C’est arrivé au Québec du 8 juin jusqu’au 14 juin 2013
Voir aussi : la semaine du 1er juin jusqu’au 7 juin 2013
8 juin 2013 : Un avion Airbus A330 de la compagnie Swiss est entré en collision avec un transbordeur sur le tarmac de l’aéroport Montréal-Trudeau près d’un pont d’embarquement. Le transbordeur, qui était stationné et qui était vide, a été heurté par l’aile droite de l’appareil. L’extrémité de l’aile a été lourdement endommagée et l’ailerette complètement tordue et déformée. Le service des communications d’Aéroports de Montréal (ADM) a confirmé l’incident, précisant qu’il était survenu alors que l’avion effectuait une manœuvre à basse vitesse vers la piste de décollage. Des passagers se trouvaient dans l’appareil. «Personne n’a été blessé et l’accident n’a entraîné aucun déversement», a indiqué Marie-Claude Desgagnés, d’ADM. Tout de suite après l’impact, des pompiers ont été dépêchés sur les lieux. L`Airbus 330 devant assurer la liaison Montréal – Zurich (vol 087) a par la suite été remorqué à une barrière où tous les passagers ont dû descendre. Les voyageurs devaient passer la nuit à Montréal avant de prendre un autre vol de la compagnie Swiss dimanche.
8 juin 2013 : Un bateau a explosé aux abords du quai de Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie. Le bateau était garé au quai de Sainte-Anne-des-Monts quand un plaisancier a tenté de partir le moteur. À sa troisième tentative, le moteur a explosé, nécessitant l’intervention des pompiers qui ont maitrisé rapidement le brasier. Le propriétaire du petit bateau de plaisance en a été quitte pour une bonne frousse. Le service des incendies a émis l’hypothèse qu’une poche d’air dans le réservoir de l’essence pourrait être à l’origine de l’explosion.
8 juin 2013 : Estimant que le harcèlement sexuel et psychologique est toujours bien ancré dans de nombreux milieux de travail au Québec, un organisme a lancé une vidéo qui a pour but de démontrer que le harcèlement, «ça ne fait pas partie de la job». Le groupe d’aide et d’information sur le harcèlement sexuel au travail (GAIHST) a réalisé cette vidéo bilingue de 26 minutes, présentée pour la première fois au cinéma Excentris. En plus de présenter des conseils et des analyses d’experts, certaines victimes y témoignent de leur expérience. Même si des gestionnaires sont plus sensibilisés aujourd’hui qu’à une certaine époque, l’intervenante Sabrina Vigneux constate «qu’il y a encore beaucoup de travail à faire».
8 juin 2013 : Beaucoup moins nombreux que l’an dernier à pareille date, une poignée de manifestants se sont invités aux festivités du Grand Prix au centre-ville de Montréal, pour protester contre l’événement. Une trentaine de personnes se sont réunies au square Dorchester vers 17 h 30 dans le cadre d’une action qu’ils ont baptisée «Souris Prix». Vers 18 h 20, ils ont commencé à marcher sur la rue Peel avant de se rendre sur Sainte-Catherine. Ils ont déambulé dans plusieurs rues sous la surveillance des policiers. Les manifestants avaient en leur possession des banderoles et des pancartes traduisant leur haine envers le Grand Prix, qu’ils considèrent comme un événement faisant la promotion du capitalisme et du stéréotype de la femme-objet. Ils ont fini par se disperser dans la foule abondante au centre-ville. Vers 20 h, certains manifestants qui avaient attiré l’attention des policiers plus tôt au cours de la soirée, marchaient aux abords du lieu principal des festivités, à l’intersection de la rue Crescent et du boulevard De Maisonneuve. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) estimait que les festivités se déroulaient dans le calme, en fin de soirée.

9 juin 2013 : Un cocktail Molotov a été lancé à l’intérieur d’un restaurant où se trouvait une trentaine de personnes, dans l’arrondissement Côte-des-Neiges à Montréal. L’événement a eu lieu au restaurant Chops, sur le chemin Queen-Mary. Des employés et des clients se trouvaient à l’intérieur, mais personne n’a été blessé. Le lieu est connu des policiers. En octobre dernier, le restaurant avait été la cible d’un objet incendiaire. Danny Richer, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, a déclaré que les enquêteurs sont au courant que des événements semblables sont arrivés dans le quadrilatère récemment et qu’ils devront se pencher sur les liens possibles entre ces accidents. Deux suspects auraient été vus quittant la scène à la course. Un autre restaurant a été la cible d’un cocktail Molotov, sur le chemin Queen-Mary, tôt vendredi (avant-hier).
9 juin 2013 : Un travailleur de piste a péri sur le site du Grand Prix de Formule 1 du Canada, à Montréal, lorsqu’il a été écrasé par un véhicule de remorquage qui déplaçait une voiture de course. Son état a été stabilisé avant d’être héliporté vers l’Hôpital du Sacré-Cœur, où il a été confié à l’équipe de traumatologie du Dr Ronald Denis, co-médecin-chef du Grand Prix de Formule 1 du Canada. Le décès du bénévole de 38 ans a été constaté quelques minutes après 18 h, à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a confirmé la nouvelle en début de soirée, par voie de communiqué. La grue transportait une monoplace de l’écurie Sauber, peu après la fin de la compétition. Le pilote avait été contraint à l’abandon quelques tours avant la fin de la course. La victime, qui tentait de stabiliser la voiture, a échappé son émetteur-récepteur portatif et a trébuché en tentant de le récupérer. Le conducteur du véhicule de remorquage n’est pas parvenu à l’éviter. L’identité du signaleur n’a pas été dévoilée, mais il s’agissait d’un travailleur de piste expérimenté. Il avait travaillé au Grand Prix du Canada au cours des dix dernières années. Puisque l’accident est survenu dans le cadre de l’événement, le dossier pourrait être traité comme un accident de travail et l’enquête pourrait être menée par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST).
10 juin 2013 : Le gouvernement du Canada a annoncé un nouveau règlement qui interdira la production à domicile de marijuana à des fins médicales. Ottawa estime que cette nouvelle mesure augmentera la sécurité publique. «Les tribunaux ont statué qu’il faut qu’il y ait un accès raisonnable à une source licite de marijuana à des fins médicales, mais nous sommes d’avis que cet accès doit être contrôlé pour protéger la sécurité publique», a déclaré la ministre de la Santé, Leona Aglukkaq dans un communiqué lundi. En vertu du nouveau règlement, les patients pourront acheter la quantité adéquate de marijuana pour leur traitement auprès de producteurs autorisé par Santé Canada, sous la recommandation d’un professionnel de la santé. Selon Santé Canada, le nombre de personnes qui adhèrent au Programme d’accès à la marijuana à des fins médicales (PAMFM) a augmenté de façon exponentielle depuis sa création en 2001, passant de 500 à 30 000 en 2013. Cette croissance aurait de fâcheuses répercussions sur la santé et la sécurité publique. La Société pour l’accès au cannabis médical (SACM) estime, pour sa part, que les nouvelles mesures sont trop sévères et compromettront le traitement des patients concernés.
10 juin 2013 : Un avion bimoteur s’est écrasé en bordure de l’autoroute 20, près de l’Aéroport de Saint-Mathieu-de-Belœil, en Montérégie. Quatre personnes se trouvaient à bord de l’appareil, soit la pilote et trois passagers, au moment de l’accident, survenu vers 17 h 30. Deux personnes ont été blessées gravement, mais on ne craignait pas pour leur vie. Les deux autres personnes qui se trouvaient à bord ont été blessées légèrement. Elles ont été transportées à l’hôpital Honoré-Mercier, à Saint-Hyacinthe. L’avion a décollé à Saint-Hubert. La pilote voulait faire un vol dans les environs, mais elle a rebroussé chemin et a tenté d’atterrir à Saint-Mathieu-de-Belœil lorsqu’elle s’est aperçue que l’appareil avait un problème. Pendant le vol, les instruments du tableau de bord «se sont mis à être fous», a expliqué Michel Lefebvre, de la Régie intermunicipale de police de Richelieu. Le problème pourrait en être un d’ordre mécanique, tout comme il pourrait avoir été causé par une panne d’essence. Il pourrait également s’agir d’un problème électronique, a-t-il expliqué.
10 juin 2013 : Le Parti libéral du Québec (PLQ) n’invoque plus des motifs religieux pour modifier la date des élections. Le chef libéral demandait pourtant au gouvernement Marois de modifier la date des élections en fonction des fêtes religieuses «importantes» pour ne pas créer de «différences» entre les communautés. Le PLQ déplorait le fait que la date du scrutin prévue dans le projet de loi sur les élections à date fixe, le premier lundi d’octobre, coïncide avec la Roch Hachana, le Nouvel An juif. «Ce que l’on fait là, j’espère que c’est involontaire», avait dit M. Couillard lors d’un point de presse improvisé à Québec. «On envoie un signal à une communauté que cette journée-là, ça va être plus difficile pour elle de voter.» Par ailleurs, des organisations juives ont refusé d’appuyer publiquement Philippe Couillard. «Tant que les électeurs peuvent voter par anticipation, cela nous va», a affirmé la porte-parole du B’nai Brith, Anna Ahronheim.
11 juin 2013 : Une femme de 30 ans a été gravement blessée par un train de marchandises, dans le Vieux-Port de Montréal. «Elle a eu les membres du bas du corps sectionnés», a expliqué Danny Richer, porte-parole de la police de Montréal. Le tragique événement s’est produit vers 1 h 45, sur la traverse piétonnière de la voie ferrée située près de l’intersection des rues de la Commune Est et de Bonsecours. La femme de 30 ans faisait partie d’un groupe de quatre personnes qui tentaient de traverser entre deux wagons d’un train immobilisé sur la traverse piétonnière. Au même moment, le train s’est soudainement remis en marche et le mouvement des wagons a fait tomber la victime sur la voie ferrée, ce qui a causé le triste accident. Quant au conducteur du train, il ne se serait jamais rendu compte de l’accident au moment où il s’est produit. «Le train a continué sa route et s’est arrêté un peu plus loin», a dit Danny Richer. D’après les explications du porte-parole, le train ne faisait que déplacer de la marchandise dans l’enceinte du Vieux-Port.
11 juin 2013 : Le gouvernement Marois se range derrière la Fédération québécoise de soccer dans son bras de fer avec l’Association canadienne de soccer au sujet du port du turban sur les surfaces de jeu. «La Fédération québécoise de soccer est autonome et elle n’est pas assujettie à l’Association canadienne de soccer. À cet égard je la supporte dans ses orientations», a déclaré mardi matin la première ministre Pauline Marois. L’Association canadienne de soccer a décidé de suspendre la Fédération québécoise parce que celle-ci a refusé de revenir sur sa décision d’interdire le port du turban, du patka et du keski sur les surfaces de jeu. Cette décision risque d’avoir pour conséquence l’exclusion de l’équipe québécoise de soccer des Jeux du Canada qui se tiendront en août prochain à Sherbrooke. En plus de la première ministre, deux ministres du gouvernement se sont empressés de dénoncer l’Association canadienne de soccer sans toutefois se prononcer sur le fond de la question, à savoir la pertinence d’interdire certains types de vêtements (à connotations religieuses) sur les terrains de soccer. «Je trouve que la position de l’Association canadienne est déplorable. Je serai présente aux jeux du Canada à Sherbrooke. Il y a des jeunes parmi les meilleurs qui rêvent d’y aller et je souhaite que l’Association canadienne nous laisse prendre des décisions», a déclaré la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy. «Nous on part du principe que la Fédération québécoise de soccer a le droit de décider ce qui se passe sur les terrains de soccer du Québec. C’est pas à l’Association canadienne de venir dire à la Fédération québécoise comment gérer les terrains de soccer au Québec. La Fédération québécoise a le droit de décider ce qui se passe sur les terrains de soccer du Québec, en quoi ça regarde l’Association canadienne», s’est insurgé le ministre des Institutions démocratiques Bernard Drainville.
12 juin 2013 : L`État québécois s’apprête à offrir «l’aide médicale à mourir» dans un projet de loi portant sur les soins à prodiguer aux malades en fin de vie, déposé ce matin à l’Assemblée nationale. Le projet de loi «concernant les soins en fin de vie» prévoit augmenter les soins dits palliatifs, décrits comme la solution par excellence aux souffrances des personnes en fin de vie. «Même les meilleurs soins palliatifs ont des limites, a précisé la ministre déléguée aux Services sociaux, Véronique Hivon, peu après avoir déposé son projet de loi. Le gouvernement prévoit augmenter les soins palliatifs à domicile avec un investissement de 11 millions $. Une minorité de personnes n’arrivent toutefois pas à soulager leurs souffrances, même avec des soins palliatifs.» À l’intention de cette minorité de personnes, le projet de loi prévoit offrir une «aide médicale à mourir». Il s’agit d’une option supplémentaire «exceptionnelle» qui serait offerte aux personnes aux prises avec des souffrances exceptionnelles. Cette option ne pourrait être accordée qu’«au terme d’un processus rigoureux et balisé au cours duquel, entre autres, un médecin, dont l’avis serait confirmé par un autre médecin, devrait conclure que l’ensemble des conditions seront respectées», a exposé Mme Hivon. Le patient désirant que l’on mette fin à ses jours devrait répondre à des critères stricts prévus à la loi : être atteint d’une maladie grave et incurable, connaître un déclin avancé et irréversible de ses capacités, éprouver des souffrances constantes, insupportables et inapaisables. Une personne jugée admissible à cette procédure exceptionnelle se verrait administrer par injection (piqûre) un médicament qui aurait pour effet de mettre fin à ses souffrances en même temps qu’à ses jours. Le projet de loi ne contrevient pas au Code criminel, a affirmé la ministre. La démarche est le résultat de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité tenue l’an dernier et dont les recommandations ont reçu l’appui de tous les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, a précisé Véronique Hivon. Le projet de loi sera étudié en commission parlementaire à l’automne. Les fédérations de médecins omnipraticiens et spécialistes ont salué la démarche du gouvernement. À Ottawa, le ministre de la Justice, Rob Nicholson, a fait savoir qu’il «étudiera les répercussions du projet de loi du Québec» précisant que le suicide assisté et l’euthanasie sont interdits au Canada.

12 juin 2013 : La plupart des jeunes qui font partie de gangs de rue auraient commencé leur carrière criminelle dès l’âge de 9 ou 10 ans et tenteraient d’une certaine façon de se venger de leur famille en commettant des délits. C’est ce qui ressort d’une étude qui doit être rendue publique ce jeudi lors du colloque sur les gangs de rue à Montréal. L’un de ces jeunes, aujourd’hui âgé de 18 ans, a passé le quart de sa vie en centre jeunesse. Depuis un an, il a été placé par le tribunal en garde fermée dans une unité pour jeunes contrevenants du centre Cité des Prairies de Montréal. L’étude met en avant le fait que ces jeunes essaient de fuir quelque chose. «C’est en raison de la violence qu’ils vivent à la maison, et par vengeance aussi, que plusieurs jeunes quittent la famille pour se joindre aux rangs des gangs. La violence à laquelle ils échappent peut être physique, sexuelle ou psychologique», peut-on lire dans le document. Heureusement, plusieurs s’en sortent, mais le chemin vers la réhabilitation est toujours long, surtout quand les jeunes criminels ont commencé très tôt.
13 juin 2013 : La police de Laval croyait avoir procédé à une saisie record de plus de 600 000 comprimés d’ecstasy et de «speed», mais c’est finalement 1 167 000 pilules de drogues de synthèse que l’opération Moisson a permis de confisquer au crime organisé. C’est ce qui émane du bilan final de cette rafle. En plus de ces comprimés, plus de 400 membres de 11 organisations policières participant à ce projet d’enquête ont mis la main sur trois presses hydrauliques servant à fabriquer ces drogues, à Saint-Hippolyte, dans les Laurentides. Les policiers ont également saisi plus de 200 kilos de produits chimiques utilisés dans la fabrication de ces drogues bon marché et populaires auprès des jeunes. Les comprimés étaient notamment ornés de logos identifiés à Facebook, Spiderman, Star Wars ou Versace afin de les rendre attirants, voire inoffensifs. Les policiers ont aussi retiré 48 kilos de cannabis et 3,2 kilos de cocaïne des mains des trafiquants. De plus, une somme totalisant 483 000 $ en argent liquide a été récupérée par les policiers. Ceux-ci ont ajouté à leur tableau de chasse huit armes à feu et une veste pare-balle qui étaient en possession des accusés. Pas moins de 43 arrestations ont été effectuées dans 12 villes et municipalités des régions de Laval, Montréal, Lanaudière et des Laurentides dans cette opération. Les suspects identifiés à ce réseau – dont certains sont associés à la mafia montréalaise, aux motards Hells Angels, à la pègre libanaise et aux gangs de rue, réunis au sein d’une vaste alliance d’affaires – font face à des accusations de trafic de stupéfiants, de possession de drogue à des fins de trafic, de complot et de possession illégale d’armes à feu.
14 juin 2013 : Une entente a été conclue entre Via Rail et le Syndicat des travailleurs canadiens de l’automobile (TCA), au terme de plusieurs jours de pourparlers tendus. Le syndicat se préparait à une grève de 72 heures si les négociations ne portaient pas fruit. La convention collective précédente, conclue avec les membres des TCA, était arrivée à échéance le 31 décembre 2012 et les discussions avec le syndicat étaient en cours depuis octobre dernier. Le TCA avait formellement avisé Via Rail, le 3 juin dernier, de son intention de déclencher une grève le 14 juin dès minuit si une entente n’avait pas été conclue à ce moment. Le président de la section locale 100 des TCA, Ken Hiatt, a félicité les membres du comité central de négociation pour leur travail acharné qui a mené à cette entente de principe. « Nous sommes très satisfaits d’avoir conclu une entente de principe avec Via Rail », a déclaré Bob Orr, adjoint au président national des TCA. Via Rail a présenté mercredi une offre globale au syndicat des TCA, qui représente le personnel du service à la clientèle et à bord des trains, les gens de métiers et les préposés à l’entretien. Cette offre a été très mal reçue des représentants syndicaux, qui affirmaient que l’employeur exigeait des concessions «qui font dérailler les négociations». Via Rail offre une hausse de salaire de 2 % par année pour une convention de trois ans prenant fin en 2015. Le transporteur national désirait aussi un meilleur partage des coûts du régime de retraite des syndiqués. Les contributions des employés s’élevaient à 35 % des coûts, et Via Rail voulait les augmenter à 50 %. De plus, Via Rail demandait l’instauration d’un régime de retraite hybride, à prestations et à contribution déterminées, pour les nouveaux employés à compter de 2014. Via Rail a plaidé que la subvention de l’État au transporteur s’est élevée à 279 millions $ l’an dernier, et que le déficit de solvabilité du régime de retraite était près du double (419 millions $) des recettes totales, à 277,6 millions $.
14 juin 2013 : Les députés de l’Assemblée nationale ont adopté à l’unanimité le projet de loi sur les élections à date fixe. Les élections provinciales auront dorénavant lieu le premier lundi du mois d’octobre, quatre ans après l’élection précédente. Une exception est prévue pour le cas où un gouvernement minoritaire serait renversé avant la quatrième année de son mandat. Le Directeur général des élections pourra également décider de reporter la tenue du scrutin au lundi suivant «si un sinistre majeur ou une autre situation grave et imprévisible survient». Au cours des derniers jours, les partis représentés à l’Assemblée nationale s’étaient entendus pour abandonner toute référence aux événements religieux ou culturels dans les exceptions prévues à la Loi électorale. En théorie, les prochaines élections provinciales auront lieu le lundi 3 octobre 2016. Il est toutefois fort probable que les Québécois retournent aux urnes avant cette date étant donné que le gouvernement Marois est minoritaire.
14 juin 2013 : L’heure est au bilan pour la première ministre Pauline Marois, qui a complété sa première session à l’Assemblée nationale. La première ministre a affirmé que depuis l’arrivée du Parti québécois au pouvoir, le Québec «s’est remis en marche» a déclaré la première ministre à TVA Nouvelles, visiblement satisfaite. «Nous avons attaqué de front les questions de corruption, ç’a été nos premières lois. Bien sûr il y a la commission Charbonneau, mais il fallait agir immédiatement. C’est ce que nous avons fait», a-t-elle dit. La première ministre a reconnu avoir eu un début de mandat un peu difficile avouant y avoir été un peu trop rapidement avec certains dossiers importants. Pauline Marois a toutefois promis de prendre un peu plus son temps à la prochaine session parlementaire. Reconnaissant que la collusion dans les différentes villes du Québec ternissait l’image de la province sur la scène internationale, la première ministre n’a pas l’intention de mettre de la pression sur la commission Charbonneau.
Voir aussi la semaine prochaine du 15 juin jusqu’au 21 juin 2013.

Nos sources pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse