
C’est arrivé au Québec du 22 décembre jusqu’au 28 décembre 2013
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 15 décembre jusqu’au 21 décembre 2013
22 décembre 2013 : Une femme de 72 ans a succombé à ses blessures, cet après-midi, après avoir été happée par un tracteur de déneigement en matinée, à Lanoraie, dans Lanaudière. La victime marchait vers l’est, sur la route 138, lorsqu’un tracteur utilisé pour du déneigement résidentiel roulant dans la même direction l’a percutée. La femme a été transportée dans un centre hospitalier où son décès a été constaté quelques heures plus tard. Le conducteur de la déneigeuse n’a pas été blessé. Une enquête est en cours pour déterminer ce qui a pu causer cet accident.
22 décembre 2013 : La Ville de Montréal a confirmé que la subvention pour rénovation d’environ 130 000 $, accordée par la Direction de l’habitation à un propriétaire condamné pour avoir refusé de bien entretenir son immeuble, lui sera bien octroyée. La mairesse de l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension et vice-présidente du comité exécutif, Anie Samson, a tenu à justifier la décision de la Ville. Elle a indiqué que le propriétaire en question, Kujtim Canaj, avait pris possession du bâtiment situé au 7905, avenue Querbes, il y a environ deux ans, alors que cet immeuble était déjà en piteux état. Mme Samson a ajouté qu’il avait accepté rapidement de collaborer avec la Ville pour effectuer les travaux requis à l’appartement 105, notamment dans la cuisine et la salle de bain. Par ailleurs, la mairesse a souligné que l’immeuble de M. Canaj est situé dans Parc-Extension, un secteur identifié par la Ville où de nombreux immeubles nécessitent des rénovations majeures. Seize immeubles de 660 logements présentent des problèmes de salubrité rien que dans l’arrondissement. «L’objectif final, c’est d’offrir des logements salubres aux citoyens», a affirmé Mme Samson, qui a précisé que la Ville attendrait la fin des travaux de rénovation et s’assurerait que tout est conforme avant de donner la subvention de 130 000 $ au propriétaire de l’avenue Querbes. Ce chèque devrait permettre à ce dernier de payer la moitié de la facture des travaux. Kujtim Canaj avait été condamné deux fois par la Régie du logement, notamment à dédommager un locataire qui avait dû quitter son logement en raison de l’état de délabrement dans lequel M. Canaj laissait son bien. Forcé de faire les travaux qui s’imposaient, le propriétaire a demandé une subvention dans le cadre du programme Rénovation Québec.
22 décembre 2013 : Quatre-vingt têtes d’un troupeau de vaches Holstein ont péri dans l’incendie qui a dévasté la ferme laitière Richer dans la nuit de dimanche à lundi, sur le chemin de La Lièvre Sud, à Mont-Laurier. Le bâtiment de ferme était déjà complètement embrasé à l’arrivée des pompiers, vers minuit trente. La jeune fille d’un voisin regardait un film lorsqu’elle a aperçu le bâtiment de ferme, situé à quelque 500 mètres de là, en flammes. Elle en a aussitôt avisé son père, qui a donné l’alerte. Bien que la cause de l’incendie n’ait pas encore été déterminée, Pierre Richer croit qu’il s’agit d’une défectuosité électrique. «Le feu s’est propagé très rapidement dans tout le bâtiment», explique-t-il. «Ce qu’il y a de moche dans les feux de ferme, c’est qu’il est pratiquement impossible de sauver les animaux d’une étable», déplore Martin Cossette, chef de division du Service d’incendie de Mont-Laurier. «Dès le moment où l’incendie est pris, ajoute-t-il, les bêtes sont perdues. À notre arrivée, il est toujours trop tard pour les sauver.» Une trentaine de pompiers se sont relayés durant la nuit pour d’abord circonscrire les flammes et ensuite arroser les débris. Comme la ferme est située en secteur rural, on a dû transporter l’eau par citerne, en se ravitaillant à une borne-fontaine localisée à trois kilomètres de là. Dix bêtes, qui se trouvaient à l’autre extrémité du vaste bâtiment, ont toutefois été épargnées. Les pertes sont estimées à 700 000 $.
Cet hiver, il neige à Jérusalem. Photo : © Zvi Kaplan
23 décembre 2013 : La caserne de pompiers et le garage municipal Jacques-Denault, à Sherbrooke, ont été la proie des flammes. Si l’édifice du boulevard Bourque est désormais considéré comme une perte totale, personne n’a toutefois été blessé. Ce sont des employés municipaux qui s’affairaient dans la portion du garage qui ont remarqué des anomalies avec les plafonniers. Le temps de réclamer l’aide d’un maître-électricien, ceux-ci ont constaté que l’incendie faisait rage dans l’entre-toit. Du côté de la caserne, les pompiers venaient à peine de se coucher. Ceux qui travaillent sur un quart de 24 h le dimanche avaient eu une rude journée avec la tempête de verglas qui s’était abattue quelques heures plus tôt sur Sherbrooke. Dès le lendemain des événements, le SPCIS était à la recherche de locaux temporaires afin de desservir la population du secteur de Rock Forest- Saint-Élie-Deauville. Quant au personnel, il a été déménagé à la caserne de la rue Léger. Ce n’est pas la première fois qu’une caserne est la proie des flammes en Estrie. Au début de l’année 2013, celle des pompiers de la municipalité de Racine, près de Valcourt, avait connu le même sort.
23 décembre 2013 : La mort du présumé parrain Vito Rizzuto a provoqué une «onde de choc» au sein de la mafia montréalaise, affirme un spécialiste du crime organisé italien qui s’attend désormais à voir éclater une violente lutte de pouvoir entre les clans mafieux de la métropole. «C’est une nouvelle à laquelle personne ne s’attendait. On aurait été moins surpris d’apprendre qu’il avait été assassiné», a affirmé Pierre de Champlain, auteur et ancien analyste de renseignements à la GRC. «C’est absolument surréaliste d’entendre ça », a-t-il ajouté encore surpris. Victime de complications pulmonaires, le présumé parrain de la mafia montréalaise, Vito Rizzuto, est décédé à l’hôpital Sacré-Cœur tôt ce matin à l’âge de 67 ans. M. de Champlain a l’impression que son état s’est détérioré très soudainement. «Il avait déjà évoqué – par l’entremise de son avocat – qu’il souffrait d’un problème de santé, une tâche sur un poumon, lorsqu’il a été extradé à New York en 2006 pour subir son procès», a-t-il cependant rappelé. S’il est prématuré de parler de réorganisation au sein de la mafia quelques heures seulement après le décès du parrain, Pierre de Champlain s’attend à une guerre de clans inévitable pour la conquête du pouvoir: «C’est sûr qu’il va y avoir une réorganisation. Elle peut se faire dans la violence, il faut s’attendre à ça. Il y a sûrement des factions adverses qui vont vouloir le contrôle.» L’auteur du livre «Le crime organisé à Montréal (1940-1980)» pense que c’est la jeune génération des mafiosi qui prendra la relève. Elle tenait d’ailleurs «le fort» lorsque Vito Rizzuto était en prison aux États-Unis, a-t-il précisé. Le parrain a passé six ans derrière les barreaux (2006-2012) pour avoir joué un rôle dans le meurtre de trois membres de la famille Bonnano à New York, en 1981. La famille Rizzuto a régné sur le crime organisé montréalais de 1984 à 2004, lorsque Vito Rizzuto a été arrêté. Ce dernier avait toutes les qualités essentielles pour être et demeurer le parrain. Il était surtout rassembleur, a indiqué M. de Champlain: «Ç’a marqué son leadership et ça lui a donné une crédibilité.» Son successeur devra marcher dans ses pas, «être accepté de tous, avoir du charisme et savoir rassembler», a résumé l’expert. Rappelons que le caïd Giuseppe De Vito a été empoisonné au cyanure en prison, pas plus tard que le mois dernier. Il était l’un des rivaux de Vito Rizzuto.
Détrompez-vous, ce n’est pas le Québec, c’est Jérusalem, la vie sainte, en plein hiver en décembre 2013. Photo : © Zvi Kaplan.
JOYEUX NOËL !!
24 décembre 2013 : Un homme de 74 ans a perdu la vie sur la route 55 près de Bécancour, près de Trois-Rivières. Vers 1h, le conducteur a tenté de faire un demi-tour sur la route, dans une portion qui n’est pas doublée. Pendant que la voiture était perpendiculaire à la route, un automobiliste a happé le véhicule du côté du conducteur. Le décès de l’homme a été constaté à l’hôpital. L’occupante du véhicule a été transportée à l’hôpital, de même que les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’autre voiture. Leur état n’est pas inquiétant. Un expert en reconstitution de la Sûreté du Québec a été dépêché sur les lieux.
24 décembre 2013 : Un homme a poignardé sa conjointe lors d’un conflit familial qui a dégénéré dans une résidence de l’arrondissement LaSalle à Montréal. L’événement s’est produit sur la rue Barré, entre les rues Tassé et Deguire. Le suspect, un homme dans la quarantaine, se serait emparé d’un couteau et a frappé sa conjointe à plusieurs reprises. La victime, dans la quarantaine, a subi de nombreuses lacérations, peu profondes. Elle a été transportée dans un centre hospitalier, mais on ne craint pour sa vie. L’homme a été blessé aux doigts lors de l’attaque. Après son passage à un établissement de santé, les policiers l’ont conduit au poste, où il rencontrera les enquêteurs. Deux enfants de moins de 12 ans se trouvaient dans le domicile au moment des événements, mais n’ont pas été blessés. Ils ont été confiés à un membre de la famille.
24 décembre 2013 : Un médecin exerçant à Montréal, le Dr Raymond Rezaie, s’est vu retirer son droit de pratiquer des circoncisions à la suite d’un nombre «effarant» d’opérations ratées, a décidé le Conseil de discipline du Collège des médecins du Québec. L’interdiction est entrée en vigueur mardi et elle est temporaire, le temps que le Conseil statue de façon définitive. Le Dr Rezaie, qui est âgé de 51 ans, opère une clinique sur la rue Guy à Montréal, la Clinique médicale Alpha medic centre-ville, spécialisée dans les circoncisions non médicales, c’est-à-dire dictées par des raisons religieuses ou sociales. Les dossiers de 80 circoncisions mal réussies ont été portés à l’attention du Conseil de discipline, un nombre jugé «effarant». Dans sa décision, le Conseil précise que le Dr Rezaie connaît la méthode pour effectuer l’opération, mais que «la problématique est son application». Plusieurs des garçonnets affectés par les circoncisions ratées du Dr Rezaie éprouvent des difficultés à uriner et ont dû être opérés de nouveau, notamment à l’Hôpital Sainte-Justine. Pour sa défense, le Dr Rezaie a soutenu, par le biais de son avocat, qu’il a pratiqué des milliers de circoncisions et que les problèmes rapportés «entrent dans les statistiques», c’est-à-dire qu’elles font partie du taux accepté de complications.
25 décembre 2013 : Plus de 7 000 abonnés d’Hydro-Québec étaient toujours privés de courant, en fin de soirée, trois jours après les intempéries qui ont frappé le Québec au cours du dernier weekend. Les pannes sont principalement situées en Montérégie (650 abonnés touchés) et en Estrie (6 700 foyers). En Estrie, c’est toujours dans la MRC de Memphrémagog qu’il y a le plus de pannes, avec plus de 3200. La ville de Sherbrooke, sérieusement touchée pendant un temps, ne comptait plus que 276 pannes à 22h. À 8h du matin, 15 500 abonnés n’étaient pas connectés, toujours dans ces deux régions. En fin d’après-midi, ce chiffre n’avait pas beaucoup bougé, avant de baisser significativement en soirée. Plus de 500 travailleurs étaient sur le terrain, afin de remettre sur pied le réseau électrique. Des équipes d’autres régions de la province ont été appelées en renfort, de même que des monteurs de lignes du Nouveau-Brunswick. Le travail des équipes était ralenti par les conditions difficiles et les arbres tombés à cause de la pluie verglaçante de dimanche, ce qui complique l’accès aux zones touchées. De nombreux poteaux étaient cassés ou penchés, ce qui nécessite beaucoup de travail.
25 décembre 2013 : Un jumelé de Mont-Saint-Grégoire, en Montérégie, a été ravagé par les flammes vers 23h30. Le bâtiment touché se trouve sur la route 104. Les deux unités de l’édifice ont été endommagées par les flammes, et une des deux serait une perte totale. Quatre personnes se trouvaient à l’intérieur au moment où l’incendie s’est déclaré. Tous ont pu sortir sans problème. Une dame a été transportée à l’hôpital après avoir inhalé de la fumée, mais son état n’était pas à craindre. Des pompiers du Service de sécurité incendie de Mont-Saint-Grégoire et Sainte-Brigide-d’Iberville ont été appelés sur les lieux. Des sapeurs des services des municipalités avoisinantes ont aussi été nécessaires pour maîtriser les flammes. Les causes de l’incendie sont inconnues pour le moment. Un enquêteur spécialisé en incendie de la Sûreté du Québec devait aller sur place afin de déterminer la source du brasier. La route 104 a été fermée durant une partie de la nuit. Elle a été rouverte à la circulation en début d’avant-midi.
26 décembre 2013 : Mme Colette Roy-Laroche, la mairesse de la ville de Lac-Mégantic a été déclarée la personnalité de l’année 2013. Un événement tragique a mis en lumière la force de caractère et la probité de cette femme de 69 ans. Un exemple qui a fait contrepoids à la piètre image de la classe politique québécoise, marquée par des affaires de corruption et d’excès personnels dans les dernières années. Mme Roy-Laroche a été nommée personnalité de l’année 2013 par l’Agence QMI. Le choix a été effectué au moyen d’un sondage réalisé auprès des principaux responsables de rédactions des médias Québecor ainsi que de ceux des clients de l’Agence QMI. Élue mairesse de Lac-Mégantic en 2009, Mme Roy-Laroche croyait que sa carrière politique allait se terminer en novembre 2013, puisqu’elle avait décidé de ne pas solliciter un deuxième mandat à la tête de la petite ville de 6000 habitants. Avec toute l’horreur du drame du 6 juillet – dont le bilan a fini par s’établir à 47 morts -, le Québec a découvert aussi cette femme, solide, présente et prête à agir pour le bien commun, que l’on a surnommée la Dame de granit. On en a fait, à juste titre, une sorte d’héroïne. Plusieurs la considèrent comme un «modèle pour toutes les femmes du Québec», ainsi que l’a dit Québec solidaire, d’autres, comme le chroniqueur du Journal de Québec, J. Jacques Samson, voient en elle une politicienne qui a «revalorisé la notion de service public et fait la preuve que des citoyens peuvent se consacrer avec générosité au mieux être de leur communauté». Mme Roy-Laroche, elle, a trouvé «un peu exagérée» toute l’attention qui a été portée sur sa personne. « Mais si ça peut contribuer à améliorer et à avoir un monde meilleur… On a découvert la beauté de l’humain à travers cette catastrophe », confiait-elle à TVA Nouvelles.
27 décembre 2013 : Un violent incendie a complètement détruit le bâtiment de RSR Environnement, à Saint-Amable, en Montérégie. RSR est une des entreprises ayant participé au nettoyage dans la foulée de la tragédie du 6 juillet dernier à Lac-Mégantic. Le feu a pris naissance, dans les locaux de la compagnie située sur la rue Charbonneau. Selon la Régie intermunicipale de police Richelieu Saint-Laurent, l’incendie n’est pas d’origine criminelle. Un travailleur de l’entreprise a été incommodé par la fumée, mais son état n’a pas nécessité un transport à l’hôpital. Personne d’autre n’a été blessé. Afin de combattre le brasier, le Service des incendies de Saint-Amable a reçu l’aide de plusieurs pompiers des villes avoisinantes.
27 décembre 2013 : Les magasins Brick, qui ont accordé de généreux rabais sur les achats en ligne les 24 et 25 décembre, affirment qu’il s’agit d’une erreur informatique et demandent à leurs clients de rembourser la somme épargnée. Le détaillant a publié sur sa page Facebook un message enjoignant les consommateurs qui ont profité de ce rabais à se manifester. « Le soir du 24 décembre jusqu’au matin du 25, des consommateurs achetant en ligne ont reçu par erreur un rabais additionnel de 50%. Brick s’excuse pour la confusion et tente actuellement de contacter tous les consommateurs affectés afin de les informer des bons prix (ceux qu’ils auraient dû payer). […] Nous offrons aux consommateurs affectés un rabais sur leur prochain achat en ligne correspondant à 10% du montant de leur achat visé (par cette note).» La compagnie laisse également le choix aux consommateurs de simplement annuler leurs commandes initiales. On ignore pour l’instant combien d’acheteurs sont visés par cette demande. Les conditions de la compagnie stipulent que toutes les commandes sont sujettes, entre autres, à «des erreurs qui peuvent être faites sur le prix, comme celle-ci, qui était évidente pour les clients», a indiqué à l’Agence QMI Greg Nakonechny, vice-président juridique de Brick. Brick se réserve le droit de «corriger toute erreur, inexactitude ou omission à n’importe quel moment sans avertissement préalable ou responsabilité envers vous ou une autre personne» et «de rejeter, corriger, annuler ou compléter toute commande, incluant les commandes approuvées pour toute raison», peut-on lire sur le site internet de la compagnie. «Nous faisons exactement ce que le client voulait que nous fassions, c’est-à-dire honorer le prix d’achat qu’ils ont sélectionné pour acheter ce produit», a dit M. Nakonechny. Le «prix d’achat qu’ils ont sélectionné» faisant référence à celui affiché lors de la sélection du produit dans les dépliants de la chaîne, plutôt que celui indiqué sur la facture internet finale. L’entreprise a également fait savoir par voie de courriel qu’« aucune des transactions concernées n’ont été traitées. Chacun de ces clients ont reçu une confirmation de commande indiquant que leur achat n’a pas été finalisé.» Mais, selon Réal Coallier, de l’Office de la protection du consommateur (OPC), un contrat de vente en bonne et due forme, comme celui entériné lors d’une transaction en ligne, ne peut être modifié par la suite. «Ça fait partie de la vie de tous les jours d’un commerce, a indiqué M. Coallier. Généralement, tous ces prix-là sont doublement vérifiés par les programmeurs ou les gens du marketing.» L’OPC conseille aux consommateurs de porter plainte auprès de l’Office si Brick les contacte pour obtenir un remboursement. De plus, imprimez et conservez toujours les preuves des transactions que vous effectuez en ligne. Il s’agit du contrat de vente que vous ratifiez avec le détaillant. Plusieurs consommateurs ont exprimé leur mécontentement sur la page Facebook de la compagnie, qualifiant la déclaration de Brick de «farce totale» et ont exigé qu’elle «respecte le prix incorrect». Certains ont écrit qu’ils avaient l’intention d’annuler leur commande et une femme a ajouté qu’elle «n’achèterait probablement plus jamais chez Brick». Certains clients ont par contre exprimé leur soutien à Brick et ont proposé aux ceux qui se sont plaints de cesser d’être «cupides» et de donner à la chaîne ce qui lui revient.
27 décembre 2013 : Les 145 employés de Silicium Québec en lock-out depuis le 3 mai dernier ont adopté à 76% une nouvelle convention collective. Les travailleurs de l’usine de Bécancour ont ainsi accepté de voir leur salaire gelé jusqu’en octobre 2016. Ils verront par ailleurs le remboursement de leurs médicaments par l’employeur passer de 100% à 80%. Selon les responsables du syndicat Unifor, il ne s’agit toutefois pas d’un recul. « Dans le contexte d’un lock-out où l’employeur voulait diminuer les salaires de 20%, diminuer les primes et les vacances, faire disparaître les congés mobiles et diminuer sa contribution à l’assurance collective de 50%, c’est une belle victoire », a soutenu Joseph Gargiso, directeur adjoint du regroupement syndical Unifor, peu après le vote de vendredi. La nouvelle convention collective, qui s’étend de mai 2013 à avril 2017, prévoit par ailleurs une hausse de 2,75% des salaires en novembre 2016.
28 décembre 2013 : Un accident de motoneige a fait une victime, près de Saint-Modeste, dans le Bas-Saint-Laurent. L’homme de Cacouna, âgé de 43 ans, a perdu la vie à la suite d’une embardée. Une femme de 45 ans, qui prenait également place sur la motoneige, a été gravement blessée. On ne craint toutefois pas pour sa vie. L’accident s’est produit vers minuit dans un sentier à proximité d’un club de motoneige. «Le couple venait de quitter le club de Saint-Modeste lorsque l’embardée s’est produite», a expliqué Richard Gagné, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). Les deux occupants ont chuté dans un fossé d’une profondeur d’une dizaine de pieds et sont demeurés coincés sous la motoneige. La dame, qui avait un cellulaire, a contacté les services d’urgence et a pu signaler leur emplacement. Le Service de sécurité incendie de la Ville de Rivière-du-Loup a notamment été appelé sur place pour secourir les victimes à l’aide d’un traîneau d’évacuation. Le décès de l’homme a été constaté à l’hôpital de Rivière-du-Loup.
28 décembre 2013 : Les automobilistes ont eu toute une surprise à la pompe alors que le prix de l’essence a subi une hausse de 19 cents à Montréal pour atteindre 1,45 $ le litre. Des villes des quatre coins de la province y ont aussi goûté. À Québec et dans le Bas-Saint-Laurent le prix de l’essence est passé de 1,26 $ à 1,41 $. La tempête hivernale qui a touché le sud de l’Ontario a considérablement compliqué les déplacements, y compris pour les camions-citernes. «C’est normal que lorsque la chaîne est affectée, le prix change, mais 15 cents, c’est beaucoup!» a déploré M. McKenna. Pour l’Association québécoise des indépendants du pétrole, cette importante hausse du prix du carburant n’est pas étonnante.
28 décembre 2013 : Une enquête indépendante a été confiée à la Sûreté du Québec (SQ) concernant une intervention policière au cours de laquelle un homme a perdu la vie, vendredi soir, à Montréal. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a reçu un appel concernant une violation de domicile dans un immeuble à logements situé sur le chemin de la Côte-des-Neiges, près de l’avenue Ridgewood. À l’arrivée des policiers, un homme de 38 ans s’est barricadé dans un des appartements. Les policiers tentaient d’entrer en contact avec l’homme lorsque ce dernier a chuté d’au moins sept étages à partir d’un balcon. Les premiers soins ont été pratiqués sur place, mais son décès a été constaté un peu plus d’une heure après son transport à l’hôpital. L’enquête a été confiée à la SQ en raison d’une règle selon laquelle le ministère de la Sécurité publique est dans l’obligation de transférer l’investigation à un autre corps de police lorsqu’une personne décède ou subit des blessures pouvant causer la mort lors d’une intervention, et ce, par souci de transparence.
28 décembre 2013 : Un chalet situé à Saint-Côme, dans Lanaudière, appartenant entre autres à Mario Laprise, directeur général de la Sûreté du Québec (SQ), a été ravagé par un incendie suspect, tôt samedi. «Par souci de transparence», l’enquête a été transférée au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Selon André Leclerc, porte-parole du SPVM, l’incendie du chalet de la rue du Couchant a débuté vers 3 h 30. Le bâtiment est une perte totale, mais personne n’a été blessé. Des indices retrouvés sur la scène laissent croire que l’incendie serait d’origine criminelle, a indiqué M. Leclerc. Des traces de pneus relevées sur les lieux seraient l’un de ces éléments. Mario Laprise, le retraité de la SQ Bruno Beaulieu, et trois autres partenaires d’affaires également issus du milieu policier, avaient fait l’acquisition de ce chalet de 12 chambres, offert au public en location. Le groupe l’a acheté de M. Laprise et de son ex-épouse, qui étaient propriétaires depuis 2002. Le chalet a coûté plus de 400 000 $ et chacun des hommes possède 20 % de la propriété indivise, avait révélé le Bureau d’enquête. En août 2013, les associés ont incorporé une entreprise qui s’appelle Le chalet des cinq, pour la location des lieux.
28 décembre 2013 : Le gyrophare de la Place Ville Marie au centre-ville de Montréal s’est immobilisé. Il devrait reprendre son habituelle rotation demain. Le mouvement de la structure composée de quatre faisceaux lumineux s’est interrompu aux alentours de 16 h 30. Selon un responsable de l’entretien qui a préféré garder l’anonymat, il s’agirait «probablement d’un bris mécanique qui sera réparé dimanche». Le phare devait continuer à pointer en direction sud jusqu’à ce qu’il s’éteigne à son heure habituelle durant la nuit, soit vers 2 h. Il s’est toutefois complètement éteint peu avant 20 h 30.Bien que l’on associe souvent le gyrophare à la navigation aérienne et marine, les ports et les aéroports possèdent leur propre système de guidage. Les lumières de l’édifice du centre-ville ne sont que décoratives. Appartenant encore à la Banque Royale du Canada, le gyrophare avait d’abord été installé en 1957 à l’ancien siège social de l’institution, au 360 rue Saint-Jacques. En 1962, la structure a été déménagée à la nouvelle maison mère de la Banque, à la Place Ville Marie. L’imposante structure se situe à 188 mètres au-dessus du sol, sur le toit de la «Grande Dame de Montréal». Ses faisceaux lumineux peuvent être vus jusqu’à 58 km de distance.
28 décembre 2013 : Un incendie survenu à l’usine d’Owens-Illinois Oil Canada Corp, dans l’arrondissement du Sud-Ouest, à Montréal, pourrait mener à la mise à pied temporaire de plus d’une centaine d’employés. Le feu, qui s’est déclaré vers 11 h 45 dans le bâtiment de la rue Wellington, est d’origine accidentelle. «Un appareil de chauffage portatif fonctionnant au gaz naturel a eu une défectuosité et a fait une petite explosion», a expliqué Sylvain Cuillerier, du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM). De l’huile provenant des procédures de fonte et répandue sur le plancher a alors pris feu. Les flammes ont rapidement été propagées à la structure des fourneaux de fonte par le système de ventilation. Aucun des 70 employés présents sur les lieux n’a été incommodé par l’incendie. Un pompier s’est toutefois légèrement blessé au pied lors de l’intervention. Selon Robert Dupras, un employé d’Owens Illinois interrogé par l’Agence QMI, la compagnie possède six fourneaux de fonte. «Quatre des machines ont pris feu, les deux autres sont intactes», a précisé M. Cuillerier. «Il y a 390 employés dans cette entreprise, a ajouté le porte-parole du SIM. Il y a des pertes d’emplois à prévoir, peut-être que la moitié du personnel va vivre des mises à pied temporaires.» Il est encore trop tôt pour évaluer les dommages et leurs conséquences sur les employés.
Décembre à Jérusalem. Photo : © Zvi Kaplan.
À lire également : les événements qui ont eu lieu du 29 décembre jusqu’au 31 décembre 2013.
Voir aussi nos sources pour ces nouvelles :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse
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