Ligne du temps : 2013

22 septembre – 30 septembre 2013

22 septembre – 30 septembre 2013

C’est arrivé au Québec au cours de la semaine du 22 septembre jusqu’au 30 septembre 2013

Voir aussi : la période précédente du 15 septembre jusqu’au 21 septembre 2013

22 septembre 2013 : Le ministre Maka Kotto demande aux immigrants de faire comme lui et «d’adopter» les valeurs de la société d’accueil. «Si j’avais l’intention de jouer à la mystique, je pourrais me promener avec mon crâne de panthère sur la poitrine, puisque c’est mon totem familial. Mais je ne le fais pas parce que j’adhère à ce qui est convenu d’adopter comme valeur dans la société d’accueil», a lancé le ministre de la Culture et des Communications en marge du caucus de son parti. «L’idée est d’avoir des balises, des règles du jeu, qui viennent éclairer la relation avec l’autre. C’est à l’avantage de ceux qui viennent d’ailleurs, à l’occurrence moi-même», a affirmé M. Kotto en défendant la Charte des valeurs péquiste. Maka Kotto soutient du même souffle que les communautés culturelles, avec qui il est en contact, ne manifestent pas «d’inquiétude». Quant aux agressions contre des femmes musulmanes rapportées dans plusieurs médias, il n’en fait pas grand cas. «On est dans les généralités et du ouï-dire. Je ne connais pas spécifiquement le cas, je n’ai pas été témoin», estime le député de Bourget. «On m’a rapporté un évènement. Il ne faut pas que cet évènement occulte l’exercice intellectuel que nous engageons pour l’avenir du Québec», a ajouté M. Kotto.

22 septembre 2013 : Plusieurs centaines de personnes ont manifesté au centre-ville de Montréal, pour appuyer le projet de charte des valeurs québécoises du gouvernement Marois. Ce rassemblement a été organisé par des citoyens inquiets par la présence des signes religieux au sein de l’État québécois. «Notre gouvernement doit respecter l’égalité entre les hommes et les femmes. Nous sommes pour la liberté de religion, mais celle-ci n’a pas sa place dans l’État», a indiqué Daniel Roy, l’un des organisateurs de la manifestation. Son discours de quelques minutes a aussi abordé des questions plus larges concernant l’indépendance du Québec et le nationalisme. «Nous avons besoin d’une charte des valeurs québécoises, de la même façon que nous avons besoin d’une nouvelle Charte de la langue française. Vous savez cette loi 14, elle est nécessaire, après tout le charcutage auquel s’est adonnée la Cour suprême du Canada à l’encontre de la loi 101», a dit M. Roy. L’artiste-sculpteur Armand Vaillancourt, était l’une des personnalités publiques présentes pour faire part de son aval à ce mouvement. Quelques manifestants d’origine étrangère sont venus joindre leur voix à celle des autres manifestants, dont une femme d’origine algérienne. «En Algérie, cela fait des siècles que nous subissons l’intégrisme religieux. Je ne me suis pas battue pour que ma fille et moi obtenions nos droits pour les perdre encore ici», s’est-elle exclamée.

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Dernière semaine des Mosaïcultures Internationales de Montréal. Bœuf. Détail de l’œuvre la Mère – Terre. Photo : © GrandQuebec.com.

23 septembre 2013 : Le ministère des Ressources naturelles du Québec annonce que cette institution n’inspecte plus les travaux de remise en état de la forêt publique depuis le mois d’avril. Ces travaux sont pourtant payés par le gouvernement. «À noter que le ministère ne fait pas de contrôle de la conformité des travaux effectués par Rexforêt et par les entreprises sylvicoles», peut-on en effet lire dans une note interne du ministère des Ressources naturelles (MRN) obtenue par le Journal de Québec. Cette note avait été envoyée aux fonctionnaires du MRN en mai. Rexforêt est une filiale à 100 % d’Investissement Québec. Le MRN lui a délégué l’inspection et la réalisation des travaux sylvicoles lors de la mise en œuvre du nouveau régime forestier, en avril. Or, selon le syndicat de la fonction publique du Québec, les inspections du MRN auprès de Rexforêt montrent que plus de 90 % des travaux sylvicoles faits par l’organisme ne sont pas aux normes. En mai 2013, le Journal de Québec avait révélé qu’à quelques jours seulement de la mise en place du nouveau régime forestier, le gouvernement Marois avait modifié la loi pour redonner une partie de la gestion au privé.

23 septembre 2013 : Le gouvernement du Québec aura fort à faire s’il souhaite empêcher la création d’une commission nationale des valeurs mobilières. Le ministre des Finances de la Colombie-Britannique, Michael de Jong, a réitéré son intention de joindre l’Ontario et Ottawa dans la mise sur pied d’un programme pancanadien de réglementation des marchés boursiers. M. de Jong était de passage à Québec dans le cadre d’une rencontre interprovinciale des ministres responsables de la réglementation des valeurs mobilières. Tout en admettant que le système actuel possède certaines qualités, il a insisté sur sa lourdeur et son côté «encombrant» Le ministre a répliqué aux critiques énoncées par le Québec voulant qu’Ottawa cherche à imposer ses vues unilatéralement aux provinces. De son côté, le ministre québécois des Finances, Nicolas Marceau, a une fois de plus dénoncé le projet de commission unique de son homologue fédéral, Jim Flaherty, y voyant une intrusion dans un domaine de «compétence exclusive» des provinces. L’Alberta est la seule autre province à avoir émis des réserves ouvertement jusqu’à présent. Au Québec, la réglementation des valeurs mobilières relève de l’Autorité des marchés financiers.

23 septembre 2013 : Le vérificateur général de la Ville de Montréal a émis de sérieux doutes sur la capacité de BIXI à poursuivre ses opérations. L’aspirant maire de Montréal Richard Bergeron parle même déjà de faillite. Le système de vélos en libre-service éprouverait-il des soucis financiers aussi importants? C’est ce que laisse entendre le vérificateur général, Jacques Bergeron, dans une lettre écrite au maire Laurent Blanchard. Le Parti Projet Montréal a formellement demandé à ce que le vérificateur explique ses craintes devant le conseil, mais le maire Laurent Blanchard a refusé. Tentant par tous les moyens de dédramatiser la situation, le responsable du transport, Réal Ménard, a affirmé que BIXI était victime de son succès, et qu’il peinait à combler ses bons de commande à l’international. «Bixi n’est pas en faillite, mais ses finances sont fragiles, a-t-il toutefois été contraint d’admettre. On a un plan de redressement solide qui, on l’espère, corrigera la situation.» La Société de transport de Montréal (STM) étudie en ce moment les cahiers comptables de BIXI en vue d’en faire l’acquisition.

24 septembre 2013 : Le Parti québécois compte sur la charte des valeurs québécoises pour l’aider à gagner les prochaines élections. Le président du parti, Raymond Archambault, a affirmé aujourd’hui que les militants péquistes étaient majoritairement satisfaits du projet de charte du gouvernement Marois. Il peut y avoir des gens qui voudraient voir peut-être des aménagements, mais en général, les militants du PQ sont satisfaits de l’orientation du gouvernement parce que c’était en noir et blanc dans le programme adopté en 2011. Selon Raymond Archambault, le programme du PQ «visait juste» en matière d’identité. «Nous sommes proches de ce que les Québécois désirent comme société», a-t-il assuré.

24 septembre 2013 : Le gouvernement Marois s’apprête à fournir une aide de 5 millions $ à la Société de vélo en libre-service (SVLS), qui gère le réseau BIXI, afin de l’aider à régler ses problèmes de liquidités. «Ils ont des problèmes à percevoir leurs comptes, alors on va leur donner un coup de main, a indiqué mardi la ministre déléguée à la Politique industrielle, Élaine Zakaïb. Une demande a été déposée au ministère, et on est en train d’évaluer la possibilité de leur fournir une aide de cinq millions. On devrait être capables d’annoncer ça bientôt.» La ministre a ajouté qu’elle souhaitait soutenir l’ensemble de la filière, y compris les fournisseurs, les fabricants de pièces et la technologie liée au système BIXI. Elle n’a pas voulu dire si cette aide sera conditionnelle à une restructuration de la SVLS. Le chef du parti Projet Montréal, Richard Bergeron, a fait remarquer qu’une éventuelle faillite de la SVLS pourrait coûter entre 35 et 40 millions $ aux contribuables montréalais. En 2011, l’administration du maire Gérald Tremblay avait en effet consenti un prêt de 37 millions $ à la Société de vélos en libre-service, ainsi qu’une garantie de prêt de 71 millions $. Le prêt devait être entièrement remboursé en 2023. Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a estimé pour sa part qu’il serait prématuré d’aider le réseau BIXI sans connaître l’état réel de ses finances.

25 septembre 2013 : Après avoir envoyé une mise en demeure à Jacques Duchesneau député de la Coalition avenir Québec, André Boisclair a mis en ligne tôt ce matin une pétition pour demander l’appui de la population. «Merci de signer la pétition. [Jacques] Duchesneau doit s’excuser, se rétracter et rétablir les faits sans délai», a écrit M. Boisclair sur Twitter. Le document mis en ligne dans la nuit comptait déjà plus de 250 signatures à 8 h 30 jeudi. Hier, André Boisclair a fait parvenir une mise en demeure au député de Saint-Jérôme, après que celui-ci ait laissé entendre que lorsqu’il était ministre d’État aux Affaires municipales et à la Métropole, il aurait accordé une subvention à l’entrepreneur Paul Sauvé en échange de cocaïne.

25 septembre 2013 : Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale s’intéresse au cas de Guy Landry auquel l’aide sociale réclame 40 000 $ notamment parce que le candidat à la mairie de Laval se promène en rutilante Porsche Boxster cabriolet. Questionné à savoir si la voiture sport lui appartient, le principal intéressé s’est fait laconique. «Premièrement, elle n’est pas à moi», a expliqué au téléphone Guy Landry qui n’a pas voulu spécifier qui était le propriétaire de la voiture sport. «Est-on obligé d’embarquer dans ces histoires-là?» a-t-il dit visiblement irrité. À la lumière du reportage de TVA Nouvelles, mercredi, 24 septembre, indiquant que Guy Landry aurait obtenu illégalement des dizaines de milliers de dollars en prestations d’aide sociale, des enquêteurs du ministère examineront le cas du candidat du Nouveau Parti des Lavallois. De plus, des sources ont aussi avancé que Guy Landry serait toujours prestataire d’aide sociale, ce qu’il a nié. Cependant, celui qui souhaite tenir les rênes de la troisième ville en importance au Québec a reconnu mercredi que l’aide sociale lui demandait de remettre 40 000 $ en prestations qu’il a reçues. Toutefois, il n’entend pas payer cette somme. Il conteste la réclamation pour les années 2005 à 2009 par le truchement d’un avocat. Guy Landry dit qu’il a été très malade en 2001, au point où il est devenu prestataire de l’aide sociale. Pour rester actif, il a fait quelques contrats à la pige comme travailleur autonome dans le domaine de l’informatique. Mais il aurait dépassé les montants maximums permis lorsqu’un citoyen reçoit un chèque d’aide sociale. Et le gouvernement s’en est rendu compte.  «Ce n’est pas de la fraude. Vous avez le droit de gagner un montant», a-t-il dit. En effet, les prestataires d’aide sociale peuvent avoir un emploi, mais les sommes gagnées ne doivent pas dépasser entre 100 et 300 $ par mois. Guy Landry dit qu’il a fait ses devoirs comptables et qu’il n’a rien à se reprocher. «Le ministère, lui, ne fait pas la comptabilité de la même manière que moi, a-t-il expliqué. Eux, ils sont habitués avec quelqu’un qui reçoit un chèque et qui ne fait rien, alors que moi, j’ai tenté par tous les moyens de m’en sortir.»

26 septembre 2013 : Le Conseil du statut de la femme (CSF) désavoue l’avis de sa présidente Julie Miville-Dechêne et admet qu’il n’est pas indépendant. Le CSF n’est pas indépendant du gouvernement, «comme le dit Pauline Marois», a affirmé la directrice des communications de l’organisme Nathalie Bissonnette, en entrevue au Journal de Québec. «Sur le plan légal, ce qu’elle [Pauline Marois] dit est juste», a ajouté Mme Bissonnette. Cet avis entre en contradiction avec la sortie fracassante de la présidente du CSF la semaine dernière. Julie Miville-Dechêne dénonçait alors «un accroc sérieux» à «l’indépendance» du Conseil. Elle critiquait la nomination de quatre membres, toutes en faveur du projet de charte des valeurs. Pauline Marois a affirmé hier  que le mot «indépendance» est absolument absent de la Loi sur le Conseil du statut de la femme et que le gouvernement a la prérogative de nommer qui il veut sur le CSF. Le CSF a plutôt émis un communiqué de presse laconique qui vante les «échanges constructifs» et la «confiance mutuelle» des ses membres. Pourtant, au matin, les femmes nommées par le gouvernement Marois ont toutes critiqué la sortie médiatique de Mme Miville-Deschêne, affirmant que le CSF avait perdu sa «crédibilité».

27 septembre 2013 : Au centre d’une controverse depuis plusieurs jours, André Boisclair se retire temporairement de ses fonctions de délégué général du Québec à New York. L’ex-ministre péquiste souhaite concentrer ses énergies à défendre sa réputation. «À la lumière des allégations dont je fais actuellement l’objet, il m’apparaît dans l’ordre des choses de vous demander de me relever provisoirement de mes fonctions», écrit André Boisclair dans une lettre adressée à Ginette Galarneau, secrétaire générale aux emplois supérieurs. Il affirme prendre cette décision pour «prendre la parole librement sans engager le gouvernement». André Boisclair souligne dans la lettre que son retrait ne constitue pas à ses yeux «une admission d’une quelconque faute». La controverse entourant les révélations de la commission Charbonneau a pris de l’ampleur lorsque le député caquiste Jacques Duchesneau a fait un lien entre l’attribution de cette subvention de 2,5 millions $ à l’entrepreneur Paul Sauvé et la consommation passée de cocaïne de M. Boisclair.

28 septembre 2013 : Les travailleurs de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) ont pris d’assaut l’entrée du parc national de la Jacques-Cartier, à Stoneham, mettant de la pression sur l’employeur pour qu’il reprenne les négociations sur les salaires. «Dans les négociations, il ne reste que l’aspect salarial à régler», a dit Steve Dorval, président régional du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec. L’offre déposée par l’employeur cet été fait l’objet d’une augmentation de 4 % sur cinq ans, a expliqué M. Dorval. «Ça a été rejeté par la majorité», a-t-il tranché. Le syndicat a appris par la suite que le président-directeur général de la Sépaq, Raymond Desjardins, allait recevoir une augmentation considérable. Le salaire de M. Desjardins passera de 153 025 $ à 175 600 $. Le moment était bien choisi pour passer leur message. En ce moment le Festival des couleurs est tenu et pas moins d’un millier d’automobilistes ont dû traverser le «blocage» de l’accès au parc qui a duré trois heures samedi matin. Le «blocage» de l’accès au parc était un moyen de pression pour inciter l’employeur à revenir à la table des négociations avec une offre plus décente, a précisé M. Dorval. Un mandat de grève a également été adopté à 88 %, solution que ne souhaite pas le syndicat.

28 septembre 2013 : Québec aura son mégacentre hospitalier. Le ministre Réjean Hébert a tranché en faveur d’un projet de plus grande envergure, près de l’Enfant-Jésus, qui nécessitera des investissements de près de 2 milliards $ en incluant la réfection de l’Hôtel-Dieu de Québec. Le gouvernement allonge 300 millions $ de plus que ce qu’il en aurait coûté pour moderniser l’Hôtel-Dieu de Québec.  Ce grand hôpital universitaire sera réalité d’ici une douzaine d’années, selon les échéanciers avancés. Sa construction est estimée à 1,7 milliard $, ce qui inclut les équipements, l’inflation, les risques durant les travaux, mais non le stationnement autofinancé de 226 millions $. La SIQ a fait une première évaluation de 1,9 milliard $, mais on pense réduire la facture de 200 millions $ en érigeant notamment des bâtiments plus en hauteur, soit huit étages au lieu de six. Le gouvernement Marois a pris la décision de déménager les services spécialisés de l’Hôtel-Dieu de Québec, y compris les soins et la recherche en oncologie, vers l’Enfant-Jésus. Les services de radio-oncologie, dont les installations actuelles sont plus que vétustes, seront rehaussés et déplacés dans les bâtiments neufs à l’Enfant-Jésus d’ici 2019, projette-t-on.

29 septembre 2013 : L`ancien ministre péquiste André Boisclair a nié aujourd’hui avoir eu une dette envers le crime organisé et a confirmé qu`il entamera des procédures judiciaires contre Jacques Duchesneau, François Legault et la CAQ. «Je veux être très clair. Je n’ai jamais eu de dette de quelque nature que ce soit envers le crime organisé. Je n’ai jamais eu de pression de leur part», a-t-il soutenu lors de son allocution. En début de semaine, le député de la Coalition avenir Québec (CAQ), Jacques Duchesneau, appuyé par son chef, François Legault, a fait un lien entre la consommation passée de cocaïne de Boisclair et une subvention de plus de 2 millions $ qu’il avait accordée à l’entrepreneur Paul Sauvé, quatre jours avant les élections de 2003, alors qu’il était ministre d’État délégué aux Affaires municipales et à la Métropole. L’entreprise de M. Sauvé a été infiltrée par les Hells Angels en 2006. «M. Duchesneau a tenu des propos diffamatoires en faisant des liens entre trois éléments indépendants les uns des autres», a dit M. Boisclair qui a quitté temporairement ses fonctions de délégué général du Québec à New York pour pouvoir défendre sa réputation de manière indépendante.  M. Boisclair a indiqué également que si la présidente de la commission Charbonneau jugeait utile de l’entendre, il se mettrait à sa disposition «afin d’offrir tout éclairage» dont elle aurait besoin. Après l’allocution de M. Boisclair, la CAQ a fait savoir qu’elle ne ferait pas de commentaires pour le moment : «On va attendre de voir ce qu’il y a dans la poursuite», a indiqué l’attaché de presse de la CAQ, Jean-François Del Torchio.

29 septembre 2013 :
Régis Labeaume rencontrera Stephen Harper deux fois, demain, lors de la visite du premier ministre canadien à Québec. «Je le vois deux fois, même lors d’un repas», a dit le maire, lors de son passage à Lac-Mégantic, dimanche. Il n’y a pas de rencontre formelle prévue entre les deux hommes, mais Régis Labeaume a indiqué qu’il profiterait de ces occasions pour soulever différents enjeux. L’attaché de presse du premier ministre, Carl Vallée, a confirmé qu’aucune annonce n’était prévue lundi. M. Harper se rendra tout d’abord à l’Institut national d’optique, où il prononcera une allocution peu avant le dîner. Il sera accompagné de son lieutenant au Québec, Denis Lebel, qui est ministre de l’Infrastructure, des Collectivités et des Affaires intergouvernementales. En après-midi, il se dirigera vers La Citadelle de Québec, en compagnie de M. Lebel et de Rob Nicholson, ministre de la Défense nationale. Le premier ministre donnera le coup d’envoi aux festivités entourant le 100e anniversaire du Royal 22e Régiment, le seul bataillon francophone d’infanterie qui a participé à la Première Guerre mondiale. Pour l’occasion, M. Harper se rendra à la maison mère du Régiment, où il sera intronisé à titre de membre honoraire du Royal 22e. C’est le premier chef de gouvernement à être décoré de ce titre au sein des «Van Doos». Il s’agira de la cinquième visite du premier ministre canadien à Québec dans la dernière année.

29 septembre 2013 : Le ministère des Transports (MTQ) investira 84 millions $ pour l’ajout de 208 kilomètres de voies réservées aux autobus dans la grande région de Montréal lors des trois prochaines années, a annoncé dimanche le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault. Le nombre de kilomètres de voies réservées disponibles va donc doubler. On en retrouve déjà près de 200 km dans la grande région de Montréal. Le ministre responsable de la métropole, Jean-François Lisée, accompagnait son collègue pour souligner l’importance de cette annonce. «C’est pour nous une démonstration de la volonté de notre gouvernement de prendre le virage des transports collectifs, a dit M. Lisée. Il était prévu que 300 kilomètres de voies réservées soient ajoutés d’ici 2020, nous livrons déjà les deux tiers de la marchandise.» Présent lors de la conférence, le président de la Société de transport de Montréal (STM), Michel Labrecque, a vu dans cette annonce une opportunité «d’augmenter le service de la STM rapidement sur l’ensemble du réseau.»

30 septembre 2013 : Dix des 18 candidats du Nouveau Parti des Lavallois (NPL) ont quitté la formation politique afin de se présenter comme candidats indépendants dans leur district respectif. Cette décision est principalement due à un manque de confiance envers le chef Guy Landry, à qui le gouvernement réclame 40 000 $. Lors d’une conférence de presse, Richard Tessier (Saint-Bruno), Vincent-Carl Leriche (L’Orée-des-Bois), Xavier Clapin-Pépin (L’Abord-à-Plouffe), Silvio Decicco (Vimont), Brian Element (Concorde – Bois-de-Boulogne), Claudie Mompoint (Saint-Vincent-de-Paul), Sona Lakhoyan Olivier (Saint-Martin), Vincent Viviani (Auteuil), Nicole Caron (Duvernay-Pont-Viau) et Jacinthe Gagnon (Renaud) ont tous annoncé leur départ du parti controversé. Plusieurs candidats ont d’ailleurs martelé le fait que l’intégrité était à la base de leur participation aux élections municipales. Sans vouloir former un nouveau parti, les nouveaux candidats indépendants ont toutefois exprimé une ouverture quant à la formation d’une coalition. Ils ont ajouté qu’ils comptaient partager leurs ressources du mieux possible. Le porte-parole de Guy Landry, Charles-Henri Guillaume, a indiqué que le chef du NPL ne commenterait pas la situation avant la conférence de presse prévue pour demain.

30 septembre 2013 : Les parcs et les terrasses de la métropole québécoise sont très achalandés, alors que des milliers de Montréalais profitent pleinement du soleil, qui rappelait les chaudes journées d’été. «C’est un bonheur de pouvoir renouer avec nos pantalons courts et nos gougounes!» s’ exclament des milliers de Montréalaises et Montréalais.

La période du 1er octobre jusqu’au 7 octobre 2013.

Nos sources d’infos pour cette semaine :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse
Dernière semaine des Mosaïcultures Internationales de Montréal. La Mère – Terre. Détail de l’œuvre la Mère – Terre. Photo : © GrandQuebec.com.

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