15 avril – 21 avril 2013

C’est arrivé au Québec du 15 avril jusqu’au 21 avril 2013

Voir aussi : du 8 avril jusqu’au 14 avril 2013

15 avril 2013 : Quelque 350 coureurs québécois participaient au marathon de Boston lorsque deux explosions se sont fait entendre près de la ligne d’arrivée. La peur a rapidement remplacé l’euphorie au moment du drame. Heureusement, aucun d’entre les Québécois n’a été blessé. En fin de soirée, le ministère des Affaires étrangères du Canada a confirmé qu’il n’y a pas de Canadiens parmi les morts et les blessés. L’acteur Éric Hoziel, qui participait au marathon, a d’abord cru qu’il s’agissait d’un accident entre deux véhicules, pour ensuite réaliser qu’il s’agissait de déflagrations. Pour sa part, Benoît Rancourt, un coureur abitibien, avait lui aussi terminé son marathon lorsque les explosions se sont fait entendre. «Je n’ai rien entendu, mais ça ne faisait pas longtemps que j’avais terminé», a indiqué M. Rancourt, qui en était à son septième marathon de Boston. Il faisait partie d’un groupe de 56 Québécois qui avaient pris l’autobus à Montréal pour participer au marathon. Deux explosions ont retenti près de la ligne d’arrivée du marathon de Boston au Massachusetts. Les autorités confirmaient trois morts et une centaine de blessés en soirée. La plupart des victimes étaient spectateurs du marathon, qui en était à sa 117e édition cette année et à laquelle participaient plus de 27 000 coureurs. Des centaines de milliers de personnes étaient entassées le long du parcours pour encourager les athlètes. La tragédie est survenue exactement 4 h et 9 min après le début de la course. Selon l’ancien président du marathon de Montréal, Serge Arsenault, à ce stade de la course, les trois quarts des coureurs ont terminé la course. Il s’agit d’un jour très sombre pour tous les marathoniens du monde. Le marathon de Boston est un événement mythique. Les coureurs doivent se qualifier pour y participer et s’entraînent pendant des années. Le drame d’aujourd’hui jette une ombre sur tous les événements du genre dans le monde. Après les explosions, le leader des musulmans alaouites de l’Iran a exprimé sa totale satisfaction pour cette attaque abominable contre les coureurs des dizaines de pays du monde et pour la mort de trois personnes, dont un enfant de 8 ans.

15 avril 2013 : Un séisme s’est produit dans la région de Lachute, dans les Laurentides, ce matin. Selon Séismes Canada, le tremblement de terre était d’une magnitude de 3,1 à l’échelle Richter. Le phénomène naturel est survenu précisément à 9 h 32 à 16 km au nord-ouest de Lachute et à 11 km au nord de Brownsburg – Chatham. Selon une résidente de Brownsburg – Chatham, le tremblement de terre était perceptible, mais léger. «On a surtout entendu un grondement», a dit Céline Nault, qui était déjà rendu à l’hôtel de ville où elle travaille lors du séisme. Mme Nault estime qu’il s’agit de la troisième fois en un an que la terre tremble dans la petite municipalité de 7000 habitants.

15 avril 2013 : Une arme artisanale et des balles seraient entrées illégalement dans l’établissement correctionnel de Cowansville, en Montérégie, il y a une dizaine de jours. Depuis, malgré des fouilles intensives, l’arme et les munitions demeurent introuvables. Claude Poirier a eu vent de cette nouvelle qui émanerait du Centre de détention Rivière-des-Prairies, à Montréal, par le biais de messages laissés sur sa boîte vocale. Les informations à l’origine de la fouille de l’établissement carcéral proviennent d’une prison ou d’un pénitencier. L’arme et les balles auraient été entrées en douce au pénitencier de Cowansville dans le but de commettre un meurtre. Le fait que l’arme artisanale et les munitions n’aient pas été retrouvées a «créé beaucoup d’inquiétude» chez les agents correctionnels de Cowansville.

15 avril 2013 : Un homme qui s’était barricadé dans son logement de Montréal-Nord après avoir reçu la visite d’un huissier venu l’expulser s’est enlevé la vie, ce matin. Un huissier s’est présenté au domicile de l’individu pour l’évincer de son appartement, a indiqué l’agent Danny Richer, porte-parole du SPVM. L’homme aurait alors menacé l’huissier, qui a fait appel aux policiers. Lorsque ceux-ci se sont présentés sur les lieux, le forcené aurait encore une fois tenu des propos agressifs et menaçants. Une vérification au registre des armes à feu a permis aux autorités d’apprendre que l’individu possédait «deux armes de longue portée», selon la police. Dès lors, un énorme périmètre de sécurité a été établi autour de l’immeuble à logements. Des dizaines de résidents du secteur, ainsi qu’une garderie située à proximité, ont dû être évacués par mesure préventive. Après quelques heures de siège, l’homme désespéré aurait mis fin à ses jours à l’aide d’une arme à feu, un peu avant 17 heures.

16 avril 2013 : Le ministre de la Santé, Réjean Hébert, a dévoilé son plan directeur en matière de lutte au cancer. Le ministre a retenu cinq enjeux prioritaires : des soins axés sur le besoin des patients, une intervention précoce pour détecter les maladies plus rapidement, l’accessibilité aux soins, des liens plus dynamiques entre les différents intervenants et une disponibilité de l’information tant pour les malades que les intervenants. Ainsi, le ministre souhaite prendre en compte le besoin des malades, assurer un accès approprié à l’investigation et aux traitements, favoriser la détection plus rapide des cancers, soutenir les intervenants et poursuivre l’évolution du registre des cancers. Le cancer est la maladie la plus meurtrière au Québec en tuant plus de 20 000 personnes chaque année et 50 000 nouveaux cas sont répertoriés tous les ans.

16 avril 2013 :
Deux personnes ont perdu la vie, après un accident survenu sur l’île Notre-Dame, près du Casino, à Montréal. Selon la police de Montréal, l’accident a eu lieu sur l’avenue Pierre-Dupuy, vers 19 h 50. Le conducteur du véhicule impliqué en aurait perdu la maîtrise avant d’effectuer plusieurs tonneaux, a expliqué Annie Lemieux, porte-parole de la police de Montréal. La voiture s’est retrouvée dans une fâcheuse position, presque à la verticale, perchée sur une structure à l’effigie du Casino, près de la sortie du pont de la Concorde. Les deux décès ont été constatés sur place, a indiqué Mme Lemieux.

17 avril 2013 : La jeune femme accusée de harcèlement envers le commandant de police du SPVM, Ian Lafrenière, a plaidé non coupable à l’accusation portée contre elle, au palais de justice de Montréal. C’était la première fois que Jennifer Pawluck, 20 ans, se présentait devant un juge. Elle était accompagnée d’une dizaine de personnes venues la soutenir, certains arborant le carré rouge contre la hausse des droits de scolarité. Pawluck est accusée d’avoir mis en ligne il y a deux semaines la photo d’un graffiti représentant le commandant Lafrenière avec une balle dans la tête. La photo avait été prise dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Les policiers l’avaient ensuite rencontrée chez elle. Après un interrogatoire, elle avait été libérée sous promesse de comparaître. Jennifer Pawluck a été accusée par voie sommaire plutôt que par acte criminel, ce que signifie que la sentence, advenant un verdict de culpabilité, sera moindre. Mais cela signifie aussi qu’elle sera jugée devant un juge seul, a expliqué Me Poitras.

17 avril 2013 : Un membre en règle des Bo-Gars, un gang de rue de la région de Montréal, a été abattu dans l’entrée de son domicile du secteur Sainte-Rose à Laval dans ce qui a tout l’air d’un règlement de compte. Il était environ 22 h 40 lorsque la centrale d’appel d’urgence a reçu plusieurs appels relatant que des coups de feu auraient été tirés à la résidence que louait Harry Mytil, 33 ans, sur la rue Henri-Julien. En raison des liens de la victime avec le crime organisé, la Sûreté du Québec a repris l’enquête débutée par le service de police de Laval. «La victime, de race noire, a été retrouvée dans son véhicule qui était stationné au garage alors que la porte de ce dernier était encore ouverte», précise la porte-parole de la SQ, Audrey-Anne Bilodeau. La victime, bien connue du milieu policier, avait été arrêtée, il y a environ dix ans, avec des complices en liens avec un braquage à domicile à Longueuil au condo d’un avocat criminaliste. Ce dernier avait été frappé à coup de crosse de revolver. Il a aussi déjà été reconnu coupable de possession d’armes prohibées et de monnaie contrefaite. Certaines sources, bien au fait du milieu, croient que ce meurtre pour engendrer des répercussions dans le milieu.

17 avril 2013 : Les Québécois doivent se résigner à épargner davantage et à travailler plus longtemps s’ils veulent échapper à la pauvreté une fois à la retraite. Dans un rapport fort attendu dévoilé à Québec, l’équipe d’experts dirigée par Alban D’Amours sonne l’alarme quant à la retraite qui attend les travailleurs québécois. Sur les quatre millions de travailleurs, 2,1 millions $ participent à un régime d’épargne collective en vue de leur retraite et 1,8 million $ sont laissés à eux-mêmes. Dans les deux cas, les provisions financières sont insuffisantes puisque les régimes de retraite québécois accusent un déficit de 41 milliards $. Le rapport D’Amours propose au gouvernement d’innover en créant un «régime de rente de longévité» devant couvrir les coûts liés au prolongement de l’espérance de vie. Il s’agirait d’un régime d’épargne obligatoire qui consisterait à recueillir annuellement 3,3 % du salaire de chaque travailleur, payé à 50-50 par employés et employeurs. La Régie des rentes du Québec recueillerait ainsi quatre milliards $ par année, de quoi verser pour chaque travailleur une rente à prestations déterminées à partir de l’âge de 75 ans.  Le Comité recommande de maintenir les régimes à prestations déterminées à condition d’en réduire les coûts. Ils offrent la meilleure protection financière. «On ne peut pas compter sur une embellie des marchés financiers», a indiqué Alban D’Amours. Syndicats et employeurs auront cinq ans pour négocier les rajustements. Ces derniers auront le dernier mot en cas de désaccord. La rente longévité, si elle est implantée, profitera surtout aux travailleurs qui cotiseront sur une plus longue période, soit aux jeunes. Ainsi, un travailleur âgé de 25 ans qui cotisera durant 40 ans touchera, à l’âge de 75 ans, une rente équivalente à 20 % de son salaire moyen. À l’inverse, un travailleur qui commencerait à cotiser à l’âge de 45 ans, et ce, jusqu’à l’âge de 64 ans (période de 20 ans), recevrait des prestations représentant 10 % de son salaire moyen. Ce taux chute à 2,5 % pour un travailleur en fin de carrière qui n’aurait cotisé que durant les cinq dernières années de sa vie active (60 à 64 ans).

17 avril 2013 : Un homme a été atteint par balle, dans son appartement de la rue Dézéry, à Montréal. La victime, âgée d’environ 50 ans, a reçu au moins un projectile d’arme à feu au bas du corps. Sa vie ne serait pas en danger, selon les autorités. Deux suspects auraient pris la fuite à pied après le crime.

17 avril 2013 : Deux corps d’enfants ont été retrouvés dans les décombres d’une résidence incendiée à Thurso, en Outaouais. La famille et les voisins sont sous le choc. «Il s’agirait des deux petites filles de 3 et 8 ans qui manquaient à l’appel», a indiqué Marc Tessier, porte-parole de la Sûreté du Québec, précisant que les autopsies devront le confirmer. Le feu s’était déclaré vers 4 h 30 dans une maison unifamiliale à deux étages située sur la rue Lacroix, où vivait une famille recomposée. Les parents avaient chacun deux enfants d’une autre union, et ils venaient d’avoir un bébé ensemble. Une jeune amie de la famille séjournait dans la maison au moment du drame. Après avoir maîtrisé le brasier, vers 9 h, les pompiers sont entrés prudemment dans la structure encore fumante et apparemment fragile pour tenter de retrouver les jeunes. Deux adultes et six enfants étaient parvenus à sortir de la résidence. Ils ont été hospitalisés.

18 avril 2013 : Un immeuble de l’arrondissement de Montréal-Nord a été la cible d’incendiaires, pour la cinquième fois en l’espace de quelques mois. L’immeuble du boulevard Industriel abrite deux commerces dont les portes arrière sont très rapprochées. L’un est un magasin de meubles et l’autre est un détaillant de pneus.  «Le commerce de pneus a été ciblé directement à trois reprises et par deux fois la porte du commerce adjacent a été ciblée», a indiqué Daniel Lacoursière, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Cette fois-ci, vers 5 h, les malfaiteurs auraient brisé la vitre d’une porte de garage, y auraient répandu des accélérants pour ensuite y mettre le feu. Le système de gicleurs est toutefois rapidement venu à bout des flammes. À leur arrivée, les pompiers ont seulement constaté de légers dommages.

18 avril 2013 : Six individus reliés au trafic, à la production, à l’importation et à l’exportation d’armes à feu ont été arrêtés jeudi matin, principalement à Québec. Ces arrestations font suite à la mise sur pied, à l’automne 2012, du projet Malice et à l’arrestation par la police provinciale ontarienne (OPP) de David Thériault.  «Ce sont les policiers du module mixte d’enquête sur le trafic d’armes à feu, munitions et explosifs qui ont enquêté à la suite d’informations transmises par l’OPP et qui nous ont permis de procéder à l’arrestation de ces six individus reliés à David Thériault», a fait savoir Ann Mathieu, de la Sûreté du Québec. En tout, huit perquisitions ont été menées, quatre individus ont été arrêtés à Québec, un à Chibougamau et un autre à Drummondville. À Québec, l’une des frappes principales a eu lieu à l’entreprise d’usinage Mégatech située sur la rue Galilée, secteur Duberger. Cette usine, en fonction depuis 1992, fournit des pièces à différents secteurs d’activité, comme le milieu militaire ou encore celui de l’aérospatiale. Tous les individus arrêtés, âgés entre 24 et 47 ans, ont été relâchés et devront comparaître au cours des prochaines semaines par voie de sommation.

18 avril 2013 : Les partisans du Canadien ont eu la surprise de se voir fouiller, ce soir, au Centre Bell à Montréal. À la demande de la Ligue nationale de hockey, les mesures de sécurité seront resserrées. Quelques jours seulement après l’attentat au marathon de Boston, la LNH a demandé à ce que l’on se concentre sur la sécurité des joueurs et des partisans. Chaque voiture a ainsi été arrêtée et on a pris le temps de parler au conducteur, de regarder à l’intérieur avec une lampe de poche et même de fouiller le coffre arrière. Une fois les voitures stationnées, un agent de sécurité se promenait dans le stationnement souterrain pour inspecter les véhicules. L’organisation du Centre Bell ne prévoyait pas faire de fouilles au corps, mais elle a demandé à ses employés de porter une attention particulière aux gros sacs.

19 avril 2013 : Le gouvernement du Québec a annoncé son intention de préconiser un système léger sur rail (SLR) comme mode de transport collectif pour le futur pont Champlain. «Le SLR rejoint nos orientations en matière d’environnement, d’aménagement urbain et de développement économique, a indiqué le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault. Il permet de répondre aux défis posés par la croissance démographique et le développement durable. Alimenté par l’électricité, c’est un mode de transport écologique qui a la capacité de répondre aux besoins actuels et futurs dans cet axe stratégique déjà fortement sollicité.» Bien que le gouvernement privilégie le SLR, il confirme que les autobus circuleront tout de même sur le nouveau pont. «Avec le SLR, 100 000 usagers vont pouvoir l’utiliser plutôt que l’autobus. Il continuera d’y avoir des autobus sur le pont, bien sûr, et on regardera aussi pour le covoiturage», soutient le ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée. Selon le président-directeur général de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), Nicolas Girard, la nouvelle ligne de SLR devrait comporter sept ou huit stations, 15 kilomètres de rails et ça prendra entre 17 et 19 minutes pour arriver à Montréal. Toutefois, le gouvernement reste vague quant au tracé qu’empruntera le SLR, précisant que la planification fera partie du mandat du nouveau bureau de projet.

19 avril 2013 : Un salon de quilles ainsi qu’une bonne partie d’un centre commercial du boulevard Maple, à Châteauguay, en Montérégie, ont été détruits par un incendie. Le feu a pris naissance vers 12 h 15 dans l’entretoit du salon de quilles, qui est situé à l’extrémité du centre commercial. Des travaux avaient lieu en matinée sur la toiture. Certains travaux étaient effectués avec une torche. Le brasier s’est rapidement propagé à l’ensemble du salon de quilles ainsi qu’aux commerces voisins. Cinq commerces sur les quinze abritant le bâtiment ont été complètement détruits et démolis par des pelles mécaniques. Dix autres ont été protégés par les pompiers, qui sont parvenus à maîtriser l’incendie vers 15 h 30. Selon le directeur du Service de sécurité incendie de Châteauguay, Michel Lussier, l’incendie serait causé par les travaux qui avaient lieu sur le toit. Il n’y aurait aucun élément criminel. Une centaine de personnes se trouvaient dans le centre commercial lorsque l’incendie s’est déclaré. C’est la propriétaire du restaurant voisin, l’Entre-Ami, qui a appelé les services d’urgence. Les forts vents ont compliqué le travail des pompiers. Deux explosions ont été entendues. Il s’agirait de bonbonnes de propane qui ont éclaté. Un pompier a subi une légère brûlure à une oreille puisqu’un tison s’est logé dans sa cagoule. En point de presse, les autorités ont indiqué qu’environ 120 pompiers travaillaient à combattre le brasier. Selon le chef aux opérations du service incendie de Châteauguay, Luc Lapointe, il s’agit du plus gros déploiement pour un même incendie dans l’histoire de la ville. Un important panache de fumée était visible à des kilomètres de l’incendie. La mairesse de Châteauguay, Nathalie Simon, s’est rendue sur les lieux de l’incendie pour constater l’ampleur des dégâts. «C’est tellement triste. C’est un accident. C’est bien sûr une perte économique importante pour Châteauguay, a-t-elle confié. C’est toujours atterrant. Il y a des gens pour qui c’est le petit commerce.»

20 avril 2013 : La première ministre Pauline Marois annonce la construction d’un nouvel hôpital à Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix, un projet estimé à 376 millions $. L’hôpital actuel doit être refait, puisqu’il ne respecte pas les règles en matière de résistance aux événements sismiques. Parlant d’un «investissement devenu nécessaire», Mme Marois a assuré que le montant de 376 millions $ représente un plafond et qu’«il ne sera pas dépassé». Au total, 20 millions de cette somme proviennent d’«enveloppes régionales», a précisé la première ministre, le reste des dollars étant allongé par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Également présent au point de presse, le ministre de la Santé, Réjean Hébert, a souligné que la population de la région «bénéficiera d’un nouvel hôpital sécuritaire et fonctionnel vers la fin de 2018». L’établissement sera muni d’une urgence, d’un bloc opératoire comptant deux salles d’opération, de cliniques externes, d’une unité de courte durée en gériatrie et une unité de réadaptation fonctionnelle intensive. L’hôpital comptera également sept lits en santé mentale, 28 lits de soins de courte durée en médecine et chirurgie et 103 lits en hébergement de soins de longue durée. Mme Marois a tenu à rassurer les résidents de La Malbaie, qui souhaitent également la construction d’un nouvel hôpital dans leur ville. «Notre gouvernement, et moi comme députée, je ne vous oublie pas», a-t-elle déclaré. Réitérant qu’il est impossible de procéder à la construction des deux hôpitaux en même temps, la première ministre a indiqué que «le projet de l’hôpital de La Malbaie chemine toujours et nous avons prévu des sommes pour compléter les études préalables à sa réalisation». L’établissement en place à La Malbaie présente la même lacune que celui de Baie-Saint-Paul, étant aussi jugé trop vulnérable aux séismes.

20 avril 2013 : Lors de la crue des eaux, ce ne sont pas seulement les rivières qui débordent, mais aussi leurs affluents. C’est ce qui s’est produit à Mont-Tremblant, ce matin, alors que le ruisseau Clair a débordé largement de son lit habituel et cause des soucis à la sécurité civile et au CHSLD de l’endroit. L’ampleur de cette crue fait en sorte que certains ponceux ne répondent plus au besoin d’écoulement dans certains secteurs, dont à l’arrière du CHSLD de Mont-Tremblant et du magasin le Tigre Géant. L’eau a même pénétré dans les locaux et une partie du stationnement du Tigre Géant s’est effondré. Le stationnement y est interdit et la structure est fragilisée. Il faudra certainement une expertise de cette structure sous laquelle le ruisseau passe et cherche à se faire un chemin quand il déborde. Les ponceaux en amont sont aussi très sollicités et il y a des risques d’inondation dans ces secteurs. La directrice de l’établissement de santé, Sonia Raymond, a indiqué que c’est un employé du CHSLD, qui lors de sa pause vers 7 h 30 jeudi, est sorti à l’arrière du bâtiment et a remarqué le niveau élevé et anormal du ruisseau. En s’approchant de la bâtisse, il a vu que l’eau arrivait à la moitié d’une porte située à cet endroit. L’eau s’est infiltrée dans un local où sont entreposés les équipements qui sont prêtés à des familles qui prennent soin d’un membre de leur famille. On a fait appel à la sécurité civile et les pompiers de Mont-Tremblant sont intervenus rapidement. L’électricité a été coupée dans cette section du bâtiment. Les équipes des travaux publics de la Ville sont aussi intervenues et plusieurs tonnes de sable ont été versées aux abords de l’édifice pour le protéger et cesser l’infiltration dans le local en question. En ce qui concerne la rivière du Diable, le niveau de l’eau est aussi à la hausse, mais on ne rapporte pas d’incident jusqu’ici. La rivière est cependant sous haute surveillance. On espère que la nuit froide prévue entre samedi et dimanche améliore la situation.

21 avril 2013 : Plus d’un millier de coureurs et marcheurs se sont réunis dimanche matin devant le monument de Georges-Étienne-Cartier au parc Jeanne-Mance, à Montréal, afin de commémorer les attentats survenus au marathon de Boston, lundi dernier. Une minute de silence en mémoire des victimes a été observée vers 11 h, peu avant le début de la course, puis les coureurs ont investi les sentiers du parc du Mont-Royal pour se rendre jusqu’au sommet. Ils sont ensuite redescendus afin de parcourir une boucle de 10 km. «Ce n’est pas une course ordinaire, mais bien une course collective, a expliqué Jean-Paul Brousseau, qui prenait part à l’activité. Il n’y aura pas de gagnant. C’est plutôt une démonstration de l’esprit de groupe des coureurs de Montréal.»  «Le sport et l’activité physique, c’est quelque chose qui doit être respecté. À Boston, ça n’a pas été respecté, a renchéri un autre coureur. Il faut sortir du positif de ça et le fait de courir tout le monde ensemble est une des bonnes façons.» Des milliers de personnes ont témoigné leur support aux victimes des attentats de Boston, dimanche, en sortant leurs espadrilles pour prendre part à une course commémorative, tant sur les Plaines d’Abraham, à Québec, que dans plusieurs villes canadiennes, telles que Toronto et Vancouver, indiquant ainsi «qu’ils ne voulaient pas céder à la terreur». À Londres, en Angleterre, pas moins de 36 000 coureurs étaient réunis dimanche. À Québec, casquettes des Bruins et des Patriots, drapeaux américains et gaminet blanc, ils étaient plus de 2000 à avoir répondu à l’appel de Daniel Riou et Catherine Drolet en affichant leur soutien aux gens de Boston. Les deux organisateurs ne cachaient d’ailleurs pas leur joie. Le consul général des États-Unis à Québec, Peter O’Donohue, a lui aussi tenu à remercier les coureurs de Québec pour cet appui. «Je suis vraiment profondément touché. Je suis impressionné qu’autant de personnes aient souligné le refus de permettre des actes de terreurs», a mentionné l’homme, qui a aussi vécu les attentats du 11 septembre de près. Par ailleurs, une centaine de personnes se sont réunies dimanche à 11 h au Cégep de Drummondville afin de, là aussi, rendre hommage aux victimes de l’attentat de Boston. Plusieurs jeunes familles étaient présentes sur la ligne de départ pour cette course qui se voulait d’abord et avant tout participative. Les gens étaient invités à porter les couleurs jaune et bleu du marathon de Boston.

21 avril 2013 :
Près de 50 000 personnes se sont rassemblées dimanche à Montréal sous un soleil radieux pour dénoncer la dépendance de la province aux énergies fossiles, dans le cadre de la Marche pour la Terre. L’année dernière, la manifestation qui s’était déroulée pendant le conflit étudiant avait réuni 250 000 personnes, selon les organisateurs, qui s’attendaient à ce que le mouvement soit de moins grande ampleur cette année. Sur la Place des festivals, avant le départ de la manifestation, les marcheurs ont fait sonner réveils et alarmes à 14 h pour signifier l’urgence d’agir afin de trouver une alternative à une économie dépendante des énergies fossiles. Ils se sont ensuite dirigés dans le calme vers la Place du Canada par le boulevard René-Lévesque. Sur les pancartes, on pouvait lire : « Des milliards de coloc-à-Terre » ou encore « N’attendez pas d’être en phase Terre-minable ». Place du Canada, les organisateurs ont proposé aux marcheurs de faire des vagues en interpellant les chefs des gouvernements fédéral et provincial. « Marois réveille, Harper réveille », a crié la foule. Le groupe Kumpa’nia et ses tambours ambulants ont clos l’événement. Néanmoins, après 16 h, une centaine d’écologistes anarchistes masqués pour certains d’un foulard noir et portant des drapeaux noirs et verts ont bloqué la rue Sainte-Catherine jusqu’à la rue Saint-Urbain. Sur leur chemin, ils ont même tenu un sit-in à l’angle des rues Metcalfe et Sainte-Catherine. Comme le veut la tradition, le Jour de la Terre Québec organise la plantation d’arbres «pour offrir un cadeau à la Terre» et 82 municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal sont invitées à planter chacune cinq arbres.

Voir la semaine du 22 avril – 30 avril 2013

À lire également :

arc en ciel
Arc-en-ciel en avril. Photo : GrandQuebec.com.

Les sources pour cette semaine :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Branchez-Vous
  • Radio-Canada
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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