, le conducteur aurait enfoncé la pédale d’accélérateur pour semer les policiers. La courte poursuite a pris fin abruptement à la sortie du pont Jordi-Bonet, après que le fuyard eut raté une courbe, puis fauché un arbre. Les policiers ont immédiatement passé les menottes au suspect. Au même moment, une femme dont l’un des poignets était menotté est sortie du véhicule pour demander de l’aide. Son calvaire venait de prendre fin. « Quand je l’ai vue, je me suis dit « Oh! My god! ». Elle était blanche. On voyait qu’elle avait eu peur. Elle tremblait et avait de la difficulté à marcher», a raconté Marguerite Dallaire, une coiffeuse qui travaille en face de l’endroit où la poursuite a pris fin. « Spontanément, sans rien savoir de l’histoire, je me suis demandé si c’était un enlèvement », a dit la collègue de Mme Dallaire, Danusa Bédard. Sous le choc et dans un état «qui nécessitait des soins médicaux», la jeune femme a été transportée à l’hôpital. Sa vie ne serait pas en danger, ont assuré les autorités. La victime, qui ne connaissait pas son présumé ravisseur, aurait été violée à répétition dans l’une des chambres du Motel Mont St.Hilaire, à Mont-Saint-Hilaire. Selon ce que l’enquête a permis d’établir jusqu’à maintenant, la jeune femme aurait été enlevée dans une station de métro de l’est de Montréal. Ce sont des proches qui auraient signalé sa disparition à la police de Montréal en fin de soirée. Le suspect dans cette horrible affaire n’aurait aucun antécédent criminel. Mardi soir, il était toujours rencontré par les enquêteurs.

1er décembre 2015 : Les plongeurs de la Sûreté du Québec ont entamé des recherches dans l’eau glaciale du lac Amigo dans le but de retrouver le corps d’un homme de 66 ans qui se serait noyé, à Val-Morin, dans les Laurentides. Le sexagénaire aurait quitté son domicile à vélo pendant la journée pour aller faire une promenade, mais il n’était toujours pas rentré au bercail en soirée. Inquiets, ses proches ont avisé les policiers vers 19 h. Des recherches menées dans le secteur ont permis de retrouver la trace de l’homme, sur la mince glace du lac Amigo. « Il semble qu’il avait l’habitude de se rendre à cet endroit pour vérifier si l’épaisseur de la glace était suffisante pour aller faire du patin », a indiqué le sergent Marc Tessier, porte-parole de la Sûreté du Québec. Les indices trouvés au lac Amigo ne sont pas de bon augure: des traces de pneus de vélo sur le sol qui sont interrompues par un gros trou dans la glace. Le casque de vélo du sexagénaire repose au sol, à proximité du trou. Tout porte à croire que l’homme aurait sombré dans le lac. Les plongeurs de la Sûreté du Québec ont été appelés à se rendre sur place mardi matin pour débuter les recherches dans l’eau. Les fouilles devraient se poursuivre jusqu’à la tombée du jour.

1er décembre 2015 : Pour une deuxième fois en moins de 48 heures, un homme de 34 ans a été retrouvé sans vie dans un logement de la rue Morin dans l’arrondissement Chicoutimi. Mardi, vers 9 h, un homme a été retrouvé en arrêt cardiorespiratoire et son décès a été rapidement confirmé. Or dimanche après-midi, dans le même logement, un autre individu de 34 ans a été retrouvé sans vie. La police de Saguenay a dépêché un poste de commandement sur les lieux de même que son service d’identité judiciaire. Le coroner Sylvain Truchon s’est rendu sur place et a déclaré qu’il trouvait anormal que deux hommes soient retrouvés sans vie dans le même logement en moins de 48 heures.

2 décembre 2015 : Un homme de 20 ans a été victime d’une agression armée survenue dans le métro, sur la ligne orange, entre Montréal et Laval. La victime a été légèrement blessée à une jambe et au visage, possiblement par une arme blanche. Elle a été transportée à l’hôpital, mais sa vie ne serait pas en danger, a indiqué le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). L’agression s’est produite vers 22 h 50 alors que le jeune homme et quatre autres individus se trouvaient à l’intérieur d’un wagon au métro Sauvé. Les suspects ont forcé la victime à sortir du train et une dispute a eu lieu sur le quai d’embarquement. Après avoir été blessée, la victime est remontée dans un wagon et elle a poursuivi son chemin jusqu’à la station Cartier, à Laval, où elle a contacté les policiers. Les motifs de la dispute sont inconnus. Les enquêteurs devaient vérifier les caméras de surveillance du métro pour tenter d’en savoir plus sur les circonstances de l’événement, a précisé l’agent Louis Héroux du SPVM. Aucun suspect n’a été arrêté.

Festival Hiver Toronto
Festival Hiver à Toronto. Photo – GrandQuebec.com.

2 décembre 2015 : Jugée dangereuse et insalubre, la maison de Marie-Claire Richard, à Manseau, dans le Centre-du-Québec, a été complètement détruite, quelques heures seulement après que la femme de 75 ans eut finalement accepté d’en sortir. « Il aurait été facile pour nous de se dire qu’elle était bien là-dedans et la laisser faire, a expliqué le maire Guy St-Pierre. Mais d’un autre côté, qui aurait été blâmé si un accident survenait? Si le feu prend et qu’elle y laisse sa vie, on nous aurait tenus responsables en disant qu’on n’a rien fait pour assurer sa sécurité. » L’intervention de l’huissier, sous surveillance policière, n’a pas été suffisante. Après quelques discussions animées, c’est finalement la psychologue du CLSC qui a convaincu la femme de s’installer dans un CHSLD de Fortierville. « On ne peut pas imposer nos services… Nos intervenants doivent obtenir un consentement, on ne peut pas forcer quelqu’un à recevoir des soins ou nous suivre dans un établissement de santé », a dit de son côté Maude-Amie Tremblay, conseillère en santé au CIUSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec. La maison a été démolie, mais la bataille juridique n’est toutefois pas terminée. En entrevue à TVA Nouvelles le fils de Mme Richard a dit vouloir poursuivre la municipalité. Selon lui, le jugement de la cour permettait de démolir la maison, mais son garage est aussi disparu. « Je ne les laisserai pas faire… il y a des souvenirs et des antiquités là-dedans », a commenté avec amertume son fils David Richard. Au cours des prochains mois, la municipalité de Manseau pourrait réserver le même sort à deux autres maisons qu’elle juge insalubres.

3 décembre 2015 : Une fillette de 3 ans a subi de graves blessures au visage après avoir été mordue mercredi par le chien de la famille vivant dans une résidence de la rue Guy, à Granby. Le service de police enquête, de concert avec la SPA des Cantons, pour faire la lumière sur les circonstances entourant l’événement. Les blessures de l’enfant étaient suffisamment sérieuses pour qu’il soit transféré à l’hôpital Sainte-Justine de Montréal. Le chien est un bullmastiff d’environ 100 livres. D’une stature imposante, il ne semble aucunement agressif. L’animal a été confié à la SPA des Cantons afin qu’il procède à une évaluation comportementale. « Ce n’est pas une race de chien connue pour être impliquée dans des accidents semblables. On parle de chien généralement docile, a dit Carl Girard, directeur de la SPA des Cantons. Il est très calme jusqu’à présent et ne démontre aucun signe d’agressivité. » Carl Girard ne détient aucune information sur l’événement, mais selon les premières observations, rien ne laisse présager qu’on puisse être en présence d’un chien dangereux. Pourrait-il s’agir d’une morsure par irritation, c’est-à-dire une réaction d’auto-défense du chien à la suite d’un geste de l’enfant? Il y a de fortes possibilités. L’enquête policière devra le déterminer.

3 décembre 2015 : L’aéroport Jean-Lesage de Québec a été fouillé jeudi matin à la suite d’un appel à la bombe qui s’est finalement avéré non fondé. L’appel a été effectué peu après 3 h au kiosque d’information de l’aéroport. « Tout de suite, le plan de mesures d’urgence a été déclenché, a expliqué Mathieu Claise, directeur des communications et affaires publiques de l’aéroport. Les policiers sont arrivés peu après ». Pendant près d’une heure trente, le site et le terminal ont été fouillés. Selon Jean-François Vézina du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), l’appel à la bombe concernait un colis suspect. Après vérification, rien de suspect n’a été trouvé sur le site. Il y aura toutefois une enquête pour déterminer qui a effectué l’appel et pourquoi. Il n’y a pas eu d’évacuation au cours de l’opération. «Le niveau d’alerte de l’appel ne nécessitait pas une évacuation», a précisé M. Claise qui a précisé qu’il y avait «peu de monde» dans l’aéroport au moment de l’événement. M. Claise a spécifié que l’événement n’aura «pas d’impact sur les opérations» de l’aéroport. «Notre niveau d’alerte reste accru, mais l’opération est terminée», a-t-il ajouté.

4 décembre 2015 : L’avocat du clan Rizzuto, Me Loris Cavaliere, a pu recouvrer sa liberté provisoire vendredi, moyennant des garanties totalisant 300 000 $ et l’interdiction de pratiquer le droit. Me Cavaliere avait été appréhendé avec d’autres présumés dirigeants de la mafia montréalaise, des Hells Angels et des gangs de rue, le 19 novembre. Le criminaliste devra déposer 150 000 $ à titre de caution devant le tribunal et offrir 150 000 $ additionnels en garantie hypothécaire sur un immeuble dont il est propriétaire, des sommes qu’il pourra récupérer s’il respecte toutes ses conditions de remise en liberté. Me Cavaliere, 61 ans, a aussi accepté de renoncer à pratiquer sa profession d’avocat jusqu’à nouvel ordre, une mesure exceptionnelle imposée sous l’insistance de la poursuite. Il lui sera interdit de mettre les pieds à son bureau du boulevard Saint-Laurent et dans tout palais de justice, sauf lorsque sa présence en cour sera requise pour les procédures judiciaires intentées contre lui. La Couronne l’a sommé de ne pas communiquer avec «toute personne ayant des antécédents judiciaires ou des causes pendantes». De plus, il sera assigné à résidence 24 heures sur 24 et ne pourra quitter la province de Québec. Menotté dans le box des accusés, le criminaliste arborait une barbe de quelques jours et a calmement écouté la liste imposante de conditions qui lui ont été imposées avant de les accepter. Jeudi, Me Gilbert Frigon, qui représente l’accusé, avait informé le tribunal qu’il était en discussion avec la Couronne en vue de faire libérer Me Cavaliere. Les parties en sont venues à une entente que la juge Nathalie Fafard a entérinée vendredi midi. Détenu à la prison de Rivière-des-Prairies depuis deux semaines, l’avocat est le premier des gros noms du crime organisé visés dans cette opération policière à être libéré en attendant d’être jugé pour complot et gangstérisme. En conférence de presse à la suite de ce coup de filet, la Sûreté du Québec l’avait qualifié de «facilitateur» avec les têtes dirigeantes du crime organisé de souche italienne qui tenaient souvent des réunions à son bureau, sur le boulevard Saint-Laurent, en croyant à tort qu’ils y seraient à l’abri des dispositifs d’écoute électronique des policiers. Des enquêteurs de l’Escouade régionale mixte de Montréal ont aussi déclaré aux médias que Me Cavaliere arbitrait les conflits potentiels entre les acteurs de la mafia. Il aurait ainsi hérité du titre de «consigliere» depuis l’enlèvement de Paolo Renda, le beau-frère du défunt parrain Vito Rizzuto, qui n’a pas donné signe de vie depuis sa disparition en mai 2010.

Traversée de l'océan
Bassin du Vieux-Port de Montréal. Photo : GrandQuebec.com.

5 décembre 2015 : Un incendie a éclaté samedi matin dans le garage d’un commerce de Roxton Pond, en Montérégie. Vers 8 h 45, les flammes ont pris naissance dans le bâtiment de l’entreprise Gilles St-Onge et Fils sur la rue Stanley, une compagnie de tourbe. Les flammes se sont propagées dans la bâtisse, causant des dommages somme toute considérable. Personne n’a été blessé dans l’événement. La Sûreté du Québec a été appelée sur place pour s’occuper de la circulation pendant le travail des pompiers. Les pompiers mèneront l’enquête sur les causes de l’incendie.

5 décembre 2015 : Un homme de 24 ans est décédé dans un accident de la route, à l’Épiphanie, dans la région de Lanaudière. « L’homme a perdu le contrôle de son véhicule dans une courbe de 90 degrés, a indiqué le sergent Claude Denis, porte-parole de la Sûreté du Québec. Sa voiture a ensuite fait des tonneaux et a terminé sa course quelques mètres plus bas, dans l’eau d’un ravin situé en bordure de la route. » L’incident s’est produit aux alentours de 2 h 45 samedi, sur le rang de la Cabane-Ronde. La voiture, une camionnette de type pickup était à l’envers et dans un bien mauvais état à l’arrivée des autorités. Des pinces de désincarcération ont été nécessaires pour sortir le jeune homme de la carcasse. Il a été conduit d’urgence à l’hôpital, où son décès a été constaté. La visibilité était bonne et la chaussée sèche, selon le sergent Denis. Cependant, la route est assez sinueuse et la vitesse pourrait être en cause dans cet accident fatal.

6 décembre 2015 : Deux hommes ont perdu la vie et un troisième est dans un état critique, après que la rampe du balcon où ils étaient a cédé, au troisième étage d’un édifice de l’arrondissement de Lachine, dimanche matin. L’incident s’est produit vers 2 h du matin, dans un immeuble à logements de la rue Victoria, près de l’angle de la 33e avenue, en face du parc Ivan-Franko. Les hommes ont terminé leur chute sur le pavé en face de l’immeuble. Les répondants Urgences-Santé ont tenté de réanimer un homme de 32 ans, mais sans succès. Les deux autres hommes ont été conduits à l’hôpital. Le décès de l’un d’eux, âgé de 23 ans, y a été constaté. L’autre homme, âgé de 26 ans, était toujours dans un état critique au centre hospitalier en fin d’avant-midi. Des policiers ont été dépêchés à l’hôpital afin de suivre son état de santé. « On sait que le garde-fou a cédé, a indiqué André Leclerc, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), mais on ignore les circonstances dans lesquelles ça s’est produit. » Des enquêteurs de la police de Montréal ont été dépêchés sur place afin d’interroger des témoins. L’enquête permettra de déterminer si une altercation a eu lieu avant la chute, mais l’hypothèse actuelle est que la rampe a tout simplement cédé sous le poids des personnes. Selon des informations obtenues auprès de voisins, une fête avait lieu dans l’appartement. « Vers 2 h du matin, j’ai entendu trois gros bruits, comme quelque chose qui tombait », a relaté une femme qui demeure à l’étage du dessus. En début de journée, un périmètre avait été établi autour de la scène. La rampe de métal, longue de plusieurs mètres, qui pendait le long de l’édifice a été retirée. Le maire de l’arrondissement, Claude Dauphin, s’est déplacé sur les lieux du drame.

6 décembre 2015 : Plus de six ans après avoir sauvagement tué ses enfants Anne-Sophie et Olivier, l’ex-cardiologue Guy Turcotte vient d’être reconnu coupable de meurtres non prémédités. « Coupable de meurtres au deuxième degré », a lancé le juré numéro 11 au procès de l’ex-cardiologue de 43 ans. L’air fatigué, les sept hommes et quatre femmes sont entrés dans la salle d’audience, sous les regards de tous, dont la mère des victimes Isabelle Gaston et de Guy Turcotte, assis dans le box des accusés. « Oui merci », semble avoir dit doucement Mme Gaston lorsque le verdict a été prononcé. À part cela, personne d’autre n’a dit un mot lorsque le verdict est tombé. Un léger bruit de stupeur a été entendu. Turcotte a gardé un air grave et sérieux. Ainsi, Turcotte a automatiquement écopé d’une peine de prison à vie. Reste toutefois à déterminer le nombre d’années qu’il aura à purger avant d’être admissible à une libération conditionnelle. Cette période peut varier de 10 à 25 ans d’incarcération. Mais même s’il réussit un jour à sortir du pénitencier, le meurtrier de 43 ans restera quand même sous le joug des services correctionnels jusqu’à sa mort. Avant que le jury ne quitte ses fonctions, il peut formuler une suggestion de temps minimum à purger avant que Turcotte puisse bénéficier d’une libération, mais c’est le juge qui aura le dernier mot, lors d’une prochaine audience. « Nous n’avons aucune recommandation relative à la sentence », ont toutefois fais savoir les jurés, après avoir réfléchi à la question quelques minutes. Turcotte a également profité de sa dernière journée de liberté. Étant donné le verdict, le juge a ordonné la détention immédiate de l’accusé. Tout le monde est sorti de la salle d’audience, sauf l’accusé et des constables spéciaux, qui sont les forces de l’ordre du palais de justice de Montréal. Les parents de Guy Turcotte ont donc aussi quitté la salle, l’air grave, sans dire un mot. Le jury a donc rejeté la thèse de la défense, voulant que le trouble d’adaptation de l’accusé l’ait empêché de distinguer le bien du mal en février 2009, quand il avait poignardé 46 fois ses enfants de 3 et 5 ans. C’était quelques semaines après que sa femme l’ait quitté pour un autre homme. Turcotte avait découvert qu’Isabelle Gaston le trompait, et il voyait moins ses enfants Lors du procès, tous les psychiatres s’étaient mis d’accord pour dire que Turcotte souffrait d’un trouble d’adaptation avec humeur anxieuse et dépressive au moment des meurtres, mais ils ne s’entendaient pas sur les conséquences de cette maladie mentale. Pour les psychiatres de la défense, cette maladie faisait en sorte que Turcotte ne distinguait pas le bien du mal lorsqu’il avait commis son crime, contrairement à la psychiatre experte de la Couronne. Par contre, les 11 jurés n’ont pas retenu la thèse de la Couronne au complet, qui avait plaidé que Turcotte avait planifié la mort d’Anne-Sophie et d’Olivier. Pour le jury, les meurtres ont été commis sans préméditation. Il a donc agi de façon soudaine et impulsive, a tranché le jury. Les procureurs à la Couronne, Mes René Verret et Maria Albanese, se sont dits satisfaits du verdict. Mes Pierre et Guy Poupart de la défense, ainsi que les parents de Guy Turcotte, n’ont fait aucune déclaration.

7 décembre 2015 : Les Hells Angels québécois sont de retour à Sorel là où ils ont fait la pluie et le beau temps depuis près de 40 ans. Ils étaient des dizaines rassemblés samedi pour célébrer les 38 ans de la section Montréal, premier chapitre canadien du club de motards. Après avoir fait une véritable démonstration de force aux funérailles de leur «frère» Lionel Deschamps le 7 novembre dernier à Repentigny, les motards étaient cette fois conviés à la Halte des 103 îles de Sorel. Le 5 décembre 1977, une trentaine de motards des Popeyes troquaient leurs couleurs pour celles des Hells Angels. Ils allaient former le chapitre Montréal des Hells, même si leur bunker a toujours été situé à Sorel. L’emprisonnement de leur tête dirigeante Salvatore Cazzetta arrêté en novembre dans les opérations policières Magot et Mastiff ne les a pas empêchés de s’amuser ferme. Michel Lajoie-Smith, surnommé «l’Animal», est certainement le membre qui a reçu l’accueil le plus chaleureux à l’extérieur de l’auberge attenante à une marina. Pendant que «l’Animal» recevait les accolades de ses semblables, le Hells du chapitre South Daniel Normand faisait les cent pas dans le stationnement avant de s’en prendre verbalement au représentant de notre Bureau d’enquête tranchant avec l’attitude plutôt respectueuse de ses collègues. La police croit que l’anniversaire était probablement l’occasion de faire graduer le «prospect» Kenny Bédard au grade de «Membre en règle». Bédard, ancien membre des défunts Rockers de Montréal, est le seul «prospect» de toute l’organisation. Des cinq chapitres dits «gelés» depuis l’opération SharQc, deux sont maintenant rouverts: Montréal et South. Les succursales de Trois-Rivières et Québec pourraient bientôt reprendre le collier selon ce que nous avons pu apprendre, mais pas celle de Sherbrooke. Les Red Devils sont ceux qui assuraient la sécurité des Hells pendant l’anniversaire. Le club se vante d’être le seul groupe de support officiel des Hells Angels.

goelette luxueuse
Une goéllete en décembre, dans le vieux port de Montréal. Photo : Grandquebec.com.

Les sources de nouvelles parues cette semaine :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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