C’est arrivé au Québec du 8 décembre jusqu’au 14 décembre 2013
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 1er décembre jusqu’au 7 décembre 2013
8 décembre 2013 : Le pape François, qui récitait son Angelus dominical dimanche matin de la fenêtre du Vatican, où il s’adressait à une foule nombreuse, a mentionné la ville de Québec et les festivités du 350e anniversaire de la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec dans son discours. «Nous nous unissons spirituellement à l’Église qui vit en Amérique du Nord, qui aujourd’hui se rappelle de la fondation de sa première paroisse, il y a 350 ans : Notre-Dame de Québec. Nous rendons grâce pour le chemin parcouru jusqu’à maintenant, spécialement par les saints et martyrs qui ont fécondé ces terres. Je bénis de tout cœur les fidèles qui célèbrent ce Jubilé», a déclaré le Saint-Père. Il s’agissait de la première fois qu’on entendait le pape François s’exprimer en français depuis le début de son pontificat. Jasmin Lemieux-Lefebvre, directeur des communications de l’Église catholique de Québec, a admis que cette mention du pape «commence bien un jubilé». Si les gens de l’Église espéraient que le pape prononce une telle chose, personne n’était au courant de cette intervention et tous ont eu l’agréable surprise de l’entendre. «C’est une belle grande nouvelle, parce qu’évidemment, il y aura beaucoup de pèlerins qui vont aller à Québec, on attend des centaines de milliers de personnes. Les gens ont peine à croire à quel point c’est important le jubilé de la première paroisse catholique d’Amérique», a souligné M. Lemieux-Lefebvre. L’archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, s’est dit particulièrement touché par ces mots du Saint-Père. «L’Église de Québec est reconnaissante de la solidarité exprimée par le Saint-Père alors que nous lancerons ce soir les festivités entourant le 350e anniversaire de notre paroisse Notre-Dame de Québec. C’est l’Église universelle qui célèbre aujourd’hui avec Québec en cette fête patronale de l’Immaculée Conception», a-t-il dit. C’est dimanche, dès 19h, qu’aura lieu l’inauguration de la septième porte sainte au monde, à Québec.
8 décembre 2013 : La première ministre du Québec, Pauline Marois, ainsi que plusieurs ministres québécois, se sont rendus à Lac-Mégantic, pour prendre part à une cérémonie en hommage aux premiers intervenants de la tragédie ferroviaire qui a fait 47 morts en juillet dernier. La première ministre a livré un discours ardent faisant l’éloge de l’«indéfectible solidarité» dont ont fait preuve les premiers intervenants dès leur arrivée sur le site du drame, et pendant les jours qui ont suivi. Mme Marois a aussi encouragé ces premiers intervenants à aller chercher de l’aide, s’ils en ont besoin. «Ces femmes et ces hommes sont aussi des victimes, ils ont leurs plaies à panser, a-t-elle dit. Il est temps que vous preniez soin de vous. Allez chercher de l’aide, s’il le faut.» La première ministre a terminé son discours en affirmant que le Québec était «chanceux de les avoir». «Vous avez ma plus sincère reconnaissance, nous sommes fiers de vous», a conclu Mme Marois. Les dignitaires ont ensuite procédé à la remise des médailles. La première, remise par la première ministre, a été décernée à la mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche. Devant la salle en ovation, Mme Roy-Laroche a reçu les honneurs avec un visage couvert de larmes. Le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a participé à la remise des autres médailles aux intervenants. Les gens honorés faisaient principalement partie des équipes d’urgence, soit les membres des services de police et d’incendie de Lac-Mégantic et des villes avoisinantes. La cérémonie s’est déroulée à la polyvalente Montignac, la même école qui avait servi de quartier général des opérations de secours dans les jours qui avaient suivi le fatidique 6 juillet.
8 décembre 2013 : Le ministre canadien de la Sécurité publique et de la Protection civile, Steven Blaney, a annoncé la création d’une équipe spéciale de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui s’occupera exclusivement de la lutte contre la traite des personnes au pays. La nouvelle unité, basée à Montréal, sera composée de 12 membres des forces policières qui collaboreront avec la Sureté du Québec et la police de Montréal. L’équipe sera dotée d’un budget annuel de deux millions $ par année. M. Blaney n’a pas voulu faire de lien direct entre l’établissement de l’équipe à Montréal et la question de la prostitution dans les salons de massage, parlant plutôt d’une expertise propre à la métropole. Selon le ministre, 90 % des victimes d’exploitation sexuelle seraient des citoyens canadiens, qui sont coupés de leur réseau social. Le mois dernier, la GRC avait procédé à plusieurs arrestations en lien avec l’exploitation sexuelle dans des salons de massage de la métropole.
8 décembre 2013 : Un autobus scolaire qui transportait 11 adolescents a fait une sortie de route, à Saint-Gabriel-de-Valcartier, au nord-ouest de Québec. L’accident est survenu vers 9h30, sur le boulevard Valcartier. Il semble que le chauffeur ait eu un malaise. L’autobus a fait une embardée dans une courbe, s’est renversé et a frappé un arbre. Le chauffeur et les élèves ont réussi à se sortir d’eux-mêmes du véhicule, mais l’homme, un résidant de Québec âgé de 53 ans, s’est aussitôt effondré. On l’a par la suite transporté à l’Hôpital Laval (Institut de cardiologie et de pneumologie de Québec). Il serait dans un état critique. Quant aux adolescents, des élèves qui se dirigeaient vers l’école du Mont-Saint-Sacrement, une école secondaire privée, ils ont pu se réfugier dans une résidence voisine, le temps que les ambulanciers arrivent sur place. Sept d’entre eux ont été conduits au CHUL aux fins d’évaluation. Ils ont rapidement reçu leur congé. Quant aux quatre autres, on les a conduits à l’Hôpital du Saint-Sacrement. Ils ne souffriraient que de blessures légères.
9 décembre 2013 : L’escouade de protection de l’intégrité municipale (ÉPIM) du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sera intégrée à l’Unité permanente anticorruption (UPAC), a annoncé le ministre de la Sécurité publique du Québec, Stéphane Bergeron, à Montréal. Le ministre de la Sécurité publique Stéphane Bergeron a soutenu que cette annonce va renforcer la lutte contre la corruption et la collusion. Le ministre était en compagnie du maire de Montréal, Denis Coderre, et du ministre responsable de Montréal, Jean-François Lisée, lors d’une conférence de presse à l’Hôtel de Ville de Montréal. «C’est un pas de plus dans notre lutte contre la corruption à Montréal», a dit le maire Denis Coderre lors de l’annonce. Les 20 employés actuels de l’EPIM seront donc fusionnés avec ceux de l’UPAC. Créée en janvier par le maire Michael Applebaum, l’EPIM a comme mandat d’assurer la protection de l’intégrité administrative de la Ville de Montréal notamment dans le cadre des processus d’octroi de contrats. Sa mise sur pied avait créé des remous puisque le gouvernement du Québec n’avait pas été mis au courant de cette initiative.
9 décembre 2013 : Très intéressé par le développement des ressources naturelles des fonds marins et du sous-sol océanique, le gouvernement Harper a divulgué certains renseignements sur les revendications territoriales du Canada au sujet du plateau continental qui prolonge ses côtes sur l’Atlantique et l’Arctique. Le Canada a présenté une partie de ses prétentions territoriales à un comité d’experts internationaux agissant sous le parapluie de l’ONU. La Commission des limites du plateau continental, formée en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM), a reçu une demande de la part des autorités canadiennes visant à définir les limites extérieures du plateau continental du Canada dans l’océan Atlantique. Des données préliminaires concernant les limites extérieures du plateau continental dans l’océan Arctique ont également été soumises. La demande permet au Canada de s’acquitter d’une obligation légale relative à cette région conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, entente internationale à laquelle il a adhéré le 7 décembre 2003. Selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, tous les États côtiers ont un plateau continental qui s’étend jusqu’à 200 milles marins à partir des lignes de base côtières ou au-delà de cette distance si le plateau est le prolongement naturel de leur territoire terrestre.
9 décembre 2013 : L’union entre le gouvernement Marois et la CAQ de François Legault a été consommée, avec l’adoption sous bâillon de la nouvelle loi sur les mines. La loi a été adoptée grâce à une procédure de bâillon. Elle est le fruit d’un rarissime travail bipartisan à l’Assemblée nationale et remplace une loi archaïque vieille de plus de 100 ans. «Ça va être un grand jour pour le Québec», a affirmé le député caquiste François Bonnardel, à l’origine de la proposition gouvernementale. C’est lui qui a présenté aux médias un document qui reposait sur un «consensus», il y a près de trois semaines.
10 décembre 2013 : La jeune fille de 10 ans qui était portée disparue depuis lundi soir, à Longueuil, a finalement été retrouvée saine et sauve, ce matin. Une importante opération de recherche avait été mise en branle par les policiers de Longueuil. Sur l’heure du souper, un taxi-école avait déposé la fillette devant sa résidence située sur la rue Truteau, dans l’arrondissement du Vieux-Longueuil, mais elle n’était finalement pas entrée dans sa résidence. Elle n’avait pas été revue depuis. Avisés de sa disparition, les policiers de Longueuil avaient érigé un poste de commandement près du domicile en fin de soirée, lundi, et des maîtres-chiens s’étaient également rendus sur place afin de participer aux recherches. C’est le chauffeur du taxi-école qui a aperçu la jeune fille ce matin, alors qu’elle se rendait tout bonnement à l’école. Il l’a ensuite remise aux policiers. «Je l’ai déposée et, comme d’habitude, je suis resté une minute pour voir si elle se dirigeait vers l’appartement, vers le bloc. Quand elle a touché la porte pour entrer, j’ai redémarré», a expliqué Youssef, le chauffeur. Ce n’est qu’environ 1 h 10 plus tard que le chauffeur a reçu un appel de la sœur aînée de la jeune fille, qui s’inquiétait que cette dernière ne soit pas rentrée à la maison. Le chauffeur a alors appelé son patron pour l’aviser de la situation et a par la suite recontacté la famille de la disparue. Un important déploiement policier s’est par la suite organisé; déploiement qui a pris fin plusieurs heures plus tard lorsque Youssef a aperçu la jeune fille en faisant sa routine habituelle. Les autorités n’ont pas précisé où se trouvait la jeune fille pendant son absence.
11 décembre 2013 : Le pont Dubuc qui enjambe la rivière Saguenay et relie les secteurs de Chicoutimi à Chicoutimi Nord, à Saguenay, a été complètement fermé à la circulation, à la suite d’un incendie qui s’était déclaré sous la structure dans la nuit. Le pont restera fermé au moins jusqu’à jeudi a annoncé mardi après-midi le ministre des Transports, Sylvain Gaudrault, qui s’était rendu sur place. Les 50 000 automobilistes qui empruntent le pont chaque jour ont dû effectuer un détour de près de 42 km, vers Shipshaw et Kénogami, afin de se rendre à destination, sur une route qui n’est pas aménagée pour faire face à autant de trafic. Plusieurs automobilistes ont choisi de se stationner sur la rive nord et d’emprunter à pied le pont Sainte-Anne, une structure qui n’est plus en mesure de recevoir des véhicules. « Je suis infirmière, donc je dois aller travailler », a expliqué une dame qui avait amorcé la traversée à pied. Elle avait été avisée par l’hôpital qu’il fallait qu’elle parte plus tôt de chez elle. L’hôpital de Chicoutimi a d’ailleurs maintenu tous ses services, tandis que les écoles du Saguenay ont fermé leurs portes en raison des difficultés de transports. Seule l’Université du Québec à Chicoutimi était ouverte. De chaque côté du pont, la Société de transport du Saguenay a organisé des navettes gratuites pour transporter les piétons. Selon les premières informations, la cause de l’incendie qui a touché le pont Dubuc serait accidentelle. L’incendie d’une section du pont Dubuc relance la question de l’utilité d’un deuxième ouvrage au-dessus de la rivière Saguenay, à la hauteur de Chicoutimi.
11 décembre 2013 : La police tente d’éclaircir les circonstances entourant la mort d’une femme de 24 ans, dont le corps dénudé a été retrouvé à 700 m de sa résidence, à Val-David, dans les Laurentides. Mort accidentelle, suicide, meurtre : les enquêteurs n’écartent aucune hypothèse pour le moment. Il semble que la femme avait l’habitude d’aller marcher dans la forêt. Il lui arrivait même de ne pas rentrer de la nuit, selon ce qu’on a pu apprendre. N’ayant pas eu de nouvelles, le conjoint de la jeune femme a décidé de contacter les policiers pour les informer de la situation. Rapidement, des recherches ont été entamées dans la forêt. Des maîtres-chiens, des policiers en VTT et l’hélicoptère de la SQ ont été mis à contribution. Le corps de la jeune femme a finalement été découvert quelques heures plus tard, non loin du mont Plante. Pour ne pas nuire à l’enquête, les autorités ont préféré ne pas dire si le cadavre portait ou non des marques de violence. Une autopsie sera pratiquée au cours des prochaines heures pour établir la cause du décès. Des analyses toxicologiques ont également été demandées afin de déterminer si la victime avait consommé de la drogue ou de l’alcool avant sa mort.
11 décembre 2013 : Le Service de police de Châteauguay est à la recherche de voleurs de diesel qui ont frappé dans les parcs industriels de Châteauguay et de Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie. La valeur de ces délits s’élève à plus de 60 000 $. Un vol de 18 000 litres de diesel a été commis chez Béton Mercier le 9 novembre entre 20 h et 21 h, dans le quartier industriel de Châteauguay. Il pourrait être relié à deux autres délits du même genre chez Ro-Bus, à Châteauguay, survenu le 3 septembre, où 18 000 litres de diesel avaient été dérobés et chez Garage Beauval, dans le quartier industriel de Salaberry-de-Valleyfield, le 13 octobre, où 16 000 litres de diesel avaient été pompés. Les suspects percent, à l’aide d’outils, les réservoirs de diesel situés dans les cours des compagnies et y pompent jusqu’à 16 000 litres de diesel d’une valeur approximative de 20 000 $. Deux suspects cagoulés, portant des gants, ont été captés par les caméras de surveillance de Béton Mercier. Le véhicule suspect est un tracteur remorque de deux essieux, blanc, qui pourrait être un International modèle 9200 ou 9400. Le camion a aussi un déflecteur foncé à l’avant. La remorque à l’arrière du camion en est une semblable aux conteneurs maritimes en acier, rouge ou brune foncée avec trois essieux à l’arrière et des inscriptions blanches sur le côté. Toute information peut être transmise au sergent-détective Tanya Plourde au 450 698-3327 ou à la ligne Infoconfidentielle au 450 698-3229.
11 décembre 2013 : La décision de Postes Canada de mettre fin à la livraison du courrier à domicile en milieu urbain et d’accroître les tarifs a soulevé l’ire du syndicat qui représente les travailleurs. «Alors que d’autres administrations postales utilisent l’innovation pour faire face aux changements, Postes Canada se rabat sur les compressions et les hausses de tarifs», a déploré Denis Lemelin, président national du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP). Postes Canada vient d’annoncer un plan de retour à la rentabilité qui implique la fin de la livraison du courrier à la porte. De plus, le prix des timbres va grimper substantiellement. M. Lemelin estime que ce plan est «insensé et dénote un manque flagrant de prévoyance». Le syndicat milite depuis un bon moment pour rétablir la prestation de services bancaires dans les bureaux de poste, ce qui permettrait d’augmenter les revenus. « Ailleurs dans le monde, les banques postales représentent une part importante des revenus des administrations postales et répondent à des besoins réels de la population », a plaidé M. Lemelin. Le président de la section locale de Montréal du syndicat de Postes Canada, Alain Duguay, a pour sa part déploré que la décision ait été prise à huis clos. « Nous l’avons appris en même temps que tout le monde, alors que nous demandons de rencontrer la ministre Raitt (responsable de Postes Canada) depuis plusieurs mois », a-t-il commenté. Le syndicat estime que les changements annoncés auront pour effet d’entraîner le déclin de Postes Canada. Il craint aussi que l’augmentation de 35% à 59% du prix des timbres rende le service postal inaccessible à un grand nombre de personnes. Dans la lutte qui s’annonce contre le plan de Postes Canada, le STTP pourra notamment compter sur l’appui du nouveau syndicat Unifor, le plus grand syndicat du secteur privé au pays. Le président national d’Unifor, Jerry Dias, a estimé que cette nouvelle « affligeante portera préjudice à des millions de Canadiens ». « L’accès à des services postaux abordables et accessibles, peu importe l’endroit où l’on vit ou notre degré de mobilité, est un droit démocratique important. Postes Canada n’est pas une entreprise, c’est un service public. Il n’y a aucun bien-fondé économique à ces compressions draconiennes», a-t-il martelé. Unifor résulte de l’union récente de deux syndicats, soit des Travailleurs canadiens de l’automobile et du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier.
12 décembre 2013 : Pour la deuxième fois en moins d’un an, le gouvernement Marois a décrété un gel d’embauche temporaire dans la fonction publique afin de contrôler ses dépenses d’ici la fin de l’année financière. Le secrétariat du Conseil du trésor a confirmé l’information relayée par les syndicats qui avaient mis la main sur une note interne envoyée aux ministères et organismes assujettis à la Loi sur la fonction publique. Les «mesures de contrôle du recrutement» seront en vigueur jusqu’au 31 mars 2014. Québec se défend d’imposer un gel pur et dur en raison des nombreuses exceptions prévues à sa «démarche administrative». Le Conseil du trésor devra néanmoins autoriser, au préalable, tout recrutement d’employé régulier ou tout renouvellement d’employé occasionnel «en fonction des priorités du gouvernement». Le Syndicat de la fonction publique et parapublique (SFPQ) a dénoncé cette «gifle» qui risque d’accélérer la perte d’expertise dans différentes institutions. Le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) craint lui aussi un recours accru à la sous-traitance, qui risque de coûter plus cher pour les contribuables.
12 décembre 2014 : Le gouvernement Marois se fixe un échéancier de deux ans pour régler la question des régimes de retraite. La ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Agnès Maltais, a présenté son plan d’action visant à garantir la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées. Elle a énoncé quatre grandes orientations qui baliseront le processus, soit l’équité intergénérationnelle, la capacité de payer contribuables, la protection des rentes des retraités et le principe de la vérité des coûts. Des forums de travail regroupant des représentants des parties patronale et syndicale seront d’abord créés pour les secteurs municipal, universitaire et privé. Ces forums auront quatre mois pour «déterminer les ajustements nécessaires au financement des régimes de retraite, les balises qui guideront les négociations et le règlement éventuel des différends». Le plan d’action de la ministre Maltais survient huit mois après que le groupe de travail dirigé par Alban D’Amours ait présenté ses recommandations pour assurer l’avenir des régimes de retraite. Le rapport du comité formé sous les libéraux suggérait notamment la création d’une rente longévité financée par l’employeur et les employés. Les partis d’opposition, la Coalition avenir Québec (CAQ) en tête, exerçaient de la pression depuis plusieurs semaines dans l’espoir d’amener le gouvernement à proposer ses solutions concrètes. La CAQ a même déposé un projet de loi visant à donner aux municipalités les moyens de renflouer les régimes de retraite de leurs employés.
12 décembre 2013 : Un homme de 43 ans a créé tout un émoi en se présentant au Collège Dawson, à Montréal, avec une imitation d’arme. L’incident, qui s’est produit vers 12 h 45, a évidemment mobilisé de nombreux policiers. C’est un étudiant du collège qui a alerté un gardien de sécurité après avoir vu le suspect déambuler à l’intérieur de l’établissement scolaire avec, en sa possession, une imitation d’arme. L’individu avait placé l’objet dans ses vêtements de sorte que seule la crosse de l’arme jouet était visible. Le gardien de sécurité a immédiatement contacté les policiers, qui sont arrivés très rapidement sur les lieux. Ils ont rapidement localisé le suspect et ont procédé à son arrestation. «Sur lui, les policiers ont trouvé l’arme jouet, qui était de piètre qualité, a dit l’agent Simon Delorme, porte-parole de la police de Montréal. Il n’y a aucun risque à prendre lorsqu’on reçoit un appel de cette nature.» Le suspect de 43 ans est connu des milieux policiers. L’homme, qui souffre possiblement de problèmes de santé mentale, pourrait faire face à des accusations criminelles.
12 décembre 2013 : Une plainte de la mairesse de Châteauguay, Nathalie Simon, a permis à l’Unité permanente anticorruption (UPAC) d’arrêter quatre personnes qui auraient récemment tenté de la corrompre. Des entrepreneurs et des agents d’immeuble auraient notamment voulu s’approprier un poste influent dans l’administration municipale, en contrepartie de sommes d’argent «de plusieurs dizaines de milliers de dollars». Certains auraient aussi tenté de faire dézoner des terrains en échange d’avantages, pour la construction de projets immobiliers. En septembre, c’est la mairesse qui a elle-même a appelé la police locale pour se plaindre. Le dossier a alors été transféré à l’UPAC. « Il faut lever notre chapeau devant Mme Simon aujourd’hui. Le geste qu’elle a posé est très courageux », a déclaré le capitaine André Boulanger, chef du service des enquêtes sur la corruption de l’UPAC, en conférence de presse. Robert Lafrenière, le commissaire à la lutte à la corruption, a qualifié cette collaboration de « rarissime » et « d’exemplaire ». Il a souligné que des mesures avaient été prises pour protéger la mairesse. Les individus arrêtés sont René Lafrance, Éric Lafrance, Michel Bergevin et Jacques Roy. Ils ont été amenés au quartier général de la Sûreté du Québec, à Montréal, pour être interrogés. Les quatre accusés font face cinq chefs d’accusation pour fraude envers le gouvernement, abus de confiance, acte de corruption dans les affaires municipales et complot. René Lafrance est agent immobilier. Ancien conseiller municipal, il s’était présenté sans succès comme candidat à la mairie de Châteauguay, au début des années 2000. Les suspects devront comparaître en février au palais de justice de Valleyfield. Jeudi, 31 000$ en argent comptant ainsi qu’un véhicule ont été saisis. Soixante-dix policiers ont participé à l’opération, dans le cadre du projet Muet. D’autres arrestations pourraient survenir dans les prochaines semaines. Jacques Roy, l’une des personnes arrêtées par l’UPAC dans le cadre de l’enquête du projet MUET a été directeur du service du développement économique à Saint-Constant, de mars 2010 à mars 2012.
13 décembre 2013 : L’Agence du revenu du Canada (ARC) a déterminé qu’il n’y a aucune preuve indiquant qu’un chèque de plus de 380 000 $ a été émis en septembre 2007 à Nicolo Rizzuto à la suite d’actes répréhensibles de la part d’employés de l’ARC. L’Agence en est venue à cette conclusion à la suite d’une enquête interne, qui a été validée dans le cadre d’un examen indépendant par la firme Ernst & Young. «L’enquête de l’ARC a révélé qu’il n’y avait aucune preuve pour appuyer les allégations selon lesquelles le chèque avait été émis à la suite de fraude, de collusion ou de corruption de la part d’employés de l’ARC», a indiqué l’Agence dans un communiqué. Le chèque de remboursement d’impôt n’a pu être émis de façon délibérée, a souligné l’ARC, entre autres, parce que les procédures d’émission des paiements «sont élaborées de telle sorte qu’une seule et même personne ne peut prendre l’entière responsabilité, voire le plein contrôle, de l’émission d’un chèque», et parce que le système de traitement des paiements prévoit la répartition de la charge de travail entre plusieurs employés situés dans différents centres de traitement. L’enquête interne de l’ARC a aussi révélé que moins de deux semaines après l’émission du chèque, la fille du contribuable a confirmé que l’ARC avait été avisée que le chèque avait été émis par erreur. Le chèque a été récupéré le 2 octobre 2007 et n’a jamais été encaissé, a précisé l’ARC.
13 décembre 2013 : L’animatrice et chef cuisinière Sœur Angèle Rizzardo, la présidente de la Fédération des Chambres de commerce du Québec, Françoise Bertrand, Claude Montmarquette, économiste et professeur à l’Université de Montréal, l’ancien président du Mouvement Desjardins Alban D’Amours et Jean Grondin, professeur de philosophie à l’Université de Montréal, sont parmi les 38 Canadiens investis de l’Ordre du Canada, lors d’une cérémonie présidée par le gouverneur général David Johnston, à Ottawa. Au total, on retrouve cinq Québécois parmi les 38 Canadiens Sœur Angèle Rizzardo, Alban D’Amours ainsi que ont tous trois été reçus à titre de Membres de l’Ordre du Canada. Cette distinction a été créée l’année du centenaire du Canada afin de reconnaître des réalisations importantes, une contribution exceptionnelle ou un dévouement remarquable envers la communauté canadienne. Cette année, le gouverneur général a investi 25 Membres et 13 Officiers, qui rejoignent ainsi les autres personnalités – plus de 6000 depuis 1967 – qui ont été investies de l’Ordre.
13 décembre 2013 : Pauline Marois est à Paris dans le cadre d’une mission européenne. La première ministre a indiqué que le Québec et la France sont sur la même longueur d’onde en matière de la laïcité. La visite de Mme Marois à Matignon coïncide avec le dévoilement d’un rapport controversé qui remet en question le modèle d’intégration à la française. La France interdit les signes religieux à tous les employés de l’État de même qu’aux enseignants et élèves des écoles et des collèges. La burqa et le niqab sont également interdits dans l’espace public depuis quatre ans. «Ils vivent des expériences qui sont intéressantes à observer, à analyser, et qui peuvent nous aider dans la prise de décisions», a soutenu la première ministre, au terme d’une rencontre avec son homologue français, Jean-Marc Ayrault. Pauline Marois a reconnu qu’il y a une «inspiration commune» entre le Québec et la France sur les questions touchant la laïcité. Le premier ministre français a indiqué qu’il avait abordé la question de la charte des valeurs avec Mme Marois. «C’est vrai qu’entre le Québec et la France, il y a tellement de choses en commun que nous apprenons les uns des autres et effectivement, en ce moment, sur des questions comme celles-ci», a-t-il dit. La mission européenne amènera la première ministre également à Bruxelles et à Monaco au cours des prochains jours.
14 décembre 2013 : L’animateur de radio Jacques Proulx, «morning man» vedette de CKAC pendant près de 20 ans, est décédé. Né en 1935, M. Proulx a été la voix matinale la plus populaire du Québec de 1968 à 1987. Son frère Gilles était à ses chevets lorsqu’il est décédé à 13 h 55, à l’hôpital Saint-Luc. «Je l’ai remercié», a dit Gilles Proulx, expliquant que son grand frère, qui avait selon lui une érudition phénoménale et « une douceur particulière », l’avait grandement influencé dans sa carrière d’animateur. «Pour Jacques, la distinction, l’humour, la jovialité, l’amour de son métier, toutes ces valeurs le caractérisaient», a ajouté le frère cadet – « Jacques était une référence pour la relève, un très grand animateur de radio ». Jacques Proulx se battait contre le cancer depuis plusieurs années. Il avait reçu un premier diagnostic en 2008 et a suivi un traitement en chimiothérapie. Il a été en rémission jusqu’à l’été 2013. En août, son cancer du foie était revenu. En mai 2010, un hommage lui avait été rendu par Corus Québec, alors propriétaire de CKAC. À cette occasion, son micro a été symboliquement retiré en reconnaissance de sa contribution à l’univers radiophonique québécois.
14 décembre 2013 : Des bris de fils ou de poteaux dans trois régions du Québec ont provoqué des pannes d’électricité, plongeant environ 4500 abonnés dans une situation pour le moins inconfortable, compte tenu des températures ressenties avoisinant les moins 25 à moins 30 degrés Celsius. À Saguenay, le bris de fils électriques dans un secteur boisé a privé de courant environ 1900 abonnés vers 13 h. «Nous avons mis toutes nos équipes au travail pour redonner rapidement le service aux abonnés, en cette journée très froide, a indiqué Alexandra Fortin, porte-parole d’Hydro-Québec pour la région. Il sera cependant très difficile de déterminer ce qui a causé le bris des fils, ce pourrait être le froid, le vent ou la chute d’une branche.» Vers 17 h, il ne restait plus que 600 abonnés sans électricité et le service devait être complètement rétabli vers 19 h. Dans le Centre-du-Québec, c’est un accident impliquant un camion qui est à l’origine d’une panne qui a touché environ 1600 clients d’Hydro-Québec dans la municipalité de Saint-François-du-Lac. Environ 700 Montréalais se sont retrouvés dans la même situation en fin d’après-midi, alors que plusieurs petites pannes ont affecté certains secteurs de la métropole, dont Verdun, Petite-Patrie, le Plateau-Mont-Royal et Rosemont.
14 décembre 2013 : Cherchant à augmenter ses revenus, l’Agence métropolitaine de transport (AMT) va de l’avant avec son projet de tarifer les places dans les stationnements incitatifs. Dès le printemps 2014, l’AMT mettra en place un projet-pilote qui pourrait faire boule de neige, a-t-on appris. Ce projet visera cinq stationnements qui n’ont pas encore été identifiés. À l’issue du projet-pilote, l’AMT sera en mesure de développer un modèle d’affaires qui sera appliqué sur une partie des stationnements incitatifs de l’AMT en 2015. «Nous sommes un des seuls endroits en Amérique du Nord à ne pas tarifer les stationnements incitatifs. Dans la région de Montréal, les stationnements débordent et certains clients sont prêts à payer pour avoir une place assignée», a affirmé le président-directeur général de l’AMT, Nicolas Girard. Il assure toutefois que le projet se fera progressivement et ne touchera pas tous les stationnements incitatifs de la grande région de Montréal. Le maire de Vaudreuil-Dorion et président de la Commission de transport pour la Communauté métropolitaine de Montréal, Guy Pilon, espère que les répercussions sur les espaces près des stationnements seront prises en compte.
À lire également : les événements qui ont eu lieu lors de la semaine du 15 décembre jusqu’au 21 décembre 2013.

Voir aussi nos sources pour ces nouvelles :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse