C’est arrivé au Québec du 15 mars jusqu’au 21 mars 2013
Voir aussi : du 8 mars au 14 mars 2013
15 mars 2013 : Les gouvernements du Québec et de la France ont procédé aujourd’hui à la signature d’une entente en matière d’économie sociale et solidaire (ESS). L’accord a pour objectif de «favoriser les échanges de connaissances, d’expériences et de bonnes pratiques, ainsi que le renforcement des expertises» dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. L’accord a été signé à Québec en présence de la première ministre Pauline Marois et de son homologue français, Jean-Marc Ayrault, qui participaient à la 17e rencontre alternée des premiers ministres français et québécois. La coopération entre les deux gouvernements portera entre autres sur l’enseignement, la formation et les outils de financement de l’ESS. Lors du Sommet international des coopératives, le 8 octobre dernier, la France et le Québec avaient adopté une déclaration d’intention visant à renforcer leur coopération en matière de développement coopératif.
15 mars 2013 : La Fraternité des policiers de Montréal a réclamé le congédiement du directeur général de la Ville de Montréal, Guy Hébert. Le président de la Fraternité, Yves Francœur, estime que Guy Hébert «n’est plus apte à occuper son poste» parce qu’il aurait manœuvré pour tenter de démettre le chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Marc Parent. Le directeur général de la Ville de Montréal aurait tenté d’obtenir la tête de Marc Parent parce que le chef de police aurait averti le contrôleur général d’irrégularités potentielles lors de l’attribution d’un contrat de communications en matière de sécurité publique, selon le quotidien «La Presse». Malgré ses démarches, Guy Hébert n’aurait toutefois pas réussi à convaincre le ministère de la Sécurité publique à larguer Marc Parent. La Fraternité des policiers de Montréal a défendu le chef de la police tout en écorchant l’administration municipale. L’Association professionnelle des Officiers de direction du Service de police de la Ville de Montréal (APODSPVM) a aussi appuyé Marc Parent. De son côté, Louise Harel chef de Vision Montréal a mentionné que Marc Parent «exécute son travail avec toute la droiture, l’intégrité et la compétence que requiert sa fonction». Pour sa part, Projet Montréal a souligné que Marc Parent a été choisi «à l’unanimité par un comité constitué d’élus des trois formations.
15 mars 2013 : Le résident de Sainte-Victoire-de-Sorel, Victor Duchesne, âgé de 67 ans, fait face à 53 chefs d’accusation, dont la plupart concernent des gestes à caractère sexuel qu’il aurait commis il y a plus de 25 ans. Il a été libéré, ce matin, au palais de justice de Sorel-Tracy, en attendant la suite des procédures. Parmi ces accusations, on retrouve attentat à la pudeur, agression sexuelle, voies de fait, avoir commis des actes de grossière indécence, tentative de viol et même tentative de meurtre, tant à Montréal qu’à Massueville et à Sainte-Victoire-de-Sorel. Les plus récentes accusations datent de 1988, alors que les plus anciennes remontent jusqu’en 1968. Après qu’une présumée victime se soit manifestée, M. Duchesne a été arrêté le 27 février dernier. Un interrogatoire s’en est suivi, puis quatre autres personnes se sont ajoutées pour porter plainte, ce qui a fait gonfler le nombre d’accusations à 53 au total. Le juge Claude Provost n’a pas eu besoin d’écouter les arguments de l’avocate de la défense, Me Annie Francœur, avant de rendre sa décision. «Si j’avais à donner une sentence et s’il avait été déclaré coupable, il serait en prison pour une grosse peine, pour plus de dix ans. Mais présentement, j’ai à décider si vous avez à être remis en liberté. La Couronne ne m’a pas démontré que vous ne vous présenterez pas au procès et il n’est pas nécessaire de vous maintenir en détention», a-t-il déclaré, faisant allusion à l’absence d’antécédents judiciaires. M. Duchesne a alors été libéré moyennant une caution de 2000 $ en plus de souscrire une hypothèque de 5000 $ sur sa maison. Il lui est également interdit de communiquer ou de se trouver près des présumées victimes, soit trois hommes et deux femmes, ainsi que de leur famille proche. Victor Duchesne sera de retour devant la cour le 25 juin prochain pour la suite des procédures.
16 mars 2013 : Le congrès libéral s’est ouvert cette après-midi à Montréal. L’ex-premier ministre Jean Charest a livré un discours à la fois personnel et passionné devant les partisans libéraux venus assister à une soirée organisée en son honneur. L’ex-premier ministre, qui s’adressait aux militants libéraux pour la première fois depuis son retrait de la vie politique, n’a pas semblé avoir perdu l’énergie et la combativité qui l’habitaient. Il n’a pas hésité à critiquer le gouvernement du Parti québécois et sa politique économique, qu’il a qualifiée de «bricolage péquiste». Il a notamment reproché au PQ la poursuite de sa quête d’indépendance. «L’alternative que le PQ offre encore aujourd’hui, c’est le repli et c’est le recul. C’est tellement le recul que s’il y avait une compétition mondiale pour la marche arrière, le PQ serait champion», a affirmé M. Charest sous les applaudissements et cris de joie de la foule. L’ex-chef libéral a conclu son discours en lançant un appel à l’unité du parti. Avant qu’il ne prononce son discours, plusieurs orateurs étaient montés sur la scène de l’auditorium de Verdun pour lui rendre hommage, dont l’ancienne présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget, et son ex-attaché de presse, Hugo D’Amour.
16 mars 2013 : Le congrès libéral s’est ouvert à Montréal. À la veille du vote qui permettra d’élire un nouveau chef du Parti libéral, les trois candidats en lice se sont montrés confiants de l’emporter. Même si les sondages les placent respectivement en deuxième et troisième position, Raymond Bachand et Pierre Moreau croient toujours en leurs chances. «Ce sera un « photo-finish », a lancé M. Bachand. Il va y avoir un deuxième tour, puis au deuxième tour je suis confiant de l’emporter.» Son adversaire Pierre Moreau a abondé dans le même sens. «Je pense qu’il va y avoir un deuxième tour, puis qu’au deuxième tour, tout est possible», a dit le député de Châteauguay. De son côté, le favori de la course, Philippe Couillard, a refusé de tenir la victoire pour acquise. Maintenant, la parole est aux militants demain», a dit l’ex-ministre de la Santé, ajoutant qu’il avait «fait ce qu’il fallait pour l’emporter». La période de vote aura lieu dimanche. Si aucun candidat ne parvient à obtenir 50% des votes lors du premier tour, un second tour de scrutin aura lieu entre les deux candidats ayant obtenu le plus de voix. L’équipe de Philippe Couillard revendique environ 55% des votes, tandis que Raymond Bachand et Pierre Moreau estiment chacun pouvoir compter sur l’appui de 30% des délégués. MM. Bachand et Moreau évaluent également à la baisse l’avance de Philippe Couillard, situant ses appuis autour de 40%. Il s’agit de la première course à la direction du Parti libéral du Québec en plus de 20 ans.
17 mars 2013 : Un homme de 37 ans originaire de Rimouski a perdu la vie lors d’une randonnée nocturne de motoneige, dans la petite localité de Baie-Trinité, près de Baie-Comeau, dans la région de la Côte-Nord. Trois motoneigistes se baladaient sur un territoire non organisé (sentier non balisé) lorsque le deuxième a perdu le contrôle de son engin pour foncer directement dans un arbre. Présentant de sévères blessures, il a été transporté dans un hôpital de Baie-Comeau, où son décès a été constaté. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident, mais les enquêteurs croient que le motoneigiste a probablement perdu le contrôle sur une plaque de glace. «C’est un secteur très glacé où il est dangereux de s’aventurer en motoneige, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas d’un sentier fédéré», a expliqué Daniel Thibaudeau, porte-parole de la Sûreté du Québec.
17 mars 2013 : Une vague verte a déferlé sur le centre-ville de Montréal. Des milliers de personnes ont participé à la parade annuelle de la Saint-Patrick qui célèbre la fête nationale de l’Irlande. Tous de vert vêtus pour ce 190e défilé, les Montréalais ont répondu, une fois de plus, à l’appel des Sociétés irlandaises unies de Montréal, qui organisaient l’évènement. Dès 11 h 30, des centaines de personnes étaient déjà assises sur le bord des trottoirs. De nombreux spectateurs s’étaient aussi installés sur les toits des commerces de la rue Sainte-Catherine. Un concert de cornemuses accueillait les visiteurs à l’intersection des rues Fort et Sainte-Catherine. La parade a commencé peu après midi et s’est terminée au square Phillips. En 2012, pas moins de 350 000 personnes s’étaient rassemblées aux abords de la rue Sainte-Catherine. Cette année, selon les premières évaluations, la foule aurait été plutôt de 50 000 spectateurs, massés surtout du côté ensoleillé de la rue Sainte-Catherine. Il faut préciser que, lors du défilé de l’an dernier, il faisait 20 degrés Celsius sous le soleil. Des incidents reliés à la consommation d’alcool seraient survenus sur les rues Bishop, Mackay et Peel. Des policiers seraient même intervenus sur la rue McKay, où certains farfadets fêtaient un peu fort.
17 mars 2013 : Un homme d’une vingtaine d’années est tombé du deuxième étage au centre commercial des Cours Mont-Royal, au centre-ville de Montréal, durant les festivités de la Saint-Patrick. Il était avec des amis sur un balcon et il est tombé sur le plancher de béton une vingtaine de pieds plus bas (6 m). Le jeune homme était inconscient, et il l’est resté durant toute la durée de son transport à l’hôpital. Il aurait été victime d’un traumatisme crânien, mais son état de santé, jugé sérieux, était stable en soirée, selon le Service de police de la Ville de Montréal. D’après Urgences-santé, les amis de la victime étaient tous en état d’ébriété.
18 mars 2013 : Des policiers avaient pour tâche de récupérer le reptile immobile, qui était finalement mort. Des résidents du quartier de Côte-des-Neiges, à Montréal, ont eu toute une surprise lorsqu’ils ont découvert un serpent long de deux mètres qui gisait en pleine rue. L’animal a été trouvé sur l’avenue Saint-Kevin, devant un immeuble à logements. Appelés sur les lieux, des policiers avaient pour tâche de récupérer le reptile immobile, qui semblait inanimé. Les agents présents ont quelque peu hésité avant de finalement cueillir le serpent. En le prenant, ils ont cependant vite réalisé que celui-ci était mort. «Est-il mort de froid ou est-ce qu’il était déjà mort? C’est très dur de retracer d’où provenait le serpent», a dit Raphaël Bergeron, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Les policiers ont donc simplement placé le reptile dans une chaudière, avant de l’amener à la Société de pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA). Celle-ci devrait établir la cause du décès de l’animal et en disposer. Il n’est pas interdit de posséder un serpent à Montréal, tant qu’il n’est pas venimeux. Étrange coïncidence, les personnages de la série «19-2», présentée à Radio-Canada, ont été confrontés aux mêmes circonstances dans l’épisode de la semaine dernière. Les «policiers» avaient alors dû procéder à la fouille d’un bâtiment afin de récupérer un long serpent.
18 mars 2013 : Dany Provençal, un des deux détenus évadés de la prison de Saint-Jérôme, a été arrêté à Chertsey, dans Lanaudière, après avoir parlementé avec les policiers pendant quelques heures. L’homme de 33 ans, qui s’était évadé dimanche après-midi, a été arrêté tôt lundi, peu après minuit. Les policiers qui entouraient la cabane à sucre lui ont demandé de sortir, ce qu’il a fait. Il s’est rendu pacifiquement et sans aucune résistance, a indiqué le sergent Benoit Richard, porte-parole de la Sûreté du Québec . Dany Provençal a ensuite été conduit dans un centre opérationnel de la SQ pour être interrogé. Il devrait comparaître devant un juge lundi après-midi. Au moment de son arrestation, le détenu en fuite se trouvait dans le secteur du chemin de Chertsey. Un périmètre de sécurité avait été érigé et des négociations ont eu lieu afin de le convaincre de se livrer aux autorités. Les deux détenus avaient réussi à s’évader du centre de détention provincial de Saint-Jérôme suspendu au bout de câbles lancés d’un hélicoptère qui avait été détourné par des complices. L’évasion s’était produite alors que les détenus étaient dans la cour extérieure de la prison, a indiqué le directeur général adjoint pour le réseau correctionnel de l’ouest du Québec, Yves Galarneau. Les complices avaient réussi à détourner un hélicoptère de type Robinson R44. Partis de Mont-Tremblant dans l’appareil après s’être fait passer pour des touristes, ils avaient ensuite menacé le pilote en pointant une arme sur sa tempe et lui avaient ordonné de se rendre à Saint-Jérôme. Arrivés au-dessus du centre de détention, les deux complices auraient laissé tomber une corde à laquelle se seraient agrippés les deux détenus. Ils avaient ensuite quitté les lieux. À la suite de l’évasion, les policiers de la SQ auraient pris en chasse un véhicule de type Cadillac Escalade en direction de Chertsey. D’après certains témoins, lors de cette chasse à l’homme, des coups de feu auraient également été entendus. Les suspects se seraient enfermés dans une maison du chemin du Lac-d’Argile, à Chertsey. Un vaste périmètre avait d’ailleurs été déployé et des groupes tactiques d’intervention (GTI) avaient été dépêchés sur les lieux. Les trois complices de Dany Provençal avaient ensuite été arrêtés vers 19 h 30. Le fugitif était enfermé dans une section à haute sécurité du centre détention avant son évasion.
18 mars 2013 : Le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) et un résident de l’île d’Anticosti font appel aux tribunaux afin d’empêcher les entreprises Junex et Pétrolia de poursuivre leurs travaux de forage et de fracturation sur l’île. L’organisme soutient que les deux compagnies, des joueurs majeurs actifs dans l’exploration du pétrole au Québec, n’ont pas les certificats d’autorisation du ministère de l’Environnement afin de procéder à leurs travaux actuels. Dans une demande déposée en Cour supérieure, le a CQDE affirmé que les compagnies devraient être soumises à la Loi sur la qualité de l’environnement et obtenir une autorisation avant de poursuivre leur exploitation. Le ministère de l’Environnement soutient pour sa part que les tests menés actuellement par Pétrolia ne sont pas soumis à cette loi. L’organisme demande donc tribunal de trancher en sa faveur et d’ordonner que Junex et Pétrolia obtiennent les autorisations requises avant de poursuivre leurs opérations. Le résident de l’île indique avoir à cœur la protection de la biodiversité et de l’environnement de son milieu de vie. Environ 165 000 chevreuils vivent sur l’île et font le plaisir des visiteurs lors de la saison de la chasse. En 2001, le gouvernement a d’ailleurs créé le parc national d’Anticosti, au centre de l’île. Junex a mené une campagne de levées sismiques afin d’identifier des sites de forage potentiels sur l’île d’Anticosti, qui pourrait renfermer plusieurs dizaines de milliards de barils de pétrole selon de récentes estimations. La compagnie a indiqué son intention de forer des puits en 2013 et de procéder au cours de 2014 à des opérations de fracturation sur l’île. À l’heure actuelle, Pétrolia a effectué une douzaine de forages un peu partout sur l’île et a manifesté son intention d’en faire d’autres et de faire des opérations de fracturation sur l’île à l’été 2013.
19 mars 2013 : L’ex-directeur général de la Ville de Montréal, Guy Hébert, a agi de façon «inappropriée» en s’enquérant «ouvertement des possibilités de procéder à un remplacement à la direction» du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), selon le gouvernement Marois. «Dans le contexte actuel de tourmente à Montréal à la veille d’une élection municipale, c’était pour le moins inapproprié de penser à un remplacement du chef de police», a lancé le ministre de la Sécurité publique Stéphane Bergeron. Guy Hébert a dû démissionner hier parce qu’il a demandé à un sous-ministre du ministère de la Sécurité publique le remplacement du chef du SPVM, Marc Parent. Le directeur général avait d’abord nié, lundi matin, ces informations parues dans les médias, avant que le ministère ne le contredise.
19 mars 2013 : Une tempête de neige s’est abattue sur le Québec, laissant au passage entre 25 et 30 cm dans la région de Montréal. La neige a débuté dans la métropole vers 3h, mardi matin. À 11h, il était déjà tombé 22 centimètres sur la métropole selon Environnement Canada. Des dizaines de cols bleus s’affairaient depuis les petites heures du matin à dégager les rues de Montréal. Au moins une dizaine de vols ont été annulés à l’aéroport Montréal-Trudeau, la circulation sur les routes était difficile et de nombreuses écoles étaient fermées pour la journée. Il est tombé mardi 15 cm dans la région de Québec et autant dans les Laurentides. Selon Environnement Canada, la tempête devrait se poursuivre au cours des prochains jours. Il devrait tomber 5 à 7 cm supplémentaires à Montréal d’ici mercredi soir et 10 cm de plus dans la région de Québec, toujours selon Environnement Canada. Des avertissements pour mercredi ont été émis par Environnement Canada pour plusieurs régions de l’est du Québec, alors que la tempête se déplace. À pareille date l’an dernier, les Québécois avaient droit au scénario inverse: une vague de chaleur record s’était installée, faisant grimper le mercure à 23°C. Depuis le début de l’hiver, Montréal a reçu 243 centimètres de neige, soit 17 % de plus que la moyenne des 30 dernières années, a souligné la Ville de Montréal. Cinq opérations de chargement ont eu lieu jusqu’à maintenant cet hiver dans la métropole.
La semaine suivante : 22 mars – 28 mars 2013.
À lire aussi :
Les sources pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Branchez-vous
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse