
C’est arrivé au Québec au cours de la semaine du 15 octobre jusqu’au 21 octobre 2013
Voir aussi : la période précédente du 7 octobre jusqu’au 14 octobre 2013
15 octobre 2013 : Malgré certains progrès, le Canada fait face à une crise relativement à la situation des peuples autochtones sur son territoire, selon le rapporteur spécial de l’Organisation des Nations unies, James Anaya. De graves carences en matière d’éducation et de logement ont été observées et documentées par le représentant de l’ONU qui a rencontré un grand nombre d’autochtones, d’Inuits et de Métis, ainsi que des représentants des gouvernements fédéral et provinciaux au cours de son séjour de neuf jours au pays. À cet égard, le rapporteur spécial des Nations unies estime qu’une commission d’enquête publique à l’échelle canadienne permettrait de faire la lumière sur la disparition et le meurtre d’un grand nombre de femmes autochtones au pays. Le représentant onusien a affirmé qu’au moins un autochtone sur cinq au pays vit dans une habitation nécessitant des travaux importants, sans compter qu’elle est souvent surpeuplée et contaminée par des moisissures.
15 octobre 2013 : Une autres controverse a surgi autour de la fête musulmane du sacrifice, la fête de l’Aïd, alors que des centaines d’agneaux ont été égorgés d’une façon sadique, sur une ferme de Mont-Saint-Grégoire, en Montérégie. L’événement, qui a été filmé, était à caractère privé. Les animaux étaient égorgés et les participants repartaient avec une carcasse de mouton. Des voisins immédiats, qui ont été choqués, ont fait un signalement au ministère de l’Agriculture. «Nous, on fait une vente d’agneaux et c’est légal. On est enregistrés, on est corrects avec la loi», s’est défendu la propriétaire de la ferme dans une entrevue hors caméra Elle a insisté pour dire que ce rituel sadique était conforme à la Charte des droits et libertés. Elle a confirmé à TVA Nouvelles que des inspecteurs du ministère de l’Agriculture s’étaient présentés à la ferme. Du côté du MAPAQ, on ne veut pas discuter des inspections qui ont été faites sur la ferme, affirmant que les rapports sont confidentiels à moins d’une condamnation. De façon générale, le ministère dit que l’on peut abattre un animal si c’est pour sa consommation personnelle. La mairesse de la municipalité s’est aussi indignée devant ce rituel. Elle avait alerté le ministère l’an dernier et était déçue de voir que le rituel s’était poursuivi cette année. «D’ailleurs, les propriétaires le savent, on leur a signalé à maintes reprises, a indiqué la mairesse. Malheureusement la municipalité a les deux mains liées, on ne peut strictement rien faire pour ça, a déploré Suzanne Boulais. C’est considéré comme une fête religieuse, le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Environnement ne veulent pas se mouiller dans ce dossier-là et ce sont eux qui pourraient faire quelque chose.»
15 octobre 2013 : Denise Filiatrault a traité de «folles» les femmes qui disent porter le foulard islamique par choix, lors d’une entrevue qu’elle a accordée ce matin à Paul Arcand sur les ondes de la radio 98,5 FM. Interrogée par l’animateur concernant son soutien au projet de charte des valeurs québécoises, Mme Filiatrault a souligné que «dans certains de ces pays (musulmans), les femmes passent pour la moitié d’un être humain et non pas un être humain au complet, et il ne faut pas que cela se répande partout.» Lorsque Paul Arcand a soulevé le fait que certaines femmes disent que c’est leur choix de porter le voile, Denise Filiatrault a expliqué notamment que ce n’était pas vrai ça, c’étaient des histoires de bonshommes. « Quand elles ne le portent pas, elles se font réprimander quand c’est pas pire que ça, et rendu au bout, on les sacre dans le lac.» Mme Filiatrault estime (comme d’ailleurs la plupart des Terriens) que les femmes qui disent porter le foulard islamique par choix, «c’est des folles ça» : «On est en 2013 Monsieur Arcand. Moi je suis pour l’égalité des sexes, je suis féministe, tout le monde le sait», a-t-elle poursuivi. «Ça m’insulte de voir une bonne femme se cacher les cheveux pour plaire à leurs bonshommes. C’est pas religieux, c’est pas culturel, c’est pas dans le Coran, c’est des histoires de bonshommes, des musulmans. C’est des histoires de gars, de père, de frère et de mari», a-t-elle ajouté.
Église orthodoxe St-George, en face de la station de métro Jean-Talon, Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.
15 octobre 2013 : De l’avis de l’auteure Janette Bertrand, les femmes voilées se soumettent ainsi aux hommes sans s’en rendre compte. «Ce qui est menaçant, c’est de montrer aux jeunes femmes qu’il y a du bonheur dans la soumission. Que les femmes sont un sexe ambulant et que si elles se découvrent, les hommes risquent de leur sauter dessus», a affirmé l’instigatrice de la lettre.
16 octobre 2013 : La charte des valeurs du gouvernement Marois porte atteinte aux libertés et droits fondamentaux. Plus encore, le projet ne passe pas le test de la Charte québécoise des droits et libertés. C’est le constat de la Commission des droits de la personne, qui a émis jeudi matin un avis sur le projet de charte du ministre Bernard Drainville. L’interdiction du port de signes religieux apparents chez les employés des secteurs public et parapublic va à l’encontre de l’esprit de la Charte québécoise des droits, tranche le président de l’organisme, Jacques Frémont. «Les orientations gouvernementales soulèvent de vives inquiétudes. Elles sont en nette rupture avec la Charte, cette loi quasi constitutionnelle adoptée par l’Assemblée nationale en 1975. Selon Jacques Frémont, le bannissement de la croix chrétienne visible, de la kippa, du turban et du voile islamique dans la fonction publique «ne résisterait pas à l’examen des tribunaux dans l’état actuel de la jurisprudence».
16 octobre 2013 : Le nombre d’ordonnances portant la mention «Ne pas substituer» le médicament d’origine par le générique a doublé au Québec depuis cinq ans. Pourtant, le gouvernement provincial a pris le virage des génériques en 2008, qui peuvent coûter jusqu’à cinq fois moins cher, a expliqué l’Association canadienne du médicament générique au Journal de Montréal.
17 octobre 2013 : La mise en valeur du fleuve Saint-Laurent et du tourisme hivernal va accaparer plus de la moitié du nouveau budget supplémentaire de 225 millions $ accordé par Québec dans le cadre du volet touristique de la Politique économique du gouvernement Marois. Le ministre délégué au Tourisme, Pascal Bérubé, a affirmé que l’enveloppe de 225 millions $ permettra de développer plusieurs secteurs prioritaires de l’industrie québécoise. «Le défi de notre destination est de se démarquer par le renouvellement de notre offre touristique et la qualité de notre mise en marché», a dit le ministre. «Pour y parvenir rapidement, nous devons accélérer les investissements et miser sur des priorités ciblées visant les avantages concurrentiels du Québec, la compétitivité des entreprises et le rayonnement de la destination», a-t-il ajouté. Le gouvernement vise d’abord à accroître les activités touristiques des Québécois, qui représentent 90 % de la clientèle.
17 octobre 2013 : À la suite des accusations de fraude portées contre lui, Georges Laraque se retire de l’élection partielle dans Bourassa et abandonne temporairement ses fonctions de chef adjoint de Parti vert du Canada. C’est en raison des procédures judiciaires en cours que l’ex-homme fort du Canadien de Montréal a pris cette décision, a-t-il précisé. «J’ai passé une grande partie de la journée à réfléchir et à discuter avec les membres du parti et les membres de mon équipe électorale. Je crois sincèrement que les citoyens de Bourassa méritent un député en qui ils auront pleinement confiance. J’ai besoin de concentrer toutes mes énergies à prouver mon innocence avant de reprendre mon rôle de leader adjoint et ma campagne électorale» a-t-il expliqué. Laraque fait face à cinq chefs d’accusation de fraude et de vol. Il est soupçonné d’avoir floué une entreprise de distribution de patinoires en glace synthétique et un ancien partenaire d’affaires. «Je suis certaine que l’innocence de Georges sera reconnue à l’issue de ce procès», a réagi la chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, qui dit avoir accepté la démission de son candidat «avec regret et tristesse». Laraque, 36 ans, doit comparaître au Palais de justice de Longueuil, le 19 novembre. Selon un document judiciaire obtenu par le «Journal de Montréal», la fraude dépasserait 5000 $ et aurait été commise aux dépens de la compagnie Super-Glide Canada, de l’ingénieur Marc Filion et de la Fiducie Famille Filion, entre 2009 et 2011, à Brossard.
17 octobre 2013 : Au lendemain de la diffusion du rapport de la coroner Catherine Rudel-Tessier sur l’éclosion de légionellose de 2012, à Québec, les familles de victimes réclament réparation. La coroner Rudel-Tessier constate qu’aucun des organismes concernés, de la Régie du bâtiment à la Direction régionale de la santé publique (DRSPQ) en passant par les propriétaires de tours de refroidissement, n’était vraiment prêt à faire face à cette éclosion qui a touché 180 personnes et fait 13 morts. Pourtant, à la suite d’une éclosion qui avait fait deux victimes, en 1997, la DRSPQ et un coroner avaient fait rapport et soumis un certain nombre de recommandations. Mais ces rapports ont sombré dans l’oubli. Les familles des victimes espèrent maintenant qu’un recours collectif leur permette d’obtenir réparation.
18 octobre 2013 : Le gouvernement Marois a descendu en flammes le discours du Trône des conservateurs, jeudi, y voyant une attaque en règle contre les intérêts du Québec. Le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales, Alexandre Cloutier, a accusé le gouvernement fédéral de «nager en pleine contradiction» en disant reconnaître la nation québécoise tout en intervenant dans les champs de compétence du Québec. Il a notamment déploré que le fait qu’Ottawa souhaite aller de l’avant avec sa révision des ententes sur la formation de la main-d’œuvre. Le ministre a souligné que le système actuel faisait consensus au Québec, tant chez les syndicats que du côté patronal. M. Cloutier a également critiqué la décision des conservateurs de créer une commission nationale des valeurs mobilières. Il a accusé Ottawa de vouloir «effriter petit à petit le secteur financier», qui emploie quelque 150 000 personnes au Québec. Le ministre a profité de l’occasion pour dénoncer une fois de plus la volonté du gouvernement fédéral d’instaurer un système de péage sur le futur pont Champlain. Québec craint que l’instauration d’un droit de passage amène des milliers d’automobilistes à se rabattre sur les autres ponts donnant accès à l’île de Montréal, ce qui engendrerait d’importants problèmes de circulation. Le ministre a malgré tout salué l’intention du gouvernement fédéral d’obliger les compagnies ferroviaires à contracter des assurances suffisamment élevées pour couvrir les frais encourus lors d’une catastrophe, comme celle qui s’est produite à Lac-Mégantic l’été dernier.
18 octobre 2013 : Michel Lavoie, maire sortant de Saint-Rémi, a été arrêté par les policiers de l’UPAC, ce matin, à sa résidence. L’ancienne conseillère Louise Trudeau-Lefrançois, a également été arrêtée. Ils seront accusés d’abus de confiance dans la même affaire. Michel Lavoie avait déjà été arrêté par l’UPAC et accusé d’abus de confiance, de fraude et de complot le 14 décembre 2012. L’enquête avait démontré qu’il utilisait les pouvoirs que lui conférait son statut de maire pour faire en sorte que des projets soient développés et construits par ses proches et partenaires d’affaires. Le maire aurait modifié des règlements de zonage, manipulé des appels d’offres et contourné des règles d’attribution de contrat. «Aujourd’hui, un autre volet de cette enquête nous a permis de porter de nouvelles accusations d’abus de confiance contre Michel Lavoie en plus d’accuser la conseillère Louise Trudeau-Lefrançois d’avoir abusé de son statut d’élue dans le but d’obtenir un bénéfice personnel», a précisé Robert Lafrenière, le commissaire à la lutte contre la corruption.
18 octobre 2013 : Le chef du parti Projet Montréal, Richard Bergeron, caresse de nombreux projets résidentiels et commerciaux d’envergure. «Ça ne coûtera rien», a-t-il promis vendredi sur les ondes de la chaîne ARGENT. «C’est du développement économique où l’on remplace un investissement dûment prévu par le gouvernement du Québec par le même argent utilisé sous une autre forme», a-t-il expliqué lors d’une entrevue consacrée aux enjeux des élections municipales du 3 novembre. Projet Montréal promet notamment de créer un tout nouveau quartier sur les berges du fleuve (un projet baptisé l’Entrée maritime), de recouvrir partiellement l’autoroute Décarie et de démolir l’autoroute Bonaventure, de densifier des quartiers, de revaloriser des parcs industriels vétustes, etc. Le gouvernement du Québec prévoit toujours transformer la rue Notre-Dame en autoroute pour 1,5 milliard$, rappelle Richard Bergeron. «Nous, ce qu’on dit au gouvernement, c’est: dépensons d’une autre manière ce 1,5 milliard$. Ouvrons cette fenêtre sur le fleuve et construisons un nouveau quartier de 20 000 habitants, l’Entrée maritime. C’est à coût nul pour l’investissement public. Les investissements pour développer le site, de 2 à 2,5 milliards$, ce sera de l’investissement privé». La stratégie économique de Richard Bergeron consiste à retenir les 8 000 à 9 000 ménages qui, chaque année, délaissent Montréal pour la banlieue.
Le 19 octobre, la Marche des Zombies a eu lieu à Montréal. Cette marche terrifiante des Morts vivants a débuté vers 15.30 sur la place des Arts pour terminer vers 17 heures. Une foule considérable des zombies y a pris part. Photo : © GrandQuebec.com.
19 octobre 2013 : Les policiers sont à la recherche d’un suspect après qu’un homme de 22 ans ait été poignardé dans le stationnement d’un restaurant, à Blainville, dans les Laurentides. L’agression est survenue à l’extérieur d’un restaurant McDonald’s du boulevard du Curé-Labelle lorsqu’une dispute entre deux jeunes hommes a tourné au vinaigre. Le suspect a attaqué au couteau la victime, qui a dû être transportée à l’hôpital, avec des blessures à l’abdomen. On ne craignait pas pour sa vie. La police a indiqué que l’assaillant a quitté la scène du crime à bord d’un véhicule Chevrolet Cavalier rouge de l’année 2003, en compagnie d’une jeune fille, sur le boulevard du Curé-Labelle en direction sud.
19 octobre 2013 : Le gouvernement conservateur conteste devant les tribunaux le droit du Québec de se séparer sans l’accord d’Ottawa. Cette démarche ravive le débat constitutionnel et soulève l’ire à Québec. Les avocats du gouvernement fédéral ont déterré la hache de guerre constitutionnelle en déposant cette requête devant la Cour supérieure du Québec. La déclaration du procureur général du Canada stipule que cette loi outrepasse la compétence de Québec et est donc inopérante. L’article 4 de la loi, qui stipule qu’un référendum est gagné par le camp qui obtient «50 % plus un», est au centre du litige. La cause est pilotée par l’ancien chef du Parti égalité, Keith Henderson. C’est la première fois que les conservateurs attaquent de front le Québec sur une question constitutionnelle. Stephen Harper a dit à maintes reprises pourtant qu’il ne voulait pas déclencher de «chicanes» avec Québec. Il a d’ailleurs fait adopter une motion historique au Parlement fédéral qui reconnaît que le Québec forme «une nation au sein d’un Canada uni». La cause devrait être entendue en 2014.
Les Zombies ont pris Montréal d’assaut, le 19 octobre 2013. Photo : © GrandQuebec.com.
20 octobre 2013 : Le président de la FTQ, Michel Arsenault, ne fait plus l’unanimité au sein du Syndicat canadien de la Fonction publique (SCFP) et une majorité de membres souhaiterait son départ. Le secrétaire général du SCFP, Denis Bolduc, a confirmé que plusieurs syndiqués sont d’avis que M. Arsenault devrait avoir l’humilité de quitter ses fonctions, après avoir été nommé à la commission Charbonneau. Selon lui, seule une petite partie de la centrale syndicale appuierait l’actuel président. Or, le président du syndicat des cols bleus de Montréal, Michel Parent, affirme le contraire. En entrevue à l’émission «Le Québec matin», M. Parent a fait savoir que seuls deux secteurs du SCFP sur dix ont adopté une résolution pour un départ de Michel Arsenault à la tête de la FTQ. Pour lui, «ce n’est pas représentatif». Selon lui, seulement 13 % des membres ne veulent plus de l’actuel président, ce qui implique que «87 % ne s’est pas encore prononcé ou est en appui à M. Arsenault».
20 octobre 2013 : «Frontale et sournoise», la contestation judiciaire de la loi 99 par Ottawa pourrait permettre au fédéral d’écrire la question référendaire, soupçonne le gouvernement Marois. « Le gouvernement fédéral souhaite invalider la capacité qu’a l’Assemblée nationale de déterminer de la question référendaire», a dénoncé le ministre des Affaires intergouvernementales, Alexandre Cloutier, dimanche matin en point de presse. Le gouvernement fédéral remet aussi en question le seuil de 50 % plus un vote pour remporter un référendum, fixé dans la loi. «Est-ce que le fédéral veut mettre la barre à 60 % plus un vote pour remporter un référendum? Est-ce qu’il veut écrire la question référendaire ?», a ajouté M. Cloutier. Il exige que le gouvernement Harper joue «à visière levée» et révèle «sa nouvelle stratégie.» Il accuse par ailleurs les conservateurs de se faire du capital politique «dans l’Ouest canadien» sur cette question sensible. M. Cloutier a assuré que «les meilleurs juristes de l’État» sont déjà au travail pour répliquer au gouvernement fédéral. La requête du fédéral, déposée en Cour supérieure du Québec, vise à démontrer que l’Assemblée nationale du Québec et le peuple québécois n’ont pas l’autorité pour changer le régime et le statut légal de la province. Tous les partis à l’Assemblée nationale ont dénoncé l’initiative conservatrice. Le gouvernement Harper ne fait qu’appuyer un citoyen qui défend les lois canadiennes, a dit le ministre fédéral Denis Lebel, en réaction au tollé généré par la contestation de la loi qui confère aux Québécois le droit de décider seuls de l’indépendance du Québec. Le lieutenant québécois de Stephen Harper dans la province a défendu la position de son parti. Le ministre Lebel s’est toutefois montré compréhensif quant à la réaction unanimement négative des partis provinciaux au Québec. «Je comprends très bien qu’au Québec, actuellement, avec la venue possible d’élections, ce soit très sensible», a-t-il dit. «Pour le NPD, 50 %+1 est une majorité claire», a indiqué Thomas Mulcair, de passage à Trois-Rivières. Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) estime que ce débat a des airs de déjà-vu. «J’ai l’impression de revivre un vieux film de zombies, avec Stéphane Dion qui sort dans les médias comme il y a 20 ans, a-t-il soutenu. On laisse les vieux partis se chicaner là-dessus, nous, notre position est très claire. On passe à un autre appel.»
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Une Morte Vivante à Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.
21 octobre 2013 : Le gouvernement Marois devrait déposer au cours de l’automne un projet de loi visant à mettre fin au plafonnement à 100 $ des amendes pour excès de vitesse auxquelles s’exposent les conducteurs d’âge mineur. Le ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud, a déjà commencé à travailler sur le dossier. Il attend toutefois le dépôt du rapport de la Table québécoise de la sécurité routière (TQSR) avant de présenter un projet de loi. La Table soumettra son troisième rapport au cours des prochains jours. Elle recommandera au gouvernement de modifier le Code de procédure pénale du Québec pour mettre fin au privilège dont jouissent les conducteurs âgés de 16 et 17 ans. Les libéraux ont tenté de mettre de la pression sur le ministre de la Justice, en déposant un projet de loi visant à «normaliser» les amendes pour excès de vitesse afin qu’elles soient les mêmes chez l’ensemble des conducteurs, peu importe leur âge. Le porte-parole du PLQ en matière de sécurité publique, Robert Poëti, a fait valoir que les conducteurs âgés de 16 à 19 ans ne détiennent que 3% des permis de conduire, alors qu’ils sont impliqués dans 10 % des accidents graves.
21 octobre 2013 : Un travailleur afféré à l’embarquement d’une pelle de chargement sur un fardier a perdu la vie dans un accident de travail sous le pont Charles-De Gaulle, qui enjambe la rivière des Prairies entre Pointe-aux-Trembles et Repentigny. Selon le sergent Benoît Richard de la Sûreté du Québec, deux employés du ministère des Transports du Québec (MTQ) replaçaient la machinerie sur la plate-forme de transport lorsque l’accident est survenu. Un travailleur de 54 ans a selon toute vraisemblance été heurté par la pelle de chargement alors qu’il se trouvait sur la remorque. Le travailleur n’a eu aucune chance et a été écrasé par le véhicule. Son décès a été constaté sur place, à l’arrivée des services d’urgences. La Commission de la santé et de la sécurité du travail et le MTQ sont également sur les lieux pour enquêter.
Un couple de zombies accueillants. Photo : © GrandQuebec.com.
Voir aussi : La semaine du 22 octobre jusqu’au 28 octobre 2013.
Nos sources d’infos pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse
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