C’est arrivé au Québec du 1er novembre jusqu’au 7 novembre 2013
Semaine au Québec du 1er novembre jusqu’au 7 novembre 2013. Voir aussi : les dates du 29 octobre jusqu’au 31 octobre 2013.
1er novembre 2013 :
L’enquête policière sur le Parti libéral du Québec (PLQ) a recueilli des indices d’un système bien organisé où on monnayerait l’influence politique en échange de dons à la caisse électorale. Les pratiques illégales soupçonnées par les enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) se décrivent dans des documents rendus publics par un juge. Lourdement caviardés, ces documents sont des dénonciations. Elles ont permis aux policiers d’obtenir les mandats de perquisition qu’ils ont exécutés en juillet dernier dans les bureaux du PLQ.
On y apprend que les policiers étudient la possibilité de demander le dépôt d’accusations criminelles pour fraude, fabrication de faux documents et entrepreneur qui souscrit à une caisse électorale. Entre les nombreux passages qui la police a cachés pour préserver l’intégrité de l’enquête, on peut lire que «l’octroi de (…) est le résultat (…) d’un exercice d’influence». L’enquête policière s’intéresse particulièrement à «une activité de financement de l’ex-ministre Nathalie Normandeau». Cette activité a eu lieu le 9 octobre 2008 au restaurant Louis-Hébert de Québec.
Invitée à faire ses commentaires, Nathalie Normandeau a affirmé que le financement lors de cette soirée avait été fait pour le PLQ et non pour elle-même. «C’est fondamental pour moi parce que ça peut laisser croire que le financement se fait à mon bénéfice personnel», explique-t-elle. L’ancienne vice-première ministre n’a pas apprécié de voir son nom dans les documents rédigés par les policiers. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) et la Sûreté du Québec a caviardé ces documents.
1er novembre 2013 :
La femme accusée d’avoir dissimulé de la cocaïne dans des citrouilles pour passer les douanes restera détenue le temps des procédures en raison du haut risque qu’elle s’enfuit du pays. Mercedes Jerez Farias tentait vendredi d’obtenir sa liberté après avoir été arrêtée mercredi à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal. Les douaniers venaient de découvrir 4,7 kg de cocaïne dans ses bagages, cachés dans trois citrouilles.
La jeune femme de 26 ans arrivait d’Haïti lorsqu’elle a été interceptée. Originaire de la République dominicaine, elle a effectué de nombreux voyages dans la dernière année, notamment dans son pays d’origine et aux États-Unis où elle a de la famille et un nouveau copain, a noté Me Simon Lacoste de la Couronne. À son retour à Montréal, l’accusée a dû se soumettre à une fouille au poste de contrôle secondaire. Sa valise était si lourde que le douanier a été obligé de l’aider pour la soulever et la déposer sur le comptoir. Près de la queue des trois citrouilles qui se trouvaient à l’intérieur du bagage, le douanier a remarqué de la colle brunâtre, ce qui l’a incité à les passer aux rayons X.
En plantant un couteau dans la chair, il a percé un des sacs de cocaïne dissimulés à l’intérieur. L’accusée risque un minimum de deux ans de prison si elle est reconnue coupable.
1er novembre 2013 :
Un violent incendie a ravagé deux commerces de Chambly, en Montérégie. C’est un passant qui a signalé au commis d’une station-service avoisinante que l’immeuble, situé au 450 boulevard Brassard, était en flammes, tout juste avant 2 h, samedi matin. À leur arrivée sur les lieux, peu après, les policiers ont constaté l’imposant brasier. Il a nécessité quatre alertes des pompiers. Selon des inspecteurs du service d’incendie, le feu ne serait pas de nature criminelle. Le bâtiment, qui abritait un commerce électronique et un restaurant, est une perte totale. On devait le raser au courant de la journée. Aucune blessure n’est à déplorer à la suite de cet incident. On a évoqué des problèmes électriques comme une cause possible de l’incendie.
2 novembre 2013 :
Près de 125 000 foyers québécois sont privés d’électricité après que des vents violents aient durement frappé le réseau d’Hydro-Québec dans la vallée du Saint-Laurent. Jusqu’à 350 000 clients avaient été atteints, vendredi, par ces pannes. Les Laurentides et Lanaudière sont les régions les plus touchées, avec respectivement 28 497 et 20 799 clients touchés. À Montréal, ils sont 18 214 à attendre d’être rebranchés. Du côté d’Hydro-Québec, on affirmait, que «des centaines d’employés tant dans les bureaux que sur le terrain» en ont pour plusieurs heures à rebrancher les clients affectés, sans toutefois pouvoir s’avancer sur un délai précis. «Nos équipes ont travaillé pendant la nuit et plus de 60% des gens qui avaient été privés d’électricité ont été rebranchés», a souligné Patrice Lavoie, attaché de presse pour la société d’État.
2 novembre 2013 :
Un homme de 51 ans a été arrêté par les policiers de Montréal, parce qu’il aurait poignardé sa sœur de 55 ans, décédée à la suite de ses blessures, et sa mère de 79, ans, dans le secteur de Cartierville. Un conflit a éclaté entre le frère et la sœur, dans un immeuble à logement du boulevard de l’Acadie près de l’avenue Marcelin – Wilson.
«À un certain moment, l’homme se serait emparé d’une arme blanche et aurait agressé la femme de 55 ans, la blessant au haut du corps», a indiqué Daniel Lacoursière, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La mère, une femme de 79 ans, a aussi été blessée par arme blanche pendant le conflit. Les deux femmes ont été transportées dans un centre hospitalier. La mère était hors de danger, mais la femme de 55 ans est décédée plus tard dans la journée. L’homme a été arrêté sur les lieux et transporté dans un poste de police, où il devait rencontrer les enquêteurs.
2 novembre 2013 :
Le local électoral de Guy Brault, candidat à la mairie de Saint-Constant, a été lourdement endommagé par un incendie suspect. L’incendie d’une forte intensité, mais rapidement maîtrisé par les pompiers, a ravagé l’espace commercial qu’il avait loué et qui lui servait de local électoral, au 38, rue Saint-Pierre. Dans une entrevue accordée à l’Agence QMI en fin de soirée, Guy Brault n’avait aucun doute quant à la cause de cet incendie : il s’agit d’un acte criminel. «Jeudi, un projectile (un cocktail Molotov) avait été lancé dans notre local, mais le feu n’avait pas fait de dommages.
Ce soir, la deuxième tentative a été la bonne», a-t-il déploré. «Le local est inutilisable. Je regarde les pompiers travailler et je crois que c’est une perte totale», a-t-il ajouté. Les bénévoles de sa formation politique, Parti des citoyens – Équipe Guy Brault, devaient se rendre à ce local dimanche dans le but de faire des appels pour demander aux citoyens de se rendre massivement aux urnes. «Nous ne pourrons peut-être pas joindre nos citoyens. Ça nous laisse moins de 24 heures pour se revirer de bord», a expliqué M. Brault. Ce dernier n’a par contre pas voulu se prononcer sur la personne qui pourrait lui vouloir du mal à ce point. «Ce n’est pas mon genre de porter des accusations sans preuve», a-t-il simplement dit.
3 novembre 2013 :
Les Québécois ont afflué aux bureaux de scrutin de la province afin de choisir maires et conseillers dans le cadre des élections municipales. Les élections municipales de 2009 n’avaient vu qu’un taux de participation de 45 %. À Montréal, près de 85 400 électeurs ont voté par anticipation, dans les dernières semaines, ce qui représente 7,75 % des électeurs inscrits. Vers 13 h dimanche, le taux de participation était de 20,26 %. Cela en incluant les votes par anticipation, a indiqué Élection Montréal. À pareille heure, il était de 17,48 % lors de l’élection de 2009.
«C’est une journée importante pour les Québécois et les Québécoises qui ont une occasion de tourner la page sur la dernière année dans le monde municipal, qui a été turbulente, on peut le dire, a affirmé le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault. Il y avait 1103 municipalités en élections et 8050 postes à la mairie et de membres du conseil ouverts aux candidatures cette année. Déjà 47 % des postes de maire et 56 % des postes de conseillers ont été comblés par élection sans opposition. Le scrutin doit donc permettre de remplir les 582 postes de maire et 3028 postes de conseiller où au moins deux candidats se sont présentés. La présente campagne a vu une augmentation du nombre de personnes qui ont posé leur candidature aux élections municipales, par rapport à 2009, dépassant pour la première fois le cap des 13 000 candidats.
3 novembre 2013 :
Philippe Couillard, le chef du parti libéral du Québec (PLQ), se présentera comme candidat dans le comté d’Outremont lors des prochaines élections partielles provinciales. L’attaché de presse de l’aile parlementaire libérale, Charles Robert, n’a pas voulu confirmer la nouvelle, se contentant d’affirmer que M. Couillard fera connaître ses intentions lorsque l’élection sera officiellement annoncée. La semaine dernière, Mme Marois, ainsi que le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, avaient annoncé leur intention de laisser le champ libre au chef libéral dans le comté d’Outremont ou de Viau, deux bastions libéraux, afin qu’il puisse faire son entrée à l’Assemblée nationale.
«Personnellement, je souhaite que M. Couillard vienne le plus rapidement à l’Assemblée nationale, qu’il commence à nous dire le commencement du début de certaines idées qu’il a pour le Québec», avait dit mardi le chef caquiste. Le comté d’Outremont a été laissé vacant lorsque le député libéral Raymond Bachand a annoncé, en août, son départ de la vie politique. M. Bachand avait subi une défaite amère à l’issue de la course à la direction du Parti libéral, en mars dernier, terminant au troisième rang, derrière M. Couillard et Pierre Moreau.
4 novembre 2013 :
Le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, a félicité, lundi matin, les candidats élus dans les différentes villes du Québec et les a assurés de son entière collaboration et de celle du gouvernement Marois. Le ministre s’est également dit satisfait du taux de participation qui s’élèverait à près de 50 %. «Je dois vous dire qu’en 2009, on avait un taux autour de 45 % au Québec. Aujourd’hui, il reste des statistiques à compiler, mais nous sommes en mesure de vous dire qu’il y a une hausse autour de 5 % de la participation électorale», a-t-il indiqué en conférence de presse.
4 novembre 2013 :
Sept passagers d’un Boeing 767 ont été légèrement blessés, lorsqu’un convoyeur qui se trouvait sous l’avion a soudainement pris feu, sur le tarmac de l’aéroport Montréal – Trudeau. Pour une raison encore inconnue, le tapis roulant mobile servant au chargement des bagages à bord de l’avion s’est enflammé. Tous les passagers du Boeing 767 de la compagnie Royal Air Maroc ont dû être évacués. «Ils ont essentiellement été évacués par mesure de sécurité», a indiqué Stéphanie Lepage, porte-parole d’Aéroports de Montréal.
Le feu a été rapidement maîtrisé par l’équipe de pompiers de l’aéroport. Au total, sept personnes qui se trouvaient à bord de l’appareil ont été incommodées par la fumée. Trois d’entre elles se sont blessées au bas du corps durant l’évacuation. «On parle de cinq femmes et deux hommes, a précisé Marc-André Gagnon, chef aux opérations à Urgences-santé. Les cinq femmes ont été transportées à l’hôpital pour être évaluées, tandis que les deux hommes ont refusé d’être transportés.»
4 novembre 2013 :
La Banque du Canada va commencer à mettre en circulation jeudi de nouveaux billets de 5$ et 10$ en polymère. La nouvelle coupure de 5$ symbolise la contribution continue du pays au programme de la Station spatiale internationale. La coupure, qui présentera au verso Canadarm2 et Dexter, sera présentée à l’Agence spatiale canadienne, à Longueuil. Quant au nouveau billet de 10$, il évoque le lien ferroviaire qui unit les frontières Est et Ouest du pays. Le lancement se tiendra à la Gare Central Pacific, à Vancouver. Le premier billet en polymère, une coupure de 100 millions $, a été émis en novembre 2011. Les coupures de 50$ et de 20$ ont suivi en novembre 2012.
5 novembre 2013 :
La charte des valeurs québécoises du ministre Bernard Drainville a été rebaptisée la «charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État». C’est le titre du très attendu projet de loi qui sera déposé à l’Assemblée nationale. Plusieurs intervenants dans le débat sur l’identité qui fait rage depuis plusieurs semaines avaient invité le gouvernement Marois à miser davantage sur la «laïcité» que sur les «valeurs québécoises».
C’est le cas notamment de l’ancien premier ministre péquiste Bernard Landry. Le ministre Drainville se défend d’avoir modifié le nom de sa charte. «Il a toujours été clair que ce serait une charte qui allait affirmer le principe de laïcité. Il n’y en a pas de changement, on continue de parler de la charte qui affirme des valeurs et parmi ces valeurs il y a la laïcité, la neutralité et l’égalité homme-femme», a-t-il soutenu à l’Assemblée nationale. La version longue du titre : «Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État ainsi que d’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodement».
5 novembre 2013 :
Le régime de soins à domicile proposé par le gouvernement Marois coûtera 4,4 milliards de dollars par année. Le montant de cette facture devrait être majoré de 30 % si on y inclut les coûts liés aux transports, infrastructures, évaluations et à la coordination, a prévenu le président de la Fédération des résidences pour aînés, M. Luc Maurice. «On est tous d’accord avec ce qu’il faut faire mais il faut en établir le coût», a exposé M. Maurice, alors qu’il comparaissait devant la commission parlementaire qui mène une consultation au sujet du projet d’établir un régime d’assurance autonomie.
Québec entend dépenser 500 millions $ d’ici 2018-2019 pour lancer son régime d’assurance autonomie qui consistera à maintenir les aînés à domicile le plus longtemps possible étant donné que les soins offerts en CHSLD sont plus onéreux. Selon M. Hébert, Québec prévoit couvrir entre 30 et 40 % de la facture des soins à domicile à même la caisse d’assurance autonomie. «La Sun Life estimait l’an dernier entre 2000 et 5000 dollars par année ce que ça coûte par personne pour des services de soins à domicile, a dit M. Hébert. Il faut se rappeler qu’en 2027-28 l’assurance autonomie va permettre à l’État québécois d’économiser 1,5 milliard de dollars par année.»
5 novembre 2013 :
Un sexagénaire est mort sous l’arbre qu’il était en train de scier, à Sainte-Catherine-de-Hatley, en Estrie. Un membre de la famille qui l’accompagnait a contacté le 911. En ligne avec le Centre de répartition, il a tout de suite entrepris de manœuvres de réanimation puisque la victime était en arrêt cardio-respiratoire. Les secours ont eu du mal à se rendre jusqu’à lui, en pleine forêt, sur le chemin Benoit, aux limites de Sainte-Catherine-de-Hatley et d’Ayer’s Cliff. «Ce fut très difficile. Il a fallu les pompiers du secteur d’Ayer’s Cliff et de Magog avec leur véhicule tout-terrain», a raconté René Provençal, chef aux opérations chez Ambulance de l’Estrie.
Près de 40 minutes se sont écoulées avant que les services d’urgence trouvent la victime, à plus de deux kilomètres de la route. «On restait en contact avec lui par le centre de répartition pour le trouver. Il avait même parti sa scie à chaîne et il avait un sifflet. Mais cela a pris beaucoup de temps avant qu’on l’entende», a déploré M. Provençal. Ce témoin n’a jamais cessé de prodiguer les manœuvres de réanimation. Malgré l’attente interminable et l’immense stress vécu. On a pu ramener la victime dans une civière grâce au VTT à six roues du Service incendie de Magog. On a constaté son décès à son arrivée à l’hôpital.
6 novembre 2013 :
Les policiers de Laval ont procédé à une opération visant à démanteler un réseau de revente de cocaïne. Six hommes et une femme, tous âgés entre 20 et 25 ans, ont été arrêtés, et neuf perquisitions ont été effectuées à Laval, Blainville et Saint-Eustache. «C’est un petit groupe qui revendait de la cocaïne, principalement dans les quartiers Auteuil et Vimont à Laval», a expliqué Franco Di Genova, porte-parole de la police de Laval. La police a relâché la femme peu après son arrestation. On ne portera donc aucune accusation contre elle.
À Laval, les perquisitions ont eu lieu au 3990, avenue des Perron, dans Auteuil, et au 4879, rue Bennett, dans le quartier Chomedey. Parmi le matériel trouvé lors de celles-ci, il y avait de la cocaïne. Également des comprimés de drogue de synthèse, de la marijuana, du crack, du haschisch. Ainsi que de l’argent comptant. Les six hommes pourraient faire face à plusieurs chefs d’accusation. Notamment de possession simple de stupéfiants et de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic.
6 novembre 2013 :
Les policiers de Montréal ont dévoilé le nouvel engin de guerre. Les agents du groupe tactique d’intervention (GTI) n’auront peut-être pas à patienter bien longtemps avant d’étrenner leur nouveau gadget de 12 tonnes sur le terrain. Chaque année, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) utilise des véhicules blindés de 10 à 15 fois pour déloger un tireur barricadé, protéger les négociateurs lors de prise d’otage ou évacuer les blessés d’une fusillade. Avant, le SPVM empruntait ceux de la Sûreté du Québec, ce qui entraînait des retards.
«Le véhicule sera prêt à intervenir en tout temps et pourra être au bout de l’île en 14 minutes», a assuré François Houle, le commandant du GTI. Le camion ne sera pas équipé de canons à eau et ne sera pas utilisé pour maîtriser les foules lors d’émeutes, selon M. Houle, qui ne croit pas que le contexte montréalais se prête à ce genre de pratique. «C’est une barrière balistique qui permet au groupe d’intervention de s’approcher sans déployer de force. Il ne sera utilisé que lorsqu’il y aura risque d’utilisation d’armes à feu», a-t-il expliqué. Les meurtrières permettront aux policiers de faire feu ou de tendre des objets aux personnes situées dans une zone à risque.
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Par exemple, les négociateurs pourraient tendre une perche avec un téléphone cellulaire. Cela pour parler avec quelqu’un qui est barricadé. Pour des raisons de sécurité, les policiers ont refusé de révéler quels équipements se trouvent à l’intérieur du véhicule. C’est le Groupe Cambli, de Saint-Jean-Sur-Richelieu qui a conçu le véhicule. D’ici 2014, on ajoutera un bélier hydraulique à l’avant du camion pour permettre aux agents de défoncer une porte ou une fenêtre située au premier ou au deuxième étage d’un immeuble. Malgré sa taille imposante, le véhicule peut tourner abruptement et se faufiler dans les rues étroites du Vieux-Montréal.
6 novembre 2013 :
Une femme dans la soixantaine grièvement blessée, après avoir qu’une voiture l’a heurtée, à Laval. L’accident se produit vers 5 h 50. Il a lieu à l’intersection du boulevard Cartier et de l’avenue Ampère. On a transporté la victime rapidement dans un centre hospitalier. On jugeait son état critique. Quant au conducteur de la voiture, il s’en sort indemne. Selon Nathalie Lorrain, porte-parole de la police de Laval, la piétonne pourrait avoir traversé la rue. Alors que la signalisation ne lui permettait pas. En raison de la noirceur, l’automobiliste ne l’aurait pas aperçue. Il lui était impossible éviter la collision. La police a fermé à la circulation le boulevard Cartier dans les deux directions. Elle l’a fait afin de permettre aux enquêteurs en collision d’établir les circonstances exactes de l’accident.
7 novembre 2013 :
Les policiers de Lévis ont dû déployer d’importants effectifs dans trois écoles secondaires. À la suite d’appels à la bombe qui n’étaient finalement pas fondés. On parle de courriels acheminés au service à la clientèle du Service de police de la Ville de Québec.
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Sitôt informés de la chose, les policiers de Lévis se rendent aux écoles secondaires Pointe-Lévy, Champagnat et Guillaume – Couture. Avec l’aide du personnel, on a procédé à une inspection visuelle des trois établissements. Sans cependant les évacuer. Le résultat de ces inspections étant négatif, les policiers ont quitté les lieux vers 10 h 45. Mardi, en utilisant le même modus operandi, on avait logé un autre appel à la bombe visant l’école secondaire Pointe-Lévy. Il s’était également avéré non fondé. Les policiers ont bon espoir de retrouver le ou les auteurs de ces faux appels à la bombe. Via les adresses IP de leurs ordinateurs.
7 novembre 2013 :
Le gouvernement Marois déposait son projet de loi sur la charte de la laïcité. au Salon bleu. En ce moment une alerte au colis suspect a mobilisé les policiers sur la colline parlementaire. On a noté Lévisien de 41 ans, au comportement louche. Il se trouvait en possession d’une mallette noire. Ainsi il a éveillé les soupçons des constables spéciaux de l’Assemblée nationale. On l’a appréhendé vers 11 h 30 à l’extérieur de l’enceinte du parlement. Sa voiture verte a fait l’objet d’une fouille en règle. Il l’a garée à un jet de pierre de l’Assemblée. Cela sur la rue des Parlementaires, à l’arrière de l’édifice. Les gardiens ont érigé un large périmètre de sécurité sur cette rue.
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On a bouclé tout le secteur en raison du risque que pouvait représenter son porte-documents. On a aussi bloqué certains accès à l’Assemblée pendant près de trois heures. La SQ n’a pas voulu identifier le destinataire du colis ni préciser s’il s’agissait d’un élu. On a dépêché un technicien en explosifs sur les lieux. Il a pris de nombreuses précautions. Mais il n’a pas cru bon d’enfiler une combinaison spéciale. Pour procéder à la fouille de la petite valise noire suspecte. Quelqu’un l’a laissée sur un muret près du trottoir. Le porte-documents contenait des dossiers, du matériel électronique et une petite bonbonne noire qui ne présentait finalement aucun danger.
Il s’agissait, en bout de piste, d’une fausse alerte. L’homme devait néanmoins passer la nuit derrière les barreaux. Il comparaîtra au palais de justice de Québec. Il faire face à des accusations. Le procureur déterminera celles-ci. Cela a indiqué la Sûreté du Québec, refusant d’en dévoiler la nature. Selon nos informations, il ne s’agirait ni d’accusations de menaces ni de méfait.
Voir aussi la semaine suivante : 8 novembre – 14 novembre 2013.

Nos sources d’infos pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse