C’est arrivé au Québec du 29 octobre jusqu’au 31 octobre 2013
Voir aussi : la semaine précédente du 22 octobre jusqu’au 28 octobre 2013
29 octobre 2013 : Un candidat de l’Équipe Denis Coderre dans l’arrondissement de Saint-Léonard, Robert L. Zambito, a démissionné à la suite d’allégations de malversations. Dans un communiqué, M. Coderre explique que M. Zambito l’a informé qu’il fait l’objet d’allégations de malversations au sujet de la vente d’un terrain datant de 2010. «J’ai dit et répété à plusieurs reprises que c’est tolérance zéro en matière de malversations, qu’elles fassent ou non objet d’accusations. J’ai donc exigé que M. Zambito retire immédiatement sa candidature et cesse de se réclamer de l’Équipe Denis Coderre pour Montréal», a affirmé le candidat à la mairie de Montréal. «Même si M. Zambito clame son innocence, nous ne pouvons tolérer le moindre écart de conduire en matière d’intégrité», a ajouté M. Coderre. Gestionnaire immobilier de profession, M. Zambito était conseiller de Ville dans le district de Saint-Léonard-Est. Il siège à l’arrondissement depuis 1986 et était en poste lorsque Frank Zampino, ancien président du comité exécutif de la Ville et ancien maire de Saint-Léonard, était en poste. Le bureau de la mairie de Saint-Léonard a indiqué que M. Zambito assumera ses fonctions de conseiller jusqu’au 3 novembre, jour des élections. Sur le site d’Équipe Coderre, le profil de M. Zambito a été supprimé. En point de presse, Richard Bergeron s’est dit peu surpris de cette démission. Il a tenu à rappeler que M. Zambito était le deuxième candidat d’Équipe Coderre à démissionner à la suite d’une enquête. Il a aussi soulevé qu’au mois de février, l’UPAC avait mené six perquisitions à Montréal, dont une dans Saint-Léonard. Quant à Mélanie Joly du parti Vrai changement pour Montréal, elle a mentionné qu’«en choisissant pour des raisons électoralistes des anciens d’Union Montréal et en sachant qu’il y avait eu des perquisitions dans les arrondissements représentés par ceux-ci, M. Coderre montre qu’il n’a pas de crédibilité.»
23 octobre 2013 : Ken Pereira a qualifié l’ex-DG de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis, de «plus gros voleur de l’histoire du syndicat» durant son contre-interrogatoire qui s’est achevé ce matin. L’ex-syndicaliste a été brièvement questionné par Me Ryan, du Fonds de solidarité de la FTQ, puis par Me Houle, de l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec. Sans grand succès, Me Ryan a tenté de démontrer que l’actuel président de la FTQ, Michel Arsenault, avait bel et bien essayé de régler la situation lorsque Ken Pereira lui a montré les notes de frais faramineuses de l’ex-DG de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis. Peu convaincu, Ken Pereira a alors rappelé que Dupuis était resté dans le décor, même après son départ de l’organisation fin 2008. Selon le témoin, les élections syndicales qui ont suivi ont été truquées afin que l’équipe toujours «contrôlée» par l’ancien DG, les remporte. Le tout sous la supervision de Michel Arsenault, alors président du scrutin, qui a fermé les yeux sur les irrégularités du vote, a-t-il souligné. «Jocelyn Dupuis est le plus gros voleur dans l’histoire de la FTQ», a conclu Ken Pereira. Avant de quitter la barre, la juge Charbonneau a tenu à remercier le témoin, soulignant qu’il avait «fait preuve de beaucoup de courage». Pourtant attendu, l’avocat de la FTQ-Construction, Me Denis Turcotte, n’était pas présent dans la salle à la reprise des audiences mardi matin. Il a avisé la commission dans la soirée qu’il avait finalement terminé son contre-interrogatoire. À aucun moment, la FTQ-Construction n’a abordé la question de l’infiltration du crime organisé dans le milieu de la construction, notamment les relations qu’entretenait l’ex-DG du syndicat, Jocelyn Dupuis, avec des membres des Hells Angels et de la mafia. À la demande du Fonds de la FTQ, de l’ex-président du bras immobilier du Fonds, Guy Gionet et du président de la FTQ, Michel Arsenault, la Cour supérieure étudiera cependant la question de fond mardi, à savoir si la commission est allée à l’encontre de la constitution en mettant la main sur ces communications captées par la Sûreté du Québec. Elle pourrait rendre sa décision dans plusieurs mois.

30 octobre 2013 : Un randonneur en canot dont tous les vivres avaient été dévorés par un ours en août, a été retrouvé vivant, ce matin, dans le Nord-du-Québec, par des policiers en hélicoptère. Marco Lavoie, 47 ans, avait l’habitude de grandes randonnées en canot. Il partait souvent pour plusieurs semaines. Et c’est ainsi qu’il est parti pour une randonnée de trois mois, le 16 juillet dernier, sur la rivière Nottaway, au nord de Matagami. Inquiet de ne pas le voir revenir comme prévu, un ami l’a rapporté disparu à la Sûreté du Québec, ces derniers jours. C’est au cours d’une seconde journée de recherches en hélicoptère que les policiers ont retrouvé le disparu. L’homme était en vie, mais son état de santé est précaire, a-t-on pu apprendre. L’homme avait perdu la moitié de son poids. «Il n’en avait plus que pour quelques journées à vivre, a confié une source au courant du dossier. C’est presque un scénario de film, cette affaire.» Le randonneur avait vu son campement attaqué par un ours, au début août. L’animal aurait mangé tous les vivres disponibles et endommagé son équipement. M. Lavoie a été contraint de survivre en forêt pendant plus de deux mois, avec des températures souvent sous le point de congélation, depuis quelques semaines.
30 octobre 2013 : Un violent incendie dans une usine de produits chimiques a plongé la ville de Granby dans un épais brouillard de fumée noire que plusieurs ont d’abord cru comme étant toxique. En milieu de soirée, les autorités se sont montrées rassurantes, affirmant que l’importante quantité de produits chimiques entreposée à l’intérieur du bâtiment n’avait pas été touchée par les flammes. «L’incendie s’est propagé à environ 90% de l’usine, a dit en point de presse Pierre Lacombe, directeur du Service des incendies de Granby. Dès le départ, nos efforts se sont concentrés sur la zone où étaient entreposés les produits chimiques. Ceux-ci se trouvent dans le 10 % de l’usine ayant été épargné.» Le laboratoire mobile d’Urgence-Environnement devait arriver sur les lieux du sinistre en fin de soirée, dans le but d’évaluer la qualité de l’air. «On connaît les produits chimiques qui se trouvent dans l’usine et on va suivre la situation de près, a indiqué Christian Blanchette, porte-parole d’Urgence-Environnement. On va s’assurer que toutes les mesures requises seront prises afin d’assurer la protection de l’environnement.» Il s’agit de l’entreprise Aldex Chemical, située sur la rue Laurent, au cœur du quartier industriel. Par miracle, les 10 employés qui se trouvaient sur place ont pu évacuer les lieux sans être blessés. «L’usine était conçue de sorte que s’il y avait une explosion, les murs allaient tomber vers l’extérieur, a expliqué Pierre Lacombe. Le souffle de l’explosion, au lieu de se propager dans l’usine, est allé vers l’extérieur, ce qui a sauvé la vie de plusieurs employés.» Au total, une soixantaine de pompiers de Granby ont combattu le brasier pendant plusieurs heures. Un épais panache de fumée était visible à des kilomètres à la ronde. C’est la deuxième fois en deux ans que l’usine Aldex Chemical est la proie des flammes. En juillet 2012, un incendie s’était déclaré dans la toiture du bâtiment et avait causé pour environ 50 000 $ de dommages.
31 octobre 2013 : Un incendie s’est déclaré jeudi matin sur la ferme du campus Macdonald de l’Université McGill, situé à Sainte-Anne-de-Bellevue à Montréal. Du bétail a été évacué et personne n’a été blessé. En matinée, les soixante pompiers dépêchés sur les lieux combattaient encore les flammes. Mario Drolet, chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Montréal, a précisé que l’incendie était sous contrôle. Le bâtiment agricole en tôle situé sur la rue Lakeshore s’est enflammé vers 6h. Le brasier s’est légèrement propagé au silo à grain avoisinant. Le bétail qui s’y trouvait a été évacué dans un parc. M. Drolet n’a pas été en mesure de fournir une estimation du nombre d’animaux déplacés, mais a mentionné qu’ils sont «avec des gens qui les surveillent». Le campus Macdonald est situé entre les autoroutes 20 et 40. La Sûreté du Québec a donc été prévenue de l’incendie, car des animaux auraient pu fuir et se réfugier aux abords des routes. «Mais en arrivant, je n’en ai pas aperçu», a mentionné M. Drolet. La ferme expérimentale qui occupe 205 hectares du campus Macdonald est dédiée à la recherche et à l’enseignement.

31 octobre 2013 : Trois jours avant les élections municipales, la Coalition avenir Québec (CAQ) a demandé au gouvernement Marois d’accorder aux municipalités le pouvoir d’imposer les conditions pour renflouer les caisses de retraite de leurs employés. La CAQ tient de forcer la main du gouvernement Marois en déposant un projet de loi à l’Assemblée nationale qui accorderait un délai maximal d’un an (en 2014) aux municipalités et aux syndicats représentant leurs employés, pour négocier les modalités de renflouement de leurs caisses de retraite. Selon M. Legault, l’exercice consiste aussi à corriger un «vice de forme» en accordant aux municipalités le pouvoir dont dispose le gouvernement envers les employés de l’État, soit celui de décréter les conditions. La ministre du Travail, Agnès Maltais, a promis que le gouvernement allait présenter un plan d’action visant à renflouer les régimes de retraite après les élections municipales. Le maire de Québec, Régis Labeaume, a salué l’initiative de la CAQ. «Ça veut dire qu’il y a un des trois grands partis politiques au Québec qui est prêt à aller de l’avant avec notre idée […] Ça oblige les deux autres partis à prendre position», a-t-il dit en point de presse.
31 octobre 2013 : Le gouvernement Marois dévoilera vendredi la suite de sa politique d’électrification des transports. Québec veut remplacer toute la flotte des véhicules ministériels par des véhicules électriques ou hybrides. Le Parti québécois souhaite donner l’exemple et prévoit changer ses 34 limousines ministérielles ainsi que 2000 autres véhicules. Pour l’instant, seulement 2000 véhicules électriques roulent sur les routes du Québec et le gouvernement souhaiterait augmenter ce nombre à 12 500 d’ici 2017. «Moi je suis convaincu que les Québécois sont prêts parce que s’il y a un peuple au monde qui comprend et qui connaît l’électricité, c’est les Québécois», a affirmé le ministre des Transports, Sylvain Gaudrault. Québec souhaite aussi implanter un service de taxis électriques. Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement de Pauline Marois avait annoncé des investissements de 516 millions $ d’ici trois ans.
31 octobre 2013 : Un travailleur de la construction est mort enseveli sous des dizaines de blocs de béton, jeudi avant-midi, à Montréal. Le drame est survenu vers 11 h, sur la rue Marquette, tout près de l’intersection de la rue Beaubien, dans l’arrondissement de Rosemont – La Petite-Patrie. Selon toute vraisemblance, des travaux effectués sur les fondations se déroulaient à cet endroit depuis un certain temps. Un mur de fondation mitoyen venait d’être érigé au cours des derniers jours. L’accident s’est produit au moment où la victime venait d’arriver sur le chantier afin de récupérer ses outils. Selon les autorités, la victime est un homme âgé dans la cinquantaine qui travaillait pour une entreprise de coffrage. Des manœuvres de réanimation ont été tentées par les services d’urgence, mais sans succès. L’homme n’a pas survécu à ses graves blessures. Un inspecteur de la Commission de la santé et de la sécurité du travail a été dépêché sur les lieux afin d’enquêter sur les circonstances entourant ce drame.

Voir aussi la semaine suivante : 1er novembre – 7 novembre 2013.
Nos sources d’infos pour ces trois jours :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse