C’est arrivé au Québec du 8 janvier jusqu’au 14 janvier 2013
Semaine au Québec du 8 janvier au 14 janvier 2013. Voir aussi : semaine antérieure du 1er janvier au 7 janvier 2013.
8 janvier 2013 :
Une femme âgée meurt après avoir été heurtée par un camion-benne transportant de la neige, à Lévis, ce matin. Le camion aurait percuté la dame d’environ 80 ans alors qu’elle traversait l’intersection de la rue du Mont-Marie et de l’avenue Monseigneur-Gosselin vers 6h10. Elle aurait tenté de marcher entre une souffleuse et le camion transportant la neige. Le camion suivait une souffleuse sur la rue Monseigneur-Gosselin, selon la police de Lévis. En voulant tourner à droite à l’intersection, le chauffeur aurait voulu éviter d’empiéter sur la voie inverse. Alors il aurait reculé pour se reprendre.
C’est lorsqu’il a recommencé à avancer qu’il aurait frappé la dame. En fait elle tentait apparemment de traverser la rue entre le passage de la souffleuse et celui du camion. Le camion s’arrête quelques dizaines de mètres plus loin. Selon le patron du chauffeur, Marc-André Larrivée, le conducteur ne se rend compte de rien sur le coup. Il a subi un violent choc nerveux. Tout cela se déroule à faible vitesse et en présence d’un signaleur. Les enquêteurs se demandent maintenant pourquoi la dame, qui se rendait à la messe se retrouve entre la souffleuse et le camion.
8 janvier 2013 :
Deux frères de 58 et 60 ans retrouvés morts, mardi après-midi. Cela se passe dans un immeuble à logements de l’arrondissement de Montréal-Nord. Il s’agirait d’un meurtre suivi d’un suicide, selon la police. Le drame se déroule un peu après 13 h, dans un quadruplex situé sur l’avenue Plaza, près de l’intersection de la rue Prieur Est. Selon certains témoins rencontrés sur place, Giovanni Lafigliola aurait abattu son frère Antonio à l’aide d’une arme à feu avant de la retourner contre lui.
Il tue son frère et se suicide ensuite. La mère des deux hommes, âgée de 83 ans, a assisté à l’horrible scène. On a dû la traiter pour un violent choc nerveux. Outre le fait que les deux frères se chicanaient fréquemment. Selon un proche interrogé sur place, le motif du meurtre n’avait pas encore été établi. Giovanni Lafigliola a déjà fait face à la justice, en 2006, concernant une histoire d’extorsion. Il avait également une cause pendante dans une affaire de menaces.
8 janvier 2013 :
Un Montréalais de 25 ans, récidiviste de la fraude, écope d’une peine de prison de deux ans moins un jour. C’est pour des fraudes commises à l’aide d’informations dérobées à des détenteurs de cartes de crédit. Yann Vaillancourt a plaidé coupable à plusieurs accusations de fraude, tentative de fraude et possession de données confidentielles.
9 janvier 2013 :
Une femme de 32 ans, Josianne Marion, et petit garçon de 2 ans, Jacob Lépine, meurent, lors d’une violente collision entre un train de passager et une voiture à Notre-Dame-des-Prairies. C’est près de Joliette, dans la région de Lanaudière. L’accident s’est produit un peu avant 10 h. Il arrive à hauteur d’un passage à niveau situé sur le rang de la 2e Chaloupe.
Les circonstances du drame demeuraient encore inconnues mercredi soir. Mais la visibilité était réduite dans ce secteur en raison du brouillard, selon le sergent Gino Paré, de la SQ. Au point où on avait envisagé des fermetures de routes. Le rang de la 2e Chaloupe interdit à la circulation pour la durée de l’enquête. Le train effectuait la liaison entre Montréal et Jonquière. Durant une portion il devait se rendre à Senneterre en Abitibi-Témiscamingue. Le train reste immobilisé pendant 3 h, selon la porte-parole de Via-Rail, Mylène Bélanger. On a conduit une vingtaine de passagers à leur destination en autobus. Cet événement absolument tragique nous rappelle qu’il y a du danger autour des voies ferrées. Aussi un train ne peut pas ralentir rapidement.
9 janvier 2013 :
Les agents de contrôle à l’aéroport Montréal-Trudeau pourraient faire la grève à tout moment aussitôt que le Conseil canadien des relations de travail aura décrété les services essentiels à assumer. Les 600 agents de contrôle et coordonnateurs de points de fouille de l’aéroport ont menacé mercredi matin de déclencher une grève. Mardi, ils avaient rejeté à l’unanimité les dernières offres patronales de leur employeur, Sécuritas.
Ils se dotent au même moment d’un nouveau mandat de grève à exercer au moment jugé opportun. «Nous espérons toujours négocier et arriver à une entente sans avoir à perturber le service à l’aéroport. A fait valoir le représentant syndical Michel Courcy. Mais, s’il le faut, les agents de contrôle sont prêts à faire la grève.» Les négociations achoppent notamment sur les salaires. Les agents de contrôle de Montréal sont moins payés que ceux des aéroports de Québec et de Toronto. Les travailleurs réclament la parité salariale.
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Un agent de contrôle gagne à l’heure actuelle entre 15 et 21 $ l’heure à Montréal-Trudeau. C’est une différence de 3 % par rapport à leurs collègues des deux autres aéroports. Ce, même s’ils ont le même patron. Parmi les autres demandes, les contrôleurs veulent pouvoir manger dans des espaces réservés à cet effet. De plus il veulent la rémunération pour toutes pauses qu’ils n’ont pas le temps de prendre en raison du surplus de travail.
De son côté, Sécuritas se dit déçue du rejet de l’offre patronale. L’entreprise indique qu’elle s’engage «néanmoins à continuer les négociations avec le syndicat des Métallos. Cela afin de conclure une entente raisonnable qui tiendra compte des objectifs opérationnels de notre client. Ainsi que des intérêts de STAS et de ses employés.»
9 janvier 2013 :
Impassible, parfois les yeux rivés sur la juge ou encore les yeux fermés, Luka Rocco Magnotta était de retour en cour cet après-midi. Il se préparait à son enquête préliminaire, probablement plus longue que les dix jours déjà prévus. Le «dépeceur de Montréal» âgé de 30 ans n’aura jeté qu’un seul regard au public en 35 minutes d’audience.
Un bruit de l’extérieur de la salle lui aura fait tourner la tête. Il a alors semblé passablement nerveux. Il se immédiatement remet la tête droite avant de fermer les yeux. L’ex-acteur porno, accusé du meurtre de l’étudiant chinois Jun Lin en mai dernier, n’avait pas l’obligation d’être présent au palais de justice de Montréal devant la juge Lori Renée Weitzman. Pourtant son avocat Me Luc Leclair avait réclamé sa présence. Les audiences auront lieu en anglais, puisqu’il s’agit de la langue que parle l’accusé.
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Magnotta fait face à une kyrielle d’accusations. La plus grave étant celle du meurtre de l’étudiant chinois Jun Lin, le 25 mai dernier. Le jour de la tragédie, il aurait invité sa victime de 33 ans à son domicile de Côte-des-Neiges. Une fois sur place, il aurait alors tué l’étudiant avant de le dépecer et de commettre des outrages atroces sur son cadavre. L’affaire du «démembreur de Montréal» avait pris une tournure internationale après que l’accusé se fut lancé dans une cavale à l’étranger. Interpol avait d’ailleurs lancé un mandat d’arrêt international contre Magnotta.
Durant sa cavale, qui aura duré une dizaine de jours, Magnotta avait été vu à Paris, puis en Allemagne. C’est finalement à Berlin, dans un café internet, qu’il avait été appréhendé. Quelques jours plus tard, il était extradé au pays. Étant donné la gravité du crime allégué, Magnotta subira un procès devant jury en Cour supérieure du Québec.
10 janvier 2013 :
La mésaventure des orques, prisonnières des glaces dans la baie d’Hudson, a pris fin sur une note positive, et ce, de façon naturelle, sans que la Garde côtière n’ait eu à intervenir. Contre toute attente, le vent et les courants marins ont ouvert un chenal jusqu’aux eaux libres de glace permettant ainsi aux onze mammifères d’échapper à une mort certaine. Depuis mardi, les cétacés étaient contraints de respirer à tour de rôle par un trou dans la glace. «Le trou était en train de se refermer et les orques étaient dans un état de panique dangereux», a raconté le maire du village d’Inukjuak.
Selon le Dr Martin Fortier, directeur exécutif du réseau scientifique Arcticnet de l’Université Laval, les orques – appelés également épaulards – sont des nouveaux venus dans la baie d’Hudson. De fait, au cours des dernières années, les chercheurs ont observé que la baie d’Hudson est libre de glace environ un mois de plus par année, phénomène dû aux changements climatiques. Dans le passé, il y a eu des cas de bélugas, encerclés par la banquise, qui ont été dévorés par des ours polaires. Cette réalité a inspiré le film «Miracle en Alaska» qui a rapporté près de 25 millions $ au box-office. Il s’agit d’un film familial basé sur une histoire vraie survenue en 1988 dans la mer de Beaufort où des baleines grises ont aussi été sauvées in extremis de la glace.
10 janvier 2013 :
Michel Lavoie, le maire de Saint-Rémi, qui doit répondre à des accusations de fraude, complot et abus de confiance à la suite de l’enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), a décidé de démissionner de son poste de préfet de la MRC Jardins-de-Napierville, pendant le temps des procédures. Les élus des 11 municipalités qui forment la MRC ont procédé à l’élection d’un nouveau préfet. C’est le maire du canton de Hemmingford, Paul Viau qui a été désigné par ses pairs. À noter que le principal intéressé, Michel Lavoie, était absent, celui-ci étant en vacances.
Le 20 décembre dernier, le maire de Saint-Rémi s’était présenté à une réunion à huis clos des élus de la MRC, accompagné de son avocat. Une démarche qui avait heurté certains de ses collègues. Le maire Lavoie a été arrêté à la suite d’une perquisition menée par l’escouade Marteau à l’été 2010 à sa résidence et à l’hôtel de ville. Il a été appréhendé la semaine dernière aux côtés de son fils Sébastien Lavoie et de l’entrepreneur Dominic Dorais. L’enquête effectuée par le Service des enquêtes sur la corruption (SQ) de l’UPAC tend à démontrer que Michel Lavoie utilisait le pouvoir que lui confère son statut de maire afin de s’assurer que des projets soient développés et construits par ses proches et partenaires d’affaires.
L’UPAC a également déposé des accusations criminelles contre l’entreprise Construction Dominic Dorais. Au total, ce sont 17 chefs d’accusations auxquels les accusés devront faire face.
10 janvier 2013 :
Il restait encore quelques centaines d’abonnés privés d’électricité vers 18 h, à Montréal, en raison d’une panne qui a plongé dans le noir jusqu’à 115 000 foyers en milieu d’après-midi, dans la métropole et en périphérie. Sur ces 115 000 foyers, on comptait environ 52 000 abonnés sans électricité à Montréal, les autres se répartissant dans les régions des Laurentides, de Lanaudière, de la Montérégie et de Laval. C’est un problème technique sur le réseau de transport d’Hydro-Québec, dans le secteur du poste de La Vérendrye, au nord de la province, qui a déclenché le mécanisme de protection et ainsi, mis les lignes hors tension.
«Il s’agit d’un incident sur le réseau de transport dont on investigue encore les causes et on s’affaire actuellement à rétablir le courant en réalimentant les lignes électriques et on espère que le tout se réglera très prochainement», a expliqué Patrice Lavoie, porte-parole médias chez Hydro-Québec. D’importants ralentissements étaient prévus au centre-ville de Montréal puisque la panne est arrivée en pleine heure de pointe.
11 janvier 2013 :
Le maire de Montréal, Michael Applebaum, a assuré ne pas être sous le coup d’une enquête par la commission Charbonneau. Le quotidien «Le Devoir» a révélé qu’une enquête a été ouverte par la commission Charbonneau sur Michael Applebaum, à propos de transactions immobilières douteuses auxquelles il pourrait avoir été associé lorsqu’il était maire de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.
La révélation du quotidien est survenue quelques heures après que le maire de Montréal eut annoncé, à la fin d’un point de presse, qu’il avait été contacté par les enquêteurs de la commission Charbonneau, et qu’il devait les rencontrer dans l’après-midi. Il a alors assuré que s’il pouvait «aider à arrêter la collusion, il le ferait avec plaisir». Le maire Applebaum n’a pas voulu révéler la teneur de ses «discussions confidentielles» avec les enquêteurs de la commission, insistant sur le fait qu’il n’avait rien à cacher aux journalistes: «Je suis franc et ouvert».
11 janvier 2013 :
Le ministre responsable des relations internationales du Québec, Jean-François Lisée, n’en revient pas que son homologue fédéral, Julian Fantino, annonce un gel de l’aide à Haïti. Le Québec a fait de l’aide à Haïti une priorité dans son programme d’aide internationale. Ottawa agissant comme partenaire important dans ce dossier, Jean-François Lisée espère que le gouvernement Harper reviendra sur cette décision, qui pourrait sérieusement hypothéquer le programme québécois.
Pourtant, le cabinet de Julian Fantino a affirmé par voie de communiqué qu’aucune décision en ce sens n’a encore été prise. Le Canada se dit préoccupé par la progression du développement en Haïti et souhaite revoir sa stratégie à cet égard. L’envoyée spéciale de l’UNESCO pour Haïti, Michaelle Jean, espère que cette réflexion ne sera pas trop longue pour ne pas nuire aux efforts de reconstruction.
11 janvier 2013 :
La manifestation qui a rassemblé plusieurs centaines d’autochtones et non autochtones au Palais des congrès de Montréal, en appui au mouvement de revendication «Idle No More», s’est terminée sans anicroche. Ce sont deux jeunes femmes autochtones, Widia Larivière, une Algonquine, et Mélissa Mullen-Dupuis, une Innue, qui ont organisé cette manifestation, qui s’est déroulée en marge du sommet réunissant le premier ministre Harper, des membres du gouvernement fédéral et les leaders des Premières Nations, vendredi à Ottawa. «La différence avec le mouvement « Idle No More », c’est qu’il y a beaucoup de collaboration entre autochtones et non autochtones, a dit Mme Larivière.
Ce n’est pas juste un problème autochtone, ça touche l’environnement, la démocratie, les droits humains et les droits fondamentaux.» La manifestation à Montréal s’est déroulée de façon paisible, ponctuée de discours, de prières et de chants. Quelques centaines de manifestants ont quitté les lieux au milieu de l’après-midi pour arpenter la rue Sainte-Catherine jusqu’à la place Émilie-Gamelin où discours et chants se sont poursuivis. La communauté autochtone de Pikogan, en Abitibi, s’est aussi rassemblée sur la route 109, près d’Amos, en soutien au mouvement «Idle No More».
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Bien qu’improvisé et organisé rapidement, le mouvement a réuni près de 150 personnes. « « Idle no more », ça veut dire fini l’inertie, a précisé le chef de Pikogan, Bruno Kistabish. On doit agir. On supporte ça parce que nous, à Pikogan, on est en démarche vers l’autonomie.» À Rouyn-Noranda, des citoyens et des membres de l’Alliance Autochtone se sont réunis à la Place de la citoyenneté et de la coopération. En Gaspésie, plus de 300 autochtones de la Première Nation de Listuguj ont fait une marche de protestation contre le projet de loi C-45 qui, selon eux, affectera grandement les lois pour la protection des eaux navigables, des ressources naturelles et de l’environnement dans la région gaspésienne.
Ils ont bloqué toute circulation automobile sur le pont interprovincial Van Horne entre Campbellton, au Nouveau-Brunswick et Pointe-à-la-Croix, au Québec. Sous la surveillance des policiers de la Sûreté du Québec, la circulation a été détournée vers la route 132.
12 janvier 2013 :
Roxanne Bouffard-Cyr, une jeune femme de 19 ans, est morte et son amie de 20 ans lutte pour sa vie, après avoir été victimes d’un délit de fuite à Sherbrooke durant la nuit. Selon la police, les deux victimes circulaient à pied, sur la rue Prospect, lorsqu’elles ont été happées par une voiture. Le conducteur a ensuite pris la fuite. Le véhicule impliqué dans l’accident a été retrouvé en milieu d’après-midi, à Sherbrooke. Le propriétaire de cette voiture a pour sa part été localisé peu après.
«On s’apprête à lui parler, a confirmé le lieutenant Patrick Roy de la police de Sherbrooke, ajoutant que l’homme devait être rencontré par les enquêteurs. Il est considéré comme un témoin important.» Les deux jeunes femmes, des résidentes de Sherbrooke, ont été transportées à l’hôpital où le décès de Roxanne a été constaté. Des spécialistes en identité judiciaire ainsi que des enquêteurs se sont rendus sur les lieux du tragique accident afin de recueillir le moindre détail ou élément de preuve qui permettrait de faire avancer l’enquête.
12 janvier 2013 :
Au moment où le débat sur le contrôle des armes à feu est ravivé aux États-Unis, le Salon de l’arme et du militaria qui se tient à Longueuil a ouvert ses portes pour la première fois en 52 ans aux médias. Le président de l’Association des collectionneurs d’armes du Bas-Canada, qui organise l’évènement, souhaite dans un souci de transparence, démontrer que l’acquisition d’armes à feu est beaucoup mieux encadrée au Canada qu’aux États-Unis. L`Association compte 700 membres actifs au Québec.
12 janvier 2013 :
Un disque dur externe contenant des renseignements personnels au sujet de 583 000 personnes ayant contracté un prêt d’études canadien entre 2000 et 2006, a été perdu par le gouvernement fédéral. Le disque dur se trouvait dans les bureaux du ministère des Ressources humaines et Développement des compétences (RHDCC) à Gatineau. C’est un employé du ministère qui a signalé la disparition de l’équipement informatique, le 5 novembre 2012.
Le fichier comportait des renseignements comme le nom, la date de naissance, le numéro d’assurance sociale et l’adresse d’étudiants de partout au pays sauf du Québec, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest, car ceux-ci gèrent leurs propres programmes de prêts d’études. Aucun renseignement bancaire ou médical ne figurait sur le disque dur, a précisé RHDCC. Les informations personnelles de 250 employés du RHDCC se trouvaient aussi sur le disque dur. Le ministère communiquera avec les personnes dont les renseignements ont été égarés. La GRC a été informée de la situation.
13 janvier 2012 :
Les Québécois qui le désireront pourront désormais s’exprimer sur la création d’une plateforme commune qui a pour but de ranimer la flamme souverainiste et d’accélérer sa réalisation. Le premier congrès de la Convergence nationale, organisé par le Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ), se tiendra du 10 au 12 mai, à Montréal. Tous les indépendantistes du Québec, de toutes allégeances politiques confondues, y seront conviés pour proposer des actions et établir une stratégie vers leur but commun.
«Nous voulons offrir à tous les indépendantistes les meilleures conditions pour réussir la convergence de leurs forces, leur offrir un lieu de cohésion et d’organisation de leur éventuelle victoire », a affirmé Lauréanne Daneau, coporte-parole du NMQ. Lors du congrès de la Convergence nationale, les participants procéderont à l’élection de représentants et d’une équipe de direction. L’identité québécoise, les valeurs collectives, l’exploitation des ressources naturelles par des entreprises étrangères, la présence du Québec dans le monde et l’«illégitimité» de la constitution canadienne comptent parmi les sujets qui seront discutés lors de ce rassemblement de trois jours en mai.
13 janvier 2013 :
Les niveaux d’eau pourraient atteindre plus d’un mètre par endroits. Pour les plus petits cours d’eau, l’eau pourrait monter jusqu’en après-midi lundi. Pour les plus imposants, le niveau devrait monter jusqu’en soirée lundi. Peut-être même jusqu’à mardi matin. Parmi les cours d’eau les plus à risque, on retrouve les rivières des Hurons, aux Brochets, l’Acadie et Châteauguay en Montérégie. La rivière Saint-François, en Estrie, ainsi que les rivières Nicolet et Bécancour, dans le Centre-du-Québec, sont également à surveiller.
13 janvier 2013 :
Le nombre de fugues chez les enfants et adolescents sous la supervision de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) a atteint un sommet au Québec en 2012. Près de 1400 jeunes de moins de 18 ans ont fugué des centres jeunesse de la province l’an passé, a rapporté TVA Nouvelles. Ce sont surtout des jeunes de plus de 15 ans qui prennent la fuite. Pourtant 6 % des fugueurs ont moins de 13 ans.
Depuis la modification de la Loi de protection de la jeunesse, il y a cinq ans, les portes de 89 % des centres ne peuvent plus être verrouillées. «On a débarré pour que les jeunes puissent s’exprimer. Que ce ne soit pas un lieu qui soit une prison», a expliqué Martin Pelletier. Il est éducateur au Centre jeunesse de Montréal. Chez les jeunes qui fuguent, 60 % des absences durent moins de 24 heures. Mais d’autres inquiètent davantage. Certains jeunes vont faire jusqu’à une trentaine de fugues au cours de leur séjour en centre. Cela dit, 79 % des jeunes hébergés ne tentent pas de s’enfuir.
14 janvier 2013 :
Un homme âgé d’une quarantaine d’années heurté par un train alors qu’il traversait la voie ferrée, près du boulevard Kimber et de la rue Labelle, dans l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, vers 7h50, ce matin. La victime avait des écouteurs sur les oreilles au moment de l’impact. «Il n’aurait ni entendu ni vu le train de marchandises. Ce, même si le conducteur du convoi lui avait lancé plusieurs avertissements sonores avant de le happer». A indiqué le porte-parole aux affaires publiques du Service de police de l’agglomération de Longueuil, Martin Simard.
La victime a subi plusieurs blessures importantes, notamment au thorax et à la tête. Elle a perdu connaissance dans l’ambulance. Le responsable aux communications à la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CÉTAM), Patrick Jasmin, a pour sa part confirmé que la victime a repris conscience à l’hôpital Charles-LeMoyne. Son état demeure toutefois sérieux. Le train du Canadien National (CN) roulait à environ 40 km/h dans une zone où la limite permise est de 65 km/h. «Le train venait tout juste de reprendre la route. Il s’immobilise peu de temps avant.»
14 janvier 2013 :
Le maire de Montréal, Michael Applebaum, a affirmé qu’il ignorait que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) s’intéressait à lui en lien avec un dossier de changement de zonage dans l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, duquel il a été maire de 2001 à 2012. L’UPAC aurait reçu des informations jugées «sérieuses» sur un dossier de dézonage pour un projet immobilier qui l’impliquerait ainsi que le crime organisé.
Selon la rumeur, Michael Applebaum aurait servi de courtier immobilier pour Tony Magi, un promoteur et entrepreneur en construction, accusé en septembre 2010 de possession d’arme à feu prohibée. Plus tôt, en 2008, Magi avait survécu miraculeusement à une fusillade dans Notre-Dame-de-Grâce. En entrevue à TVA Nouvelles, M. Applebaum, qui a cessé ses activités de courtier en 2009, dément formellement avoir eu affaire à Tony Magi. D’ailleurs, le maire a déclaré qu’il était contre le projet immobilier dont il est question.
«J’ai travaillé contre ce projet», a-t-il insisté. Le successeur de Gérald Tremblay à la mairie a également affirmé qu’aucun policier de l’UPAC ne l’a contacté. Il jure qu’il n’a jamais utilisé son pouvoir d’élu pour favoriser un projet et servir les intérêts d’un entrepreneur ou d’un promoteur immobilier.
14 janvier 2013 :
Le Cirque du Soleil a reconnu qu’une restructuration était en cours dans l’entreprise. Mais il a refusé de commenter les rumeurs selon lesquelles il s’apprêterait à procéder à d’importants licenciements. «Nous avons commenté avant Noël le fait que le Cirque entreprenait une vaste démarche de remise à niveau de ses opérations. Cela dans le but de mieux refléter la nouvelle réalité de ses spectacles en production pour 2013 et 2014 et des près de 20 spectacles en diffusion.
C’est ce que nous faisons en ce moment», a indiqué Renée-Claude Ménard, porte-parole du Cirque, dans un courriel envoyé à Argent. Selon une source très proche du dossier, au moins 400 personnes pourraient perdre leur emploi. Cela à l’occasion d’une vaste réorganisation au sein de cet emblème québécois.
En décembre dernier, déjà, le Cirque se sépare d’une trentaine d’employés de son siège social. Selon une source bien informée, le climat serait difficile au Cirque. Le Cirque du Soleil a un chiffre d’affaires d’environ 1 milliard $ par année. Mais cela s’explique par le contexte économique défavorable et la croissance moins soutenue que ces dernières années.
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La société montréalaise a d’ailleurs retiré plusieurs productions très en vue. Notamment Saltimbanco et Viva Elvis. Aussi le dernier spectacle en date en hommage au cinéma, Iris. On devait le présenter pendant plusieurs années à Hollywood. Une autre source, très au fait des affaires du Cirque du Soleil, a confirmé le contexte difficile dans lequel évolue l’entreprise. «Le Cirque connaît certainement des difficultés, a-t-elle dit. Il n’est jamais facile de fermer des spectacles. Donc, si on le fait, c’est que ça va très mal.» Plus de 200 personnes travaillent parfois en même temps sur une même production.
Voir aussi : La semaine prochaine du 15 janvier au 21 janvier 2013.
Nos sources :
- fr.canoe.ca/infos
- Branchez-vous
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse