22 mai – 28 mai 2013

C’est arrivé au Québec du 22 mai jusqu’au 28 mai 2013

Semaine au Québec du 22 mai jusqu’au 28 mai 2013. Voir aussi : la semaine précédente du 15 mai jusqu’au 21 mai 2013.

22 mai 2013 :

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a perquisitionné trois lieux sur le territoire montréalais. Dont un dans l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grace. Michael Applebaum, l’actuel maire de Montréal, l’a longuement dirigé. La deuxième perquisition a eu lieu dans les locaux du parti Union Montréal. Il s’agit de l’ancienne formation de l’ex-maire Gerald Tremblay. On l’a dissoute. On ne connai pas le troisième endroit pour l’instant.

Ces perquisitions sont directement en lien avec une enquête qui était déjà en cours. Il n’y a pas eu d’arrestations. Les policiers savaient apparemment quoi chercher à l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Il s’agirait de documents en lien avec des projets dans lesquels M. Applebaum aurait été impliqué dans le passé. En soirée, les policiers de l’escouade Marteau continuaient toujours à s’affairer dans les bureaux de l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Le bureau de M. Applebaum a indiqué qu’aucune information ne permettait de croire que l’opération vise le maire.

22 mai 2013 :

Une tentative de vol a mal tourné mardi soir, rue Saint-Denis, à Montréal. Un homme de 44 ans aurait été atteint de deux coups de feu, à la main et à l’abdomen, tirés par les policiers du SPVM. Vers 20 h 55, le suspect, bien connu des policiers, est entré dans une Brûlerie St-Denis, à l’angle de la rue Duluth, pour commettre un vol. Il est allé derrière le comptoir pour prendre le contenu de la caisse avant de s’enfuir à bord d’un véhicule. Mais les policiers sont arrivés sur les lieux quelques minutes plus tard et ils ont commencé à le suivre, a indiqué le SPVM.

L’individu a accéléré et il a perdu la maîtrise de son véhicule qui est entré en collision avec un poteau. Les policiers ont sommé le suspect de se rendre, qui aurait plutôt fait marche arrière vers eux. Ceux-ci ont alors fait feu en sa direction. Une poursuite s’est engagée et, quelques minutes plus tard, le suspect a abandonné son véhicule rue Gilford pour prendre la fuite à pied. Il a été appréhendé rapidement. On ne craindrait pas pour sa vie, a précisé le SPVM. Puisque des coups de feu ont été tirés, la Sûreté de Québec s’est vu confier le mandat d’enquêter sur les événements de la soirée, en vertu d’une politique ministérielle.

23 mai 2013 :

C’est le retour en cour du groupe d’accusés dans l’affaire de fraude au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), avec l’ajout de Yohann Elbaz, un avocat et frère d’un des accusés. Représenté par son avocat, Yohann Elbaz n’était toutefois pas présent pour sa comparution au palais de justice de Montréal. Son représentant n’a pas enregistré de plaidoyer, se contentant de prendre la preuve retenue contre Elbaz, qui se joint ainsi à tous les autres accusés dans cette affaire baptisée Lauréat par L’Unité permanente anticorruption (UPAC).

L’ex-PDG de SNC-Lavalin Pierre Duhaime, l’ex-cadre de la même compagnie Riadh Ben Aïssa, l’ex-patron du CUSM Arthur Porter et son bras droit Yanaï Elbaz, et enfin l’entremetteur allégué, Jeremy Morris, font tous face à une série de chefs d’accusation. Outre la fraude et la fraude envers le gouvernement, ils sont aussi accusés d’abus de confiance par un fonctionnaire public et de recyclage de produits de la criminalité. Il y avait toutefois un absent de taille jeudi. Le Dr Arthur Porter n’était pas présent, ni même représenté par avocat. C’est qu’il se trouve toujours aux Bahamas, et est sous le coup d’un mandat d’arrestation.

Dans son cas, la Couronne s’est montrée avare de commentaires, mais elle ne désespère pas de le voir faire face à la justice canadienne. Selon la police, SNC-Lavalin aurait versé 22,5 millions $ pour s’assurer d’obtenir le méga contrat de construction du campus Glen du CUSM.

23 mai 2013 :

Les enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ont une autre perquisition à l’hôtel de ville de Montréal. L’opération policière aurait un lien avec les perquisitions qui ont été menées à trois endroits hier, notamment dans les bureaux de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, dirigé jusqu’à récemment par le maire de Montréal, Michael Applebaum. Les enquêteurs s’étaient également rendus dans les bureaux d’Union Montréal.

L’opération de jeudi matin à l’hôtel de ville de Montréal n’impliquait que peu d’enquêteurs et a été menée discrètement. Anne-Frédérik Laurence, porte-parole de l’UPAC, a confirmé la perquisition, en expliquant qu’elle est reliée à «une enquête en cours». Le 19 février dernier, 125 policiers avaient participé à une opération d’envergure lors de laquelle neuf endroits avaient été visités, dont six bureaux d’arrondissement, l’hôtel de ville et les bureaux de la direction de l’informatique à la Ville.

23 mai 2013 :

Le maire de Montréal, Michael Applebaum, a annoncé tard soir que l’avis d’ébullition de l’eau décrété le matin a été levé «pour tous les secteurs qui étaient concernés». «Les analyses bactériologiques effectuées sur le réseau d’aqueduc montréalais et à la sortie des usines confirment que l’eau potable est de bonne qualité et répond à toutes les exigences réglementaires», a affirmé le maire Applebaum, après avoir assuré que, malgré son absence de l’hôtel de ville pour des raisons personnelles, il avait suivi l’évolution de la situation de près.

«Dans nos analyses bactériologiques, il n’y avait pas de E Coli, pas de coliformes dans l’eau, a confirmé Chantal Morissette, directrice principale du Service de l’eau, lors de la conférence de presse du maire Applebaum. M. Applebaum n’était pas en mesure de confirmer la source officielle de contamination, mais croit que ce serait lié aux travaux à l’usine d’épuration.

24 mai 2013 :

Le Qatar retire son offre de déménager le siège de l’Organisation aviation civile internationale (OACI) qui est basé Montréal, a annoncé le ministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird. Le possible déménagement de l’institution affilée aux Nations Unies qui établit les normes et les règles nécessaires à la sécurité, à l’efficacité et à la régularité de l’aviation, avait semé l’émoi à Montréal.

Le trio Ottawa-Québec-Montréal avait sorti l’artillerie lourde en vue de conserver les 534 emplois dans la métropole québécoises : visas canadiens plus facilement accessibles pour les employés de l’OACI, investissement de 80 millions $ à la maison-mère de Montréal et exemption de droits de scolarité pour les enfants de diplomates. Le Canada et l’OACI avaient négocié un accord qui garantissait le maintien du siège de l’OACI à Montréal pour une période supplémentaire de 20 ans à partir de 2016.

Le Conseil de l’OACI avait approuvé l’accord le 11 mars 2013, mais il ne l’avait pas encore été ratifié. Le Qatar avait proposé d’accueillir le siège de l’organisation, et si son offre n’avait pas été retirée, un vote aurait eu lieu à la prochaine assemblée cet automne.

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La présence de l’OACI à Montréal depuis 1946 est importante pour l’économie de la ville. Plusieurs autres organismes se sont implantés à Montréal par souci d’efficience, puisque l’OACI est l’entité centrale de l’aviation à travers le monde. Par exemple, le Conseil international des aéroports (ACI) a déménagé son siège social à Montréal en 2010 pour faciliter les rapports avec les autres organismes mondiaux de l’industrie de l’aviation.

L’Association internationale du transport aérien (IATA), qui regroupe en 2012 plus de 240 compagnies aériennes et qui gère plus de 85 % du trafic aérien mondial, est également installée à Montréal depuis plusieurs années. En 2012, la Fédération internationale des Associations des pilotes de ligne, qui regroupe plus de 100 000 pilotes à travers le monde, a également inauguré son siège social à Montréal.

24 mai 2013 :

Québecor a annoncé qu’il a racheté Gestev, l’organisateur d’événements sportifs, culturels et corporatifs de Québec. Dans un communiqué, Québecor a expliqué qu’elle compte utiliser l’expertise de Gestev «pour faire de l’Amphithéâtre de Québec un lieu phare du divertissement, du sport et de la culture».

Fondée en 1992, Gestev s’est surtout distinguée dans la production d’événements sportifs de grande envergure, comme les Coupes du monde de vélo de montagne et de surf des neiges, à Québec, ainsi que les compétitions du Red Bull Crashed Ice de Québec et Niagara Falls. L’entreprise a aussi été impliquée dans la Transat Québec-Saint-Malo de 2012 et la Coupe du monde de sprint en ski de fond de l’hiver dernier, à Québec et de 1997 à 2006, elle a organisé les Fêtes de la Nouvelle-France, toujours à Québec. Cofondateur de l’entreprise avec Chantal Lachance, le président, Patrice Drouin, a estimé que cette acquisition «ouvre la porte à la conceptualisation de nombreux types d’événements.

25 mai 2013 :

La Journée nationale des enfants disparus se tient aujourd’hui et pour la souligner, plusieurs activités ont lieu dans plusieurs endroits au Québec. Intitulée Faites du bruit pour les enfants disparus, cette journée grand public veut mettre l’accent sur les services offerts aux familles, la prévention auprès des jeunes de 17 ans et moins en plus d’honorer les enfants disparus. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et l’équipe d’Enfant-Retour Québec seront donc présents et offriront des activités éducatives.

Selon la Sûreté du Québec, pas moins de 8774 jeunes auraient manqué à l’appel en 2012, équivalant à près de 24 disparitions par jour. La grande majorité, soit près de 90% des disparitions sont des ados en fugue, au niveau des enlèvements, l’enlèvement parental est le plus courant et ceux criminels sont peu nombreux, a expliqué Pina Arcamone, directrice générale d’Enfant-Retour en ajoutant que plusieurs enfants se font approcher par des individus avec l’intention de kidnapper, mais ayant appris les connaissances nécessaires, ceux-ci sont capables de se sortir d’une telle situation.

25 mai 2013 :

L’Estrie est aux prises avec des précipitations de neige. Une quinzaine de centimètres de neige sont prévus dans les régions hautes en altitude de la province, selon Environnement Canada. En plus de l’Estrie, le parc des Laurentides, les régions longeant les Appalaches vers la Beauce jusque dans la région du Témiscouata devaient recevoir beaucoup de neige.

Il faut remonter à 1967 pour trouver la dernière fois qu’il est tombé 15 cm de neige à la fin mai dans ces régions. Par contre, le mont Mégantic avait reçu 3 cm de neige le 10 juin 1980. Les conditions de route sont dangereuses, d’autant plus que la saison des pneus d’hiver est passée.

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À Montréal et Sherbrooke, de la pluie, peut-être accompagnée de quelques flocons, est prévue toute la journée, pendant la soirée, et demain, dimanche. Pour sa part, la ville de Québec a été aux prises avec du grésil, des vents forts et d’abondantes précipitations de pluie, à un point tel que des feux de circulation se sont retrouvés au sol, arrachés de leur socle samedi. «Pour l’instant, il y a une dépression en provenance du Maine qui donne de la pluie partout.

Ça va près du Lac-Saint-Jean et de Montréal, jusqu’à Rivière-du-Loup», a expliqué Denis Thibault d’environnement Canada, relatant que le long du fleuve les vents ont dépassé les 70 km/h par endroits. La température maximale normale pour cette période de l’année est de 18 à 20 degrés Celsius. L’an dernier, le mois de mai 2012 avait été particulièrement beau.

25 mai 2013 :

C’est sous une fine pluie et avec beaucoup d’émotion que des dizaines de personnes se sont réunies,  pour rendre hommage aux 227 pompiers québécois morts en service depuis 1849, soit depuis que des statistiques à cet effet sont compilées. Pour l’occasion, un monument a été dévoilé sur le boulevard Saint-Joseph, à Montréal. Il représente deux pompiers sortant d’un incendie dans lequel ils viennent de perdre un collègue. L’œuvre d’art va enfin donner un lieu de rassemblement à toutes les familles.

Le dévoilement du monument, qui a coûté en tout 400 000 $, a ravivé de douloureux souvenirs pour plusieurs. Afin de ne pas oublier, plusieurs ont suggéré que le 25 mai devienne la journée officielle de commémoration des pompiers décédés en service. Au cours de la cérémonie, deux CF-18 des Forces canadiennes ont marqué le coup en passant à deux reprises dans le ciel de Montréal.

26 mai 2013 :

On annonce qu’après une diminution marquée en 2008-09, les différents corps de police du Québec ont employé plus que jamais le pistolet à impulsion électrique Taser en 2012. Son utilisation a connu donc une hausse de 65 % par rapport à 2011. Le nombre d’utilisations de l’arme à impulsion électrique (AIE) rapporté est en constante augmentation, atteignant 82 utilisations l’an dernier comparativement à seulement 28 interventions en 2009.

Les chiffres compilés par le Journal de Québec démontrent toutefois une différence importante dans la façon d’utiliser ce pistolet depuis 2010. On utilise l’AIE comme arme de dissuasion bien plus que comme outil de neutralisation. Sur les 82 événements recensés en 2012, 45 d’entre eux n’ont pas nécessité de décharge. Dans ces situations, les policiers peuvent avoir seulement pointé le Taser en direction du suspect en menaçant de tirer s’il ne collaborait pas.

«Si je fais juste démontrer l’arc électrique et la personne dit : je me rends et lâche son couteau, même si on n’a pas eu besoin de l’utiliser en déployant les sondes, l’outil va avoir eu sa raison d’être», a expliqué Steve Carrier, responsable de la formation des AIE pour la police de Québec. Le Service de police de la ville de Montréal utilise aussi beaucoup cette façon de faire. Sur 31 utilisations de l’arme, 21 événements se sont conclus par une simple démonstration. Chaque fois qu’une personne reçoit une décharge de l’AIE, le protocole oblige les autorités à transporter le suspect dans un centre hospitalier. Les policiers sont également plus attentifs aux individus qui montrent des signes d’intoxication ou encore une condition médicale précaire.

26 mai 2013 :

Projet Montréal a proposé une image renouvelée à ses membres lors de son cinquième congrès. Le parti sera désormais connu sous le nom de «Projet Montréal/Équipe Bergeron» auprès des électeurs. François W. Croteau, maire de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie et membre du parti de Richard Bergeron, refuse d’y voir une imitation de la nouvelle formation «Équipe Denis Coderre pour Montréal», qui connaît une légère avance dans les sondages. «Nous avions décidé de rebaptiser le parti pour l’élection avant la venue de M. Coderre.

Dans la politique montréalaise, on connaît plus les personnes à la tête des partis que leur formation. Nous voulions simplement rendre les choses plus claires pour les électeurs au moment de passer aux urnes», a soutenu M. Croteau. Ce dernier a toutefois reconnu qu’il s’agissait aussi d’une stratégie pour attirer les électeurs vers le parti grâce à l’image «forte» de M. Bergeron. Celui-ci a pris la parole, signifiant que son avantage envers ses adversaires était son indépendance. «Je n’ai qu’une seule allégeance. Elle est envers Montréal et je n’ai qu’un seul patron. En fait ce sont les Montréalaises et les Montréalais», a-t-il affirmé.

26 mai 2013 :

La marée et les vents ont provoqué bien des inconvénients ce matin, lorsque le fleuve Saint-Laurent sort de son lit. Elle a inondé plusieurs secteurs de Québec et piégeant des dizaines de riverains.  Vers 7 h 30, la marée a atteint un niveau très élevé, ce qui ne s’était pas produit depuis de nombreuses années, entraînant des débordements monstres, principalement dans le Vieux-Québec, où on a fermé la rue Dalhousie à la circulation pendant plus de deux heures.

À cet endroit, mis à part des déchets qui flottaient sur l’eau, aucun dommage d’importance n’a été relevé. Les autorités sur place ont souligné que la marée avait fait un bond de six mètres et qu’elle avait rarement monté de façon aussi considérable. Tranquillement, l’eau redescend et tout revient à la normale avant la fin de l’avant-midi. Cependant, les habitants du camping Turmel, à Château-Richer, n’ont pas eu la même chance, s’étant réveillé les deux pieds dans la flotte, leurs automobiles étant submergées.

Cette crue matinale a aussi endommagé une quinzaine de maisons mobiles. Québec a reçu plus de 90 millimètres de pluie en 5 jours. Les vents ont atteint des pointes de 80 km/h samedi soir. Charlevoix a reçu de la neige hier. Par ailleurs, 15 cm tombent dans la réserve faunique des Laurentides.

27 mai 2013 :

L’ancien grand patron du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Arthur Porter a été arrêté par les autorités du Panama, a annoncé l’Unité permanente anticorruption (UPAC). L’arrestation du Dr Porter et celle de son épouse, Pamela Porter, orchestrées par les Services des enquêtes sur la corruption de la Sûreté du Québec, la Gendarmerie royale du Canada et Interpol.

M. Porter fait face à des chefs d’accusation pour fraude, complot pour fraude, fraude envers le gouvernement, abus de confiance, commissions secrètes et recyclage des produits de la criminalité. Le processus d’extradition vers le Canada est un procédé complexe, on ne sait pas combien de temps cela va prendre. Le directeur du Service des poursuites pénales du Canada devrait être en mesure de fournir davantage d’informations demain.

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Début mars dernier, l’UPAC avait lancé un mandat d’arrêt contre M. Porter. On l’accuse d’avoir pris part à un stratagème de collusion et corruption. Dans le cadre de cette accusation les dirigeants de SNC-Lavalin auraient versé 22,5 millions $ en pots-de-vin aux dirigeants du futur CUSM. Cela en vue de s’assurer d’obtenir le méga contrat de construction du campus Glen du CUSM, d’une valeur de plus d’un milliard de dollars.

Au même moment, la porte-parole de l’UPAC avait indiqué au quotidien local «Caribbean News» que des échanges avaient déjà eu lieu entre les autorités canadiennes et des Bahamas, où M. Porter était réputé résider, en vue de son extradition. Arthur Porter a dirigé le CUSM de 2004 à 2011.

27 mai 2013 :

Des employés de l’Institut psychiatrique Philippe-Pinel qui accueille 300 patients parmi les plus dangereux au Québec craignent une autre prise d’otage comme celle qui est survenue en 2011. Le syndicat affirme que la situation à l’intérieur des murs ne cesse de se dégrader. Alors que les actes violents seraient en augmentation. En avril 2011, un patient armé d’un pic artisanal a séquestré un médecin et deux employés. D’ailleurs, les incidents violents ne cessent de s’accumuler.

En un an, le nombre d’interventions physiques d’employés vis-à-vis des patients a triplé. Passant de 293 en 2011-2012 à 836 en 2012-2013. Le F2, comme on l’appelle ici, c’est l’unité des adolescents les plus dangereux au Québec. La direction de Pinel veut fermer pour économiser. Il y a quelques semaines ces jeunes ont battu deux intervenantes. Leur coordonnateur les aurait invitées à finir leur quart de travail. Selon le président du Syndicat des employés, Steve Marcotte, une autre raison expliquerait pourquoi les choses ne tournent pas rond à Pinel. Depuis 2001, 1000 travailleurs ont quitté l’hôpital souvent insatisfait des conditions.

27 mai 2013 :

La prière récitée à l’ouverture du conseil municipal de Saguenay ne compromet pas la neutralité de la municipalité, a tranché la Cour d’appel. Le plus haut tribunal du Québec donne donc raison à la Ville de Saguenay et son maire Jean Tremblay. Ceux-ci ont réussi à faire casser ainsi un jugement du Tribunal des droits de la personne. Ce jugement soutenait que la prière porte atteinte au droit à la liberté de conscience et de religion du citoyen Alain Simoneau. Cet héros ne voit aucun problème à que sa demande porte atteinte au droit de la liberté de conscience de la majorité absolue des citoyens de la ville.

Cette décision obligeait le maire à ne plus réciter de prière. Ainsi à retirer le crucifix et la statue du Sacré-Cœur de la salle du conseil. «Il n’existe pas de conflit véritable entre les convictions morales de M. Simoneau et les manifestations dénoncées». Ainsi écrivent les juges de la Cour d’appel.

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C’est le 4 Décembre 2006 que la saga commence quand le citoyen Alain Simoneau demande au maire Jean Tremblay s’il compte cesser de réciter la prière avant le conseil municipal. La prière brime, selon lui, la liberté de conscience de ce combattant pour la liberté de la conscience.

Le 28 mars 2007, le Mouvement laïque du Québec porte plainte à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse pour le compte d’Alain Simoneau pour atteinte à sa liberté de conscience et de religion. Le 30 juillet 2008, M. Simoneau et le Mouvement laïque portent la cause devant le Tribunal des droits de la personne. Le 9 février 2011, la juge Michèle Pauzé du Tribunal des droits de la personne tranche en faveur de M. Simoneau. Il ordonne au maire et à la Ville de Saguenay de lui verser 30 000 $ en dommages.

Le 16 février 2011, le maire Jean Tremblay et la Ville de Saguenay décident de faire appel de la décision du Tribunal. Ils lancent alors une vaste campagne de souscription pour payer les frais judiciaires.

suicide et croix
« Le suicide, c’est épouser la solitude et vivre avec elle… in… fi… ni… ment ! » (Thérèse B. Bayol, écrivaine française, Tout est sous la peau. La Société der belles lettres Guy Maheux, 1975). Image de la croix du Bic : © GrandQuebe.com.

28 mai 2013 :

L’intimidation aurait fait une autre victime. Ann-Élisabeth Belley, 14 ans, a mis fin à ses jours. L’adolescente de Jonquière au Saguenay n’en pouvait plus de se faire intimider à l’école. Sa mère l’avait retirée de l’École polyvalente Jonquière. En fait la situation était devenue intolérable.  «Il y a eu des événements reliés au phénomène de l’intimidation et de harcèlement. Toutefois, le personnel de l’école a rapidement pris en charge la situation. Il y a eu des suspensions, on a rencontré les jeunes, On a fait des travaux de réflexion». Ainsi a fait savoir le directeur général de la Commission scolaire De La Jonquière, Christian St-Gelais. Il se dit peiné du suicide de l’adolescente. «On a rencontré les parents, a ajouté St-Gelais. On pensait que le problème s’estompe».

28 mai 2013 :

Un pilote âgé de 61 ans a perdu la vie, à la suite d’un écrasement survenu à l’aéroport privé de Saint-Lambert-de-Lauzon, dans la région de Chaudière-Appalaches. La victime suivait une formation à bord d’un autogire, un hybride entre l’hélicoptère et l’avion. L’aviateur expérimenté originaire de Lejeune, une petite municipalité de moins de 300 personnes dans la MRC du Témiscouata, aurait tenté une manœuvre de décollage qui a mal tourné. La distance de décollage se limite à moins de 100 mètres avec ce type d’engin. L’appareil a dévié de sa trajectoire vers la gauche avant l’impact. Une erreur humaine ou un problème mécanique pourrait avoir provoqué l’accident.

D’autres pilotes sur les lieux ont aussi évoqué l’hypothèse d’un malaise cardiaque en voyant les débris. L’autogire est un aéronef à voilure libre parfois appelé «gyrocoptère». Un rotor principal soustent l’appareil. Une hélice le propulse. À l’arrivée des services d’urgence, le pilote était toujours en vie. Mais on considère comme instable lors de son transport. Le propriétaire de l’école ULP Aviation, Denis Anctil, s’expliquait mal ce qui s’est produit. Son école d’autogire est la première approuvée selon les normes établies par Transports Canada.

C’est probablement l’école qui possède le plus d’expérience. D’autres pistes existent au Québec, à Saint-Apollinaire et à Lachute. Le Bureau de la sécurité des transports (BST) a ouvert une enquête.

Voir aussi la période prochaine : du 29 mai jusqu’au 31 mai 2013.

la pluie
Québec sous la pluie… Photo : GrandQuebec.com.

Les sources pour cette semaine :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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