C’est arrivé au Québec entre le 22 août et le 28 août 2013
Voir aussi : la semaine précédente du 15 août jusqu’au 21 août 2013
22 août 2013 : Un juge d’une cour fédérale du New Jersey a autorisé l’extradition d’un homme d’origine haïtienne, pour le meurtre de sa conjointe à Montréal il y a 17 ans, selon le journal The Record. Dieuseul Jean, 51 ans, sera donc extradé vers le Canada et fera face à une accusation de meurtre prémédité, pour l’assassinat de sa conjointe en 1995. Le 25 décembre 1995, Dieuseul Jean participait à une fête en compagnie de son amie, qui a mystérieusement disparu vers 3 h du matin. Son corps a été retrouvé trois semaines plus tard, le 15 janvier, caché dans son propre appartement, dans le secteur de Roxboro à Montréal. Juthlande Pierre était âgée de 42 ans. La victime avait été battue et avait été poignardée à 20 reprises. Un mandat d’arrestation contre Dieuseul Jean avait été lancé peu de temps après la découverte du cadavre, et Interpol avait émis un avis de recherche, mais sans résultat. Début mars cependant, la police de Montréal a été informée par les autorités américaines que Dieuseul Jean avait fort probablement été localisé au New Jersey. C’est en comparant des empreintes digitales que son identité aurait été confirmée. Il a alors été arrêté et le processus d’extradition a été enclenché. Dieuseul Jean figurait jusqu’à l’an dernier sur la liste des 10 criminels les plus recherchés du Québec.
22 août 2013 : La hausse des taux d’intérêt hypothécaires décrétée mardi par la Banque de Montréal fait graduellement boule de neige. La BMO a été la première à annoncer une hausse de son taux fixe fermé pour un prêt d’une échéance de cinq ans, qui s’est accru de 0,2 point de pourcentage, à 3,79 %. La Banque Laurentienne et la Banque Royale ont emboîté le pas, décrétant une hausse de même ampleur sur leurs prêts fixes d’une échéance de trois, quatre et cinq ans. Les nouveaux taux sont respectivement de 3,95 %, 4,74 % et 5,34 %. La Banque Royale a aussi décrété une hausse de 0,2 % ou 0,3 % à ses offres spéciales. Il ne serait pas étonnant que les autres institutions financières suivent le mouvement dans les prochains jours. Plusieurs économistes estiment que les récentes augmentations devraient être le début d’une tendance à long terme. Cette analyse est partagée par Denis Doucet, directeur régional pour Multi-Prêts. Toutefois, les taux officiels affichés par les institutions financières sont généralement négociables par les emprunteurs. Les augmentations s’expliquent notamment par la hausse des rendements offerts sur le marché obligataire, où se financent les institutions financières pour les prêts hypothécaires.
23 août 2013 : Un homme dans la fin de la quarantaine a perdu la vie, à Québec, lorsqu’il a foncé directement sur un mur de briques extérieur d’un magasin Archambault, dans le secteur de Lebourgneuf. Selon les policiers, le véhicule était déjà en feu lorsque le conducteur, qui était seul à bord, a percuté le magasin. De nombreux témoins ont assisté impuissants à la scène, incapables de s’approcher pour porter secours à la victime en raison de l’incendie qui faisait rage dans le véhicule.
23 août 2013 : La compagnie Montreal Maine & Atlantic pourra poursuivre ses opérations au Québec. Elle vient de remplir la dernière autorisation nécessaire pour conserver son certificat d’aptitude des transports ferroviaires de l’Office des transports du Canada, jusqu’au 1er octobre prochain. Le juge Martin Castonguay de la Cour supérieure vient de libérer 250 000 $, ce qui permettrait à la compagnie de payer le montant de la franchise d’assurance en cas de prochain sinistre. Cette décision permettra de «maximiser la valeur de la compagnie», a expliqué le juge Castonguay dans sa décision. La MMA s’est placée il y a deux semaines sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Le dossier reviendra à la Cour, mais ce sera à Sherbrooke, devant le juge Gaétan Dumas. Le transfert aura pour but de permettre aux Méganticois de pouvoir suivre les audiences. Le président de la MMA, Robert C. Grindrod, était présent dans la salle d’audience. Il n’a toutefois pas souhaité commenter l’affaire. «Je n’ai pas compris ce que le juge a dit, je ne parle pas français», a-t-il dit, en anglais.
23 août 2013 : La mésaventure de la jeune mère de famille qui avait reçu une contravention salée parce qu’elle n’avait pas la monnaie exacte pour payer son transport en autobus se termine bien. La Société de transport de Montréal (STM) l’a informée qu’elle annulait le constat d’infraction. Pauline Tantost avait été expulsée d’un autobus à la fin du mois de juillet, alors qu’elle rentrait chez elle en compagnie de son jeune fils qui avait dû consulter un médecin à l’hôpital. N’ayant pas la monnaie exacte pour payer son trajet, Mme Tantost avait tendu un billet de cinq dollars au chauffeur, qui l’a refusé, même si elle offrait ainsi de débourser plus que le prix demandé pour son passage. La jeune mère a finalement eu gain de cause, mais n’a reçu aucune excuse de la part de la STM. Elle s’est cependant sentie très appuyée par la population. «Des gens que je ne connais même pas me parlaient sur Facebook», raconte-t-elle. Pauline Tantost aimerait que les usagers des autobus puissent acquitter les frais de leur transport autrement qu’avec la monnaie exacte lorsqu’ils n’ont pas de passe. «Je pense qu’on est en 2013, on peut changer la façon de faire, indique-t-elle. On peut payer un parcomètre à 25 cents avec une carte de crédit, mais le bus, qui est quand même la chose la plus importante, on ne peut pas payer avec une carte de crédit ou des billets…»
24 août 2013 : La compagnie pétrolière québécoise Pétrolia souhaite fracturer le sous-sol de l’île d’Anticosti, où il y aurait 40 milliards de barils de brut dans le sous-sol, en injectant du gaz naturel sous haute pression plutôt que de l’eau. «C’est beaucoup plus dispendieux comme méthode […] le gaz, nous allons le récupérer et le revendre. C’est vraiment intéressant et il ne devrait pas y avoir de problèmes environnementaux», a affirmé André Proulx, président-directeur général de Pétrolia en entrevue dimanche. La compagnie doit effectuer encore quelques travaux sur l’île, mais compte commencer les forages dès l’an prochain, afin de tester cette méthode peu répandue. Elle espère commencer la production dès 2016, a précisé M. Proulx. Le méthane et les autres gaz qui s’échapperont de la fracturation seront captés et ensuite revendus, a affirmé le président de Pétrolia, qui mentionne que la région du golfe du Saint-Laurent est dépourvue d’accès au gaz naturel. Le ministre québécois de l’Environnement, Yves-François Blanchet, assure qu’un «filtre rigoureux et sévère» sera utilisé avant d’approuver cette approche. Du côté des environnementalistes, on est plutôt sceptique concernant cette technologie.
24 août 2013 : L’homme d’une quarantaine d’années qui était porté disparu, en bordure de la rivière du Nord, à Sainte-Adèle, a été retrouvé sous l’eau par les plongeurs de la Sûreté du Québec. La disparition du Lavallois a été signalée par son fils de six ans qui marchait seul sur le Parc linéaire le P’tit Train du Nord. Vers 14h, des cyclistes ont aperçu le garçon marchant seul sur la piste cyclable. Celui-ci était mouillé et semblait confus selon le récit des témoins. Une fois arrivés sur place, les policiers de la Sûreté du Québec ont réussi à savoir que le jeune garçon s’était rendu sur le bord de la rivière avec son père pour pêcher. Le père serait alors tombé dans la rivière. Les recherches pour retrouver le disparu, qui n’ont malheureusement donné aucun résultat samedi, ont repris dimanche matin. Ce sont finalement les plongeurs de la Sûreté du Québec qui ont retrouvé le corps de l’homme. Quant au garçon, il a pu retrouver sa mère dans les heures suivantes. Les policiers croient que l’homme est mort noyé, mais ce sont des expertises à venir qui le confirmeront. Selon le récit du jeune garçon, l’homme pêchait près d’une chute avant d’y tomber.
25 août 2014 : Le Québec devrait produire cet automne ses premiers barils d’or noir, une manne pour le gouvernement indépendantiste qui vise la souveraineté énergétique, et la consécration pour Pétrolia, premier groupe pétrolier de la Belle Province. Après avoir imposé un moratoire sur la production de gaz de schistes, le territoire francophone, qui tire 40% de ses besoins énergétiques de barrages hydro-électriques, deviendrait la sixième province canadienne à produire des hydrocarbures. «Le gouvernement du Parti québécois est ouvert à l’exploitation du pétrole sur le territoire québécois dans une perspective d’indépendance énergétique», explique le ministre du Développement durable et de l’Environnement Yves-François Blanchet. Pétrolia possède 70 à 80% des réserves d’hydrocarbures du Québec et a pour premier actionnaire le gouvernement provincial (10,4% du capital), indique à l’AFP son PDG André Proulx. Onze ans après sa création, la société devrait donc voir prochainement jaillir les premiers jets de pétrole au nord de la péninsule gaspésienne, au bord du golfe du Saint-Laurent, dans le projet Haldimand. Pétrolia a identifié 7,7 millions de barils récupérables proche de la ville de Gaspé, sur des concessions que la société québécoise détient à parts égales avec la famille Bouygues, l’une des premières fortunes de France, présente dans le BTP, les télécoms et l’audiovisuel. La famille Bouygues, via sa société canadienne Investcan Energy, a investi 15 millions de dollars, confirme André Proulx, le groupe français fournissant régulièrement du personnel spécialisé dans les forages. Autre projet en Gaspésie, le champ gazier Bourque recèle plus 28 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Bourque aurait même pu être lancé plus tôt, sans le «défaut de paiement» du fonds d’investissement suisse Pilatus, co-fondé par l’ex-PDG d’Elf-Aquitaine Loïk Le Floch-Prigent avec l’homme d’affaire émirati Abbas Ibrahim Al Youssef (les deux hommes sont aujourd’hui en bisbille), remarque le PDG de Pétrolia.
24 août 2013 : La première marche Go-Topless à Montréal n’est pas passée inaperçue avec ses 80 participants qui ont déambulé seins et torses nus dans les rues du centre-ville. La marche revendiquait le droit des femmes de se promener seins nus dans certains endroits, comme les plages et les parcs, à l’égal des hommes. «Les droits fondamentaux des femmes ont été brimés toute leur vie. […] Les femmes vivent toutes sortes de contraintes, ça devient lourd, il faut tasser ça», a scandé Sylvie Chabot, porte-parole de l’événement et responsable de Go-Topless Canada. La Journée nationale Go-Topless en est à sa sixième année dans le monde, mais c’est la première fois qu’elle se déroule dans la métropole québécoise. Go-Topless est une initiative du mouvement raëlien, qui avait décidé en 2007 de mettre sur pied une marche se tenant chaque dimanche le plus près du 26 août, date de la Journée de l’égalité de la femme instaurée par le Congrès américain. «Dans toutes les religions, il y a de bonnes valeurs, mais quand on arrive au corps de la femme, certaines disent qu’il est impur. Dans notre religion, ce n’est pas tabou, c’est une liberté, un droit, a indiqué Mme Chabot. Mais la marche n’est pas limitée au mouvement raëlien. Ça ne nous appartient pas comme cause, ça appartient aux femmes.»
24 août 2013 : Le PQ a remporté la bataille de l’opinion publique jusqu’à présent avec son projet controversé de Charte des valeurs québécoises. Un sondage Léger, commandé par l’Agence QMI, révèle un appui massif des Québécois francophones. Au total, 57% des Québécois (toutes langues confondues) jugent que le dépôt d’une Charte à l’automne est une «bonne idée» et qu’elle permettra de «protéger les valeurs québécoises» même si un Québécois sur deux (48%) est convaincu que l’adoption d’une telle Charte va «créer plus de chicanes». Seulement 28% des répondants croient que la Charte est la solution aux problèmes d’accommodements religieux. Le coup de sonde, réalisé par internet vendredi et samedi auprès de 1000 répondants, illustre un profond fossé entre les francophones et les anglophones du Québec. On découvre que 65% des francophones sont favorables à l’idée d’une Charte alors qu’un seul anglophone sur quatre (25%) voit d’un bon œil le projet du ministre Bernard Drainville. Les allophones se retrouvent au beau milieu des deux solitudes. «C’est un débat qui divise selon la langue maternelle», confirme le sondeur Christian Bourque, vice-président exécutif chez Léger. Le gouvernement Marois, rappelons-le, entend bannir les signes religieux (voile, kippa, niquab, burqa, turban sikh, croix apparente) dans la fonction publique et parapublique.
26 août 2013 : L’homme qui aurait tenu des propos menaçants à bord d’un vol d’Air Transat, hier, a comparu menotté et des cernes au visage, cet après-midi, au palais de justice de Montréal, pour faire face entre autres à une accusation d’avoir fait craindre des activités terroristes. Vers 18 h 35, dimanche, Dogan Akkaya se trouvait à bord d’un vol d’Air Transat qui venait de décoller de l’aéroport Montréal-Trudeau en direction d’Istanbul, en Turquie. Akkaya aurait proféré des menaces à l’endroit des personnes à bord de l’aéronef, ce qui aurait poussé le commandant à rebrousser chemin pour rentrer à Montréal. L’avion s’est posé vers 20 h et l’homme de 25 ans a été arrêté. Il a passé la nuit derrière les barreaux et devrait rester en détention au moins jusqu’à mardi, alors qu’il reviendra en cour pour son enquête sur remise en liberté. La Couronne s’étant opposée à la libération de l’accusé, un juge devra trancher. Akkaya est accusé d’avoir fait craindre des activités terroristes, de voies de fait, de menaces et de harcèlement criminel à l’endroit d’une femme qui serait agente de bord. «Le harcèlement criminel est passible d’un maximum de 10 ans d’incarcération», a précisé le porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Pascal Boucher. L’accusé, qui semblait marmonner dans la salle d’audience, a simplement hoché la tête en guise d’approbation quand le juge Jean-Paul Braun a annoncé qu’il reviendrait devant le tribunal mardi. Un interprète turc-français assistera le prévenu. L’événement, qui a cloué au sol pendant plusieurs heures les 316 passagers du vol d’Air Transat, montre qu’on ne badine pas avec la sécurité aéroportuaire.
26 août 2013 : Un employé du supermarché IGA du boulevard Fréchette à Chambly, en Montérégie, est tombé ce matin sur une femme qui gisait le long de son automobile dans le stationnement du commerce. Il a aussitôt alerté les services d’urgence. Arrivés sur place vers 5 h 40, les policiers ont constaté la présence de marques de blessures apparentes sur le corps inanimé, mais toujours en vie de la femme âgée de 35 ans, une résidente de la région de Chambly. «L’état de la dame est jugé grave, a indiqué le porte-parole de la Régie de police Richelieu Saint-Laurent, Pierre Tremblay. Elle a été transportée dans un hôpital de la région, mais vu la gravité de ses blessures, elle a été très vite redirigée vers un hôpital de la métropole.» Un périmètre de sécurité a été érigé autour de la scène du crime présumé.
27 août 2013 : Pour la quatrième fois en quelques mois, un commerce de Montréal-Nord a été la cible d’incendiaires. Les pompiers ont reçu un appel vers 1 h 15 pour un début d’incendie sur la façade d’un commerce d’installation de pneus du boulevard Industriel, près de l’avenue Balzac. Selon Mario Drolet, chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Montréal, un cocktail Molotov a été lancé à travers une porte de garage. Le feu, qui a rapidement été maîtrisé par les pompiers, a causé peu de dommages. «Au moins deux suspects auraient été vus quittant la scène», a spécifié Simon Delorme, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). L’enquête a été transférée à la Section des incendies criminels du SPVM. En avril dernier, lorsque le commerce avait été visé une troisième fois par ce type d’attaque, le propriétaire croyait être la cible d’un concurrent du voisinage. Un magasin de meubles, situé dans le même bâtiment, a également été ciblé deux fois par le passé.
27 août 2013 : La question des accommodements raisonnables et des signes religieux a été l’objet d’un débat à l’hôtel de ville de Montréal. Au terme de la journée, les conseillers municipaux ont adopté à l’unanimité une motion en faveur d’une «laïcité à l’image de Montréal». Par l’adoption de ce texte, les élus souhaitent réaffirmer que Montréal est une ville multiethnique, multiculturelle, et surtout «multireligieuse». Selon Lionel Perez, élu juif montréalais et maire de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce qui a présenté cette motion, il ne faut pas interdire les signes religieux dans l’administration municipale. «Le port d’un symbole religieux n’affecte aucunement la fonction ou l’état chez la personne. Ça ne devrait pas être interdit. Il faut juger les gens sur leurs gestes, sur leurs paroles et non sur les apparences. En 2013, c’est un temps révolu», a affirmé le candidat de l’équipe Coderre.Il n’y a pas qu’à l’hôtel de ville de Montréal qu’il faudrait faire disparaître ces signes si Québec le demandait par l’adoption de sa nouvelle charte des valeurs québécoises, mais également dans les bureaux d’arrondissement. C’est notamment le cas dans celui de la mairesse de l’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. Anie Samson possède toutes sortes de signes religieux dans son bureau, allant de la croix catholique au Coran.
28 août 2013 : L’aspirant maire de Montréal Denis Coderre «tire la plug» sur le projet de création d’un site de compostage dans l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. Il a promis un nouveau centre ailleurs en ville s’il est élu. Plusieurs citoyens du quartier de Saint-Michel sont farouchement opposés à la construction d’un centre de traitement de matières organiques. En février dernier, la Ville de Montréal avait suivi les recommandations de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), qui suggéraient l’ajout de trois sites de compostage dès la fin de 2016 dans les arrondissements de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension et de Saint-Laurent, ainsi qu’à Montréal-Est. Un autre devrait être construit à LaSalle en 2020. Ces usines auront comme objectif de réduire les gaz à effet de serre de quelque 21 000 tonnes par année. Accompagné du maire de l’arrondissement, Anie Samson, Denis Coderre a affirmé que l’heure était à la revitalisation du quartier de Saint-Michel et celle-ci ne passe pas par l’ajout d’un site de compostage. La création d’un centre de traitement de matière organique dans le quartier de Saint-Michel a toujours suscité le mécontentement de quelques citoyens. Ces derniers craignent qu’un tel site apporte son lot de désagréments : bruits, odeurs, camions omniprésents, etc. Le porte-parole de la coalition Non à l’usine de compostage à Saint-Michel, composée de plusieurs citoyens du quartier, s’est réjoui de la déclaration de l’Équipe Denis Coderre, mais compte «rester aux aguets».
28 août 2013 : Une mère aurait tenté de mettre fin à ses jours en emmenant sa fillette de sept ans avec elle, à Laval. C’est le père qui a fait la macabre découverte, vers 6 h 55, au sous-sol de la demeure familiale située 2306, rue de Vérone. «Il trouvait la maison assez tranquille. Il est donc descendu et a retrouvé sa femme inconsciente. La fillette se trouvait à ses côtés. Elle était aussi inconsciente, mais elle vomissait», a raconté Mme Laurin. Des flacons de médicaments ont été retrouvés à proximité de la mère. Ils ont été remis aux ambulanciers et devraient être analysés au cours de l’enquête. «Ça a tout l’apparence d’une tentative de suicide accompagnée d’une tentative de meurtre, a dit Mme Laurin. Une enfant de cet âge ne va pas décider d’ingérer elle-même des pilules.» La mère, une femme d’environ 35 ans, aurait repris connaissance pendant les manœuvres de réanimation. Selon la police de Laval, elle aurait alors déclaré qu’elle souhaitait mourir. Elle a ensuite été transportée dans un centre hospitalier, où son état demeurait critique. Quant à la fillette, elle a été envoyée à la Cité-de-la-Santé de Laval, «mais son état était grave au point où elle a été transférée à l’hôpital Sainte-Justine», a indiqué Mme Laurin. La police de Laval a érigé un poste de commandement sur la rue de Vérone. «On va tenter d’en apprendre plus et les procureurs décideront ensuite si des accusations doivent être portées», a poursuivi la porte-parole. Un autre enfant du couple se trouvait avec la mère et la fille au moment de leur découverte. Le bambin d’environ deux ans était conscient et ne semblait pas avoir été intoxiqué. Par ailleurs, deux jeunes garçons de dix ans se trouvaient à l’étage supérieur. Ils semblaient aussi avoir été épargnés. Les trois enfants ont tout de même été transportés à l’hôpital afin de vérifier leur état de santé. Quant au père, il a aussi dû être soigné en centre hospitalier afin de traiter un choc nerveux. «Il n’y a pas d’historique d’appel chez nous pour dépression ou violence, a précisé la porte-parole de la police de Laval. Tout ce qu’on sait, c’est qu’une voisine a déclaré aux policiers que la femme semblait déprimée depuis quelque temps.»
Voir aussi les jours du 29 août jusqu’au 31 août 2013.

Nos sources d’infos pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse